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zadhand
21/08/2015, 18h25
A LA UNE/ACTUALITE_Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce)
21 Août 2015.


Intoxications alimentaires une fatalité ?

Faut-il arrêter de manger du cachir ?


Après la mort de trois personnes par intoxication, les familles des victimes continuent d’accuser les producteurs de cachir.
La corporation des transformateurs de viandes accuse la mauvaise communication du ministère de la Santé
qui aurait porté préjudice à son activité et l’association de défense des consommateurs
s’inquiète du manque de transparence dans l’enquête épidémiologique.

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«L’enquête épidémiologique n’est pas complète. Les étapes des investigations et les délais n’ont pas été respectés. I
Il manque beaucoup d’éléments», d’après un épidémiologiste proche du dossier qui ne cache pas son pessimisme
les familles des victimes ne connaîtront peut-être jamais la vérité.
Plus de deux mois après les cas de botulisme qui se sont déclarés en juin dans les wilayas de Khenchela et Batna. Tout a commencé lorsque cinq cas d’intoxication ont été recensés dans le même quartier de Kaïs (à environ 25 km de Khenchela) en juillet dernier. Les victimes ont été admises à l’hôpital, mais au vu de la gravité de leur cas, les médecins traitants ont décidé de les transférer en «urgence» vers le CHU de Batna pour une prise en charge adéquate. Trois d’entre elles décèdent en moins d’un mois.
Plusieurs autres cas se trouvent toujours sous surveillance et les services sanitaires du CHU transmettent des bilans chaque jour au service «salubrité alimentaire» du ministère de la Santé.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le botulisme alimentaire est souvent causé par l’ingestion d’aliments transformés de manière inappropriée.
Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce), en est arrivé aux mêmes conclusions : «Le protocole d’investigation et d’enquête épidémiologique n’a pas été bien conduit. Nous sommes en train de payer les défaillances de cette enquête.
Des questions légitimes restent sans réponse, car certains bilans biologiques n’ont pas été effectués dès l’apparition des symptômes.» Et d’ajouter : «Les organismes sanitaires et de contrôle ont pris du retard dans l’acquisition des échantillons des produits suspects.» Malgré les tentatives des directions régionales du commerce des wilayas concernées de rassurer les consommateurs, en déclarant que les résultats des analyses n’ont pas révélé de traces de la toxine botulique, les familles des victimes ne décolèrent pas.
Contradiction

Elles se sont constituées en collectif. Selon Abdellah Aït Abderrahmane, parent d’une des victimes et représentant du collectif, «les premiers résultats déclarés (le 5 juillet, ndlr) par les autorités étaient positifs.
Il s’agit bien de botulisme. Le problème, c’est que deux jours après, tous les résultats sont devenus négatifs sans savoir comment.» Selon le rapport établi par le professeure Nadia Grinat, le petit Rédha Aït Abderrahmane, décédé le 2 juillet au CHU de Batna à l’âge de 11 ans, était bien atteint «d’une toxi-infection alimentaire paralysante très probablement de type botulique avec détresse respiratoire motivant intubation et ventilation».
Ce qui a été confirmé, le 5 juillet dernier, par le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf : «Le botulisme a été causé par des restes de cachir non identifiés.» Mais selon le docteur Malika Djoudad, chargée du programme «salubrité alimentaire» au ministère de la Santé, «bien que l’aspect clinique oriente vers une suspicion de botulisme, les analyses microbiologiques n’ont pas prouvé la présence du germe Clostridium botulinum».
Pour les parents des victimes contactés par El Watan Week-end, «la cause du décès de nos enfants ne fait aucun doute : c’est bien le cachir, seul aliment commun qu’ils aient consommé.
D’ailleurs, à Kaïs et plus précisément dans le quartier El Yasmine (cité des 100 Logements LSP), c’est le même commerçant qui leur en a vendu.» Selon leurs témoignages, un menuisier du quartier a même alerté le commerçant après avoir constaté que le cachir était impropre à la consommation. «Malgré cela, le vendeur n’a pas retiré le produit de son réfrigérateur.
Au contraire, il a continué à le vendre», affirme-t-il.
2500 kilos
Depuis, les directions régionales du commerce et de la santé de Khenchela et de Batna, ainsi que de plusieurs autres wilayas de l’Est ont procédé à des prélèvements sur toutes les marques de cachir en vente dans ces régions afin d’effectuer des analyses. La vente des produits a été bloquée durant environ un mois. Suite aux «résultats négatifs» des analyses, le cachir a été remis sur le marché. Les familles des victimes s’inquiètent et accusent : «L’affaire est manipulée par les fabricants de cachir.» Le producteur pointé du doigt par les familles des victimes ? Le n° 1 en Algérie de la transformation de viandes, Bellat.
Contacté par El Watan Week-end, Lakhdar Bellat, gérant de la société familiale, dénonce «une campagne» menée contre sa société «par certaines personnes irresponsables et malintentionnées». Pour lui, sa marchandise ne peut pas à être à l’origine de l’intoxication. «Dans le pétrin (mélangeur) on mélange 2500 kg de viande.
S’il devait y avoir intoxication alimentaire, il n’y aurait pas seulement trois morts !» Il précise par ailleurs : «Il faut savoir que notre société est responsable du produit durant sa fabrication et sa livraison jusqu’au dépositaire agréé. Mais au-delà, ce sont les commerçants qui sont responsables des conditions de stockage du produit.»
Polémique
Ali Bensenouci, président de l’Association des transformateurs de viandes rouge et blanche, dénonce «une défaillance dans la communication des services sanitaires» et que ces derniers «sont les seuls responsables» de cette polémique sur la consommation du cachir. «Nous aussi nous souhaitons que la lumière soit faite sur cette affaire, assure-t-il.
Si ce produit a causé mort d’homme, les autorités doivent le dire et identifier l’étape de contamination par la bactérie. Si ce n’est pas le cas, elles doivent rendre publics les résultats des analyses afin de rassurer le consommateur qui ne sait toujours pas, jusqu’à aujourd’hui, s’il doit consommer du cachir ou pas.» L’épidémiologiste, qui a souhaité garder l’anonymat, estime que «des analyses des fluides humains doivent être effectuées dans le laboratoire du professeur Merrad, à l’Institut Pasteur, notamment sur les scelles et le sang afin de compléter l’enquête épidémiologique».
Rachid Derardja, père de Haroun Rachid, 11 ans, décédé au CHU de Batna le 17 juillet après une intubation de 27 jours, ne sait plus quoi faire. Voilà plus de dix jours que nous tentons de contacter l’Institut Pasteur via le ministère de la Santé pour obtenir des explications sur le sujet et des copies des résultats des analyses. Toutes nos demandes sont restées sans suite.
Chiffre d’affaires
Les familles des victimes ne sont pas les seules en colère. Depuis le mois de juin, la filière de transformation des viandes «est paralysée», s’énerve Ali Bensenouci. «Le chiffres d’affaires des producteurs a chuté de plus de 80%. Voilà pourquoi on voudrait que la réalité soit dite par les autorités.» Les parents des victimes, eux, sont «déterminés à aller jusqu’au bout».
Dans cette confusion, certains producteurs de cachir accusent «un puissant homme d’affaires proche d’une chaîne de télévision privée d’avoir nourri la haine auprès des familles sans âme ni conscience dans le but d’évincer les marques de cachir existantes et lancer son usine à Alger». Mustapha Zebdi insiste : «Les parents des victimes ont le droit de connaître les causes du décès de leurs enfants. Toute défaillance dans l’enquête doit être sanctionnée par les services juridiques.»


A l’origine du botulisme, une bactérie
Le botulisme est une maladie rare mais pas exceptionnelle. C’est une toxi-infection alimentaire due à une bactérie, le Clostridium botulinum, présent dans notre environnement et qui, parfois, contamine les aliments.
Quand elle se développe, cette bactérie produit une toxine très puissante qui rend malade et peut tuer. Premiers symptômes : troubles de la vue, difficultés à avaler sa salive ou à articuler, faiblesse des membres et troubles respiratoires. Dans les préparations à base de viande, il se peut que la bactérie ait été présente dans le tube digestif de l’animal en question.
Avant de manger, fiez-vous à votre odorat…
60% des intoxications alimentaires surviennent en été
Entre 3000 et 4000 cas d’intoxication alimentaire sont enregistrés chaque année en Algérie, dixit la directrice de la prévention sociale et de l’environnement au ministère de la Santé. 60% de ces cas, enregistrés en été, sont collectifs car contractés pendant les fêtes de mariage, les waâdas ou dans les restaurants (40%). Les brigades de contrôle de la direction régionale du commerce de Batna ont saisi, depuis début du Ramadhan, près de 44 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation en vente dans les wilayas de Batna, Khenchela, Oum El Bouaghi, Constantine, Tébessa et Biskra.

Les transformateurs des viandes en colère
Dans un communiqué diffusé début août, l’Association des transformateurs de viandes a dénoncé «la campagne de diffamation qui a visé le cachir en l’accusant, sans aucune preuve scientifique, d’être responsable des intoxications alimentaires». Selon eux, «Le cachir ne peut être responsable de ces intoxications alimentaires car il est produit en très grande quantité et est distribué à travers tout le territoire national. Et dans le cas où il serait avarié ou impropre à la consommation, le nombre de personnes qui auraient été touchées s’élèverait à des milliers». En Algérie, 230 tonnes de cachir sont produites chaque jour par 3800 ouvriers environ. Les principaux producteurs sont Bellat et Ammour.
Sécurité alimentaire : à la recherche des standards européens
Un jumelage entre l’Union européenne et le ministère de l’Agriculture est en gestation pour l’amélioration de la sécurité sanitaire des produits alimentaires d’origine animale pour leur commercialisation sur le marché intérieur et faciliter, le cas échéant, leur exportation vers l’UE. Il est question d’harmoniser les règlements et les normes nationales avec l’UE et de mettre à niveau les différents contrôles vétérinaires, dont l’inspection, afin de répondre à la norme internationale ISO/CEI/17020 recommandée
par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).
Quatre-vingt-cinq experts français et italiens y travaillent depuis 2014 pour une durée de 24 mois, soit jusqu’à avril 2016. Béjaïa et Tlemcen ont été désignées pour ce programme comme wilayas-pilotes. Un plan algérien de surveillance des contaminants et résidus dans les aliments de bétail est mis en place au même titre que le contrôle de l’utilisation du médicament vétérinaire et sa présence dans les denrées alimentaires. Des procédures extrêmement pointues, aussi bien sur le plan législatif que sur celui de la santé publique, vont de facto être appliquées, notamment à Béjaïa et Tlemcen.

Bouzid Ichalalene

djafar1
21/08/2015, 18h29
dans un pays ou le kilo de viande coûte l’équivalent de 10 euro
on parle de transformation de viande (le kilo de cachir coute l'equivalent de 2 à 3 euro ). et dans ce produit(cachir) vu son prix on y trouve tout les ingrédients sauf la viande donc à bon entendeur...santé

zadhand
31/08/2016, 12h48
Alerte sur des articles dangereux

le 31.08.16 | 10h00


A quelques jours de la rentrée scolaire, de nombreux vendeurs informels s’installent dans les
différents quartiers de la capitale proposant une gamme diversifiée de fournitures scolaires.


Cartables, protège-cahier, trousses, stylos, feutres, gommes, crayons de
couleur,etc. La marchandise attire des clients et c’est surtout les prix affichés
qui expliquent l’afflux, mais ces produits risquent d’être nocifs pour la santé
des enfants à qui ils sont destinés. Ne pas céder à la tentation des prix choc,
vérifier les articles étiquetés avant d’acheter, se rendre dans des points de
vente et magasins contrôlés, favoriser des choses simples aux formes simples
et pratiques et opter pour l’achat de produits de qualité, telles sont les
recommandations de l’Association de protection et orientation du consommateur
et son environnement de la wilaya d’Alger (Apoce), qui tire la sonnette d’alarme
sur ces produits importés et commercialisés en Algérie en l’absence d’une
réglementation spécifique, comme cela est le cas pour les jouets et autres
produits. Le président de l’Apoce, M. Zebdi, affirme qu’effectivement certains
articles sont dangereux pour la santé des enfants au vu de leur composition et
leurs formes, comme les pâtes à modeler, les gommes qu’on trouve dans certains commerces en forme de banane, les étuis de colle en forme de biberon, etc.
«Nous conseillons aux parents de se rendre dans des magasins spécialisés où
les produits sont importés par des professionnels et un minimum de sécurité est
assuré.Il faut bannir les marchés informels qui n’assurent aucune garantie»,
a-t-il indiqué. Et de préciser «La non-accessibilité au laboratoire d’analyse public, notamment celui du ministère du Commerce, réduit notre action pour justement
amener ces produits à être retirés et interdits de commercialisation.Mais rien
n’empêche de sensibiliser les parents sur les dangers de ces produits qui sont normalement soumis à des normes internationales.» M. Zebdi s’interroge sur
l’absence d’une réglementation spécifique de ces normes qui «permettra justement d’interdire d’importer ces produits, de les commercialiser, voire même les saisir du marché», a-t-il ajouté. Sans donner plus de précisions sur les composants de ces
produits en l’absence d’une analyse de laboratoire, M. Zebdi parle tout de même
de métaux lourds et de substances toxiques dangereuses pour la santé qui risquent
d’être ingérés lorsque que les enfants mordillent leurs stylos ou crayons.Par ailleurs, l’analyse de certains articles scolaires effectuée en France par l’association de consommateurs UFC Que choisir,a rapporté l’APF, affirme que des substances telles
que des phtalates (perturbateurs endocriniens) ont été retrouvées dans des crayons
de couleur et les crayons de papier,du formaldéhyde, un irritant dans un stick de colle
et des conservateurs et des parfums allergisants dans des feutres.La marchandise proposée sur les marchés est surtout importée de Chine au même titre que
les pétards. Le ministère du Commerce, les directions de contrôle et de santé sont
plus qu’interpellés afin de mettre fin à la commercialisation de ces produits et lancer
des campagnes de sensibilisation sur les dangers que présentent ces articles sur
la santé des enfants. Les parents sont, quant à eux, tenus d’être vigilants et de
n’acheter que dans des magasins spécialisés qui assurent un minimum de sécurité.

Djamila Kourta

zadhand
12/10/2016, 22h12
L’Apoce s’oppose et interpelle
le Conseil de la concurrence


Annonce de la hausse des prix des véhicules en 2017
Publié le 12 octobre 2016

L’Association de protection et d’orientation du consommateur et de son
environnement (APOCE) n’a pas tardé à réagir à l’annonce faite, mardi
dernier, par le président de l’Association des constructeurs et
concessionnaires algériens (AC2A) relative au projet d’augmentation des
prix des véhicules de 20% à partir de 2017. « Cette projection n’est pas
conforme à la réglementation »,a répliqué le président des cette association,
Mustapha Zebdi, qui soutient que le Conseil de la concurrence devra réagir
et prendre les dispositions nécessaires. Il s’explique en disant qu’aucune
organisation ne devra décider d’une augmentation de prix sans avoir saisi
le Conseil de la concurrence, lequel devra statuer sur la question. L’annonce
de l’AC2A constitue pour l’Apoce « une infraction grave qui appelle
l’intervention du Conseil de la concurrence », a insisté Zebdi. Il enchaînera
pour dire que la hausse des prix n’est pas justifiée. Seul le consommateur,
notamment à faibles revenus, aura à pâtir d’une telle augmentation. Zebdi
réfute, dans ce sens, l’argument avancé par l’AC2A relatif à la déprécation
du dinar. C’est un « prétexte » pour revoir à la hausse le prix des véhicules.
Il dira pour appuyer ses propos que les augmentations enregistrées durant
les deux dernières années des prix de l’automobile n’ont jamais été
proportionnelles à la dépréciation du dinar. Zebdi estime que si réellement
les concessionnaires membres de l’AC2A se sont entendus sur cette hausse,
« cela veut dire qu’il n’y aura plus de concurrence et qu’ils imposeront leur
diktat sur le marché ». Le président de l’Apoce est convaincu que les
concessionnaires recherchent par cette mesure à « compenser leur manque à
gagner » enregistré suite à la restriction imposée par le gouvernement pour
réguler le marché de l’automobile. Cependant, Zebdi apprécie l’annonce faite
à l’avance de ce projet de hausse des prix, laquelle est qualifiée de
« marque de respect envers le consommateur ».
Chose qui ne se faisait pasavant. L’Apoce a réitéré sa position favorable au
rétablissement de l’autorisation d’importation des véhicules d’occasion de moins
de trois ans,estimant que cela peut constituer une solution pour réajuster les prix
et répondre à la demande.

Wassila Ould Hamouda

zadhand
21/10/2016, 21h27
Consommation-appel à la création d'une Agence nationale
de l'alimentation et de la salubrité alimentaire


Agence Nationale de l'Alimentation et de la Salubrité Alimentaire
vendredi, 21 octobre 2016 08:47


ALGER- Des associations de protection du consommateur, des vétérinaires et
des nutritionnistes ont appelé jeudi à Alger à la création d'une Agence nationale
de l'alimentation et de la salubrité alimentaire, qui sera chargée de contrôler
les différents produits alimentaires consommés par le citoyen et d'assumer le
rôle de dispositif d'alerte afin d'éviter les intoxications alimentaires collectives.


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Cette proposition figure parmi les recommandations proposées
par des nutritionnistes, lors d'une journée d'études consacrée à
la sécurité sanitaire de l'alimentation d'origine animale,organisée
par l'Association pour la protection et l'orientation du
consommateur et son environnement (APOCE), à l'occasion de la
journée mondiale de l'alimentation, le 16 octobre. Le président de
l'APOCE, Mustapha Zebdi a affirmé que "pour la consommation de
produits alimentaires surs et contrôlés par des laboratoires et des vétérinaires, il est nécessaire de créer une instance indépendante
appelée "Agence nationale de l'alimentation et de la salubrité
alimentaire", à l'instar des pays développés, chargée de remédier
aux insuffisances relevées dans ce domaine". L'Agence doit être
composée de représentants des autorités publiques et d'instances
officielles chargées du contrôle dont la gendarmerie nationale, la
police, de représentants d'associations de protection du
consommateur et d'associations professionnelles spécialisées dans l'alimentation et des agriculteurs.Elle se chargera de la
règlementation,de la consultation et du contrôle, pour sécuriser les
produits alimentaires et s'assurer de leur conformité aux normes
internationales. L'enseignant à l'Ecole nationale des vétérinaires
(ENV), Mohamedi Dahman a évoqué certains dépassements
concernant l'utilisation anarchique de certains médicaments
vétérinaires par les éleveurs de bétails, sans le recours aux
vétérinaires, ce qui constitue un véritable danger pour le bétail et la
santé des consommateurs de viande, appelant à la création de
cette agence. M. Mohamedi a mis en avant la mission de contrôle
que l'agence doit assumer sur le terrain, proposant à ses services
d'effectuer des patrouilles inopinées de contrôle des lieux de vente
du bétail et des marchés consacrés à la vente de médicaments pour
bétail, sans tenir compte de certaines règles scientifiques et
sanitaires dans leur utilisation.L'inspectrice vétérinaire, Mme
Mohamedi a insisté sur "la nécessité de hâter" la création d'une
agence nationale de nutrition et de salubrité alimentaire pour éviter
les dangers qui pourraient menacer la santé du consommateur, en
allusion à la viande avariée des moutons du sacrifice lors de la
récente fête de l'Aïd el Adha.Pour sa part, le directeur et inspecteur vétérinaire, Idir Kamel, a souligné la nécessité d'unifier les efforts
des différents dispositifs de contrôle, relevant du ministère de la
Santé et de l'Agriculture, et du Commerce dans le cadre d'une seule instance. Il a proposé de placer l'instance sous la supervision du
Premier ministre, et de la diviser en deux services. Le premier
consacré au recensement et le deuxième à l'aspect qualité et au
contrôle de conformité pour assurer une alimentation saine qu'il
s'agisse des produits locaux, importés ou ceux destinés à
l'exportation. Concernant la viande avariée de certains moutons
lors de la récente fête de l'Aïd el Adha, M. Zebdi a souligné
l'impératif "d'agir pour remédier à la commercialisation anarchique
de ces médicaments sans contrôle", appelant les autorités à
"renforcer le contrôle et l'organisation des marchés de bétails pour
éviter les dangers qui peuvent menacer la vie des citoyens".