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zadhand
18/05/2015, 22h54
Sonatrach s'offre un lot de
Renault Symbol "made in Algeria"
le 18.05.15 | 17h46


La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a réceptionné, lundi à Alger, sa commande de voitures Renault Symbol "made in Algeria", une opération visant la promotion de la production nationale.


Il s'agit d'une commande composée de 70 véhicules Symbol au prix unitaire de 1,36 million de DA pour équiper le parc automobile de ce groupe énergétique.
"Fidèle à son principe d'entreprise citoyenne, Sonatrach est (à travers cette opération) résolument engagée dans la campagne +Consommons algérien+", a souligné le P-dg par intérim de cette compagnie, Saïd Sahnoun, lors de la cérémonie de réception de la commande.
Il n'a pas exclu le recours à ce type d'opérations pour d'autres produits répondant aux besoins du groupe.
Selon ce responsable, ce modèle de partenariat pourrait être développé avec les filiales de Sonatrach telle Naftal pour la dotation de ces équipements en "Sirghaz" (GPL).
De son côté, le directeur général de Renault Algérie production" (RAP), Guillaume Josselin, a affiché la disponibilité de l'usine à répondre aux demandes d'autres entreprises nationales à travers des partenariats.
Inaugurée en novembre 2014, l'usine Renault Algérie d'Oued Tlelat (Oran) a livré, jusqu'à maintenant, près de 5.000 véhicules et prévoit d'augmenter sa cadence de production avec l'entrée en vigueur du décret relatif au crédit à la consommation publié dans le dernier journal officiel.
La première étape de son entrée en production porte sur une moyenne de fabrication de 25.000 voitures par an avant de l'augmenter à 75.000 voitures à l'horizon 2019.
L'usine prévoit une hausse prochaine du taux dÆintégration nationale dans les deux types de Symbol. Il s'agira de l'intégration, d'ici à fin 2015, de chaises qui seront fabriquées localement, grâce à un investissement national dans le cadre du partenariat algéro-turc.
Le taux d'intégration dépasse actuellement les 17 % avec l'introduction également de pièces en matière plastique fabriquées par une entreprise privée à Oran.



APS

zadhand
05/08/2015, 23h18
A LA UNE/ACTUALITE/Mercedes-Benz
05 Août 2015|18h37

La Société Algérienne de Fabrication des Véhicules (Safav)
257 véhicules Mercedes-Benz sortis de l’usine de Tiaret


La Société algérienne de fabrication des véhicules (Safav) a produit 275 véhicules
tout-terrain de marque Mercedes-Benz, depuis l’inauguration de son usine basée à Bouchakif (Tiaret)
en octobre 2014, selon un communiqué du ministère de la Défense.

17897


Un lot de 110 véhicules 4x4 a été livré, aujourd’hui mercredi,
à la Direction général de la sûreté nationale (DGSN),a annoncé le MDN.
L’usine prévoit une production annuelle de 2000 véhicules 4X4 et 6.000 véhicules de type "Sprinter".
SAFAV est une société mixte créée en 2012. L’Etat algérien détient 51 % de son capital,
dont 34 % pour l’Etablissement de développement de l’industrie des véhicules (EDIV) de l'armée
et 17 % pour la SNVI. Le reste du capital, soit 49 %, est détenu par le fonds émirati Aabar.




Elwatan.com

zadhand
11/09/2015, 11h10
Industrie Auto (Importations,licences,concessionnaires,Immatricul ations,Cartes grises...)


A LA UNE/ACTUALITE_Voitures Importées
10 Septembre 2015|10h00

Le grand clash

Après les Français et les Allemands,les concessionnaires auto asiatiques
entendent faire pression sur le gouvernement algérien, via
leur représentation diplomatique,pour que leurs véhicules bloqués au port
soient libérés.Faute d’arbitrage politique,l’Etat sera obligé de céder.


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«Depuis le mois d’avril, on paye plusieurs centaines de millions de dinars au port chaque jour pour le droit
de stationnement des véhicules bloqués.» Agacé, ce patron d’une marque automobile asiatique souhaite toutefois
garder l’anonymat pour ne pas déplaire au gouvernement et… ne voir ses véhicules bloqués encore plus longtemps
au port. Mais en réalité, rien ne va plus. Au point que ce concessionnaire a déjà licencié 300 employés.
Des CDD dont on n’a pas renouvelé les contrats. Selon des sources proches du patron, «cette décision est tout à fait logique».
«Rester plus de 12 mois sans travailler et payer des salaires à hauteur de 50 millions de dinars par mois n’est pas tenable.»
D’autant que du côté de la concurrence, les Français et les Allemands ont obtenu gain de cause
et vu leurs véhicules coincés au port libérés,après que leurs gouvernements respectifs aient fait pression.
L’Allemagne aurait récemment interpellé l’ambassadeur algérien pour la deuxième fois afin d’obliger le gouvernement algérien
à débloquer les véhicules allemands coincés au port. Et selon certaines sources, les Allemands soupçonnaient
une «concurrence déloyale». Selon eux, «le gouvernement algérien favorise les marques françaises», confient plusieurs
sources allemandes à El Watan de ce mercredi. «D’ailleurs, nous comptons nous aussi avoir recours à la même méthode»,
explique un autre patron de marque asiatique. Pourtant, ils ne comptaient pas en arriver à un tel rapport de force.
«Imposer un cahier des charges sans donner de délai de mise en conformité du produit,c’est vraiment injuste», s’indigne l’un d’eux.
Tout a commencé lors de la signature de l’arrêté du 23 mars dernier fixant le cahier des charges relatif aux conditions et modalités
d’exercice des activités de concessionnaires de véhicules neufs (sécurité, renforcement des droits du consommateur, organisation
et la régulation du marché…). Officiellement, l’objectif vise à imposer de nouvelles normes de sécurité. Officieusement,
le gouvernement entend limiter les importations. Une étude du ministère du Commerce a, cette année, appuyé là où ça fait mal
en soulignant que les importations avaient «transformé» l’Algérie en un «vaste espace de stockage» après que 2 millions
de véhicules aient été importés entre 2010 et 2014.Dans les faits, de janvier à juillet, les importations ont concrètement diminué.
Selon un bilan rendu public par le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis), «le montant des importations
des véhicules a reculé de 27,02% de janvier à fin juillet 2015, pour s’établir à 2,388 milliards de dollars contre 3,272 milliards de dollars
sur la même période de 2014, ce qui représente 202 635 véhicules cette année contre 254 302 unités sur la même période de 2014,
soit une baisse de 20,32% sur les importations des 51 concessionnaires en activité». Problème : cette baisse a frappé les concessionnaires
de toutes les marques dont les milliers de véhicules (commandés à l’avance) sont restés bloqués au port.
Et ce blocage provoque «des centaines de litiges avec les clients», affirme le concessionnaire d’une marque asiatique. «Des clients ont passé
des commandes sur un nouveau modèle de véhicule avant la sortie du nouveau cahier des charges, ils ont payé 10% de la somme totale.
Notre société leur a parlé d’un délai de livraison de six mois. Mais depuis l’application du cahier des charges, on n’arrive pas
à importer ces véhicules», se désole-t-il. Autre problème : avec la dépréciation du dinar face au dollar, les prix des véhicules ont flambé.
«En moyenne, l’augmentation est de 30%, précise-t-il.Du coup, si quelqu’un commande un véhicule d’un million de dinars et qu’après l’expiration
du délai de livraison, on lui propose de se désister, le client refuse parce qu’il sait qu’une nouvelle commande lui coûterait plus cher», explique
notre source. Plusieurs clients ont ensuite recouru à tous les moyens existants pour que le concessionnaire leur paie des pénalités de retard
ou mette à leur disposition un véhicule. «Certains déposent même plainte contre notre société qui, en réalité, est bloquée par les autorités»,
ajoute-t-il. Au point que, selon plusieurs sources dans le milieu automobile, certains concessionnaires «ne vont pas tarder à baisser rideau»
car il leur faut beaucoup de temps pour fabriquer des véhicules répondant aux normes exigées par le nouveau cahier des charges.
«On ne pourra jamais résister.Notre société ne pourra pas faire face à toutes les charges qui pèsent lourd sur notre comptabilité»,
estime un patron concerné. «Ce qui est malheureux, c’est le nombre de personnes qui vont se retrouver au chômage», s’indigne
ce chef d’entreprise. Le président de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), Sofiane Hasnaoui, estime que
la situation doit être débloquée en urgence. «Pour les plus chanceux, la commercialisation des véhicules ne commencera qu’en 2016,
souligne-t-il.Les ventes ont ralenti, principalement à cause de la non-disponibilité des véhicules et aussi parce que les consommateurs sont
incités à investir dans l’immobilier, notamment le versement des échéances AADL.» Même si les véhicules sont débloqués, les concessionnaires
restent pessimistes. Ils craignent que l’augmentation de la taxe intérieure de consommation (TIC), applicable aux véhicules de grosse cylindrée,
n’affecte encore un peu plus les ventes.D’après cet avant-projet, «les véhicules tout-terrain et les cylindrées comprises entre 2000 et 3000 cm3
seront taxés à hauteur de 35%». Ils dénoncent aussi l’obligation pour chaque concessionnaire «d’installer une activité industrielle
et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct avec le secteur de l’industrie automobile, et l’investissement doit être réalisé
dans un délai maximum de trois ans à compter de la date d’octroi de l’agrément définitif, sinon son agrément sera retiré par les services habilités».
«Comment voulez-vous qu’on investisse alors qu’on ne nous laisse même pas faire entrer les véhicules importés, s’indigne l’un d’entre eux.
Ce sont des sommes très lourdes qui doivent être engagées !» Pour Mustapha Zebdi, président de l’Association des consommateurs (Apoce),
«il n’est pas normal que les concessionnaires fassent la loi en faisant pression sur le gouvernement. Cela va à l’encontre de toutes les règles
du commerce. Avec de telles dispositions, il ne restera que les concessionnaires honnêtes et capables de garantir des normes de sécurité
à même de protéger le consommateur algérien.Avant, l’Algérie importait des véhicules qui ne répondaient à aucune norme,
et c’était le consommateur qui payait le prix de ce laisser-aller.»
Bouzid Ichalalene

jim63
11/09/2015, 14h08
salam

la raison de ce blocage est le non respect de cette règle ci-dessous,cela est normale,"créez des emplois chez moi et tu pourras exporter des véhicules ds mon pays"

Ils dénoncent aussi l’obligation pour chaque concessionnaire «d’installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien direct avec le secteur de l’industrie automobile, et l’investissement doit être réalisé dans un délai maximum de trois ans à compter de la date d’octroi de l’agrément définitif, sinon son agrément sera retiré par les services habilités»

djafar1
11/09/2015, 17h53
bientot la periode des vaches maigres
je pense pas qu'ils auront grand chose à mettre sous la dent les povres

zadhand
17/09/2015, 22h18
A LA UNE/ACTUALITE_Industrie Automobile
17 Septembre 2015



Un important pôle mécanique en projet

Après l’annonce faite par le groupe Ival d’installer une usine de montage de véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco, ce sont Faw et Sovac, respectivement plus grand constructeur automobile chinois et représentant officiel des marques du groupe Volkswagen, qui visent l’installation d’usines pour la fabrication des pièces de rechange.

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L’usine de montage de véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco sera installée dans la zone industrielle de Sidi Khaled, dans la commune de Oued El Berdi, au sud de Bouira, a annoncé avant-hier le PDG du groupe Ival, Mohamed Baïri. Le responsable de la direction locale de l’industrie et de la PME, Nadjib Achouri, l’a confirmé, en soulignant que le projet en question est à un stade très avancé des négociations. «Nous avons entamé des négociations avec le PDG du groupe Ival, qui va présenter dans les prochains jours son dossier d’investissement», a déclaré M. Achouri, en affirmant qu’il s’agit là d’une usine de montage de véhicules utilitaires, de camions et surtout de tracteurs agricoles, dès lors que «notre wilaya est à vocation agricole», a-t-il souligné.
L’usine en question sera implantée sur une superficie ne dépassant pas les 10 hectares, a précisé M. Achouri, en soulignant que les autorités ont dégagé également un autre site, la méga-zone de Dirah, dans le sud de la wilaya, pouvant abriter d’autres projets d’investissement. La proposition n’a pas encore été validée par
le Conseil national de l’investissement, (CNI).
Le PDG du groupe Ival a précisé avant-hier que l’étude du projet de fabrication de véhicules de marque Iveco en Algérie a été achevée et les négociations pour la création de l’usine sont à un stade très avancé. Une information qui a été par ailleurs confirmée par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, qui s’est exprimé mardi dernier, à l’occasion d’une conférence de presse tenue conjointement avec la ministre italienne du Développement économique, affirmant que le premier projet automobile concerne la création d’une usine de montage de camions, qui sera réalisée en partenariat entre Iveco et le groupe Ival.
Par ailleurs, d’autres projets similaires sont projetés dans le cadre de ces investissements. Selon la même source, Sovac, le représentant en Algérie des marques du groupe Volkswagen, compte réaliser une usine pour la fabrication des pièces de rechange. «Le dossier a été déposé au niveau du wali et sera étudié prochainement», a précisé M. Achouri, qui a dévoilé que d’autres investissements dans le domaine de l’industrie automobile seront mis en place au niveau des deux zones industrielles de Sidi Khaled et de Dirah. La zone de Sidi Khaled, d’une superficie de 225 hectares, a bénéficié récemment d’une extension de 190 hectares.
Toujours dans le domaine de l’industrie automobile, le directeur de l’industrie et de la PME a précisé que d’autres investisseurs projettent de lancer leurs projets au niveau de deux sites, à l’image de Hyundai Motors Algérie, qui envisage de se lancer dans le montage des camions de petit tonnage et des ambulances, tout comme pour FAW, qui a exprimé le vœu d’installer une usine au niveau de cette zone, a-t-il encore précisé. 


Amar Fedjkhi

zadhand
04/01/2016, 20h39
A LA UNE/ACTUALITÉ_Licences d’importations
le 04.01.16 | 16h22


Bouchouareb sanctionne les concessionnaires réfractaires


Les quotas d’importations accordés aux concessionnaires automobiles pour l’année 2016
seront connus au cours de cette semaine. Sauf que,
le même traitement ne sera pas accordé à tous.

20651

Le ministre de l’Industrie et des Mines, M.Bouchouareb compte bien punir les concessionnaires
qui ne se conforment pas aux décisions supérieures. Lors d’une conférence de presse qu’il
a animée, ce lundi, au forum du journal El Moudjahid, le ministre a expliqué que les
concessionnaires qui ne se sont pas conformés au cahier des charges lors de sa mise en place
et ceux qui déclarent leurs bilans fiscaux négatifs se verront appliquer des mesures spécifiques.
Le calcul des quotas se fera comme suit : la moyenne des deux dernières années (2014-2015)
divisée par deux. Sera réservée une « imposition pénalisante à ceux qui n’ont pas joué en jeu
quand on a mis en place le cahier es charges », a précisé le ministre. Abdesselam Bouchouareb
s’est félicité pour la baisse de la facture d’importation des véhicules en 2015. Une baisse estimée
à 2,559 milliards de dollars en valeurs et 140 000 en unités par rapport à 2014.
En 2014, la facture des importations des véhicules s'était établie à 6,34 milliards de dollars avec
439.637 unités importées, rappelle-t-on. Ce qui signifie que la facture des importations des véhicules
s'est établie à 3,781 milliards de dollars en 2015, soit une baisse de 40,3% par rapport à 2014,
tandis que le nombre des véhicules importés a baissé de l'ordre de 32%.
Pour le ministre, ces résultats sont « les premiers effets de la mise en œuvre du nouveau cahier
des charges des concessionnaires ». Il précise dans le même registre que les négociations avec
les constructeurs Peugeot, Fiat, Iveco et Hyundai camions pour la mise en place d'unités de production
en Algérie connaissaient « un bon état d'avancement ».
« Nous sommes également en discussions avec un partenaire iranien, tandis que Nissan a exprimé
son souhait de s'installer en Algérie », a-t-il réaffirmé. Concernant le constructeur allemand Volkswagen,
M. Bouchouareb a souligné que « tout porte à croire que cette marque a pris
la décision d'ouvrir une usine de montage en Algérie après avoir hésité pendant une certaine période ».

Évaluation des entreprises privatisées

Alors que l’Algérie a permis l’ouverture, à la faveur de la LF 2016, le capital des entreprises publiques,
le besoin de récupérer certaines entreprises privatisées dans le cadre de la loi 2001-04 se fait ressentir.
Le ministre a évoqué dans ce sens une opération en cours et qui vise à évaluer la situation des
entreprises privatisées. Cette opération qui concerne, selon le ministre 50 entreprises, a pour finalité,
de vérifier si les repreneurs avaient effectivement respecté leurs engagements.
Le ministre relève que 2 à 3 entreprises n’ont pas respecté leurs engagements mais refuse de donner
plus de détails pour « ne pas perturber le déroulement de l’opération », dit-il.
Et d’aviser « si nous constatons que des entreprises n'ont pas respecté leurs engagements,
nous n'hésiterons pas à reprendre les entreprises privatisées ».
Le ministre rappelle, à cette occasion, que la privatisation n’est pas un mal pour l’économie nationale
puisqu’elle va permettre de relancer des entreprises menacées de fermeture.

Mina Adel

zadhand
08/01/2016, 18h53
A LA UNE/ACTUALITE_Industrie Automobile
08 Janvier 2016


Volkswagen produira des véhicules en Algérie en 2017


C’est officiel ! Volkswagen construira son usine de fabrication automobile
à Relizane. L’usine sera implantée sur un terrain de 150 ha et sera opérationnelle en 2017.

L’information a été confirmée hier par la responsable de la communication de Sovac, Rosa Mensouri, contactée par nos soins. Elle confirme en effet l’avancement de ce projet déjà déposé auprès du ministère de l’Industrie, en expliquant que «les discussions sur la nature de l’investissement ont été lancé depuis une année».
L’usine du constructeur allemand produira 100 000 véhicules par an. Les détails du projet, affirme-t-on, par ailleurs, qui est d’un investissement de plus de 170 millions d’euros, seront dévoilés lors de la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal à Berlin prévue ce lundi. C’est justement, affirme-t-on encore, l’un des dossiers phares qui seront discutés à Berlin.
C’est la Polo classique, la Skoda Octavia et le pick-up Amarok qui seront produits.
Eventuellement et sur le moyen terme, selon la responsable de communication de Sovac, le constructeur allemand procédera à la fabrication de pièces de rechange en Algérie avec d’autres projets. D’autres sources affirment qu’une partie de la production sera destinée à l’exportation. Il y a quelques jours, lors du forum d’El Moudjahid à Alger, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, avait annoncé que «le groupe Volkswagen devrait également avoir son usine en Algérie».

Nouveau DG de Sovac

Patrice Franke, l’actuel directeur général de Audi-Algérie a été nommé, hier,
directeur général de Sovac Algérie, affirme le communiqué de Sovac rendu public hier.
Le nouveau directeur est chargé de nouvelles missions à Sovac Importation puisqu’il aura
à mettre en place une véritable structure NSC (National Sales Company) en collaboration
avec Volkswagen Group, et ce, dans l’objectif de mettre en
œuvre les stratégies et les objectifs spécifiques à chaque marque.


Nassima Oulebsir

malouki
15/01/2016, 18h18
L’Algérie réduit fortement ses importations de véhicules en 2016. Le contingent des véhicules a été fixé à 152 000 unités sur l’année 2016, rapporte l’agence officielle*APS, citant un membre du Comité de suivi de délivrance des licences d’importation. En 2015, l’Algérie avait importé près de 300 000 véhicules contre 439 637 unités en 2014.Ce contingent concerne les véhicules automobiles pour le transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type «*break*» et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises.Les contingents quantitatifs des licences d’importation du ciment et de l’acier rond à béton ont été fixés pour l’année 2016 ont été également fixés, selon la même source.Concernant le contingent quantitatif du ciment portland gris, il a été fixé à 1,5 million de tonnes, précise la même source.Quant à l’acier rond à béton (comportant des indentations bourrelets, creux ou reliefs obtenus au cours du laminage ou ayant subi une torsion après laminage), son contingent a été fixé à 2 millions de tonnes.Selon la même source, tout opérateur économique, personne physique ou morale, remplissant les conditions conformes à la législation et à la réglementation en vigueur, peut introduire une demande de licence d’importation d’un produit ou d’une marchandise.L’avis d’ouverture des contingents est à compter du 14 janvier jusqu’au 3 février 2016.L’opérateur doit déposer le formulaire dûment renseigné, à télécharger sur le site web du ministère du Commerce, auprès de la direction du commerce de wilaya territorialement compétente.Cette demande doit être accompagnée d’une copie du registre du commerce, une facture pro-forma indiquant le produit, la qualité, la valeur et l’origine du produit, un extrait de rôle, une attestation de mise à jour avec la Cnas ou la Casnos et un questionnaire d’identification de l’opérateur économique à renseigner.Cette liste peut éventuellement être élargie à d’autres produits et marchandises.

Sujet fusionné.

zadhand
08/03/2016, 22h39
A la une/Actualité_Industrie Automobile
le 08.03.16 | 16h42


Une délégation du constructeur allemand Volkswagen
rencontre Bouchouareb



La rencontre, mardi à Alger, d'une délégation du constructeur
Allemand Volkswagen avec son homologue algérienne du groupe Sovac
est de nature à ouvrir la voie à l'implantation du géant allemand de l'automobile
en Algérie aux mêmes conditions que les autres firmes étrangères implantées
dans le pays, a-t-on appris auprès du ministère de l'Industrie et des Mines.

22125


Au terme de cette rencontre tenue au siège de son département, le ministre de l'Industrie
et des Mines, Abdesselem Bouchoureb a qualifié le groupe allemand "d'important et actif"
sur le marché algérien avec lequel le gouvernement est prêt à aller "aussi loin que possible".
Les conditions à remplir à cet effet, précise-t-on au ministère, concernent à la fois l'obligation
de procéder au montage en Algérie et de fabriquer localement un taux de pièces de rechanges
qui devrait, à terme, atteindre 40% d'intégration des véhicules ainsi assemblés localement.
De même que la firme allemande devrait s'engager à prendre des participations dans
la société mixte à constituer à hauteur de 49% au maximum, contre une part majoritaire
de 51 % de ses partenaires algériens qui serait détenue par les associés publics
et/ou privés algériens.Ce sont les exigences de la partie algérienne qu'elle propose "à tous
les constructeurs" intéressés ou engagés en Algérie en contrepartie des apports qu'elle consent,
souligne la source proche du dossier. L'organisation et la réglementation de l'activité de
l'industrie automobile serviront non seulement les intérêts des entreprises étrangères partenaires
mais aussi l'intérêt de l'Algérie qui ambitionne de relancer l'industrie mécanique,
ajoute-t-on au ministère de l'Industrie.
Au terme des discussions entre la délégation de VW et Sovac au siège de son ministère,
M. Bouchouareb a estimé que "Volkswagen a la volonté d'entrer dans un partenariat pour
la fabrication de plusieurs types de véhicules comme Seat et d'autres marques".
"Nous sommes ouverts à ce partenariat car nous ne pouvons pas imaginer une industrie
mécanique sans un partenaire allemand qui est déjà présent en Algérie dans la fabrication
des véhicules poids lourds", a-t-il souligné tout en souhaitant la concrétisation prochaine
d'un accord entre les deux parties. "Les entreprises vont poursuivre les négociations.
J'espère qu'elles aboutiront bientôt à un accord", a-t-il avancé.
De son côté, le représentant du constructeur allemand a affirmé à la presse que
le marché algérien était "très attractif" et "très important" pour Volkswagen. "Aujourd'hui,
nous avons eu l'occasion de discuter avec le ministre et notre partenaire sur
place (le groupe Sovac) d'un projet de fabrication locale", a-t-il ajouté. Selon les données
qu'il a présentées, Volkswagen est représenté en Algérie par plus de 80 agents de
différentes marques, employant près de 2.000 travailleurs.


APS

malouki
21/03/2016, 14h55
La voiture SAIPA made in Algérie pour début 2017*

Le salon de l'automobile d'Alger accueille les modèles de la marque SAIPA exposés dans le stand de Cima Motors, ces même véhicules sortiront bientôt des chaines de fabrication de l'usine SAIPA Algérie basées dans la wilaya de Setif.Annoncé en décembre 2015, le projet industriel du Groupe Tahkout dans le secteur automobile en partenariat avec le constructeur Iranien SAÏPA est en phase de réalisation, l'usine sera opérationnelle dès janvier 2017, date de sortie de la première voiture Iranienne de marque SAIPA.A l'occasion de la participation de CIMA Motors au salon de l'automobile d'Alger, M. Bilel Tahkout, Vice Président, s'est exprimé sur le projet industriel de montage automobile initié par le Groupe Tahkout, en partenariat avec le constructeur Iranien SAIPA."L'usine SAIPA Algérie est en construction dans la wilaya de Setif et nous prévoyons la sortie du premier modèle des chaines de montage, en janvier 2017, le total annuel sera de 20 000 unités. Cinq véhicules touristiques et un utilitaire "pick-up" seront lancés en début d'année prochaine grâce aux six chaines de montage qui seront opérationnelles, le tout avec un taux d'intégration de 47%", dira M. Bilel Tahkout.Au sujet du taux d'intégration annoncé, M. Tahkout explique que les 47% seront atteints dès le début de l'activité grâce à la partie sous-traitance qui prend forme aujourd'hui au même rythme que l'usine de fabrication automobiles. "nous prévoyons de lancer cinq unités de production de pièces et accessoires, cela nous permettra d'alimenter notre usine de production de voitures de quelques équipements à l'instar des kits de garniture, pare-brise, gentes, sièges, radiateurs...Nous serons même appelé à alimenter le marché dans le cas ou la demande se fera ressentir".Le projet automobile du Groupe Tahkout est réparti à hauteur de 75% pour le groupe Algérien et 25% pour SAIPA. Cette alliance selon M. Tahkout permettra à son entreprise de profiter, pleinement de l'expertise du constructeur Iranien, à la fois en termes d'ingénierie et de process de production automobile, mais aussi en terme de formations assurées pour le personnel de l'usine.Il est utile de signaler que le projet dans sa globalité est financé à fond propre par le Groupe Tahkout à hauteur de 300 millions de dollars. En termes d'emplois, pas moins de 1 400 postes seront crées.*


http://www.heberger-image.fr/data/images/84757_contenu_6133.jpg (http://www.heberger-image.fr)
http://www.heberger-image.fr/data/images/63566_contenu_6134.jpg (http://www.heberger-image.fr)
http://www.heberger-image.fr/data/images/39816_contenu_6135.jpg (http://www.heberger-image.fr)
http://www.heberger-image.fr/data/images/60074_contenu_6136.jpg (http://www.heberger-image.fr)

zadhand
21/03/2016, 15h00
A la une/Actualité_Licences d’importation


le 21.03.16 | 13h16


Le directeur du commerce extérieur limogé à cause des licences d’importation

Selon nos informations, « son limogeage est lié à la gestion du dossier des licences d’importation ».

22408


Le directeur du commerce extérieur, au niveau du ministère du Commerce, Lyes Ferroukhi,
a été relevé de ses fonctions.Selon nos informations, « son limogeage est lié à la gestion du dossier
des licences d’importation ».L’intérim est assuré actuellement par Said Djellab,
directeur des accords commerciaux.La même source a indiqué, en outre, que le ministre du Commerce,
Bakhti Belaïb, a demandé à être remplacé pour des raisons de santé.
Nos tentatives de joindre le ministère du Commerce se sont avérées vaines.


Farouk Djouadi

zadhand
10/04/2016, 20h47
A LA UNE/ACTUALITE_Industrie Automobile
08 Janvier 2016


Volkswagen produira des véhicules en Algérie en 2017


C’est officiel ! Volkswagen construira son usine de fabrication automobile
à Relizane. L’usine sera implantée sur un terrain de 150 ha et sera opérationnelle en 2017.

L’information a été confirmée hier par la responsable de la communication de Sovac, Rosa Mensouri, contactée par nos soins. Elle confirme en effet l’avancement de ce projet déjà déposé auprès du ministère de l’Industrie, en expliquant que «les discussions sur la nature de l’investissement ont été lancé depuis une année».
L’usine du constructeur allemand produira 100 000 véhicules par an. Les détails du projet, affirme-t-on, par ailleurs, qui est d’un investissement de plus de 170 millions d’euros, seront dévoilés lors de la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal à Berlin prévue ce lundi. C’est justement, affirme-t-on encore, l’un des dossiers phares qui seront discutés à Berlin.
C’est la Polo classique, la Skoda Octavia et le pick-up Amarok qui seront produits.
Eventuellement et sur le moyen terme, selon la responsable de communication de Sovac, le constructeur allemand procédera à la fabrication de pièces de rechange en Algérie avec d’autres projets. D’autres sources affirment qu’une partie de la production sera destinée à l’exportation. Il y a quelques jours, lors du forum d’El Moudjahid à Alger, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, avait annoncé que «le groupe Volkswagen devrait également avoir son usine en Algérie».

Nouveau DG de Sovac

Patrice Franke, l’actuel directeur général de Audi-Algérie a été nommé, hier,
directeur général de Sovac Algérie, affirme le communiqué de Sovac rendu public hier.
Le nouveau directeur est chargé de nouvelles missions à Sovac Importation puisqu’il aura
à mettre en place une véritable structure NSC (National Sales Company) en collaboration
avec Volkswagen Group, et ce, dans l’objectif de mettre en
œuvre les stratégies et les objectifs spécifiques à chaque marque.


Nassima Oulebsir




A la une/Actualité_Groupe SOVAC
le 10.04.16 | 10h00

Le projet de l’usine Volkswagen officiellement validé


Le projet d’usine Volkswagen, en partenariat avec le groupe Sovac, connaît une avancée
appréciable. Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb,
a officiellement validé le projet d’implantation de cette usine en Algérie.
Une délégation du groupe Sovac conduite par son PDG, Mourad Oulmi, a été reçue hier
par M. Bouchouareb, afin de s’enquérir de l’avancement des négociations au sein de
la commission mixte chargée du suivi du projet de production de véhicules par le groupe Sovac.
Une commission qui a été créée, pour rappel, le 8 mars dernier lors d’une visite qu’a effectuée
une forte délégation du constructeur allemand au ministère de l’Industrie, pour entamer ces négociations.
M. Bouchouareb a, lors de la rencontre d’hier, confirmé le choix de la wilaya de Relizane pour abriter
le projet Sovac. Ceci, dans la perspective de la prochaine visite d’une délégation du groupe Volkswagen
pour la finalisation du dossier. Et vu l’importance du projet – le groupe Volkswagen s’est engagé à
produire plusieurs modèles dès la première année, selon un communiqué du groupe Sovac,
le ministre de l’Industrie a promis de suivre l’avancement du projet jusqu’à la sortie de
la première Volkswagen «made in Algeria», au premier semestre de l’année 2017.
Selon la même source, M. Bouchouareb a également assuré la levée de toutes les contraintes
administratives qui risquent de retarder l’avancement du projet.
«Cette nouvelle rencontre nous a permis de bien avancer. Nous sommes rassurés que les négociations
évoluent vite et que nous allons atteindre l’objectif que nous nous sommes assigné, à savoir présenter
la première voiture Volkswagen au prochain Salon de l’automobile d’Alger», a déclaré M. Oulmi,
président-directeur général du groupe Sovac.Le groupe Sovac a obtenu officiellement un terrain de
150 hectares dans la wilaya de Relizane pour implanter son usine, qui produira 100 000 véhicules/an
pour un investissement de plus de 170 millions d’euros. Selon son représentant local, le groupe Volkswagen
compte produire la Polo classique, la Skoda Octavia et le pick-up Amarok pour les marchés local
et international. Le constructeur allemand compte même procéder, à moyen terme, à la fabrication
de pièces de rechange en Algérie dans le cadre d’autres projets.
Rabah Beldjenna

zadhand
09/05/2016, 12h06
A la une/Actualité_Automobile
le 09.05.16|10h00


L’importation débloquée




Fini le cauchemar pour les concessionnaires automobiles et les clients en attente,
depuis des mois, de la réception de leurs véhicules. Après plus d’une année de stress pour
les représentants des marques de véhicules commercialisées en Algérie,
le gouvernement vient enfin de leur débloquer la situation.

23548


Fini le cauchemar pour les concessionnaires automobiles et les clients en attente,
depuis des mois, de la réception de leurs véhicules. Après plus d’une année de stress
pour les représentants des marques de véhicules commercialisées en Algérie,
le gouvernement vient enfin de leur débloquer la situation. Le ministre du Commerce,
Bakhti Belaïb, a enfin signé, hier, les licences qui permettront aux concessionnaires
retenus d’engager des opérations d’importation.Ces licences fruit de travaux effectués
par le Comité interministériel chargé de l’attribution des licences d’importation de véhicules
peuvent être récupérées par les concessionnaires traditionnels dès aujourd’hui auprès
des directions du commerce des wilayas. L’annonce a été faite hier par Saïd Djellab,
directeur général du commerce extérieur auprès du même département ministériel,
lors de son passage sur les ondes de la radio Chaîne 3. M. Djellab a précisé que
chaque marque recevra au maximum un quota de 15 000 unités/an.
Ce quota, selon le même responsable, fixé en fonction des marques et des constructeurs
ainsi que des pays de provenance des véhicules, sera partagé en deux pour les marques
qui ont deux représentants sur le marché local. Les marques autorisées à l’importation sont
exclusivement celles contenues dans le cahier des charges régissant l’activité. Quant aux
nouveaux concessionnaires, qui devront attendre 2017 pour obtenir les licences, selon M. Djellab,
ils bénéficieront durant leur première année d’activité d’un quota de 300 unités.
Le contingent quantitatif global autorisé à l’importation pour l’année 2016 dans le cadre du
dispositif des licences d’importation, entré en vigueur en janvier dernier, a été, pour rappel,
fixé à 152 000 unités. En outre, le gouvernement a décidé de plafonner la valeur des importations
à un milliard de dollars en 2016 contre 3,14 milliards de dollars en 2015 et 5,7 milliards de dollars
en 2014. Cette valeur-plafond a été fixée «pour rationaliser la facture des importations en limitant
la sortie des devises», selon la même source. Cette mesure vise à lutter contre la surfacturation
des véhicules importés par les concessionnaires. «Cette mesure est très importante. Il faut que
nous connaissions les coûts d’importation.D’autant plus que nous avons déjà constaté que ces
coûts en devises étaient souvent plus élevés par rapport au pays d’origine», a notamment déclaré
récemment Bakhti Belaïb, ministre du Commerce.Selon M. Djellab, «les transactions sont souvent
douteuses» et le contingent quantitatif, fixé à 152 000 unités pour l’année 2016, n’est pas suffisant,
à lui seul, pour contrôler et réguler cette activité. D’où la nouvelle limite en valeur imposée
aux concessionnaires.Seuls 40 concessionnaires ont été retenus pour bénéficier des licences
d’importation sur les 80 postulants. Selon Saïd Djellab, pour le traitement des demandes de licence,
le Comité interministériel chargé de leur délivrance avait pris en considération plusieurs critères,
dont essentiellement l’agrément, le respect du cahier des charges et la situation fiscale. Il est à noter
que le dispositif des licences d’importation concerne uniquement les véhicules de tourisme et ceux
de transport de personnes (dix personnes ou plus) et de marchandises. Les engins de travaux publics
ainsi que les véhicules importés par des professionnels à titre individuel ne sont pas soumisà ce régime.
Rabah Beldjenna

zadhand
25/06/2016, 22h46
LES NOUVELLES MESURES ONT PORTÉ LEURS FRUITS

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g


IMPORTATIONS DE VÉHICULES
25 juin 2016 | 19:20
S. T.

24686

La facture d’importation des véhicules a reculé à près de 555 millions
de dollars (usd) durant les 5 premiers mois de 2016 contre 1,72 milliard
usd durant la même période de 2015, soit une baisse de 1,165 milliard
usd (-68%).Quant aux quantités importées, elles ont chuté de 75% avec
35 925 véhicules importés entre début janvier et fin mai 2016, contre
144 060 unités sur les cinq premiers mois de 2015, soit une réduction de
108 135 véhicules, selon les données provisoires du Centre national des
statistiques des douanes (CNIS). Par concessionnaire, les baisses ont
oscillé entre 2% et 98% et elles ont été plus sensibles chez ceux des
marques asiatiques.Pour rappel, les licences d’importation des véhicules
ont été attribuées, en mai dernier, à 40 concessionnaires sur 80 postulants.
Fixé initialement à 152 000 unités pour l’année 2016, le contingent quantitatif
d’importation des véhicules a été réduit à 83 000 unités.Le contingent des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus),
les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus
pour le transport des personnes (y compris les voitures de type « break » et
les voitures de course) ainsi que les véhicules dédiés au transport de marchandises.
Les engins tels que les camions et tracteurs, que certains professionnels importent
pour le fonctionnement de leur entreprise, ne sont pas concernés par le dispositif
des licences. Selon les prévisions du ministère du Commerce, la facture d’importation
des véhicules ne dépassera pas 1 milliard usd en 2016, contre 3,14 milliards usd
(265 523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417 913 unités).
« Nous avons fait l’effort de réduction car il fallait rationaliser nos importations et
ne plus importer de véhicules pour les stocker.Nous importerons essentiellement
les véhicules dont les acheteurs sont déjà connus (à travers les commandes faites
par ces derniers) », avait déclaré récemment le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb. Parallèlement à l’octroi des licences, le gouvernement a exigé des concessionnaires d’engager des investissements dans le secteur des véhicules et dont un cahier des charges a été élaboré par le ministère de l’Industrie et des Mines.Lors de sa visite,
jeudi dernier à Tiaret, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rappelé l’obligation
de tous les concessionnaires automobiles d’investir localement, en avisant que,
sans quoi, la licence d’importation leur sera retirée en 2017.Dans le sillage de la chute
des prix du pétrole, le gouvernement a décidé de plafonner certaines importations à
travers la mise en œuvre du régime des licences d’importation. Jusqu’à présent, les produits concernés sont les véhicules, le ciment portland gris, le rond à béton
et certains produits agricoles.

zadhand
26/06/2016, 02h06
Automobile/Renault Production Algérie lance la Sandero Stepway «made in bladi»


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f147/24231d1465431321-info-sport-football-mercato-les-dernieres-infos-t%E9l%E9chargement.png
samedi, 25 juin 2016 07:09
Écrit par Meriem Kaci


Renault Production Algérie va bientôt lancer sur le marché son deuxième modèle de véhiculé fabriqué dans notre pays. Après la Symbol, RPA va mettre à la disposition des clients la nouvelle «Dacia Sandero Stepway Extrême». Ce modèle «made in bladi» sera bientôt commercialisé par le réseau Renault Algérie et les commandes, indique un communiqué du constructeur, peuvent être effectuées dès le début du mois de juillet prochain. C’est donc une bonne nouvelle pour le constructeur et pour l’industrie automobile naissante dans notre pays. Il s’agit d’un indicateur que la dynamique recherchée par la marque et par le gouvernement, qui cherche à créer par l’encouragement de la production un effet de contrebalance à l’importation, est en train de s’installer progressivement.
Renault Algérie Production ne précise pas combien d’exemplaires il va produire de la Sandero Stepway, mais il semble que cela sera fixé en fonction de la demande. Sur ce point, le nouveau modèle, comme le premier, devrait trouver très vite ses acheteurs. Avant la sortie prochaine de la Sandero Stepway de l’usine de Oued Tlélat, et en 2015 plus précisément, la marque Renault Dacia a détenu 16%. Depuis son introduction sur le marché algérien en 2005, la marque a commercialisé 7 modèles, à savoir Solenza, Logan, Logan Van, Logan MCV, Duster et Sandero. La marque a multiplié ses ventes par 10 en 10 ans pour atteindre un volume de 251 000 véhicules à la fin de l’année écoulée. Fabriqué en Algérie, le modèle Sandero Steway exempte, par ailleurs, les acheteurs de TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) et les exonère aussi de TVN (Taxe sur les véhicules neufs). Eligible au crédit à la consommation, les clients peuvent également recourir au crédit à la consommation au titre qu’il s’agit d’un véhiculé fabriqué localement. En termes d’attractivité, le Sandero Stepway décliné en plusieurs couleurs affiche tous
les atouts et l’équipement d’un véhicule moderne une tablette tactile munie du guidage GPS,écran tactile accoudoir, volant en cuir et radar de stationnement arrière,
sans compter le design général très «in» du véhicule.

zadhand
20/07/2016, 22h51
Industrie automobile en Algérie
Les jeux sont-ils faits ?


20 Juillet 2016
Les dernières déclarations du ministre de l’Industrie concernant le secteur
de l’automobile, rappelant l’obligation qui est désormais faite aux
concessionnaires de se lancer impérativement dans l’industrialisation,
sonnent comme un glas pour une bonne partie de ces intervenants.
Mais cette menace directe et plusieurs fois réitérée par les voix
autorisées du gouvernement apporte plus de confusion que de clarté, tant
souhaitée. Si les premiers éléments de cette démarche et contenus dans
le cahier de charges réglementant l’activité automobile dans notre pays ne
limitaient pas les champs d’investissement à un domaine plutôt qu’à un autre,
assemblage de véhicule, pièce de rechange ou autres accessoires,
les dernières affirmations du premier responsable du secteur dressent en
revanche un balisage où seule la sous-traitance dans le domaine de la pièce
de rechange serait l’ultime voie de salut pour ceux qui veulent perdurer dans
la profession.Une source généralement bien informée soutient en outre que
les grandes lignes d’une industrie mécanique en Algérie ont été préalablement
arrêtées et que seuls quelques constructeurs ont eu la bénédiction des
responsables du secteur et verront les projets de leurs partenaires locaux
aboutir et constituer, à terme, la gamme de modèles proposés aux clients
algériens. On évoque les marques Renault, Hyundai pour l’utilitaire à Batna
et le léger à Tiaret, Seat, Volkswagen, Peugeot et Mercedes. Si cette
information se confirme, que deviendraient alors les nombreux projets
annoncés ici et là par les concessionnaires et dont certains étaient dans
des phases de préparation bien avancées et domiciliés dans plusieurs régions
du pays ? C’est le cas notamment de Fiat, Saipa, Iveco, JAC, Hino,
Renault Trucks... Est-ce à dire que la liste des prétendants à cette
activité a été définitivement clôturée et que les autres devront s’orienter vers
les autres secteurs de la sous-traitance ? Va-t-on vers un cloisonnement
de l’industrie automobile en Algérie et sa limitation à une brochette d’heureux
lauréats ? Des questions se posent aussi sur les facilitations exceptionnelles
accordées à certains opérateurs dont les projets aboutissent rapidement, et
sur les retards enregistrés dans le traitement de la multitude d’autres dossiers
qui attendent le feu vert du ministère de l’Industrie depuis des mois. Dans
une récente déclaration, Abdesselem Bouchouareb en a recensé une dizaine.
En attendant, les véhicules se font rares, les délais de livraison s’étirent en
longueur et les prix poursuivent leur envolée.


B. Bellil

zadhand
25/07/2016, 00h15
Chute de plus de 67% des importations au 1er semestre 2016

Véhicules
le 24.07.16|13h23

La facture d'importation des véhicules a reculé à 691 millions de
dollars (usd) durant le 1er semestre 2016 contre 2,13 milliards usd
durant la même période de 2015, soit une baisse de l'ordre de
1,44 milliard usd (-67,53%), a appris dimanche l'APS auprès des Douanes.


Quant aux quantités importées, elles ont chuté de 73,63% avec 47.484
véhicules importés entre début janvier et fin juin 2016, contre 180.082 unités
au 1er semestre 2015, soit 132.598 véhicules de moins, précise le Centre
national des statistiques des Douanes (CNIS). Concernant les parties et
accessoires des véhicules automobiles, la facture d'importation a été de
198,1 millions usd contre 201,15 millions usd (-1,52%), précise la même source.
Pour rappel, les licences d'importation des véhicules ont été attribuées, en mai
dernier, à 40 concessionnaires sur 80 postulants. Fixé initialement à 152.000
unités pour l'année 2016, le contingent quantitatif d'importation des véhicules a
été finalement réduit à 83.000 unités. Le contingent des véhicules concerne ceux
destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de
tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport
des personnes (y compris les voitures de type "break" et les voitures de course)
et les véhicules dédiés au transport de marchandises.Les engins tels que les
camions et tracteurs que certains professionnels importent pour le fonctionnement
de leur entreprise ne sont pas concernés par le dispositif des licences. Selon les
prévisions du ministère du Commerce, la facture d'importation des véhicules ne
dépassera pas un (1) milliard usd en 2016, contre 3,14 milliards usd (265.523
véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417.913 unités).
Parallèlement à l'octroi des licences, le gouvernement a exigé des concessionnaires d'engager des investissements dans le secteur des véhicules et les filières industrielles annexes. Lors d'une visite en juin dernier à Tiaret, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rappelé l'obligation de tous les concessionnaires automobiles d'investir localement, sans quoi la licence d'importation leur sera retirée en 2017. Dans le sillage de la chute
des prix de pétrole, le gouvernement a décidé de plafonner certaines importations à
travers la mise en £uvre du régime des licences d'importation. Jusqu'à présent, les
produits concernés sont les véhicules, le ciment portland gris, le rond à béton et
certains produits agricoles.


Véhicules
Etat des importations par les principaux concessionnaires

Concessionnaires Nombre (mm $) Renault Algérie 15.026 (39.240) 40 (349)
Peugeot Algérie 9.119 (20.188) 90 (240)
Sovac Algérie 5.714 (15.890) 81 (230)
Kia Motors Alg 3.301 (11.472) 28 (120)
Nissan Motors Alg 2.277 (4.777) 43 (55)
GM Trade 2.005 (22.127) 56 (220)
Elsecom 1.758 (6.752) 22 (81)
Toyota Algérie 1.084 (7.621) 22 (147)
Hyundai Motors 877 (19.929) 10 (175)
Foton 538 (228) 7 (3)
Ival 523 (419) 21 (16)
Cima 438 (1.112) 5 (15)
Saida 387 (3.241) 5 (39)
Emin Auto 324 (5.493) 5 (70)
GBR Auto 220 (758) 1 (5)
KIV 202 (905) 3 (12)
GMS 151 (2.661) 7 (57)
FAW Motors 140 (432) 1 (2)
Famoval 136 (473) 1 (3)
VEDIS 120 (291) 1 (2)
Falcon Motors 92 (1.394) 2 (28)
MidiNegoce 62 (333) 1 (7)
Burgan 35 (6.342) 0,35 (34)
Jamal 22 (1.055) 0,36 (11)
Prox4 20 (390) 0,13 (0,41)
Diamal 17 (1.260) 0,43 (16)
S/Total 44.588 (174.783) 553 (1.937)
Total général 47.484 (180.082) 691 (2.129)


APS

zadhand
27/08/2016, 17h07
Chute de 68% de la valeur des importations


Automobile
le 27.08.16 | 13h47



La facture d'importation des véhicules a reculé à 768 millions de dollars (usd) durant les
sept premiers mois de 2016 contre 2,4 milliards (mds) usd durant la même période de 2015,
soit une baisse de 1,63 mds usd (-68%), a appris l'APS auprès des Douanes.

http://www.elwatan.com/images/2016/08/27/salon_2618186_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/08/27/salon_2618186.jpg)
Salon de l'automobile d'Alger. 2016
Quant aux quantités importées, elles ont chuté de 73,74% avec 53.356
véhicules importés entre début janvier et fin juillet 2016, contre 203.174
unités durant la même période en 2015, soit 149.818 véhicules de moins,
précise le Centre national des statistiques des Douanes (CNIS).
Concernant les parties et accessoires des véhicules automobiles, la facture
d'importation a été de 229,92 millions usd contre 239,48 millions usd (-4%),
précise la même source. Pour rappel, les licences d'importation des véhicules
ont été attribuées, en mai dernier, à 40 concessionnaires sur 80 postulants.
Fixé initialement à 152.000 unités pour l'année 2016, le contingent quantitatif
d'importation des véhicules a été finalement réduit à 83.000 unités.Le contingent
des véhicules concerne ceux destinés au transport de dix personnes ou plus
(chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures
de type "break" et les voitures de course) et les véhicules dédiés au transport
de marchandises.Les engins tels que les camions et tracteurs que certains
professionnels importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas
concernés par le dispositif des licences. Selon les prévisions du ministère du
Commerce, la facture d'importation des véhicules ne dépassera pas un (1)
milliard usd en 2016, contre 3,14 milliards usd (265.523 véhicules) en 2015 et
5,7 milliards de dollars en 2014 (417.913 unités).Parallèlement à l'octroi des
licences, le gouvernement a exigé des concessionnaires d'engager des
investissements dans le secteur des véhicules et les filières industrielles
annexes. Lors d'une visite en juin dernier à Tiaret, le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, avait rappelé l'obligation de tous les concessionnaires
automobiles d'investir localement, sans quoi la licence d'importation leur sera
retirée en 2017.Dans le sillage de la chute des prix de pétrole, le gouvernement
a décidé de plafonner certaines importations à travers la mise en oeuvre du
régime des licences d'importation. Jusqu'à présent, les produits concernés sont
les véhicules, le ciment portland gris, le rond à béton et certains produits agricoles.

APS

zadhand
01/09/2016, 17h33
Essai de la Dacia Sandero Stepway «Made in Bladi»

Belle et rassurante
le 01.09.16 | 10h00


Pour sa commercialisation, Renault s’appuie sur des tarifs compétitifs. La version essence est facturée
à 1 499 000 DA et la version Diesel est proposée à 1 659 000 DA.

http://www.elwatan.com/images/2016/08/31/dacia_2618318_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/08/31/dacia_2618318.jpg)

La voiture paraît solide et bien campée sur ses roues

Renault Algérie annonce le lancement de la commercialisation de la très
attendue Dacia Sandero Stepway Extrême «made in Bladi» assemblée à
Oran. Qu’en est-il de la qualité de cette voiture ? Nous l’avons essayé sur
les routes reliant Oran et Tlemcen. De prime abord, le comportement routier
se révèle excellent : un équilibre sain et une adhérence remarquable rassurent
le conducteur.Notre modèle d’essai est simple d’aspect mais bien proportionné.
La voiture paraît solide et assez bien campée sur ses roues. Le confort de
suspension n’appelle pas non plus la critique. Sur le long trajet, que ce soit sur
la RN2 ou sur l’autoroute, la Sandero s’en est plutôt bien tirée. Citadine
économique, ce n’est pas au détriment de ses prestations.Très homogène et
bien agréable à conduire. Sa tenue de route efficace est due à son bon châssis
et à sa suspension honnête. Cette citadine surélevée vient de s’offrir une mise
à jour elle a soigné son allure avec des lignes fluides et athlétiques. Pour la
couleur, le client a le choix entre six teintes (noir nacré, gris platine, rouge de feu,
brun tourmaline, bleu cosmos ou bleu azurite).Voiture fiable et bon marché, ce
modèle assemblé à Oran, qui offre un meilleur confort par rapport à la version
importée, s’est davantage enrichi en équipements. A l’intérieur, grâce à ses flancs verticaux, la Sandero est confortable. L’ensemble est assez bien présenté lignes agréables, touches de laque ou de chrome… le bouton de mise en route du régulateur/limiteur de vitesse est situé sur la console alors que les réglages du
même système sont situés sur le volant. Le conducteur a droit à un intéressant équipement, avec notamment un accoudoir central, la climatisation,le verrouillage centralisé, les vitres électriques et un levier de vitesse chromé.Outre de nouvelles commandes ergonomiques, il y a de multiples rangements dont un porte-gobelets.
La Stepway Extrême est dotée d’une technologie toujours utile : outre le GPS, un
système Media Nav Evolution écran 7’’ et bluetooth vous laissent mains libres pour téléphoner. Un port USB permet de connecter votre smartphone. Un ordinateur de
bord est doté d’un système tactile.D'Autres équipements consistent en un radar de
recul, des airbags frontaux et latéraux, climatisation, condamnation des portes en
roulant, direction assistée, projecteurs antibrouillard, des rétroviseurs électriques et
un siège réglable en hauteur tout comme d’ailleurs le volant en cuir. Sous le capot,
la Dacia Sandero Stepway Extrême est dotée d’une nouvelle motorisation.
La version diesel est équipée d’un bloc moteur 1.5 dCI de 85 ch., alors que la
motorisation essence se décline en 1.6 MPI 80 ch.Pour sa commercialisation,
Renault s’appuie sur des tarifs compétitifs. La version essence est facturée à
1 499 000 DA, soit un prix de lancement 20% moins cher que la version similaire
importée. La version Diesel est proposée à 1 659 000 DA, soit 40% moins cher
que le modèle importé. Quid du délai de livraison ? «Les premiers clients seront immédiatement livrés.Par la suite, tout dépendra du flux des commandes et de la production», répond Guillaume Josselin, directeur général de Renault Algérie qui s’exprimait lors de l’inauguration de la succursale de la marque au losange à Oran.
Eligible au crédit à la consommation, Dacia Sandero Stepway est garantie 3 ans
ou durant les 100 000 premiers kilomètres. La première révision est gratuite au
sein du réseau Renault. Avec de tels arguments, la reine du low cost,
la Dacia Sandero, veut confirmer sa suprématie sur ses concurrentes.
Renault inaugure une succursale à Oran
Renault Algérie a inauguré, dimanche dernier, une nouvelle succursale commerciale
à Oran. C’est la troisième du genre pour Renault Algérie qui compte 70 points de
vente dont 3 succursales à travers l’Algérie. La nouvelle succursale s’étale sur
3500 m2, dans la zone des showrooms d’El Kerma. L’infrastructure compte un
showroom, un magasin dédié à la pièce de rechange (1500 références) et des
ateliers de maintenance. Une navette assurant le transport vers la ville d’Oran est
mise à la disposition des clients du service maintenance.

Rédaction d’Oran

zadhand
12/09/2016, 17h05
Investissement dans un projet automobile


Le ministère du Commerce rappelle les concessionnaires à l’ordre
PUBLIE LE 11-09-2016


Alors que la date d’expiration du délai imparti approche à grands pas, a priori nombreux sont
les concessionnaires automobiles qui n’ont toujours pas exprimé leur volonté d’investir dans
une activité industrielle, afin de produire localement, comme stipule l’article 52 de la loi de finances 2014


http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actualite2[99085].jpg
«Les concessionnaires automobiles sont tenus d’installer une activité
industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un lien
direct avec le secteur de l’industrie automobile, dans un délai maximum
de trois ans. Le défaut d’entrée en production à l’expiration de ce délai
entraîne le retrait de l’agrément. Les investissements réalisés dans ce
cadre peuvent bénéficier des avantages consentis dans le cadre de l’ANDI».
Cette situation de désintéressement a fait, une nouvelle fois, réagir le
ministère du Commerce qui désapprouve totalement cette attitude. De ce
fait, le département de Bakhti Belaïb vient d’envoyer une nouvelle mise
en garde aux concessionnaires automobiles pour leur rappeler qu’ils sont
dans l’obligation d’investir dans le domaine industriel avant l’année
prochaine, 2017, que ce soit dans le montage automobile ou bien la
production de la pièce de rechange pour développer un tissu de
sous-traitants.Le courrier du ministère rappelle aussi que tout
concessionnaire qui ne réalise pas un projet industriel dans le secteur
automobile verra que «l’expiration de ce délai entraîne le retrait de
l’agrément», ce qui freinera d’une façon brutale l’activité de la vente
automobile du concessionnaire qui ne se soumet pas à la loi.Dans le
même ordre d’idées, lors de sa visite de travail dans la wilaya de Tiaret,
le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait indiqué avoir mis en garde
les concessionnaires automobiles qui ne projetaient pas de se lancer
dans une activité industrielle. Ces derniers ne pourront point obtenir de
licence d’importation ou, d’une autre manière, ils fermeront boutique.
«Les concessionnaires automobiles sont tenus d’investir localement,
faute de quoi leur licence d’importation leur sera retirée en 2017.»
M. Sellal s’était appuyé sur les mesures contenues dans la loi de
finances 2016 pour rappeler que le passage à la production est une
obligation pour tout concessionnaire activant sur le marché algérien.
Il avait également mis le point sur la nécessité d’aller vers «une réduction»
de l’importation, exhortant à «produire localement afin de satisfaire les
besoins des Algériens». En sus du Premier ministre,
Abdessalem Bouchouareb avait, lui aussi, adressé une mise en garde aux concessionnaires pour le même motif. Pour le moment, il n’y a que Renault
qui a réellement appliqué la loi en attendant les projets de Hyundai avec
le groupe Tahkout, Peugeot et Nissan avec le groupe Hassanoui.Par ailleurs,
il convient de rappeler que le ministère du Commerce avait déjà adressé une correspondance aux concessionnaires à la mi-juin, dans lequel il avait
dénoncé «une augmentation injustifiée des prix de vente des véhicules neufs
commandés par rapport aux prix figurant dans le contrat de commande».
Il faut également rappeler que le nombre des licences d’importation de véhicules
qui ont été accordées ont touché 40 concessionnaires sur les 80 postulants,
et que le contingent quantitatif d’importation des véhicules a été réduit à
83.000 unités pour l’année 2016, dans le cadre des licences d’importation, sur
les 152.000 unités annoncées au début.Le comité interministériel chargé de
l’examen des demandes de ces licences a réparti ce quota des
83.000 véhicules entre les concessionnaires retenus, et dont la facture
d’importation ne dépassera pas un milliard de dollars pour l’année en cours,
contre plus de 3 milliards de dollars en 2015.


Mohamed Mendaci

zadhand
19/09/2016, 14h17
Le gouvernement prévoit d'autoriser l'importation
des véhicules d'occasion


le 19.09.16 | 14h36


Le gouvernement a décidé, dans le cadre du projet de loi de finances 2017, de lever
l'interdiction de l'importation des véhicules d'occasion mais sous certaines conditions,
a indiqué lundi à Alger le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.

"On va lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges
bien précis qui permet de ne pas importer des véhicules représentant
des dangers à la circulation. C'est-à-dire que nous allons autoriser l'importation de ces véhicules sous conditions", a-t-il souligné lors du
forum El Moudjahid. "L'essentiel pour nous est que ce soit un marché transparent où l'acheteur a des garanties suffisantes", a ajouté le ministre.
Selon lui, le gouvernement "a décidé de lever cette interdiction et de
la remplacer par la mise en place d'un cahier des charges portant des conditions bien précises". "De mon point de vue, un cahier de charges
est mieux que l'interdiction", a-t-il estimé. Par ailleurs, il a fait savoir que
les pouvoirs publics examinent actuellement les formules à travers
lesquelles le marché d'occasion sera organisé, en avançant que ce marché
sera soit laissé au distributeur et au concessionnaire uniquement, soit
il sera ouvert également à d'autres intervenants.Pour le ministre, le marché d'occasion pourrait permettre d'importer des véhicules plus performants
et beaucoup moins chers que certains véhicules neufs importés. En effet,
a-t-il expliqué, il existe des cas où certains constructeurs fabriquent des véhicules spécialement pour l'Algérie et qui sont loin des normes internationales". Le marché national des véhicules, a-t-il poursuivi,
"doit être organisé pour que nous ne soyons plus arnaqués et victimes
de manque de transparence".


APS

ironman
20/09/2016, 15h49
L'INDUSTRIE AUTOMOBILE ET LA LEVÉE D'INTERDICTION D'IMPORTATION DES VÉHICULES D'OCCASION
Une mort programmée?
http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P160920-16.jpg


Cette libéralisation étonnante est vue par nombre d'observateurs comme un lâchage en règle de l'industrie nationale de l'automobile naissante.
11 ans après leur interdiction, les véhicules d'occasion vont être de nouveau autorisés à l'importation. «Le gouvernement a décidé, dans le cadre du projet de loi de finances 2017, de lever l'interdiction de l'importation des véhicules d'occasion», a déclaré, hier, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb lors de son passage au Forum du quotidien public El Moudjahid.
Un décision surprenante qui ne semble pas tenir compte de l'intérêt de l'industrie automobile naissante. Et pour cause, pareille décision est de nature à faire exploser le compteur des importations de ce type de voitures. Il est aussi attendu à ce que le pays d'origine de ces véhicules soit la France. Sachant le «faible» qu'ont les consommateurs algériens pour les marques de l'Hexagone, on peut aisément imaginer la partie qui va tirer un grand profit du retour des véhicules d'occasion sur le marché algérien. Et comme la filière est parfaitement organisée en France, il est clair que par cette décision de lever l'interdiction d'importation de voitures âgées de moins de trois ans, l'Algérie participera très sérieusement au sauvetage de l'industrie française aux dépens de celle qu'elle tente de mettre en place en Algérie. Connaissant les tendances lourdes de la consommation algérienne d'automobiles, on peut avancer sans trop de risque de se tromper que l'industrie mécanique nationale sera rudement concurrencée sur son propre marché. Si aujourd'hui la Symbol se vend bien, il n'en sera pas de même en 2017 où les Algériens lui préféreront la Clio française Made in France. Cette annonce du ministre met en difficulté un autre projet, du constructeur Hyundaï, dont la production devrait démarrer en novembre prochain. Ainsi, après un investissement lourd, le partenaire algérien de la marque sud-coréenne, prend le risque d'une concurrence déloyale et impossible à vaincre, compte tenu de la spécificité du marché et de l'abandon du soutien de l'Etat. Cette libéralisation étonnante est vue par nombre d'observateurs comme un lâchage en règle de l'industrie nationale de l'automobile qui, pourtant, commence à bourgeonner.
N'ayant pas de réponses par rapport à cet aspect des choses, le ministre s'accroche, dans son intervention, au volet strictement commercial. «On va lever cette interdiction et élaborer un cahier des charges bien précis qui permet de ne pas importer des véhicules représentant des dangers à la circulation. C'est-à-dire que nous allons autoriser l'importation de ces véhicules sous conditions», affirme-t-il, sans trop convaincre. En effet, cahier des charges ou pas, lorsqu'on crée les conditions d'une concurrence déloyale, rien n'y changera. Bakhti Belaïb note: «L'essentiel pour nous est que ce soit un marché transparent où l'acheteur a des garanties suffisantes.» Mais cela se fera sur le dos de la production nationale, dont on pensait le volume autour de 200.000 véhicules à l'horizon 2019, dans le cas où tous les projets programmés trouvent une concrétisation dans les délais raisonnables.
De fait, un certain nombre d'interrogations s'impose: est-ce le moment pour ré-instaurer cette mesure alors que le pays se noie dans une crise financière sans précédent? En attendant le cahier des charges, avec quel argent seront financées ces voitures françaises? Qui sont ces Algériens qui se permettront de financer en euros un achat de voiture. Ce ne sont certainement pas ceux de la classe moyenne qui, en application de la législation n'auront droit qu'à 1000 euros à chaque voyage et 130 euros d'allocation devises par an. On se demande donc d'où cet argent va provenir...?
Le ministre qui évacue ce genre de «problèmes», défend la décision, arguant qu'elle constitue un moyen de mettre fin à la surfacturation pratiquée par les concessionnaires! Avec quelle logique a-t-il fait cette analyse?
On se le demande du fait que les autorités n'ont pas réussi à contrôler l'importation de véhicules neufs avec des prix fixes, comment le feront-ils avec des voitures d'occasion dont les prix sont libres...?
Ne tournons pas autour du pot. C'est une mise à mort de l'industrie automobile que l'on tente de mettre en place. Pour la remplacer par une filière d'importation totalement contrôlée par l'informel, comme cela était le cas avant l'interdiction d'importer les véhicules d'occasion. Il semble que le lobby des concessionnaires qui a été fortement ébranlé par l'introduction des licences d'importation ait laissé la place vide, vite occupée par un autre lobby, peut-être plus dangereux. N'est-ce pas les mêmes individus qui se reconvertissent? l'avenir nous le dira.




SOURCE (http://www.lexpressiondz.com/actualite/250100-une-mort-programmee.html)

zadhand
17/10/2016, 16h51
Une TVA sera imposée à la vente
Vers l'organisation du marché des véhicules d'occasionn


25983











Mise à jour : 17-10-2016

Le gouvernement a décidé d'organiser la vente des véhicules d'occasion
afin d'asseoir une traçabilité et finir avec l'anarchie et l'informel dans un
marché juteux dont l'activité se fait sans la moindre garantie entre
vendeur-acheteur.Une des solutions pour contrôler un commerce qui
échappe à toute surveillance et au fisc est, selon le ministre de l'Industrie
Abdeslem Bouchouareb, de créer un marché de l'occasion où l'implication
des professionnels est impérative ainsi que l'intervention des spécialistes
dans le contrôle des véhicules d'occasion au même titre que les véhicules
neufs sera prépondérante.Le président de l'association des concessionnaires automobiles, Sofiane Hasnaoui, estime pour sa part qu'une telle prestation
de service offerte aux clients permettra la création de plusieurs postes
d'emploi.Sur le terrain, les pouvoirs publics ont procédé d'ores et déjà à la
fermeture de plusieurs marchés hebdomadaires destinés à la vente de
véhicules d'occasion, selon une information de la radio Chaîne 3.


R. N.

zadhand
05/11/2016, 12h21
Le délai prolongé au 31 décembre


Licences d’importation de véhicules neufs
05 11 2016|10H00


Cette mesure intervient après que des concessionnaires automobiles
ont fait état des contraintes liées au délai initial fixé au 8 novembre
pour importer leurs quotas respectifs.


26214


Les concessionnaires automobiles bénéficient d’un délai supplémentaire
pour importer des véhicules neufs. En effet, le gouvernement vient de
fixer un nouveau délai, à savoir le 31 décembre au lieu du 8 novembre
prochain, comme arrêté initialement par le ministère du Commerce pour
l’expiration des licences d’importation. Cette mesure intervient après que
des concessionnaires automobiles aient fait état de l’impossibilité d’importer
les quotas fixés au mois de mars dernier, d’autant que ces quotas ont été
définis en montant en devises accordé à chaque marque automobile.
Selon une source proche du dossier, l’Association des concessionnaires et
industriels automobiles algériens (AC2A), par le biais de son président,
Sefiane Hasnaoui, a officiellement saisi par courrier le ministère du Commerce
pour faire état des difficultés rencontrées par les importateurs de véhicules
neufs. Selon la même source, les concessionnaires, qui avaient bénéficié des
quotas fixés en montant en dollars US, ont engagé des lettres de crédit (LC)
au niveau des banques. Aussi, les commandes des chaînes de montage ont été
lancées par les concessionnaires et les maisons-mères. Le gouvernement a été
sensible à l’argument et a décidé de revoir les délais. Mais il ne l’a pas encore
notifié aux concernés. “Le gouvernement s’est engagé à repousser le délai au
31 décembre, car les banques ont ouvert les lettres de crédit en devises. Cet
argent est déjà consommé par les opérateurs qui ont, pour leur part, défini les
modèles à importer. Du coup, il est quasiment impossible de geler une LC déjà consommée. Et comme les quotas ont été définis en mars et les LC ouvertes à
partir de juin, il était impossible d’importer tous les quotas avant le 8 novembre,
sachant que chaque modèle est soumis à des délais d’homologation”, a affirmé
la même source. Il est vrai que la majorité des concessionnaires ont déjà importé
et vendu leurs quotas respectifs bien avant les délais. Notamment les marques européennes qui n’ont pas trouvé de difficultés pour homologuer leurs prototypes
et à trouver des clients malgré la flambée des prix. En revanche, les autres marques n’ont pas pu réaliser leurs business plan dans les délais à cause des quotas
d’importation revus à la baisse et des difficultés à négocier les modèles à importer,
selon les termes du nouveau cahier des charges. Aussi, l’engagement des opérateurs
à inscrire et à réaliser une activité industrielle ou semi-industrielle, telle que prévu
par le même cahier des charges, c’est-à-dire avant la fin de l’année 2016, a quelque
peu retardé les importations. Une attitude qui n’a pas été du goût des maisons-
mères qui ont, à maintes reprises, exprimé leur désarroi, voire menacé leurs représentants respectifs de chercher d’autres concessionnaires pour glaner davantage
de parts de marché. Bien plus, le délai initial, fixé au 8 novembre pour l’expiration
des licences, a poussé certains concessionnaires à lâcher leurs agents agréés à travers
les 48 wilayas pour avantager leurs propres succursales. Une mesure délibérée qui a débouché sur des licenciements massifs, soit plus de 50% du personnel et la fermeture de près de 500 showrooms et ateliers de service après-vente et pièces de rechange.

FARID BELGACEM

Lako
09/11/2016, 13h29
Importation de véhicules : le quota des concessionnaires revu à la haussehttp://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/11/import-voitures-768x502-714x385.jpg
Le gouvernement a revu à la hausse les quotas d’importations de véhicules des concessionnaires automobiles. Le contingent des véhicules importés a été porté à 98.374 unités en 2016, répartis sur les 40 concessionnaires ayant bénéficié de licences d’importation, rapporte l’agence officielle, citant le ministère du Commerce.Un total de 225 licences d’importation de véhicules, de ciment et de rond à béton a été attribué par la commission interministérielle chargée de délivrance de ces documents au titre de l’année 2016, a appris mercredi l’APS auprès de responsables du ministère du Commerce.Pour rappel, le contingent initial d’importation des véhicules avait été fixé à 152.000 unités pour l’année 2016 avant d’être réduit à 83.000 unités pour une valeur de moins d’un milliard de dollars. Puis, il a été augmenté de 15.374 unités en réponse aux recours introduits par des opérateurs, selon la même source.Le contingent quantitatif concerne les véhicules automobiles pour le transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type « break » et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises.En 2015, l’Algérie a importé 265.523 véhicules pour une valeur 3,14 milliards de dollars contre 417.913 unités en 2014 d’une valeur de 5,7 milliards de dollars.Avec le nouveau contingent, le nombre des véhicules importés a diminué de 63% en 2016 comparativement à 2015.Concernant le ciment portland gris, 93 licences d’importation ont été attribuées pour un contingent de 2,75 millions de tonnes sur l’année 2016 alors qu’il avait été fixé initialement à 1,5 million de tonnes.Quant au rond à béton, 92 licences d’importation ont été délivrées pour un contingent de 2,6 millions de tonnes alors que le contingent avait été fixé à 2 millions de tonnes.
By TSA

Lako
14/11/2016, 09h58
le gouvernement réduit les quotas pour 2017Ils seront fixés à 55 000 unités réparties entre 12 concessionnairesQuid de l’impact d’une telle mesure sur l’activité des concessionnaires qui ne seraient pas prêts à lancer une industrie dans le montage automobile ?
Le gouvernement vient de décider, encore une fois, de réduire le quota des véhicules neufs à importer pour l’exercice de l’année 2017. Fixé à un contingent de 98 374 unités pour l’année 2016, soit une valeur de 1 milliard de dollars US, ce quota sera, désormais, réduit à près de 55 000 unités. Ce contingent quantitatif concerne les véhicules automobiles pour le transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type break et les voitures de course) et les véhicules automobiles pour le transport de marchandises.
La Commission nationale d’attribution des licences d’importation, essentiellement composée des ministères du Commerce, des Finances, de l’Industrie et des Mines, justifie cette mesure restrictive par le fait qu’une douzaine de constructeurs produiraient en 2017 des quotas suffisants en Algérie pour répondre aux besoins du marché. Aussi, cette décision intervient après que le gouvernement eut fixé au 31 décembre prochain la date butoir aux concessionnaires pour investir dans l’industrie automobile. Bien mieux, le gouvernement compte réduire de moitié la facture d’importation en devises des véhicules neufs pour encourager la production nationale et pousser les concessionnaires à créer des emplois à travers le créneau de la sous-traitance pour atteindre un taux d’intégration de près de 45% à l’horizon 2020. Quid de l’impact d’une telle mesure sur l’activité des concessionnaires qui ne seraient pas prêts à lancer une industrie dans le montage automobile ? Il faut savoir que la Commission nationale d’attribution des licences d’importation a déjà réduit le champ d’activité à
40 concessionnaires, dont 12 seulement ont vu leurs projets industriels validés par le ministère de l’Industrie et des Mines. Autrement dit, ce sont 28 opérateurs qui seront soumis au retrait de l’agrément, un sésame sans lequel aucun concessionnaire ne pourrait prétendre aux licences d’importation. Cette nouvelle réduction des quotas fera, sans aucun doute, l’effet d’un coup de massue sur un total global de 68 concessionnaires appelés à passer une année blanche en 2017 et, par ricochet, menace des dizaines de milliers d’emplois dans ce secteur qui bat de l’aile. Du coup, aucun relèvement du contingent ne sera opéré pour les quotas attendus pour l’année 2017. D’autant que le ministère du Commerce a prolongé le délai de validité des licences au 31 décembre prochain pour mettre les concessionnaires devant le fait accompli.
On ignore si les opérateurs et l’Association des concessionnaires et industriels de l’automobile algériens (ACI2A) ont été associés à cette mesure restrictive, mais aux dernières nouvelles, la proposition de ladite commission a été retenue par le gouvernement. Une chose est sûre, cette décision influera sur les prix du véhicule neuf qui connaît déjà une flambée vertigineuse et les quelques concessionnaires qui bénéficieront des licences et des quotas connaîtront une forte pression de la clientèle avide d’acquérir un moyen de locomotion et de travail.
By Liberté-Algerie

ironman
27/11/2016, 02h25
un numéro d’immatriculation national unique dès 2017

La carte d’immatriculation électronique (Carte grise électronique) qui entrera en vigueur en 2017, comportera un numéro d’immatriculation national unique et une puce contenant toutes les informations relatives au véhicule, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Nourredine Bedoui.
Répondant à la question orale d’un membre du Conseil de la nation sur la suppression de l’indicatif de la wilaya sur les plaques d’immatriculation, M. Bedoui a précisé que « la carte d’immatriculation électronique qui entrera en vigueur durant le premier trimestre 2017 comporte un numéro d’immatriculation national unique, similaire à celui de la carte d’identité nationale ».
Le numéro d’immatriculation est attribué dès la première année de mise en circulation du véhicule, et « ne changera pas », même en cas de vente du véhicule à une personne résidant dans une autre wilaya, a-t-il ajouté.
Il a révélé que cette immatriculation « comprend six chiffres et lettres unifiés sans aucune relation avec les informations personnelles du propriétaire du véhicule ou de son lieu de résidence », c’est-à-dire que « le code de wilaya sera supprimé ». Il a précisé que cette carte électronique « est composée également d’une puce renfermant des fonctionnalités liées au contrôle du véhicule, aux assurances et à la consommation du carburant ».
Le ministre a mis l’accent sur « les étapes importantes » franchies par son département dans le domaine de la e-administration, ajoutant que ces cartes « seront confectionnées localement en partenariat entre les secteurs public et privé ».
M. Bedoui a affirmé, que les lois élaborées ne doivent pas obéir à des considérations de régions, d’ethnie ou de sexes, rappelant que la Constitution met en avant « la primauté de la loi ».

ironman
11/01/2017, 17h27
Meftah: mise en service en 2017 de l'unité de montage de véhicules industriels de marques Renault Trucks et Volvo
http://i.huffpost.com/gen/5008986/images/n-B6AB965234B27C8EEA1458C3B41AE284_L-large570.jpg

La mise en service de l'unité de montage de véhicules industriels de marques Renault Trucks et Volvo dans le cadre d’un partenariat euro-algérien est prévue fin 2017 à Meftah (à l’est de Blida), a-t-on appris mercredi des chargés du projet.

La cérémonie de pose symbolique de la première pierre de réalisation de ce projet d’investissement basé à Meftah, premier du genre à l’échelle maghrebine, a eu lieu en présence de l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, de l’ambassadrice du royaume de Suède en Algérie, Marie-Claire Sward-Capra et du wali de Blida, Abdelkader Bouazghi.


Selon le partenaire algérien du projet, Abdenour Souakri, l’unité, qui sera réalisée en deux (2) étapes, va produire à son entrée en production "2000 camions/an, avant de voir sa capacité portée à 5000 unités en 2019".
Lors de la cérémonie de pose de la première pierre de ce projet, le wali Abdelkader Bouazghi a estimé que ce partenariat est "le fruit des bonnes relations unissant l’Algérie à la France et au royaume de Suède", ajoutant qu’il s’agit-là "d’un aperçu de ce qui est enregistré sur la scène économique nationale, suite aux facilitations décidées par l’Etat pour accompagner toutes les initiatives susceptibles de promouvoir l’économie algérienne".
A son tour, l’ambassadeur de France en Algérie a loué ce partenariat, exprimant son souhait de voir d’autres projets similaires se concrétiser à l’avenir.
Selon M. Souakri, le projet, qui s’étendra sur une surface de 24.000m2, est le fruit d’une joint-venture conclue entre le groupe industriel algérien BSF Souakri et la firme française Renault Trucks SAS.

Un partenariat, dont il est escompté, a-t-il ajouté, de "consolider la présence des marques Renault Trucks et Volvo sur le marché algérien".


Une fois opérationnelle, cette unité de montage de véhicules lourds permettra la création de 500 emplois, dont 200 directs, selon le même responsable, qui a assuré que cette main d’£uvre sera "à 100 % algérienne" et bénéficiera d’une "formation au diapason des technologies exploitées dans le domaine".
"Les camions Renault Trucks et Volvo qui seront fabriqués en Algérie seront de la même qualité des modèles similaires produits en France, et seront vendus à des prix concurrentiels", a-t-il soutenu, ajoutant qu’"une fois les besoins du marché national couverts, l’unité va s’orienter vers l’exportation".
Pour sa part, le président de Renault Trucks SAS, Bruno Blin, a souligné l’intérêt de ce partenariat qu'il qualifie "d'important" et que "nous oeuvreront à développer".
Il a, en outre, affirmé que "les technologies de production exploitées en France seront les mêmes que celles prévues à l’utilisation dans l’usine de Meftah", assurant également le besoin du marché algérien pour ce type de véhicules, vu que "la majeure partie des transports de marchandises, à l’échelle nationale se fait par voie terrestre".
Selon les chargés du projet, "Renault Trucks est la première marque de véhicules lourds présente en Algérie, avec un taux de 30 % des véhicules industriels de plus de 16 tonnes".

ironman
30/01/2017, 16h58
Les véhicules immatriculés en 2015 soumis au contrôle technique en 2017
http://i.huffpost.com/gen/5058230/images/n-CONTRLE-TECHNIQUE-large570.jpg

Les propriétaires de véhicules particuliers immatriculés en 2015 sont tenus de les présenter à compter de janvier 2017 au contrôle technique au niveau des agences de contrôle agréées, a indiqué dimanche l'Etablissement national de contrôle technique (ENACTA) dans un communiqué.
Ce contrôle technique périodique et obligatoire se fait selon la date d'immatriculation portée sur la carte grise. A titre d'exemple, le véhicule immatriculé en janvier 2015 doit être soumis au contrôle en janvier 2017, alors que celui immatriculé en février 2015 doit être présenté au contrôle en février 2017 et ainsi de suite.
Selon l'ENACTA, sur les 459 agences de contrôle agréées, 343 sont opérationnelles et disposent de 543 lignes pour le traitement de ces véhicules sur un total de 802 lignes installées et implantées à travers l'ensemble des wilayas du pays.
Les contrevenants à ces dispositions, prévient l'ENACTA, "s'exposeront aux sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur".

ironman
01/02/2017, 20h14
Suzuki s’installe: L’indsutrie automobile en Algérie prend son envol

L’industrie automobile en Algérie commence peu à peu à prendre son envol. Après Renault, Hyundai et Volkswagen, c’est au tour du géant Japonais Suzuki de venir installer une usine de montage dans la wilaya de Saida dès le mois de mars prochain.

C’est le wali de Saida, Djelloul Boukarbila qui a fait l’annonce hier en précisant que l’usine qui sera concrétisée par le groupe Tahkout, sera implantée dans la zone industrielle de Saida, basée au site de l’ex-Prométal. Neuf ingénieurs étrangers ont déjà lancé, la semaine dernière, les travaux de terrassement du terrain où sera réalisée l’usine. Il est prévu le montage de deux modèles de véhicules touristiques, à savoir la Suzuki Alto et la Swift durant le premier trimestre de l’année en cours.

Lors de la rencontre avec le wali, les initiateurs du projet se sont engagés à produire 15.000 véhicules par an dans une première étape. Ce chiffre atteindra les 100.000 véhicules/an dans un délai de cinq ans. Outre le montage de ce type de véhicules touristiques, il est prévu également la fabrication sur ce site de moteurs et de boites à vitesse de ces modèles. Le projet devra générer, dans une première étape, 400 emplois au profit des jeunes de la région.

Durant ces dernières années, différentes marques d’automobiles mondiales ont implanté leurs usines de montage dans le pays. On constate un engouement de la part des constructeurs automobiles pour la création d’unités de production en Algérie. La venue de Renault, semble avoir ouvert la voie aux autres marques et changé leurs attitudes vis-à-vis du marché Algérien.

Hyundai s’est également doté de son usine à Tiaret, où le premier véhicule est sorti le 29 octobre dernier. L’usine produira dans une première phase pas moins de 30.000 véhicules/an pour élever sa capacité à 100.000 unités par an en 5 ans. Ce projet vise un taux d’intégration atteignant les 40% dans les cinq années qui suivront la mise en production de l’usine.

Un autre géant mondial est également installé en Algérie, à Relizane plus exactement. En l’occurrence Volkswagen. Une délégation du groupe Volkswagen a en effet signé en novembre 2016 un protocole d’accord pour la réalisation d’une usine de fabrication de véhicules en Algérie. Le groupe Sovac, représentant officiel de Volkswagen en Algérie, a entamé en septembre dernier les travaux de construction de l’usine de Relizane. La première voiture sortira avant la fin du premier semestre 2017. Selon Sovac, la nouvelle usine nécessitera un investissement de 170 millions d’euros. Elle aura une capacité de 10 000 unités par an dès le lancement de la production et de 100 000 unités à l’horizon 2022.

En attendant Peugeot, Toyota et BMW

Pour sa part, la marque Peugeot, qui occupe une place confortable dans le marché Algérien n’a pas encore réussi à mettre son pied en Algérie. L’engagement du constructeur Français qui devait commencer à produire 3 types de véhicules dès 2017 a été émaillé par des divergences sur les objectifs en matière de taux d’intégration, ce qui a conduit au report de l’implantation. Mais selon des rapports médiatiques, les négociations avancent bien et un accord devrait été conclu prochainement.

Un autre géant mondial voudrait également avoir son usine de montage dans le pays. Il s’agit de Toyota, qui d’aprèsl’ambassadeur du Japon, voudrait implanter sa filiale Hino Motors, spécialisée dans la construction des camions et des bus.

Par ailleurs, il semblerait que le fameux constructeur Allemand BMW, est sur le point d’installer son usine de montage de véhicules en Algérie. Dans le cadre d’un partenariat avec l’entreprise Luxury Motor Works, une joint-venture entre le groupe Mehri (51%) et Abu Dhabi Motors (49%). La marque allemande de voitures haut-de-gamme est en négociation avancée et pourrait signer le contrat « dans les tout prochains jours ».

Si on additionne les prévisions de production de ces différentes usines, le chiffre atteindra les 500.000 véhicules d’ici la fin de la décennie.

Ainsi, si les projets BMW et Toyota venaient à se concrétiser, cela donnera un sacré élan à l’industrie automobile dans le pays.

Lamine Reda

ironman
07/02/2017, 22h56
INDUSTRIE DE L'AUTOMOBILE
L'Algérie un nouvel eldorado.

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L'Algérie, en sa qualité de pays africain pivot, va devenir une interface «incontournable» entre l'Europe et l'Afrique.
L'Algérie sera-t-elle le nouvel eldorado des entreprises européennes, françaises en particulier, qui activent dans le secteur de l'industrie de l'automobile? Pour les investisseurs français, l'Algérie demeure un véritable champ d'exploration pour d'éventuels projets d'investissements et de partenariats avec les chefs d'entreprise Algérie. Les participants à la rencontre «L'Algérie de demain» organisée, hier, à Paris par l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), estiment que l'Algérie, en sa qualité de pays africain pivot, va devenir une interface «incontournable» entre l'Europe et l'Afrique, soutenant que l'Afrique du Nord, et précisément l'Algérie, sera une grande zone industrielle pour l'Europe, notamment dans la construction automobile.
Pour le président de l'Ipemed Jean-Louis Guigou, «l'Algérie est un très grand pays en transformation et la France doit miser sur ce pays. C'est une intime conviction», a insisté Jean-Louis Guigou. Selon ce dernier, l'objectif de cette rencontre est de construire l'avenir entre la France et l'Algérie, et c'est dans cette optique que les deux parties travaillent pour identifier sur le terrain des «forces à l'oeuvre» et d'aider l'Algérie qui sera, selon lui, «un très grand pays en Afrique du Nord».
Dans son intervention, il a argumenté ses propos par le fait que l'Algérie, en sa qualité de pays africain pivot, va devenir une interface «incontournable» entre l'Europe et l'Afrique, soutenant que l'Afrique du Nord, et précisément l'Algérie, sera une grande zone industrielle pour l'Europe, notamment dans la construction automobile.
Le président de l'Ipemed, estime que l'Algérie qui a entamé une phase nouvelle dans la diversification de son économie, est une occasion qui s'offre aux investisseurs européens qui veulent compacter leurs valeurs,mais aussi pour le rôle «stratégique» que va jouer l'Algérie dans les années à venir en Afrique avec la transsaharienne, un axe routier liant Alger à Lagos, relevant un atout majeur supplémentaire qui est la diaspora algérienne. Pour sa part, Jean-Louis Guigou responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, a souligné l'intérêt des entreprises françaises à travailler avec l'Algérie. Il a évoqué, dans ce sens, les besoins «considérables» et «finançables» en Algérie dans un grand ensemble de domaines, allant de l'agro-alimentaire, de l'industrie au numérique visant l'objectif d'une économie décentralisée et déconcentrée.
L'économiste Alexandre Kateb, membre de la Task Force, conseiller du Premier ministre Abdelmalek Sellal, a indiqué que l'Algérie recèle un «réservoir de compétences» et une prise de conscience de ce potentiel. «Il y a en Algérie une nouvelle génération d'entrepreneurs qui a soif d'intégrer les technologies et le savoir-faire dans une dynamique concrète de coopération entre l'Algérie et la France», a-t-il relevé.
Pour Boualem Aliouat, représentant du président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), l'économie algérienne, présente des atouts très «incitatifs» en faveur du développement de la coopération entre les deux pays, préconisant cependant de mettre en place un organisme algéro-français des affaires.
Pour ce dernier, l'Algérie veut «s'engager dans des relations partenariales gagnant-gagnant durables, fondées sur l'excellence et des stratégies de co-développement, y compris à l'international».

ironman
27/02/2017, 16h13
L’acquisition des vignettes automobile du 1er au 31 mars.

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La vente des vignettes automobile pour l’année 2017 débutera le 1er mars et s’étalera jusqu’au 31 du même mois, indique la Direction générale des impôts. Les tarifs de ces vignettes, qui concernent les véhicules de tourisme, utilitaires et de transport de voyageurs, fixés pour cette année restent inchangés, est-il encore précisé.

La DGI a précisé que la vente des vignettes s’effectuera tous les jours de la semaine de 8h à 16h auprès des recettes des impôts. Mieux encore et afin de permettre aux citoyens d’acquérir leurs vignettes durant les jours de repos, les recettes des impôts seront exceptionnellement ouvertes au public tous les samedis du mois de mars et également le samedi 1er avril. Les vignettes seront également disponibles auprès des Bureaux de poste.

Il faut cependant relever que les vignettes dont les prix varient entre 1000 et 1500 Da étaient introuvables à certains endroits l’année dernière et la DGI a assuré avoir pris toutes ses dispositions.

Par ailleurs, la DGI a relevé que les véhicules neufs acquis en 2017 demeurent concernés par l’achat de la vignette et à ce titre, la carte provisoire de circulation (carte jaune) tient lieu de document servant à son acquisition dans un délai d’un mois à compter de la mise en circulation du véhicule sur le territoire national.

La vignette qui a été instituée à titre provisoire, comme le départ à la retraite anticipée dans les années 1990, est toujours en vigueur. Pis encore, l’état des routes est déplorable au niveau du territoire national. Les fonds générés par ces vignettes devraient permettre d’entretenir les routes, lesquelles sont en fait une des causes principales des accidents de la circulation en Algérie.

Amir Hani

ironman
05/03/2017, 14h35
Tarifs et période d’acquittement de la Vignette automobile 2017.
La période d’acquittement de la vignette automobile pour l’année 2017 s’étalera du 1er au 31 mars, indique la Direction générale des impôts (DGI) sur son site Internet.

La vente des vignettes, dont les tarifs restent inchangés, s’effectuera tous les jours de la semaine de 08H à 16H auprès des recettes des impôts, mais aussi au niveau des receveurs d’Algérie Poste, précise la DGI.

A ce titre, et pour permettre aux automobilistes d’acquérir leurs vignettes durant les jours de repos, les recettes des impôts seront exceptionnellement ouvertes au public tous les samedis du mois de mars et également le samedi 1er avril, assure la même source.

L’administration fiscale invite les automobilistes à ne pas attendre le dernier moment pour s’acquitter de cette obligation légale et éviter ainsi les chaînes d’attente et les désagréments qui en résultent.

Par ailleurs, les automobilistes sont priés de s’assurer du tarif légal de leur vignette avant son acquisition car toute vignette non conforme au tarif légal entraîne le retrait de la carte d’immatriculation qui ne sera restituée qu’après présentation d’une vignette conforme majorée de 100%.

Les propriétaires de véhicules neufs acquis en 2017 demeurent concernés par l’achat de la vignette. A ce titre, la carte provisoire de circulation (carte jaune) tient lieu de document servant à son acquisition dans un délai d’un mois à compter de la mise en circulation du véhicule sur le territoire national.

Le défaut d’apposition de la vignette sur le pare-brise du véhicule donne lieu à l’application d’une amende fiscale égale à 50 % du montant de la vignette, rappelle encore la même source.

Le prix de la vignette varie en fonction de la puissance de motorisation du véhicule et de son ancienneté.

Une fourchette de 500 à 3.000 DA est imposée sur les véhicules ayant plus de 10 ans d’âge, contre 1.000 à 4.000 DA pour ceux dont l’âge varie entre 6 et 10 ans et de 1.500 à 6.000 DA pour les 3 à 6 ans.

Les véhicules ayant moins de 3 ans sont imposés d’une vignette dont le prix oscille entre 2.000 et 10.000 DA.

La période d’acquittement se font au niveau des recettes des impôts et des bureaux de poste (tous les jours de la semaine de 8h à 16h), et durant le mois de Mars les recettes des impôts seront exceptionnellement ouvertes chaque samedi.

En effet, la vente des vignettes automobiles a été fixé cette année du 1er jusqu’au 31 Mars, avec des tarifs qui restent inchangés par rapport à l’an dernier. Il est utile de rappeler que les propriétaires de véhicules neufs acquis en 2017 demeurent concernés par l’achat de la vignette. A ce titre, la carte provisoire de circulation (carte jaune) tient lieu de document servant à son acquisition dans un délai d’un mois à compter de la mise en circulation du véhicule sur le territoire national.

Le baréme de la vignette automobile 2017 s’affiche comme suit :

1- Véhicules de tourisme et véhicules utilitaires d’une puissance de :

a/ Jusqu’à 6 chevaux :
– 2000 DA pour les moins de 3 ans
– 1500 DA pour les 3 à 6 ans d’âge
– 1000 DA pour les 6 à 10 ans d’âge
– 500 DA pour les plus de 10 ans d’âge

b/ De 7 à 9 chevaux :
– 4000 DA pour les moins de 3 ans d’âge
– 3000 DA pour les 3 à 6 ans
– 2000 DA pour les 6 à 10 ans
– 1500 DA pour les plus de 10 ans

c/ De 10 cheavux et plus :
10 000 DA pour les moins de 3 ans d’âge
– 6000 DA pour les 3 à 6 ans
– 4000 DA pour les 6 à 10 ans
– 3000 DA pour les plus de 10 ans

2- Véhicules Utilitaires et d’exploitation :

a/ Véhicules de moins de 5 ans d’âge :
– 6000 DA pour les véhicules jusqu’à 2,5 tonnes à l’exception des véhicules utilitaires
– 12 000 DA pour les véhicules entre 2,5 tonnes et 5,5 tonnes
– 18 000 DA pour les plus de 5,5 tonnes

b/ Véhicules de plus de 5 ans d’âge:
– 3000 DA pour les véhicules jusqu’à 2,5 tonnes à l’exception des véhicules utilitaires
– 5000 DA pour les véhicules entre 2,5 tonnes et 5,5 tonnes
– 8000 DA pour les plus de 5,5 tonnes

3- Véhicules aménagés pour le transport des voyageurs :

a/ Véhicules de moins de 5 ans d’âge:
– 5000 DA pour les véhicules aménagés pour le transport des personnes moins de 9 sièges
– 8000 DA pour les minibus de 9 à 27 sièges
– 12 000 DA pour les minibus de 28 à 61 sièges
– 18 000 DA pour les autobus de plus de 62 sièges

b/ Véhicules de plus de 5 ans d’âge:
– 3000 DA pour les véhicules aménagés pour le transport des personnes moins de 9 sièges
– 4000 DA pour les minibus de 9 à 27 sièges
– 6000 DA pour les minibus de 28 à 61 sièges
– 9000 DA pour les autobus de plus de 62 sièges

ironman
16/03/2017, 15h00
IL FAUT SE LEVER AUX AURORES POUR ESPÉRER AVOIR UN TOUR
L'enfer du contrôle technique.

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Dans l'Algérie de 2017, il faut faire une queue de 24 h pour un petit contrôle technique de véhicule. Dramatique!
Mercredi dernier, 2h du matin. Alors que beaucoup d'Algériens sont en train de ronfler, Salim est sur la rocade sud d'Alger en direction de la ville de Douaouda (est de la capitale). Salim, n'est pas routier et n'a pas l'intention de prendre ses vacances de printemps avec quelques jours d'avance, mais se dirige tout simplement vers un centre de contrôle technique automobile pour y faire passer sa voiture. Il y a un service de nuit dans ces centres? «Non, absolument pas. Ils ouvrent à 8h du matin, mais comme on est en Algérie «lazem tnoude sbah bekri» (il faut te réveiller très tôt) pour espérer faire contrôler sa voiture», a assuré Salim d'un air des plus dépités. Nous nous «risquons» lui demander si 2h du matin ce n'était pas exagéré. Il sourit et se mure dans un silence qui en dit long. Notre réponse nous l'avons une demi-heure après en arrivant à ce centre de contrôle technique de Douaouda, il y avait déjà presque une dizaine de voitures avant Salim. «Vous voyez...», lance-t-il en tirant nerveusement sur sa cigarette. On fait un tour du propriétaire, on trouve des jeunes et moins jeunes en train de piquer un somme dans leurs voitures en attendant l'ouverture des portes qui ne se fera pas avant 8h du matin, comme inscrit noir sur blanc sur l'écriteau de la porte d'entrée.

Des fermetures et des quotas...
L'un d'eux nous apercevant en train de «scruter» les voitures, sort pour demander des explications et en profite pour l'interroger sur cette situation rocambolesque. «Je suis venu juste après le match de Leicester. Cela fait une semaine que j'essaye d'effectuer ce fastidieux contrôle technique dans tous les coins d'Alger en m'y rendant juste après la prière du matin, sans résultats», peste-t-il. «Depuis la mi-février, c'est l'enfer pour passer le contrôle technique de sa voiture. C'est partout le même parcours du combattant, on nous a expliqué que plusieurs ont été fermés pour non-conformité et un quota journalier a été imposé pour chaque centre», explique-t-il en avouant l'avoir échappé belle lors d'un contrôle de police. «Si vous vous faites choper avec un contrôle technique arrivé à expiration, on vous fait un PV qui sera envoyé à la justice et il y a un risque de prison ferme. Un policier m'a arrêté il y a deux jours, heureusement qu'il a été compréhensif par rapport à la situation actuelle et m'a laissé partir», a-t-il ajouté.
Il est plus de 3h 30 du matin. Plus le temps passe, plus la file d'attente s'allonge. Les voitures se placent l'une derrière l'autre. Les visages sont crispés, les regards sont lourds. On décide à ce moment de faire une petite tournée nocturne des différents centres de contrôles technique de la capitale. Notre première escale nous mène à Chéraga (banlieue ouest d'Alger). De loin on constate déjà que la situation est bien pire. Il y a plusieurs dizaines de voitures qui font la queue. Ici, personne n' «ose» piquer un petit somme de peur de se faire doubler...Tout le monde est aux aguets, le ton monte, des débuts de rixes éclatent entre certains automobilistes avant que d'autres ne viennent calmer les esprits chauffés à blanc. «Cela fait une semaine que j'essaye de faire ce contrôle de Mxxxx. J'ai fait le tour des centres de la capitale sans succès. Je me suis même absenté plusieurs fois de mon boulot à cause de cela, mais rien y fait! J'en ai marre aujourd'hui je n'ai pas dormi de toute la nuit, je passerai coûte que coûte», fulmine-t-il avant de se faire soutenir par ces camarades d'infortune. Tout comme à Douaouda, les «aventuriers» de Chéraga expliquent cette malheureuse situation par la fermeture de certains centres et les quotas imposés. «Enfin, c'est la justification que les agents nous ont donnée», ont-ils précisé. On continue notre parcours du combattant, cette fois-ci en direction de l'est de la capitale. Plus exactement à Bordj El Kiffan, avant de se rendre à Bordj El Bahri. Il est plus de 5 h du matin, il y a certes quelques voitures qui attendent, mais ce n'est pas comme à l'ouest. «J'ai fait ma prière d'El Fadjr, et je suis là à attendre pour passer effectuer un simple et petit contrôle technique. Il faut attendre plusieurs heures pour espérer passer, tout en priant Dieu qu'arrivé votre tour vous ne serez pas celui à qui on dit: 'pas de chance, vous devez revenir après...''», s'insurge Aïssa, qui selon lui, sa Clio de 2015 ne devrait même pas être soumise à ce qu'il qualifie d'une formalité, et ce du fait de son état encore neuf.

L'est moins infernal que l'ouest
Aïssa fait savoir qu'il avait déjà tenté une première chasse au...contrôle technique en début de semaine, mais il est entré bredouille chez lui. «Je suis arrivé à 6h du matin, il y avait déjà plusieurs voitures avant moi, l'agent de contrôle a compté 40 voitures, tous ceux qui venaient après la 40ème étaient appelés à revenir un autre jour», raconte-t-il désespéré.
Effectivement, la mésaventure de Aïssa est corroborée par plusieurs autres automobilistes avec qui on a décidé de terminer de discuter jusqu'à l'ouverture des portes. Il est 7h du matin, un homme arrive et tente de se faufiler discrètement au milieu des voitures avant de rentrer dans le centre. C'est un agent! «On est censé ouvrir à 8h - 8h30 mais depuis qu'il y a cette précision on essaye d'arriver le plus tôt possible pour essayer de gérer la situation», avoue celui qu'on appellera Mohamed. Moh, nous fait savoir qu'effectivement la situation à l'est était moins tendue qu'à l'ouest du fait qu'il y avait plusieurs centres qui activaient du côté est. «A l'ouest, beaucoup ont été fermés pour non-conformité», affirme-t-il en confirmant ainsi que cela était une des raisons de cette crise. Il pointe toutefois du doigt les automobilistes qui attendent tous la dernière minute pour effectuer ce contrôle. «Ils attendent tous la dernière minute. Et vous savez, chez nous les achats de voitures s'effectuent souvent en début d'année ou à cette période de mars lors des foires de l'automobile.
Donc, c'est presque la même date pour tous d'où cette forte précision», estime Mohamed. Pour ce qui est de la politique des quotas, il indique que cela a été instauré par les centres eux-mêmes et ce selon leurs capacités journalières. «Vous allez voir, le dernier dans la file a beau être venu à 5h du matin, il ne passera qu'en fin de journée...», garantit-il. Une affirmation qui se confirme tout au long de la journée, où Aïssa avec qui nous avions parlé plus tôt n'est passé qu'à midi! Ceux qui sont venus après, y ont passé la journée, mais malgré ce calvaire de plus d'une journée ils sont repartis tout «heureux» d'avoir pu effectuer un petit contrôle technique. C'est cela l'Algérie de 2017: dramatique...!

ironman
06/05/2017, 20h18
De nouveaux tarifs pour le contrôle technique des véhicules (JO).
De nouveaux tarifs ont été fixés pour les prestations de contrôle technique des véhicules automobiles par un décret exécutif publié au Journal officiel no 23.

Concernant les véhicules n’excédant pas 3.500 kg de poids total en charge et affectés au transport de personnes de neuf (9) places au maximum, le tarif est, désormais, de 835 DA (contre 800 DA auparavant) pour la visite technique et de 334 DA (contre 320 DA) pour la contre-visite.


Pour les véhicules de transport de marchandises n’excédant pas 3.500 kg de poids total en charge, le tarif a été fixé à 1.253 DA (contre 1.200 DA) pour la visite technique et à 501 DA (contre 480 DA) pour la contre-visite.
Quant aux véhicules de transport en commun de personnes de dix (10) places et plus, la prestation de contrôle est dorénavant de 1.671 DA (contre 1.600 DA) pour la visite technique et de 668 DA (contre 640 DA) pour le contrôle technique.
S’agissant des véhicules de transport de marchandises de plus de 3.500 kg de poids total en charge, le tarif a été fixé à 2.506 DA (contre 2.400 DA) pour la visite technique et à 1.000 DA (contre 960 DA) pour la contre-visite.
Selon ce nouveau décret exécutif, qui modifie celui de juin 2003, ces nouveaux tarifs ne comprennent pas la taxe parafiscale instituée par la loi de finances de 1999, qui est retenue par les agences de contrôle technique de véhicules automobiles et reversée au profit de l’Etablissement national du contrôle technique automobile (ENACTA).

En outre, la nouvelle tarification ne comprend pas également le droit de timbre versée au Trésor public, ainsi que la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et le droit de timbre de quittance.


Pour rappel, l’ENACTA compte 459 agences de contrôle technique de véhicules agréées dont 343 sont opérationnelles, disposant de 543 lignes pour le traitement des véhicules sur un total de 802 lignes installées et implantées à travers l`ensemble des wilayas du pays.

ironman
01/06/2017, 19h47
LES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES FRANÇAIS INQUIETSLe marché algérien séduit mais...
Le marché algérien de l'automobile séduit bien des constructeurs mais, en raison de son étroitesse et des exigences qui accompagnent son ouverture, il ne semble point rassurant.
Les constructeurs automobiles français traversent une mauvaise passe en ce moment, notamment dans le pourtour méditerrannée où il sont installés dans trois pays: le Maroc, l'Algérie et la Turquie. En effet, sur les quatre premiers mois 2017, le marché algérien a baissé de presque 30% et le marché turc baisse à son tour de 8,4% et seul le marché marocain confirme sa croissance en enregistrant une augmentation de 15,2% d'augmentation sur le premier quadrimestre de l'année en cours après avoir affiché 23,7% en 2016. En 2016, la baisse du marché algérien pour Renault, passé de 253 000 à 119 000 véhicules, avait été amortie par une augmentation de ses parts de marché qui est passé de 36% à 51%. Elle avait cependant conduit à une baisse des immatriculations de 33%, passant ainsi de 90 000 à 61 000, ce qui n'a pas pu être complètement compensée par les augmentations de volume et de parts de marché en Turquie et au Maroc: les ventes en Turquie y ont augmenté de 162 000 à 169 000 et les parts de marché sont ainsi passées de 16,75% à 17,2%; les ventes au Maroc ont dépassé les ventes en Algérie en passant de 50 000 à 62 000 correspondant à des parts de marché stables à 38%. En gros, sur les quatre premiers mois 2017, Renault a gagné 1 point de part de marché en Turquie, 21 points en Algérie et quatre au Maroc.
Toutefois, le groupe PSA rencontre plus de difficultés que Renault en Algérie. En effet, les ambitions industrielles portées par le gouvernement algérien reposent d'abord sur le marché intérieur et sa capacité à le réserver aux constructeurs qui assemblent sur place et offrent en même temps des possibilités de mise en place d'un réseau de sous-traitance autour duquel s'articulerait un tissu de PME à développer. Cette politique gouvernementale a ralenti un peu la dynamique. Surtout que les autorités n'ont pas hésité à s'engager dès 2014 dans une politique de contingentement des importations. En 2014, le marché algérien avait représenté 342 000 immatriculations et les importations 5 milliards d'euros. En 2015, il a été décidé de limiter les importations à 2,75 milliards d'euros correspondant à 265 000 véhicules. En 2016, le contingent global des véhicules avait été fixé initialement à 152 000 unités, avant d'être réduit à 83 000 unités pour une valeur de moins de 1 milliard de dollars. Il est vrai que, à la suite des recours déposés par certains concessionnaires, il a été porté à 98374 unités. Mais ce chiffre reste très en deçà des attentes des constructeurs automobiles français. Cette politique de contingentement arrange les constructeurs qui assemblent sur place, notamment Renault, Hyundai et Volkswagen-Sovac. Renault a assemblé en Algérie 35 000 véhicules en 2016 et y est, avec plus de 55% de parts de marché. Ces chiffres sont en pleine augmentation. Est-ce que le Groupe PSA va s'installer officiellement en Algérie malgré la position de dominant que détient actuellement Renault et que ce constructeur est appelé à partager désormais avec Hyundai et Wolkswagen? Annoncé il y a deux ans, l'accord a été repoussé à avril 2016 et le dernier déplacement du Premier ministre Cazeneuve début avril 2017 en Algérie n'a permis que de promettre que l'accord serait conclu cette année. Une chose est certaine: la politique des quotas a drastiquement réduit les exportations du Groupe. Dès lors que les quotas ont été, pour 2017, divisés par 2 et vont être de l'ordre de 40 000 véhicules, PSA aura bien de la peine cette année à maintenir ses volumes.
Cette orientation de la politique commerciale et industrielle du pays vise d'une part à faire face à la réduction des recettes pétrolières à travers la réduction des importations et, d'autre part, développer l'industrie automobile et tout un tissu de PME autour.

ironman
03/06/2017, 17h59
L'USINE RENAULT D'ORAN S'Y PRÉPARE
Une vaste opération de recrutement sera lancée.

Même si le projet Renault Algérie est de taille modeste, il reste un départ exemplaire en matière de développement industriel, selon beaucoup d'observateurs.
L'entreprise Renault Algérie production passe à la vitesse supérieure dans son plan d'investissement. L'extension de l'usine de Tlélat, avec à la clé, l'intégration de la peinture et de la tôlerie dans le processus de production est un objectif désormais à portée de main. Pour preuve, le constructeur est déjà en phase d'identification du potentiel humain devant intervenir dans ses nouveaux ateliers. Pour ce faire, il est prévu dans les tout prochains jours, la signature d'une convention entre l'Agence nationale de l'emploi (Anem) d'Oran et l'usine automobile Renault pour le placement en 2018 d'un «grand nombre» de demandeurs d'emploi dans les domaines de la peinture et de la tôlerie. «Cette convention permettra à des centaines, voire des milliers de jeunes, d'obtenir des emplois dans l'usine Renault dans ces deux spécialités inexistantes actuellement dans l'usine», a souligné Daoud Kahloul, directeur de l'Anem d'Oran. C'est dire donc que les perspectives sont très prometteuses en matière d'emploi dans la ville de Tlélat qui dispose déjà d'un centre de formation dédié à la mécanique automobile, spécifiquement destiné à fournir l'usine automobile en personnel qualifié. La convention stipule que l'Anem recrute des chômeurs, qui seront pris en charge par la direction de wilaya de l'enseignement et la formation professionnels dans des centres de formation professionnelle pour les faire recruter par Renault dans le courant de l'année prochaine. Cette opération ne devrait pas poser de problème aux trois partenaires, puisqu'à la veille de l'ouverture de l'usine d'assemblage, le même procédé a été suivi pour la doter d'un personnel déjà formé dans les établissements spécialisés. Le succès de cette première vague de recrutement est de très bon augure pour la seconde qui, dit-on, concernera bien plus de futurs travailleurs, apportant ainsi la preuve qu'une véritable industrie mécanique est effectivement en train de voir le jour. Il faut dire également que dans le cas de Renault, la mayonnaise a très bien pris sur l'aspect de la formation de professionnels de la mécanique en nombre. La parfaite collaboration entre le constructeur, la direction de la formation professionnelle et l'Anem, constitue un excellent exemple à suivre pour les autres partenariats qui devraient voir le jour à Tiaret, pour Hyundaï, à Relizane pour Volkswagen et Bouira pour Iveco. D'autres wilayas, programmées pour recevoir des investissements dans la filière automobile trouveront facilement leur inspiration dans le modèle d'Oran. En fait, même si le projet Renault Algérie est de petite taille, il reste un départ exemplaire en matière de développement industriel, selon beaucoup d'observateurs, dont certains n'avaient pas mis un centime sur le projet, avant d'en reconnaître les atouts pour l'économie nationale. Cela dit, le chemin reste encore long, puisque la bataille de l'intégration est encore loin d'être gagnée.

ironman
06/07/2017, 19h08
Usines de montage de voitures en Algérie : la nécessité d’une vision stratégique.
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L’objet n’étant pas de rentrer dans les polémiques mais de poser objectivement la problématique de la rentabilité future des usines de montage de voitures en Algérie. Quand écouterons-nous les experts algériens indépendants crédibles et non des experts organiques aux ordres, afin d’éviter des pertes pour le pays qui se chiffrent en dizaines de milliards de dollars loin des intérêts de la rente éphémère ?

Cette présente contribution est une brève synthèse d’un rapport sous ma direction remis au gouvernement le premier trimestre 2016 qui se préposait de lancer des dizaines d’unités de montage de voitures. J’avais mis en garde le gouvernement d’avoir une visons stratégique tenant compte des nouvelles mutations mondiales de cette filière, un cahier de charges précis, d’établir le taux d’intégration progressif fonction des avantages financiers et fiscaux accordés, la balance devises, et que du fait des nouvelles technologies( tours numériques), ces unités requéraient un niveau de qualification élevé et étaient peu créatrices d’emplois. J’avais alors prévu que si ces usines, à faibles capacités (donc des coûts croissants) reposant sur des technologies des années 2000, ne nous orientent pas vers des voitures intelligentes, il serait impossible de pénétrer le marché international. Et que si ces montages de voitures avaient pour but une importation cachée, expression reprise par l’actuel ministre de l’Industrie, ce que l’on gagnait d’un coté en baisse des importations, si toutes ces unités se réalisaient avec le faible taux d’intégration, les sorties de devises horizon 2018/2020 se chiffreraient à plus de 5/6 milliards de dollars /an.

1.-Le marché de voitures

Au 1er janvier 2016, selon l’ONS organe officiel de la statistique, le parc national automobile (PNA) a totalisé 5.683.156 véhicules. Les contraintes internationales sont là et face aux mutations mondiales, la filière automobile connait des restructurations, des fusions et des délocalisations des grands groupes, avec des capacités de production élevées. Le marché mondial de voitures en perpétuel mutation est un marché oligopolistique où quelques firmes contrôlent les circuits internationaux. Il semble bien que certains responsables algériens oublient que la mondialisation est bien là avec des incidences politiques et économiques, voulant perpétuer un modèle de politique industrielle dépassé des années 1970 qui ne peut que conduire le pays vers une grande dépendance et à l’endettement à terme. La presse algérienne s’est faite l’écho récemment de la volonté de plusieurs opérateurs algériens de vouloir se lancer dans des projets de construction de voitures. L’Algérie fabriquerait ainsi des voitures françaises, italiennes, iraniennes, chinoises, sud-coréennes et allemandes etc. Se pose cette question, face aux mutations mondiales, quel est le seuil de rentabilité de tous ces miniprojets de voitures, l’Algérie étant appelée à évoluer au sein d ‘une économie ouverte, pour éviter des rentes perpétuelles, le protectionnisme parfois nécessaire étant transitoire ? Évitons la précipitation pour des raisons de prestige, l’Algérie étant une petite nation et soyons pragmatique loin de l’activisme qui peut conduire le pays à une impasse. Il y a lieu de tenir compte que l’économie algérienne est irriguée par la rente des hydrocarbures (98% des exportations totales avec les dérivées). L’évolution des cours détermine fondamentalement le pouvoir d’achat des Algériens. L’inflation qui est de retour induit la détérioration du pouvoir d’achat. Le revenu global doit être corrigé devant tenir compte de la répartition du revenu et du modèle de consommation par couches sociales, un agrégat global ayant peu de significations. Plusieurs questions se posent auxquels toute politique économique cohérente doit répondre.


2.-Avoir une politique industrielle cohérente devant répondre à dix questions
- Premièrement, qu’en sera-t-il avec l’épuisement inéluctable des hydrocarbures en termes de rentabilité économique et non de découvertes physiques sur le pouvoir d’achat des Algériens? Dans ce cas par rapport au pouvoir d’achat réel, (alimentaires, habillement notamment plus les frais de loyer et téléphone) et avec le nivellement par le bas des couches moyennes, que restera-t-il en termes de pouvoir d’achat réel pour acheter une voiture, le niveau d’endettement ayant une limite ?
- Deuxièmement, faute d’unités industrielles spécialisées, renvoyant à l’économie de la connaissance afin de favoriser des sous-traitances intégrées, quelle sera la balance devises des unités projetées ? D’autant plus que la majorité des inputs (coûtant plus cher avec le dérapage du dinar) seront presque importés devant inclure le coût de transport, également la formation adaptée aux nouvelles technologies et les coûts salariaux.
- Troisièmement, les normes internationales, du seuil des capacités au niveau mondial se situent entre 200.000 et 300.000/an pour les voitures individuelles, environ 100.000 unités/an pour les camions/autobus et évolutives avec les grandes concentrations depuis 2009. La comptabilité analytique distingue les coûts fixes des coûts variables quel est donc le seuil de rentabilité pour avoir un coût compétitif par rapport aux normes internationales et aux nouvelles mutations de cette filière ? La carcasse représentant moins de 20/30% du coût total c’est comme un ordinateur, le coût ce n’est pas la carcasse (vision mécanique du passé), les logiciels représentant 70/80%, ces mini projets seront –ils concurrentiels en termes du couple coûts/qualité dans le cadre de la logique des valeurs internationales ?
- Quatrièmement, quelle est la situation de la sous-traitance en Algérie pour réaliser un taux d’intégration acceptable qui puisse réduire les coûts ? En faisant une comparaison avec les pays voisins où le taux d'intégration est plus élevé par rapport à l'Algérie, des experts ont souligné lors d'un forum à El Moudjahidde mars 2017 qu'en Tunisie, le nombre des entreprises sous-traitantes représente 20% des entreprises industrielles (1.000 entreprises de sous-traitance parmi 5.000 entreprises industrielles), alors qu'au Maroc, le taux est de 28% (2.000 entreprises de sous-traitance sur 7.000 sociétés industrielles). Et que le secteur industriel représente actuellement 5% seulement du PIB, alors que les besoins exprimés en matière d'équipement industriel et de toute autre composante industrielle et de pièces de rechange sont globalement de 25 milliard de dollars. Le nombre d’entreprises sous-traitantes recensées en Algérie est globalement autour de 900 000 entreprises, mais 97% de ces entreprises étant des PME, voire de toutes petites entreprises (TPE) avec moins de 10 employés et qu’ environ 9000, soit 1% activent pour le secteur industriel, le reste opérant soit dans le secteur commercial, la distribution, les services, le BTPH
- Cinquièmement, dans une vision cohérente de la politique industrielle tenant compte de la forte concurrence internationale et des nouvelles mutations technologiques dans ce domaine, ne fallait-il pas par commencer de sélectionner deux ou trois constructeurs algériens avec un partenariat étranger gagnant/gagnant maitrisant les circuits internationaux avec un cahier de charges précis leur donnant des avantages fiscaux et financiers en fonctions de leur capacité. Les avantages doivent être progressifs selon le niveau d’exportation et surtout le taux d’intégration devant définir des seuils pur un taux d’intégration de 0/10% - de 10/20%- de 20/30% et de 40/50%. Ainsi pour un taux d’intégration variant entre 0 et 10% les avantages doivent être limitées au maximum et devant leur fixer un deuil de production ne dépassant pas 5000 unités/an afin d’éviter que durant cette période certains opérateurs soient tentés dans une logique de rente, d’arriver à plus de 30.000/50.000 unités/an sans intégration, accroissant par-là, la facture d’importation en devises des composants.
- Sixièmement, liée à la question précédente, construit-on actuellement une usine de voitures pour un marché local alors que l’objectif du management stratégique de toute entreprise n’est –il pas ou régional et mondial afin de garantir la rentabilité financière face à la concurrence internationale, cette filière étant internationalisée avec des sous segments s’imbriquant au niveau mondial ? Comment dès lors ces micro-unités souvent orientés vers le marché intérieur, réaliseront le taux d’intégration prévue de 40/50% au bout d’environ cinq années , risquant de fermer (faillite ne pouvant faire face à la concurrence internationale) après avoir perçu tous les avantages qui constituent des subventions supportées par le trésor public d’où l’importance d’une régulation stricte de l’Etat pour éviter des transferts de rente au profit d’une minorité rentière?
- Septièmement, une politique industrielle sans la maitrise des métiers est vouée inéluctablement à l’échec avec un gaspillage des ressources financières. Aussi l’industrie automobile étant devenue capitalistique, (les tours à programmation numérique éliminant les emplois intermédiaires) quel est le nombre d’emplois directs et indirects créés, renvoyant à la qualification nécessaire tenant compte des nouvelles technologies appliquées à l’automobile ?
- Huitièmement, quelle sera le coût et la stratégie des réseaux de distribution pour s’adapter à ces mutations technologiques?
- Neuvièmement, ces voitures fonctionneront-elles à l’essence, au diesel, au GPLC, au Bupro, hybride ou au solaire renvoyant d’ailleurs à la politique des subventions généralisées dans les carburants qui faussent l’allocation optimale des ressources ? Pour rappel, selon l’ONS entre 2014/2015, pour le type de carburant utilisé, l’essence représente 65% et le gasoil 34%, l’utilisation du GPLC étant marginale.
- Dixièmement, comment pénétrer le marché mondial à terme avec la règle des 49/51%, aucune firme étrangère de renom ne pouvant accepter cette règle rigide dans le cadre des exportations mondiales et donc avec le risque que l’Algérie supporte tous les surcoûts conduisant à l’endettement d’autant plus que l’Algérie risque de connaitre des tensions budgétaires entre 2017/2020 ?

En conclusion, je mets en garde le gouvernement contre une politique cachée d’importation à partir d’usines de montage de voitures. Je ne rappellerai jamais assez par ailleurs que le moteur de tout processus de développement réside en la recherche développement, que le capital argent n’est qu’un moyen et que sans l’intégration de l’économie de la connaissance, aucune politique économique et encore moins industrielle n’a d’avenir, en ce XXIème siècle, face à un monde turbulent et instable où les innovations technologiques sont en perpétuelle évolution. L'Algérie doit investir tant dans les institutions démocratiques que dans des segments où elle peut avoir des avantages comparatifs : l'agriculture, le tourisme important gisement, les nouvelles technologies et dans des sous segments de filières industrielles tenant compte des profonds changements technologique. Je suggère depuis 2012 un comité de veille chargé de coordonner la politique d’investissement qui doit synchroniser les liens dialectiques entre les rôles complémentaires de l’Etat et du marché, mette fin aux distorsions actuelles pouvant entraîner des pertes pour l’Algérie, faute de visibilité et de cohérence stratégique, en dizaines de milliards de dollars.

ironman
13/07/2017, 17h09
Automobile : révision du cahier des charges et suppression de l’importation.
Plus rien ne sera comme avant pour l’industrie et le marché automobile en Algérie. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune a instruit le ministère de l’Industrie et des Mines d’accélérer l’application du nouveau cahier des charge pour l’industrie et le marché automobile, a-t-on appris auprès du ministère de l’Industrie.
Cela confirme la dernière sortie du nouveau ministre du secteur, Mahdjoub Beda qui avait qualifié l’industrie automobile en Algérie d’ «importation déguisée», recommandant une «révision de la réglementation».
Cette révision se traduit par un nouveau cahier des charges dont l’objectif consiste à mettre en place des petites et moyennes entreprises spécialisées dans le secteur de l’industrie automobile. Il s’agit d’entreprises qui fabriqueront les pièces de rechange utilisées aussi dans le montage des véhicules en Algérie. L’importation des véhicules sera supprimée de manière progressive grâce aux coûts moins élevés des véhicules produits localement.
En d’autres termes, le cahier des charges prévoit un taux d’intégration assez élevé, alors que jusqu’ici, le montage des véhicules en Algérie est effectué à partir des pièces importées. Cette situation explique aussi les prix plus élevés des véhicules produits en Algérie, comparativement à ceux importés.
Le nouveau cahier des charges s’inscrit aussi dans le sillage de la nouvelle stratégie industrielle adoptée par le gouvernement, suite à la chute des prix de pétrole.