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zadhand
02/11/2015, 22h48
A la une Actualité_Fédération nationale des boulangers-Ministère du Commerce
02 Novembre 2015


Une farine spéciale sera disponible à partir de janvier 2016

La Fédération n’a pas suggéré au ministère du Commerce une augmentation
du prix de la baguette, elle estime qu’avec la nouvelle
farine, la marge bénéficiaire de la corporation sera préservée.

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Le ministère du Commerce a pris la décision de commercialiser une farine spéciale ; une rencontre avec les représentants des boulangers est prévue pour en fixer le prix de vente. «Nous comptons nous réunir avec le ministère en fin de semaine ou la semaine prochaine. La commission mixte mise en place par le ministère après notre rencontre, début octobre, a fait des sorties à travers le pays et a choisi 12 boulangeries pour tester la nouvelle farine mixte, proposée par la Fédération il y a trois ans.
C’est à partir des résultats collectés que le prix de cette farine et la marge des boulangers seront fixés», a annoncé Youcef Kalafat, président de la Fédération nationale des boulangers (FNB), lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’UGCAA. Une échéance est avancée par le représentant des boulangers pour la mise sur le marché de cette farine : janvier 2016.
Les 386 minoteries du pays auront obligation de produire la nouvelle farine et la commercialiser aux boulangers. Composée de 70% de farine normale, de 20% de semoule de type super et de 10% de semouline (semoule fine), cette farine, proposée par le groupe Eriad qui a annoncé sa production par ses minoteries, est riche en gluten et ne nécessite donc plus l’utilisation d’améliorants et de sel.
Selon le président de la FNB, la nouvelle farine est certes plus coûteuse que la farine panifiable puisqu’elle intègre de la semoule et l’installation par les minotiers de mélangeurs, mais elle aura l’avantage de mettre un terme à la spéculation. «La nouvelle farine sera exclusivement destinée à la fabrication du pain et permettra de mettre fin aux pratiques frauduleuses qui font que la farine subventionnée par l’Etat est utilisée pour la confection de pâtisseries et de pizza. Donc avec cette farine, l’Etat réduira la facture en utilisant la semoule produite localement et on n’aura plus à parler de spéculation», se réjouit-il.

Du pain à 5 DA ?

Si la Fédération n’a pas suggéré au ministère du Commerce une augmentation du prix de la baguette, elle estime qu’avec la nouvelle farine, la marge bénéficiaire de la corporation sera préservée. «Le prix de la baguette, réglementé depuis 1996, est fixé à 7,5 DA pour le pain normal,
et à 8,5 DA pour le pain amélioré.
Le prix de revient d’une baguette de 250 g est de 9 DA, donc supérieur au prix réglementé. Les boulangers vendent illégalement la baguette à 10 DA, mais le ministère a fermé l’œil. Notre marge bénéficiaire, fixée entre 15 et 20%, a disparu. Depuis le 15 septembre, les prix de la levure et de l’améliorant ont connu des hausses de 20 à 25%. L’Etat trouvera la formule adéquate pour subventionner la nouvelle farine tout en maintenant la farine panifiable pour d’autres usages
Nous sommes des commerçants et même si l’Etat décide de baisser le prix à 5 DA, nous allons y souscrire si notre marge bénéficiaire est préservée», estime M. Kalafat. Le président de la FNB, qui déplore la fermeture depuis le début de l’année de 368 boulangeries, a mis en avant l’indisponibilité de la main-d’œuvre et la demande formulée pour l’embauche d’ouvriers africains comme «pour les entrepreneurs». Il a aussi réclamé l’abandon du taux de 7% pour l’acquisition des groupes électrogènes.

Nadir Iddir

zadhand
08/09/2016, 12h23
La fédération des boulangers affiche son hostilité

le 08.09.16 | 10h00


Contacté hier, pour solliciter son avis suite à l’annonce relative à la limitation du taux de sel
dans la confection de la baguette de pain, Réda Arkoub, président de la Fédération
des boulangers d’Oran, nous a d’abord manifesté son étonnement.
En effet, tout en avouant que sa fédération n’a pas eu vent de cette annonce
du ministère du Commerce, et qu’aucune directive ne leur soit parvenue,
M. Arkoub a montré d’emblée son hostilité quant à cette nouvelle mesure.
«Comment voulez-vous qu’on limite davantage le taux de sel dans la confection
d’une baguette de pain ? Notez que le pain qu’on confectionne n’est pas riche
en sel. Pour 100 kg de farine, on met seulement un kilo de sel. Le pourcentage
est donc seulement de 1%.Comme vous pouvez le constater, cela ne fait pas
beaucoup !» déclare-il, avant d’ajouter que le sel utilisé pour la fabrication du pain
est non seulement iodé, mais il s’agit d’un sel spécialement fait pour la fabrication
du pain. «On interdit qu’une boulangerie fasse du pain avec du sel acheté à droite
ou à gauche, notre sel est analysé, et justement fait pour la confection du pain.»
En revanche, se désole-t-il, ce sont d’autres problèmes auxquels font face, quotidiennement, les boulangers, sans qu’ils ne soient réellement pris en charge
par les instances compétentes : le problème de main-d’œuvre d’abord, dû à un
déficit en matière de formation, et enfin celui du prix de revient de la baguette, qui
n’a pas changé depuis 1996. A ce propos, le président de la Chambre de commerce d’Oran et de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, M. Mouad,
a abondé en ce sens en nous déclarant qu’il a été décidé d’amoindrir la pesée de la baguette de pain, dont le grammage est actuellement de l’ordre de 250 g.
«Après études, on s’est rendu compte que le prix d’une baguette de pain qui
permettra au boulanger de rentrer dans ses frais est de 14 DA. Cependant, il a été
décidé de maintenir le même prix et de baisser la pesée de la baguette.Ça ne peut
être qu’une bonne chose, car en ces temps de takachouf, cela incitera ainsi les consommateurs à n’acheter que la ration de pain qui leur est nécessaire, et ne pas procéder au gaspillage, comme on a coutume de le voir malheureusement.»
Là encore, explique M. Mouad, cette décision n’est qu’au stade de projet, et elle sera officiellement concrétisée lors des prochaines semaines.

A. E. K

zadhand
22/10/2016, 13h46
90% des boulangers utilisent du sel non iodé
Quel pain mangeons-nous ?


samedi 22 octobre 2016 10:59


De l’avis de tous les nutritionnistes de par le monde, le pain est un aliment
complet, nutritif et indispensable pour une bonne santé. Mais il y a pain et pain.

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Et celui que la grande majorité de nos boulangers nous
servent n’est visiblement pas le mieux indiqué pour notre
bien-être. Pis, il est même dangereux. Après que la sonnette
d’alarme a été tirée sur l’usage abusif et porteur de risques
de l’améliorant, voilà qu’il est question du recours au sel iodé.
Une étude menée par le ministère du Commerce en 2015 a
révélé que 90% des boulangers utilisent du sel non iodé dans
la fabrication du pain, a affirmé, jeudi à Oran, Nouri Tayeb,
directeur commercial de l’Entreprise publique de production de
sel, Enasel. Interrogé en marge du 1er carrefour de la
boulangerie, ouvert à la maison de l’artisanat de Haï Sabah, à
Oran-Est, ce responsable a indiqué que la participation de
l’Enasel à cette rencontre vise à sensibiliser les boulangers sur
la nécessité d’utiliser du sel iodé. Le manque d’iode dans
l’alimentation peut entraîner l'hypothyroïdie, une pathologie qui
affecte la glande thyroïde et qui s’exprime par des symptômes
d’intensité variable, tels que la fatigue, la somnolence, la frilosité,
etc. L’Enasel travaille, depuis des années, avec le ministère du
Commerce et celui de l’Education nationale, en organisant des
campagnes de sensibilisation sur l’hypothyroïdie et la nécessité
d’utiliser du sel iodé. Le tout jeune Club des boulangers d’Oran
créé le 20 septembre 2016- sensibilisé à ce problème, a signé,
en marge du carrefour, une convention avec cette entreprise
pour l’approvisionnement des boulangers adhérents en sel iodé,
via notamment des achats groupés. Le prix du sel de l’Enasel est
très compétitif pour les boulangers, à 7 DA le kilo au lieu de 14 DA,
sans avoir recours aux achats groupés qui réduiront davantage le
coût, souligne Nouri Tayeb, ajoutant que l’entreprise compte très prochainement renforcer sa présence à Oran et à l’ouest du pays en
général. Une convention a été déjà signée avec la Fédération nationale
des boulangers en février 2016, permettant à l’ensemble des
boulangers de s’approvisionner en sel auprès de cette entreprise
nationale, a-t-il rappelé. L’Enasel est implantée dans 14 wilayas. Elle
propose une gamme variée de sels, comme le sel en teneur réduite
en sodium destiné aux hypertendus, le sel de douche, le sel iodé, etc.
En quelques années seulement, la baguette de pain, si chère aux
Algériens, est devenue une véritable source d'angoisse.L’année écoulée,
ce sont les diabétiques et les hypertendus qui tiraient la sonnette
d'alarme sur le risque et les contre-indications d’un autre produit
entrant dans la fabrication du pain : l'améliorant. Un produit sur lequel restent très évasifs les boulangers, car très peu d'entre eux connaissent
la nocivité, la composition, voire le dosage approprié. Il faut savoir que l'améliorant est fabriqué à base de produits chimiques et tout produit chimique peut être nocif à la santé de la population.

Lyès.S