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zadhand
26/07/2016, 10h22
LEGISLATIVES 2017
Le début des grandes manœuvres

A moins d’une année des élections législatives de 2017 et après environ
trois mois d’activité politique des plus ternes, la scène politique s’éveille
et s’anime. Les ténors des partis au pouvoir se mobilisent en vue du scrutin
législatif, et ce, même si la nouvelle loi électorale leur ouvre un boulevard
pour maintenir leurs positions dominantes au sein des institutions législatives.
Quant aux partis de l’opposition, avec l’approche du scrutin de 2017 l’on
observe des ruptures, dans le meilleur des cas des tensions révélatrices de
divergences profondes non limitées à la seule participation ou non au scrutin,
e projet de société que chacun véhicule.Y compris dans les deux formations
alliées du pouvoir FLN et RND les armes s’affûtent, l’enjeu étant d’occuper
le plus grand nombre de sièges au sein de l’APN d’abord au printemps 2017,
puis en octobre au sein des APC et APW. Le travail leur a été très largement
facilité par le vote en dépit d’amendements nombreux rejetés tous en bloc de
la loi portant code électoral et de la loi portant institution de l’Instance de
surveillance des élections. Aujourd’hui, au sein des deux formations en
concurrence le ton est donc donné et au-delà des législatives, il s’agit pour
leur deux leaders Ouyahia et Saâdani de peser fortement dans la succession
à la présidentielle, que celle-ci se déroule au terme du 4e mandat ou qu’elle
intervienne avant cette échéance. L’éclipse de Saâdani, SG du FLN, ces deux
derniers mois, du terrain donne un élan supplémentaire à son concurrent du
RND qui ne manque pas de réunir ses troupes et occuper, seul, sans
adversaire, les chaînes de TV. Dans ce contexte, profitant de l’absence de
Saâdani et voulant reconquérir un parti qui leur a été ravi avec la bénédiction
du Président et de ses hommes, les bannis du FLN reviennent dans la course,
sillonnant le territoire, dans l’espoir de renverser la vapeur. Quant aux partis de
l’opposition, ils semblent, dans leur majorité, bien revenus de leur revendication
essentielle, à savoir des présidentielles anticipées et un organe indépendant
d’organisation et de surveillance des élections. Avec le passage en force des
textes de loi et avec le durcissement des conditions d’exercice démocratique par
les élus et plus globalement de l’opposition, cette dernière qui n’a jamais constitué
qu’une alliance de façade, une coordination des plus improbables, se voit aujourd’hui
vivre ses instants de retour à la réalité. D’élections anticipées, il n’y en aura
pas et d’élections démocratiques, non plus. Il faudra faire avec, semblent dire
certains membres de la Coordination nationale des libertés, CNLTD, alors que
d’autres, tels que Jil Djadid, par exemple, qui s’est retiré en juin de cette coordination,
ne veut pas se départir des conditions inscrites dans la plateforme de
Mazafran 1 et 2 et refuse de prendre part aux prochaines législatives. Là n’est pas la
seule défection. Le parti El Islah vient de quitter le navire du «Pôle du Front
du changement» présidé par Ali Benflis. Ce n’est pas le seul parti de la mouvance
islamiste qui fait défection en cette phase pré-électorale.Se sentant des
ailes, particulièrement solides après l’échec de la tentative de coup d’Etat en
Turquie, Mokri pour qui le régime Erdogan est le modèle, a déclaré récemment
que «la politique de la chaise vide ne mène à rien».
Demain (mercredi) et après de nombreuses tentatives, les partis de l’opposition
regroupés au sein de l’Instance de concertation et de suivi ICS devront se réunir
au siège du RCD. A cette rencontre, le langage de vérité sera certainement de
mise. Quelle position aura cette instance quant à la participation ou non aux
prochaines échéances électorales. Y aura-t-il une position commune de boycott
ou de participation et comment appréhende chaque membre la nouvelle donne
politique nationale. Au vu de l’activisme développé par certains membres,
notamment les islamistes, qui semblent déjà placer leurs pions, l’on ira plutôt
vers uns scission sur ce point mais aussi sur les fondamentaux et qui attestent
qu’on ne peut indéfiniment rester sur des alliances de circonstance.


Khedidja Baba Ahmed

zadhand
03/09/2016, 22h31
Le RND se prépare pour les législatives de 2017

Son bureau National s’est réuni hier
le 03.09.16 | 10h00


Le RND songe déjà aux élections législatives de 2017. Son bureau national, réuni hier
sous la présidence d’Ahmed Ouyahia, secrétaire général du parti, annonce une série de
rendez-vous organiques pour les prochaines semaines.

Ainsi, il est prévu une réunion des élus de la formation au niveau des
deux Chambres du Parlement, officiellement pour les «doter d’orientations
à même de leur permettre d’assumer leur mission de défense des intérêts
de leurs électeurs et de soutien à la mise en œuvre du programme du
président de la République par le gouvernement», rapporte un communiqué
rendu public à l’issue de la rencontre d’hier.Le document évoque par
ailleurs un «programme d’activités soutenu, à l’occasion de la rentrée
politique et en prévision de la participation du parti aux prochaines élections
législatives de 2017». Dans cette perspective, le RND ne cache pas sa
volonté de ratisser notamment dans les milieux des jeunes, puisqu’il
annonce que les coordinateurs de ses structures régionales seront appelés
prochainement à prendre part à des séminaires où il sera notamment
question des techniques de communication sur le réseau internet. L’on
sait que le secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, s’est récemment
mis à la communication politique via les réseaux sociaux. Et c’est sur ces
supports que le parti semble miser pour mener précampagne et campagne
pour les échéances de 2017 et au-delà.


R. P.

zadhand
07/09/2016, 00h42
Les partis politiques joueront leur survie

Élections législatives
le 06.09.16 | 10h00


A l’approche des élections législatives du printemps prochain, beaucoup
de partis politiques sont dans l’embarras.


Et si le problème de la participation ou non à ce scrutin ne se pose pas
pour les partis au pouvoir, ceux de l’opposition doivent désormais réfléchir
à deux fois avant de prendre la décision de boycotter une élection locale
ou législative. Car la nouvelle loi sur le régime électoral, qui a été publiée
dans le dernier Journal officiel, instaure une quasi-obligation aux formations
politiques de participer aux élections au risque de disparaître.Dans l’article 73
de la loi organique, votée en 2012 mais révisée en juin dernier, une liste
électorale pour une élection locale doit être parrainée par «les partis politiques
ayant obtenu plus de quatre pour cent (4%) des suffrages exprimés lors des
élections locales précédentes dans la circonscription électorale dans laquelle
la candidature est présentée». Autrement dit, si un parti politique n’a pas participé
à une élection, il ne pourra pas justifier de ce pourcentage des voix lors des
élections qui suivront. Il est vrai que la liste du parti peut être portée par la
signature d’une dizaine d’élus de la même circonscription.Dans le cas contraire,
la formation politique devant présenter un candidat dans une commune donnée
doit trouver 50 parrainages d’électeurs. Un gage de «bon ancrage» pour les
concepteurs de la loi. Mais pour les partis politiques de l’opposition, le problème
est ailleurs. Ils mettent en avant l’absence d’élections régulières et transparentes.
Les conditions sont également plus dures pour les candidats aux élections
législatives. Pour cette élection nationale, les partis politiques doivent justifier, en
plus de 4% des suffrages, de la signature de 10 élus nationaux. Une gageure pour
la majorité des formations politiques qui crient déjà à un arrangement au profit du
FLN et du RND qui, grâce notamment à l’appui de l’administration, peuvent justifier
une présence un peu partout dans le pays.Et comme cela ne suffit pas, la nouvelle
loi prévoit la création d’autres circonscriptions électorales. La loi expliquant la
nouvelle donne n’est toujours pas prête. Certains expliquent cela par le nouveau découpage administratif qui viendra dans les prochaines années. Mais des partis
de l’opposition soupçonnent déjà l’administration de vouloir créer une situation de «dispersion de voix». Une nouvelle situation favorable aux partis du pouvoir.
Autre handicap qui guette les partis politiques en cas de non-participation aux
élections législatives : le financement. Depuis quelques années, en effet,
les autorités ne financent que les formations politiques présentes au sein de la
Chambre basse du Parlement. L’Etat verse 400 000 DA annuellement au parti sur
tout député ou sénateur élu au nom de la formation politique. Ce qui constitue
une énorme ressource financière pour les organisations politiques.Mais les partis
qui ont choisi le boycott vont donc être privés de cette manne nécessaire à leur fonctionnement. A titre d’exemple, le RCD, qui ne siège pas au Parlement, est
privé de finances publiques depuis plusieurs années.Des réalités qui ne favorisent certainement pas l’émergence d’une scène politique saine.


Ali Boukhlef

zadhand
03/11/2016, 16h43
Vers la participation du MSP et de Nahda


LÉGISLATIVES 2017
Le Jeudi 3 Novembre 2016

Le MSP et Nahda composteront certainement leurs billets pour les
prochaines élections législatives demain à la faveur de la tenue de
sessions extraordinaires de leurs conseils consultatifs nationaux. Les
deux mouvements islamistes, le MSP et Nahda emboîteront
certainement le pas à leurs pairs de mouvance, Islah, Front du
changement et autre mouvement d’édification nationale qui eux, ont
depuis des semaines, voire des mois, tranché pour la participation à
cette échéance électorale.Une option participative qui ne fait pas l’ombre
d’un doute et que les membres des instances délibérantes des deux partis
devront entériner, la tendance lourde au sein des structures des deux
mouvements étant largement favorables à la participation dans le strict
respect d’une tradition, voire d’un crédo de la mouvance verte à des
exceptions près. Surtout pour le MSP tant le suspense qu’il a essayé
d’entretenir n’en est pas un, la session ordinaire du conseil consultatif
national du mouvement tenue à la mi-juillet dernier avait sonné les
préparatifs, en intimant l’ordre aux structures locales et nationales du
parti de se mettre en ordre de bataille en perspective de ces législatives.
Il s’agissait beaucoup plus pour son président, Abderezzak Mokri, de
ne pas sembler plier sous le poids du forcing opéré par son prédécesseur
qui ne cesse de plaider pour le retour du mouvement vers le giron du
pouvoir, la politique de la chaise vide et de l’opposition, selon Bouguerra
Soltani, «n’ayant pas été bénéfique». Il est également question de «soutirer»
du pouvoir le maximum de garanties liées à la régularité des prochaines
échéances électorales et ne pas paraître servir de caution d’une énième
fraude. Il en est de même pour Nahda dont le secrétaire général a, dans ce
sens, estimé, samedi dernier, qu’il n’était pas encore «trop tard» pour le
pouvoir de «prendre des mesures à même de garantir la transparence des
élections». Ceci sans que Mohamed Dhouibi n’avertisse que tout comme
elle pourra permettre «d’entamer le processus d’édification d’un régime
fort et stable», cette échéance électorale» approfondira la crise en cas de
fraude». Avec, donc, la participation quasi certaine du duo MSP-Nahda à
ajouter à celle déjà enregistrée du mouvement Islah, du mouvement de
l’édification nationale et du Front du changement, ne manque à l’appel
des prochaines législatives, pour le moment, que le FJD que préside
Abdallah Djaballah, qui tergiverse encore. Même si, à son niveau également,
la participation est quasi certaine, contraint qu’il est à prendre le train de la
participation plutôt que celui de la bouderie qui risque de lui coûter plus
cher qu’en 2012 quand il a été ramassé, comme ses frères de mouvance, à
la petite cuillère, avec un nouveau régime électoral fatidique pour les boycotteurs.

M. K.

ironman
02/02/2017, 18h55
E PRÉSIDENT DERBAL DE LA HIISE RENCONTRE LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Les médias au cours des prochaines législatives

La plage horaire de cette opération se fera par «tirage au sort».
Le ministre de la Communication a rencontré, hier, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise). Hamid Grine, qui s'est déjà exprimé sur le sujet de la couverture médiatique de l'événement politique de l'année, a également insisté sur le principe d'équité que devront respecter les chaînes de télévision dans l'exercice de leur mission d'information. Il est vrai que le caractère éminemment stratégique de l'évènement en question, impose une démarche professionnelle claire et à équidistance entre les différents acteurs politiques. «La rencontre de concertation a porté sur la disponibilité du secteur audiovisuel public à assurer une couverture médiatique de la campagne électorale des législatives 2017, au regard de l'importance et de la sensibilité de cette échéance électorale», a déclaré Derbal. La couverture médiatique de la campagne électorale pour les partis concernés «obéira aux mêmes critères adoptés par le passé», a indiqué Derbal, qui a précisé que «les partis pouvaient assister à l'organisation de cette opération au cours de laquelle il sera procédé à la distribution des plages horaires par tirage au sort». La rencontre a également été une occasion, a-t-il poursuivi, pour «souligner les garde-fous à respecter pendant la campagne électorale, en premier lieu le respect de la loi et des règles d'éthique et de déontologie professionnelle». Le succès des prochaines élections législatives «ne relève pas du seul ressort de la Hiise, mais exige la conjugaison des efforts de tous, y compris les partis, l'Administration et les médias pour en faire une plate-forme vers le développement du pays», a-t-il fait remarquer. M.Derbal ne croit pas si bien dire, d'autant qu'en ces temps, la communication passe pour être un vecteur majeur dans toute démarche électorale. Le ministre de la Communication le sait très bien et c'est sans doute pour cela qu'il déploie un effort particulier pour amener les journalistes à adopter une démarche strictement professionnelle. Il faut dire que ces élections qui interviennent dans un contexte médiatique très particulier, constituent un test grandeur nature de l'aptitude des médias à jouer convenablement leur mission à charge pour les pouvoirs publics de faire respecter les lignes rouges. Il reste également, comme le souligne le président de la Hiise, que ce «rendez-vous est l'affaire de tous», d'où l'impératif «d'y adhérer en toute sérénité, en faisant preuve de responsabilité et de sérieux». Concernant l'action de l'instance mise en place depuis deux semaines, après la nomination de ses membres, l'intervenant a indiqué qu'il sera procédé prochainement «à l'installation de ses permanences» au niveau local, avant la tenue d'une série de rencontres avec «les partis et les médias pour tracer et enrichir son programme d'action».






Législatives 2017: Le président Bouteflika convoque le corps électoral pour le 4 mai.

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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a convoqué jeudi le corps électoral pour l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), le jeudi 4 mai 2017, indique un communiqué de la présidence de la République. « Conformément aux dispositions de l’article 91-6 de la Constitution et des dispositions pertinentes de la loi organique n° 10-16 portant régime électoral, Son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a signé, ce jour (jeudi), un décret portant convocation du corps électoral pour l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale, le jeudi 4 mai 2017 », note le communiqué

APS