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Voir la version complète : Mondial 2022 : France Football évoque un "Qatargate", Platini parle de "mensonges"



soltan009
29/01/2013, 16h43
http://s.tf1.fr/mmdia/i/65/8/mondial-le-qatar-s-offre-un-ambassadeur-de-luxe-zizou-10358658uvxbx_1713.jpg?v=2

Dans son édition de mardi, l'hebdomadaire spécialisé affirme que l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar s'est faite sur fond de corruption et d'arrangements. Des accusations vigoureusement rejetées par le président de l'UEFA qui n'exclut pas des poursuites.L'enquête s'étale sur seize pages et évoque "le Qatargate" du Mondial 2022. L'hebdomadaire France Football (http://www.francefootball.fr/#!/news/2013/01/29/075154_et-si-on-reattribuait-le-mondial-2022.html), publié mardi, affirme que l'attribution de laCoupe du monde (http://lci.tf1.fr/infos/coupe-monde/coupe-monde-1.html) aux Qataris s'est faite sur fond de corruption et d'arrangements. Pour appuyer sa démonstration, le magazine cite un mail interne à laFifa (http://lci.tf1.fr/infos/fifa/fifa-1.html). "Ils ont acheté le Mondial 2022" y écrit le secrétaire général de la Fédération internationale de football (http://lci.tf1.fr/sport/), qui a par la suite plaidé la méprise, assurant que le ton de son mail était "léger".
Est également cité le Suisse Guido Tognoni, exclu de la Fifa en 2003. Ce dernier estime qu'il "existe de forts soupçons de compromissions" autour des membres de la Fédération internationale qui ont voté le 2 décembre 2010 pour le Qatar (http://lci.tf1.fr/monde/institutions/football-le-mondial-2018-a-la-russie-celui-de-2022-au-qatar-6174579.html), dont la candidature était portée par un budget de 33,75 millions d'euros. Le Qatar (http://lci.tf1.fr/lexique/qatar-7710313.html) se serait ainsi appuyé sur de puissants relais, comme le président de la Fédération asiatique Mohammed Bin Hammam, définitivement radié à vie en décembre dernier, le président de la Fédération argentine et vice-président de la Fifa Julio Grondona ou l'ex-président de la Fédération brésilienne (CBF) Ricardo Texeira, qui a démissionné en mars du comité de la Fifa et de la CBF sur fond d'accusations de corruption.
L'hebdomadaire spécialisé rapporte aussi qu'une "réunion secrète" se serait tenue à l'Elysée le 23 novembre 2010, une dizaine de jours avant le vote de la Fifa. Auraient été présents le président de la République Nicolas Sarkozy, le prince du Qatar, Tamin bin Hamad al-Thani, Michel Platini (http://lci.tf1.fr/infos/michel-platini/michel-platini-1.html), président de l'UEFA (http://lci.tf1.fr/infos/uefa/uefa-1.html), et Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, propriétaire du Paris SG, (alors) en proie à de grosses difficultés financières. "Au cours de cette réunion, écrit le journal, il a tour à tour été question du rachat du Paris Saint-Germain par les Qataris (ndlr: effectif en juin 2011), d'une montée de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d'une chaîne de sport (la future BeIn sport) pour concurrencer Canal + - que Nicolas Sarkozy voulait fragiliser -, le tout en échange d'une promesse: que Platini (président de l'UEFA) ne donne pas sa voix aux Etats-Unis, comme il l'avait envisagé, mais au Qatar".
Platini parle d'une "pure spéculation"
France Football pose alors la question : "Et si on réattribuait le Mondial 2022 ?" Selon l'hebdomadaire, "les Américains seraient archifavoris pour récupérer le Mondial 2022 dans l'éventualité d'un retrait ou d'une mise à l'écart du Qatar". Interrogés par le journal, les organisateurs du Mondial-2022 ont déclaré: "Nous avons obtenu l'organisation du Mondial-2022 en respectant du début à la fin les plus hauts standards d'éthique et de morale, tels qu'ils étaient définis dans les règlements et le cahier des charges". Un respect des règles qu'a également réaffirmé Michel Platini mardi. "Croire que mon choix se serait porté sur Qatar-2022 en échange d'arrangements entre l'Etat Français et le Qatar n'est donc que pure spéculation et n'engage que ceux qui écrivent ces mensonges, a assuré le président de l'UEFA dans un communiqué. Je ne m'interdis pas d'attaquer en justice toute personne qui mettra en doute mon intégrité dans ce vote".