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Voir la version complète : Sacrifice du MOUTON DE L'AID-El-Adha (Algérie/Monde)



zadhand
15/09/2015, 00h26
A LA UNE/ACTUALITE_Marché du mouton
15 Septembre 2015


LE PRIX DES MOUTONS AUGMENTE AVANT L’AÏD (http://www.chouf-chouf.com/actualites/le-prix-des-moutons-augmente-avant-laid/)

18604

Le mouton se voit pousser des ailes
Un mouton aux «proportions» raisonnables ne coûte pas moins de 55.000 dinars, pour ceux avec l'«option» des cornes ce n'est pas moins de 75.000 dinars
et ce n'est pas négociable...
La frénésie de l'Aïd n'est pas encore là, mais le mouton, lui,
se voit déjà pousser des ailles! Les prix continuent leur ascension
pour atteindre des sommets jamais atteints encore! En effet,
la «kebchmania» est de retour! On ne parle que de lui,
on le trouve partout, dans les rues, sur Internet...
Les marchés improvisés pour la vente de ce fameux mouton de l'Aïd
poussent dans chaque coin et recoin de nos villes,
au niveau des cités populaires, sur les bords des routes,
sur certaines places publiques et même dans les cafés et pizzerias...
Des pancartes sont accrochées partout pour informer
de la «vente de moutons» dans des caves, des locaux de fortune,
et dans la plupart des cas, sur les bords de routes
où l'opération est effectuée en contradiction
avec la réglementation en vigueur, portant notamment
sur l'obligation de possession de certificats du vétérinaire
et l'interdiction de la vente de bétail en dehors des marchés formels.
L'engouement habituel n'est pas encore là! Déjà saignés par un été difficile et une rentrée scolaire des plus délicates, certains foyers songent
même à boycotter le traditionnel sacrifice.
A l'exemple de Abdallah, un père de famille rencontré
du côté d'un point de vente à Rouiba (banlieue est de la capitale).
«C'est trop pour mon petit budget, si j'achète un mouton
je finirai l'année sur les jantes. Je ne sais même pas
si je pourrai après nourrir ma famille», se désole ce pauvre fonctionnaire.
Il faut dire que les prix flambent de façon vertigineuse.
Un petit agneau s'affiche avec la somme de 40.000 DA et pour avoir
la peau d'un animal aux proportions honorables l'on est appelé
à débourser pas moins de 55.000 DA.
Pour ceux avec l' «option» des cornes ce n'est pas moins de 75.000 dinars
et ce n'est surtout pas négociable... Ils dépassent même
dans certains cas la fatidique barre des 100.000 DA!
La tendance des prix des ovins est à la hausse par rapport
à l'année dernière où l'on pouvait raisonnablement acheter
un beau mouton à 40.000 dinars et un agneau à 20.000 dinars.
Face à cette situation, les citoyens qui ne veulent pas céder à l'emprise des spéculateurs, prennent la direction des Hauts-Plateaux,
région réputée pour son élevage ovin et trouver le mouton presque parfait,
qui allie la fameuse formule qualité-prix. Certains dénichent les bonnes affaires,
alors que d'autres reviennent bredouilles du fait que les éleveurs de ces régions s'alignent souvent sur les prix affichés dans le reste du pays.
Néanmoins, d'autres citoyens trouvent leur bonheur plus facilement
grâce à un petit clic. Depuis déjà deux ou trois ans,
le mouton squatte l'écran avant d'être sacrifié! Eh oui!
Désormais notre mouton de l'Aïd est au bout du clic!
Les citoyens peuvent ainsi trouver leur mouton sur les sites de vente
par Internet tels que «Ouedkniss. com». Des annonces pullulent
ces derniers temps au point où ces sites sont en passe de devenir
des marchés aux moutons des temps modernes. «URGENT.
Moutons à un prix imbattable. Etat: premier choix...
Je mets en vente des moutons de la catégorie (kherfane)
pour la fête de l'Aïd El Adha à un prix imbattable,
rapport qualité-prix dédié pour un budget familial.
On est situé à Belcourt. Vous êtes les bienvenus pour visite-achat.
Prix: 50 500 DA négociable», est le genre d'annonces que l'on trouve.
Elle est en plus agrémentée par la photo des moutons
dans leurs plus belles «postures». Mais comme la concurrence
est très rude, ces annonces sont plus innovantes les unes que les autres!
Comme pour la vente de voitures, ces annonceurs n'hésitent
pas à donner la provenance du mouton comme référence.Moutons de Naâma,
Tiaret ou encore, ce qui est considéré comme le «millésime»
pour cette espèce animale, Djelfa, sont mis en évidence
par ces vendeurs pour distinguer leur marchandise des autres!
D'autres, véritables spécialistes du marketing, vont même
jusqu'à proposer la livraison à domicile!
«Vend de beaux moutons ´´kabche el Aïd´´ à des prix raisonnables.
Livraison à domicile possible», est-il écrit dans une autre annonce.
Les moyens pour attirer la clientèle ne manquent pas.
Chacun essaie de se distinguer de son confrère,
ce qui pousse parfois à quelques dépassements.
Toutefois, malgré le fait que ce genre d'annonces paraissent
loufoques et sortent de l'ordinaire, il n'en demeure pas moins
que nous avons constaté que le mouton du Net est moins cher
que celui qui se vend dehors. Les prix sont fixes,
dans certains cas même, négociables.
Ils échappent à la spéculation du marché des moutons...
mais dans les deux cas de figure, cela reste trop cher
pour les pauvres chefs de familles qui risquent d'être
encore une fois...déplumés!

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djafar1
15/09/2015, 17h15
ces intermédiaires qui font grimper le prix du mouton à chaque fête de l'aid ne sont que des ignares et des incultes mais il y a pire
notre état qui observent tout ça de loin et ce depuis bientôt ......53ans

zadhand
20/09/2015, 21h09
A LA UNE/ACTUALITE_À l’approche de l’aïd El Adha
20 Septembre 2015


Le mouton hors de prix

L’absence de contrôle des services de la tutelle (agriculture, commerce) et des APC a favorisé l’installation des spéculateurs. Ces derniers acheminent des dizaines de camions vers les grandes villes. Le cheptel est alors dispersé parmi des centaines de détaillants, qui prennent possession des points de vente stratégiques des villes : garages, cours des cités, terrains vagues, ronds-points. Les maquignons arrivent ainsi à imposer leurs prix, rendant le mouton hors de portée.
Ce phénomène décrié pousse les citoyens à se rabattre sur l’agneau et
menace le cheptel national déjà maigre moins de 25 millions de têtes.

18709

Les éleveurs vont casser les prix.» Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, a annoncé, lors de son passage au forum de DK News, l’arrivée par camions entiers de troupeaux de moutons dans les villes du nord du pays. Après une petite tournée dans certains points de vente formels et informels d’Alger, un constat s’impose : les prix n’ont guère varié ; ils fluctuent entre 30 000 et 70 000 DA. «Je me suis dit qu’il fallait acheter durant la dernière semaine, pour faire des économies et ne pas salir mon appartement du quatrième étage.
Mais j’ai vite déchanté. Je constate que je me suis lourdement trompé. Les prix sont toujours élevés et ce n’est pas à cause de l’offre qui serait faible», regrette Khaled, sexagénaire, habitant rue Nessira Nounou, à Belouizdad, en montrant du doigt le garage de mécanique encombré par des béliers et des agnelles. «Les prix vont peut-être baisser la veille, mais pas avant.
Cette baisse n’excédera pas 5000 DA», prédit le vendeur trentenaire, qui a «loué» avec ses collègues des espaces de vente illégaux sans que les services de l’APC et du Commerce ne réagissent. Les éleveurs, qui commercent avec des intermédiaires surtout, ne compteraient pas obéir à leur représentant, M. Alioui. «On ne voit pas venir toutes ces quantités de moutons dont a parlé M. Aloui. La situation, cette année, est identique à celle de l’an dernier.
La demande restera jusqu’à la veille de l’Aïd la même et l’offre aussi. Jusqu’à 4 millions de moutons seront sacrifiés jeudi prochain. Comme je l’ai déjà déclaré, les Algériens auront à débourser à l’occasion de la fête 150 milliards de dinars», signale El Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).
Désorganisation du circuit
L’absence de contrôle des services de la tutelle (agriculture, commerce) et des APC a favorisé l’installation des spéculateurs. Ils acheminent des dizaines de camions vers les grandes villes. Le cheptel est alors dispersé parmi des centaines détaillants, qui prennent possession des points de vente stratégiques des villes : garages, cours des cités, terrains vagues, ronds-points. «Plusieurs facteurs expliquent la hausse du prix du bétail : il y a certes la cherté de l’aliment importé et vendu au marché noir (4 à 5000 DA), les épidémies, le manque de main-d’œuvre et l’absence d’aides au profit des professionnels du secteur. Mais à mon sens, il y a un facteur plus important, c’est celui de la forte spéculation qui fait augmenter les prix d’au moins 20%.
Les spéculateurs transportent le cheptel sans avoir de carte d’éleveur», estime M. Boulenouar.
Le comportement du consommateur a également favorisé la hausse des prix. «Deux moutons identiques sont vendus à des prix différents lorsque l’une des bêtes a des cornes ou une robe noire. La différence est parfois de 10 000 DA.
Un ami a assisté à une transaction qui l’a estomaqué.
Le client, qui a dans son esprit l’archétype du mouton du bon musulman, est reparti satisfait en déboursant 10 000 DA de plus pour un mouton aux cornes bien importantes», raconte, tout sourire, le porte-parole de l’UGCAA, qui observe que l’islam prescrit que la bête sacrifiée doit être «en bonne santé et ne portant pas de blessures apparentes» sans plus.



Nadir Iddir

xeres
02/10/2015, 10h12
source : L'Aïd, c'est aussi la grande fête de l'intox - Libération (http://www.liberation.fr/desintox/2015/09/24/l-aid-c-est-aussi-la-grande-fete-de-l-intox_1389585)

Comme chaque année, la fachosphère diffuse ses hoax anti-abattoirs temporaires.



http://md1.libe.com/photo/811110-aid2.jpg?modified_at=1443106424&width=960

INTOX. C’est devenu marronnier de l’extrême droite : à l’approche de chaque Aïd al-Adha (la fête du mouton qui suit le Ramadan dans la tradition musulmane), la fachosphère s’inquiète brusquement de la souffrance des animaux et du respect des normes d’hygiène. Avec, en ligne de mire, les abattoirs temporaires dans lesquels seront pratiqués quelques-uns des abattages rituels de moutons.

Le site suisse Les Observateurs diffuse par exemple l'argumentaire d'Alain de Peretti, présenté comme vétérinaire. Pour lui, les «abattoirs d’occasion sont évidemment hors normes alors que l’abattage rituel accroît les risques». Une vidéo-interview de Libertés TV dans laquelle le même de Peretti, vétérinaire mais aussi membre du Bloc Identitaire et animateur de l’association islamophobe Vigilance Hallal dénonce le «mépris de toutes les règles sanitaires» et des agréments délivrés «sans aucun contrôle», des abattoirs établis «dans des clubs hippiques, sous une tente, dans un parking au centre ville, dans une usine de poissons... quelque chose de complètement délirant dans le cadre sanitaire». Des accusations également relayées par le site Riposte laïque, ou encore le site Breizh Info, à grand renfort de photos d’ovins et de couteaux sanguinolents.

A Belfort, c’est l’élue FN Sophie Montel qui s’émeut, après Brigitte Bardot en 2013, de l'installation d'un abattoir temporaire. A Saint-Etienne, des militants FN ont aussi organisé une manifestation contre l'installation d'un abattoir temporaire.

DÉSINTOX. Beaucoup de bruits et d'intox pour pas grand-chose. N'en déplaise à de Peretti (qui d'après un forum du site Hoaxbuster rabache les mêmes arguments depuis au moins 2012), les abattoirs temporaires sont justement prévus pour pouvoir encadrer strictement les conditions d'hygiène dans les zones où les capacités des abattoirs pérennes sont insuffisantes. Chaque année, une liste comportant une cinquantaine d'abattoirs agréés est publiée sur la base de l'arrêté ministériel du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires. A l'inverse, le code rural (article R.214-73 ) interdit à toute personne «de procéder ou de faire procéder à un abattage rituel en dehors d’un abattoir».

Pour obtenir l'agrément, les structures qui gèrent ces abattoirs temporaires doivent formuler une demande auprès de la préfecture pour justifier d'une demande spéciale et remplir les mêmes conditions sanitaires, environnementales, et en termes de protection animale, que les abattoirs classiques. «Elle doivent justifier d’une demande spéciale, d’un volume de commande important. Ensuite, il y a une visite pour vérifier que les lieux correspondent bien à ce qui a été décrit», explique-t-on au ministère de l’Agriculture. Cette réglementation pour l’abattage rituel (valable autant pour la viande casher que halal) découle de la réglementation européenne dite « Paquet Hygiène », un ensemble de textes adoptés à partir de 2004.

Les sacrificateurs, habilités par une des trois grandes mosquées agréées, doivent par exemple avoir reçu la formation validée par le ministère de l’Intérieur (la CCPA), comme le rappelle la circulaire conjointe des ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture et ce guide de vulgarisation publié par le ministère de l’Agriculture. Un examen clinique de la bête est aussi obligatoire avant abattage (pour vérifier qu'elle n'est pas malade). L'identification des ovins et caprins nés après le 1er janvier 2010 permet également la traçabilité des carcasses.

Et si des abattoirs peuvent effectivement être installés sous des chapiteaux (comme à Belfort) ou sur des parkings, ce n'est pas pour ça qu'ils ne respectent pas les normes sanitaires.

Dans ce nuage d’intox islamophobes, un fait réel : l’abattage rituel donne la possibilité de demander une autorisation administrative pour se passer d’étourdissement de la bête avant égorgement (1). Ce qui ne veut pas dire que tous les abattoirs font cette demande. Et il s’agit de méthodes qui ne concernent pas seulement la viande halal, comme le montre la mobilisation de ce collectif a priori non lié à l’extrême droite.

(1) Le règlement (CE) n°1099/2009 fixe les règles relatives à la protection des animaux au moment de leur mise à mort et prévoit la possibilité de déroger à l’obligation d’étourdissement en son article 4.4. Chaque abattoir voulant utiliser la dérogation à l’obligation d’étourdir les animaux doit demander une autorisation administrative. Cette autorisation est obtenue uniquement s’il y a présence de matériel adapté, de personnel dûment formé, et des procédures garantissant des cadences et un niveau d’hygiène adaptés. De plus, il y a obligation de se doter d’un système de traçabilité permettant de justifier que le recours à l’abattage sans étourdissement préalable correspond à des ventes ou de commandes commerciales qui le justifient.

Sujet fusionné,petite présicion les publications sont plus datées
mais dans la rubrique " Réligion " Fermé"

djafar1
02/10/2015, 15h47
pour les européens ils ont de le droit de dire ce qu'ils veulent de nos traditions et si elles ne leur plaisent pas ..et bien à nous musulmans de faire profil bas parce-qu’ils sont chez eux ...pardi

zadhand
26/08/2016, 15h34
Les prix des moutons ne dépasseront pas 50 000 DA

Djilali Azaoui Président de la Fédération nationale des éleveurs
le 26.08.16 | 10h00


Alors que plusieurs organisations tirent la sonnette d’alarme sur la disponibilité et la flambée
des prix des moutons, le président de la Fédération des éleveurs assure qu’il n’y aura pas de
manque et les prix seront abordables.

http://www.elwatan.com/images/2016/08/25/sans-titre-1_2618148_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/08/25/sans-titre-1_2618148.jpg)


Promesse ou vérité les éleveurs garantissent des moutons à des
prix raisonnables pour cette année…
Nous avons une production qui pourra assurer les besoins du marché
national durant toute l’année ; en chiffres, le cheptel est d’environ de 26
millions de têtes. Ce dernier produit entre 16 à 18 millions d’agneaux et
agnelles par an. La demande de l’Aïd varie entre 4 et 5 millions de têtes,
donc la production répond largement à cette commande périodique. Lundi
dernier, nous nous sommes réunis au ministère de l’Agriculture pour faire
le point sur l’organisation de l’Aïd en présence de plusieurs organismes et
offices des viandes rouges. Il est prévu de créer des points de vente pour
recevoir les éleveurs des zones productives afin de pouvoir vendre leur
produit et assurer la quantité nécessaire aux citoyens en établissant un
contact direct entre éleveur et consommateur. Ces endroits de vente seront
équipés de points d’eau et la sécurité pour les éleveurs qui font le
déplacement spécialement pour cette période sera assurée.
A quel prix l’agneau sera vendu avant l’Aïd ?
Afin de garantir un prix abordable pour le consommateur, nous avons prévu
d’injecter des quantités importantes d’agneaux dans ces points de vente qui
seront mis en place dans toutes les wilayas. Cette démarche ralentira l’action
spéculative sur les marchés. Durant cette occasion, vu les paramètres actuels
sur le marché, le prix de l’agneau variera entre 25 000 DA et 50 000 DA.Le
consommateur aura le choix selon sa bourse. Les Offices des viandes rouges
vont exploiter leurs lieux de vente et leurs fermes pilotes qui existent déjà, ce qui
freinera encore la spéculation. Le contact direct éleveur-consommateur éliminera
les intermédiaires et les commerçants occasionnels qui augmentent les prix.
Il n’y aura donc pas de points de vente sauvage ?
Dans une semaine, on aura la liste des espaces de vente qui sera élaborée par
le ministère de l’Agriculture. Nous allons diffuser cette liste à travers les médias et
auprès des Directions des services agricoles (DSA) et les associations agricoles.
Ainsi, les éleveurs, qui sont dans les zones pastorales, pourront choisir le site qui
leur convient. Une fois le choix fait, le producteur se rapprochera de la fédération
des éleveurs de sa wilaya, ou bien de la DSA avec qui on travaille en collaboration.
Nous prenons attache avec les responsables du site et on leur communique le nom
de l’éleveur. C’est ainsi qu’il pourra rejoindre le site pour s’installer et
vendre ses agneaux.
Nous avons l’impression que l’anarchie a toujours existé dans ce secteur
que nous n’arrivons pas à maîtriser…
Il faut d’abord comprendre le monde pastoral qui est constitué de trois éléments.
Le premier, c’est le parcours, un élément support. Auparavant, les éleveurs par
vocation veillaient sur la préservation et l’organisation de cette steppe en imposant
un système de rotation par saison afin de permettre au parcours de se régénérer. Actuellement, cette steppe est envahie par des éleveurs occasionnels qui n’ont rien
à voir avec l’amour de la vocation et ceci nous mène à une désorganisation causée
par ces derniers. Il y a aussi le système de concession instauré qui ne contribue pas
au développement de ces zones. En deuxième lieu, le mouton.C’est l’élément
productif. Auparavant, l’élevage était soumis aux aléas climatiques. Si l’année est
bonne en pluviométrie, le cheptel évolue, si l’année est mauvaise, le cheptel est
décimé au deux tiers. Actuellement, il y a une évolution sur la conduite des troupeaux,
soit, le type d’élevage est très bien conduit et surveillé par l’éleveur lui-même,
il s’inscrit dans la modernisation du type d’élevage, soit l’éleveur, qui est l’élément
initiateur, est gestionnaire de la chaîne pastorale. On a constaté une évolution sur le
mode de vie de ce dernier, c’est-à-dire, ses enfants fréquentent les écoles et deviennent des cadres, ce qui nous donne une relève qui va vers la modernisation de l’élevage.
Quel est donc le poids de votre fédération ?
On s’occupe de l’élevage ovin, caprin, bovin steppique et camelin équin. Notre objectif
est la sauvegarde, la préservation et le développement de la zone steppique. Nous
veillons à défendre les intérêts de l’éleveur, l’élevage et participons à l’économie
nationale par le biais de notre production en viandes rouges. Nous avons le rôle
d’une structure syndicale et dépendons de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA). Notre organisme participe aussi à l’action de recherche scientifique en collaboration avec les universités.
Plusieurs organisations évoquent une maladie qui attaque l’agneau, est-ce vrai ?
C’est une maladie connue durant toute l’année. La clavelée est une maladie qui est
traitée préventivement tous les ans, dont les dépenses sont supportées par l’Etat.
Cette année, la campagne est reportée jusqu’au mois d’octobre, contrairement aux
années précédentes où elle se faisait au printemps. Il y a eu un décalage à cause de l’épidémie de la fièvre aphteuse il y a deux ans. Or, les pouvoirs publics font face actuellement aux cas urgents avec des stocks de sécurité. Les gens qui disent que
la vente sera perturbée à cause de cette maladie sont des lanceurs de propagande et
leurs déclarations non fondées pourront créer la panique sur les marchés.
Tout est faux, il n’y a aucune maladie exceptionnelle qui attaque les cheptels.
Pourquoi certains éleveurs demandent que les dates de livraison des
aliments soient avancées au 15 août ?
Vu la sécheresse qui règne, les éleveurs étaient obligés d’alimenter leur troupeau,
ce qui a provoqué l’épuisement des stocks. C’est pour cela que nous avons demandé
au ministère de l’Agriculture d’ordonner à l’Office interprofessionnel algérien des
céréales (OIAC), qui détient les réserves d’orge, d’avancer la date d’ouverture des distributions de cet aliment au 15 août afin de permettre aux éleveurs d’alimenter leurs cheptels. Cela arrive parfois, surcoût dans des zones pastorales où la végétation se
fait rare lors des périodes de canicule.

Djilali Azaoui

Né en 1943 dans la wilaya de Naâma, Djilali Azaoui est diplômé
de l’école régionale agricole de Bel Abbès en 1963, filière
agropastoralisme. Il occupe le poste de directeur de plusieurs
directions et est président de la Fédération nationale des éleveurs
algériens depuis sa création en 2011.


Bouzid Ichalalene

zadhand
28/08/2016, 13h34
Le mouton du sacrifice à des prix «bas»

Djelfa
le 28.08.16 | 10h00


Les nombreux marchés hebdomadaires de bétail de la wilaya de Djelfa sont, ces jours-ci,
le théâtre d’une activité précoce, faite d’une quête effrénée pour l’acquisition de bêtes pour
la fête du sacrifice, aiguisée, il est vrai, par une importante offre de moutons, proposés à
des prix «quasi bas», a constaté l’APS sur place.

http://www.elwatan.com/images/2016/08/27/sans-titre-1_2618191_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/08/27/sans-titre-1_2618191.jpg)

A titre indicatif, le mouton d’une année, appelé localement «allouch»
est cédé dans une fourchette allant de 15 à 25 000 da, tandis que le
«theni» (ne dépassant pas deux ans) est proposé entre 25 et 35 000 da,
contre des prix allant de 35 à 45 000 DA l’année dernière. Quant au prix
d’un bélier cornu, il varie, cette année, entre 45 et 55 000 da, alors qu’il
n’était jamais cédé à moins de 50 000 da, durant les Aïds précédents,
atteignant des pics de 65 à 70 000 da, certaines saisons. Exultation chez
les pères de famille et désespoir chez les maquignons. Ces prix en baisse
ont dessiné une joie «incontestable» sur tous les visages des citoyens
ayant convergé, ces jours, vers les marchés à bestiaux de Djelfa. Tous
sont unanimes à décréter que les prix proposés pour les bêtes sont
«satisfaisants» et qu’il s’agit d’«une opportunité à ne pas rater, sous aucun
prétexte».Nombreux d’entre eux ont été même jusqu’à affirmer que les
«prix sont quasi à la portée de tous», et que «chaque famille est en mesure
de s’offrir, cette année, une bête pour le sacrifice, sans pour autant mettre à
mal son budget». Cette joie des citoyens est aux antipodes du désespoir qui
s’est emparé des maquignons, «contraints malgré eux» de vendre leur bétail
à de bas prix, au vu de l’offre abondante, se plaignent-ils. L’opportunité constitue, également, une occasion en or pour les vendeurs saisonniers et autres
intermédiaires, en vue de faire main basse sur le marché pour ensuite contrôler
la bourse des prix et faire monter la marge de leurs gains, à la veille de la fête
du sacrifice. En effet, selon les spécialistes du domaine, les prix enregistrés,
actuellement, au niveau des marchés de Hassi Bahbah, Djelfa, El Birine,
Messaâd, Dar Echioukh, Aïn Roumia «reflètent on ne peut mieux le contrôle
exercé, par les vendeurs saisonniers, sur le marché local, ceci ajouté à une
évidente abondance de l’offre, pour cette année».Toujours selon les professionnels
du domaine, les maquignons, les vrais s’entend, sont en droit d’être au désespoir
devant cette baisse des prix, car ils demeurent le «maillon faible» de l’opération.
En effet, les éleveurs s’emploient durant des mois à préparer leurs bêtes, au prix
de grands efforts, conjugués à la cherté des prix des fourrages requis afin
d’obtenir de bonnes bêtes, pour au final avoir droit à «une marge de gain minime», assurent-ils, totalement à l’opposé de celle acquise par les intermédiaires, qui est
le «triple de la nôtre si ce n’est plus», ont affirmé des éleveurs.L’un d’eux,
l’hadj Messaoud, a carrément déploré la baisse des prix du mouton au niveau
du marché, la qualifiant de «véritable catastrophe», tant pour lui que pour ses
confrères. «Après une longue attente faite d’espoirs de gains plus au moins relatifs,
nous sommes contraints de vendre notre marchandise au plus bas, tandis que
d’autres se rempliront les poches sans efforts ni labeurs», a-t-il expliqué pour justifier
son désespoir. L’offre et la demande régissent le marché (directions du commerce et
de l’agriculture). Pour leur part, les responsables des directions du commerce et des services agricoles de la wilaya se sont félicités de la dynamique commerciale,
actuellement en cours, au niveau des marchés hebdomadaires de la wilaya, dont les
cours sont régis par le principe universel de l’offre et de la demande.
«Nous enregistrons une excellente affluence des maquignons et vendeurs,
qui a boosté l’offre, également d’une très bonne qualité», ont-ils observé.

APS

Lako
01/09/2016, 18h26
Aïd el adha 2016 : lundi 12 septembrel’Arabie Saoudite a annoncé aujourd’hui que ce vendredi 02 septembre sera le dernier jour du mois lunaire de Dhul kîda, après la difficulté rencontrée lors de l’observation de la lune et que le samedi 03 septembre sera le premier jour de Dhu el-hiddja, la même source a indiqué que le jour de Arafat sera le dimanche 11 septembre, suivi par le jour de l’Aïd el adha le lundi 12 septembreIl est à noter que des sources astronomiques avaient confirmé plus tôt que l’observation de la lune à l’œil nu ou au télescope n’allait pas être possible jeudi soir en raison de l’éclipse solaire, qui a eu lieu pendant la journée de 10:30 jusqu’à 12h40.

zadhand
09/09/2016, 13h30
Les prix du mouton à travers les pays musulmans

le 09.09.16 | 10h00


Crise économique, guerres... rien n’y fait : les prix du mouton sont au cœur des préoccupations
des populations musulmanes en vue de la célébration de la fête du sacrifice. Petit tour aux marchés
du bétail de Riyad à Alep, en passant par Ghaza et Khartoum.
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- Algérie 400 à 750 dollars
Dans notre pays, les prix du mouton de l’Aïd tutoient les sommets, se classant
parmi les plus élevés du monde musulman. Ils varient, selon la taille du mouton,
entre 26 000 et 48 000 DA. Le bélier, lui, est cédé à 56 000 DA et plus. La valse
des prix peut aller encore plus loin pour atteindre des sommes hors de prix.
Quelque 4 millions d’ovins et environ 4500 bovins sont sacrifiés chaque année à
l’occasion de l’Aïd El Adha. L’Algérie compte un cheptel de 27 millions de têtes,
dont 23 millions d’ovins.
- Libye 325 à 800 dollars
C’est bien la première fois que les maquignons libyens acceptent des chèques
pour vendre leur bétail en raison du manque de liquidités auquel fait face le pays.
Le prix d’un mouton oscille entre les 600 dinars (325 dollars) et 1500 dinars,
une petite fortune pour des ménages dont le salaire minimium est de l’ordre de
450 dinars. Ayant peu de succès après des Libyens, les moutons importés
(d’Espagne notamment) sont vendus à 120 dollars. La flambée des prix des ovins
locaux est due notamment à l’augmentation des tarifs de l’élevage, une baisse de
la pluviométrie, ainsi que le trafic aux frontières tunisienne et algérienne.
- Palestine 320 à 400 dollars
Les prix des ovins destinés à la fête du sacrifice ont connu une baisse notable dans
les territoires palestiniens. C’est le ministre de l’Economie du territoire de Ghaza
qui a annoncé les prix, en coordination avec le département de l’Agriculture qui
s’appuie sur l’importation du bétail d’Europe ainsi que sur une petite production
locale. Un kilo d’un agneau «beldi» coûte 4.5 dinars pendant que le mouton dit
«assaf» vaut dans les 5.5 dinars/kg. La baisse est de l’ordre de 4 shekels.
L’année dernière, les habitants de Ghaza ont dû payer leur mouton par tranches.
Le territoire sacrifie chaque année entre 12 000 et 16 000 têtes, et ce, malgré des conditions économiques des plus instables. Depuis le début de l’année, environ
25 000 têtes de bétail et des veaux sont entrés dans la bande de Ghaza. Le ministère prévoit d’en faire entrer encore 5000, en plus d’une production locale de 3000 têtes.
- Egypte 200 et 450 dollars
Au pays des Pharaons, les prix des moutons varient d’une région à une autre,
marquant néanmoins une hausse de 25% sur tout le territoire égyptien, selon la
Chambre du commerce du Caire. Les raisons de la flambée des prix seraient liées
au fait que le Soudan qui exporte chaque année 8000 chameaux vers l’Egypte a
choisi de mieux réguler sa richesse animalière.
La Somalie s’est, quant à elle, tournée vers l’Arabie Saoudite. A cela s’ajoute une augmentation des prix des produits alimentaires destinés au bétail qui est répercutée
sur la production locale. Les Egyptiens doivent ainsi débourser 1500 à 2000 livres
pour un mouton, 1200 à 1800 livres pour une chèvre et un veau à partir de 12 000 livres. L’instabilité économique pousse beaucoup de familles à renoncer à cet achat.
- Syrie 200 à 500 dollars
Les prix des viandes à l’instar d’autres produits connaissent une hausse record en
Syrie. Le ministère de l’Economie du gouvernement de Bachar Al Assad a permis exceptionnellement, en août dernier, l’importation de bétail à raison de 6000 têtes
par semaine. Le fait est que les bêtes destinées à la consommation sont menacées
de disparition. La production locale est passée de 30 millions en 2011 à moins de
13 millions en 2016, selon les statistiques du ministère syrien de l’Agriculture.
A cela s’ajoute le trafic des bêtes aux frontières irakiennes et libanaises. Vendu à
6000 lires/kg (28 dollars américains), le prix de la viande de mouton a ainsi atteint
des cimes jamais égalées depuis 5 ans.
- Arabie Saoudite 650 à 790 dollars
Les prix des moutons ont connu une baisse notable cette année grâce aux efforts
du royaume d’Arabie Saoudite, et notamment l’importation d’un bon nombre de têtes
du Soudan. Ici, les moutons lèvent haut leurs cornes tant leurs prix sont élevés,
atteignant allègrement les 650 à 790 dollars (800 et 1850 rials saoudiens). Les prix
varient selon le poids et l’origine des bêtes.
La demande en Arabie Saoudite est telle qu’une flambée, à quelques jours du hadj,
est inéluctable. A l’origine des prix élevés, à en croire la presse locale, il y aurait un monopole du marché qui entraverait sa régulation. Fait inédit : cette année, les prix
des ovins destinés aux pèlerins ont été unifiés et fixés à l’avance afin d’éviter tout cafouillage ou spéculation.
- Soudan 80 à 160 dollars
Les deux Soudan sont réputés pour l’excellente qualité de leur viande. Le pays a longtemps été l’un des plus grands pays exportateurs de bétail. Le prix d’un mouton
de taille moyenne est de l’ordre de 125 dollars et le plus gros coûte dans les 250
dollars dans la capitale. Les prix sont encore moins chers en régions (150 à 300 livres soudanaises). Les terres les plus renommées pour l’élevage sont situées dans l’ouest
et le sud du pays. Le pays est aussi réputé pour le sacrifice du mouton en toute
occasion.Les prix qui ont tendance à grimper pourraient, craignent les Soudanais,
mettre à mal cette tradition. Le mouton coûte désormais autour de 1000 livres
soudanaises (environ 168 euros).
S’il reste l’un des moins chers de tout le monde arabe, il représente une dépense impossible pour les familles vivant dans l’un des pays les plus pauvres au monde.


Amel Blidi