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Voir la version complète : Dévaluation du Dinar Algérien (Convertibilité,marché des devises...)



zadhand
04/02/2016, 21h25
A la une/Economie_Convertibilité Totale du Dinar
04 Février 2016|10h00


Badreddine Nouioua en fait une cause

L’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie a acquiescé aux arguments
d’opérateurs économiques plaidant pour une convertibilité totale de
la monnaie nationale qui permettrait de lever des contraintes à leur activité.


21421


Une monnaie ne peut jouer pleinement son rôle que quand elle est complètement convertible.
La situation actuelle de l’économie algérienne plaide-t-elle pour autant pour la convertibilité totale
du dinar ? C’est à cette question que l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, Badreddine Nouioua,
a tenu à répondre hier dans le cadre d’une conférence organisée à l’Ecole nationale des impôts.
Le fond du problème étant, selon M. Nouioua, la gestion de la convertibilité
et non pas la convertibilité en elle-même.Le fait est que la convertibilité totale du dinar permettrait
à la monnaie nationale de jouer pleinement son rôle, contribuer au développement économique
et dynamiser l’activité des opérateurs économiques sans contrainte, en instaurant une liberté
des transferts de capitaux au-delà de la convertibilité courante actuelle qui ne permet qu’un
libre transfert des devises dans le cadre des transactions commerciales. L’ex-gouverneur a acquiescé
aux arguments d’opérateurs économiques plaidant pour une convertibilité totale de la monnaie nationale
laquelle permettrait de lever des contraintes à l’activité des opérateurs économiques nationaux
et d’attirer des capitaux étranger, en instaurant un climat de confiance au sein des opérateurs.
M. Nouioua s’interroge cependant si cette mesure est réaliste aujourd’hui.
Il modère ainsi son propos estimant que toute mesure en ce sens doit être préparée
et soumise à conditions. L’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie estime que «la convertibilité totale
du dinar doit être un objectif». Le fait que la question ne concerne en aucun cas les réserves de changes
dont dispose l’Algérie, et qui sont aujourd’hui à un niveau inédit, même si celui-ci se rétracte.
M. Nouioua estime que la problématique est plus profonde. Le fait est que nos réserves de changes
dépendent aujourd’hui d’une seule ressource, qu’est le pétrole. Pour M. Nouioua, la convertibilité totale
ne peut être appliquée qu’en cas de diversification de l’économie nationale et des exportations.
Il pense ainsi qu’il faudra d’abord travailler à l’amélioration du climat des affaires et «prendre au sérieux»
les problématiques liées à la dynamisation de la production et de l’exportation.
L’orateur plaide aussi pour un assouplissement du contrôle des changes en faveur d’une augmentation
des allocations devises destinées au particulier. Il plaide surtout pour l’assainissement de l’environnement
qu’il décrit «comme vicié» et touché par «des pratiques frauduleuses qui portent atteintes non seulement
à l’économie nationale mais à la société algérienne et à ses valeurs morales». Un environnement qui n’a
été que la conséquence d’un passage à la convertibilité courante mal géré, mal préparé en 1997
et induit par l’adhésion de l’Algérie à l’article VIII des statuts du FMI à la suite des plans
d’ajustement structurels.Une convertibilité qui s’est traduite par l’instauration d’une économie de bazar,
une explosion des importations et la destruction du tissu productif national. M. Nouioua estime ainsi
que la condition sine qua non pour la convertibilité totale est l’assainissement de cet environnement,
sinon on risque d’assister à une fuite massive des capitaux. Pour cela il faudra rétablir, selon l’orateur,
la confiance envers les institutions de l’Etat qu’il faudra renforcer.
Et cela ne peut se faire sans «un comportement responsable» de nos administrateurs à tous les niveaux.
M. Nouioua estime dans ce sens qu’une rupture est nécessaire avec les anciennes attitudes, écouter
les compétences nationales qui ont des avis de qualité dont les pouvoir publics doivent prendre compte,
arrêter de réfuter l’existence d’une crise et maîtriser la dépense publique afin de donner plus de crédibilité
à l’Etat. Pour M. Nouioua il n’y a que de cette manière qu’on pourra mobiliser les populations et mettre fin
aux dérives du passé. Il conclut que cela sera certes difficile, que ce sera
une «révolution», mais qui est nécessaire.



Roumadi Melissa

malouki
04/02/2016, 21h38
Publié le 4 février 2016 Le secteur des changes et le marché des devises pourraient connaître bientôt une nette évolution dans leurs fonctionnements dans la perspective d’améliorer l’environnement des transactions, et gagner la confiance des « agents » opérant dans ce segment économique, y compris informel. Selon des sources au fait du dossier dans le secteur des finances, plusieurs mesures importantes sont à l’étude, et certains projets sont en voie de finalisation.Ces sources indiquent que l’impact de ce marché est tellement important sur l’économie nationale et son évolution que les pouvoirs publics veulent prendre toutes les précautions nécessaires et surtout, analyser les retombées immédiates et les conséquences à long terme.« Il est inutile de faire dans la précipitation ;s nous voulons prendre le temps qu’il faut pour traiter ces dossiers délicats », a-t-on fait savoir de même source.Parmi ces mesures, dont les cambistes du square Port-Saïd attendent avec impatience l’adoption officielle de la révision de la loi sur le marché interbancaire du change, ainsi que la revalorisation de la marge de rémunération sur la commission (fixée à 1% actuellement).C’est ce taux de bénéfice revendiqué par les cambistes « informels » qui semble avoir été pris en charge par les pouvoirs publics, afin de rendre plus attractive et concurrentielle cette activité et qui pourrait faire augmenter ainsi le nombre des autorisations accordées à la création des bureaux de change, et dont le nombre ne dépasse guère la quarantaine depuis 1997.Mieux encore, nos sources affirment que des mesures incitatives au profit des ménages sont prévues dans cette batterie de projets. Des « mesures qui pourraient toucher aussi bien au droit de change qu’à la convertibilité courante du dinar » nous confie-t-on. Il est question d’un relèvement de l’allocation touristique de voyage, fixée aujourd’hui à 15 000 dinars, soit presque les 120 euros, comme plafond exigé.Il est également prévu d’autres dispositifs d’allègement, comme la possibilité de recourir à l’achat de devises pour des raisons médicales ou scolaires et universitaires, dont le seuil n’est pas encore fixé définitivement. Rappelons que les pouvoirs publics ont toléré l’existence d’un marché parallèle des devises, alors que la réglementation en vigueur n’autorise que les banques commerciales et bureaux de change légaux à vendre et à acheter le dinar.Depuis des années, des économistes dénonçaient ce quiproquo, estimant que cela encourage la fuite des capitaux et l’évasion fiscale, voire le blanchiment d’argent sale accumulé grâce aux transactions frauduleuses, au trafic de stupéfiants et à la contrebande.Avec la dévaluation du dinar, qui a atteint les 20% par rapport au dollar en une année en raison des impacts et des effets notoires de la crise des cours du brut et de la baisse conséquente des recettes pétrolières, le gouvernement tente maintenant d’encadrer ce marché de la devise, le contrôler et le développer.Un secteur qui n’a que trop souffert d’une coexistence « pacifique » entre le légal et l’interdit. A cet égard, les pouvoirs publics entendent prendre des mesures pour contenir l’évolution du marché des changes et atténuer l’impact négatif sur le dinar et le protéger des secousses.

malouki
12/02/2016, 17h58
Dr Abderrahmane MEBTOUL* vendredi 12 février 2016 18:31Algérie - Les sept raisons du dérapage du dinar sur le marché parallèleLe cours sur le marché parallèle se cote le 11/12 février 2016 entre 192/193 dinars un euro s'orientant vers 200 dinars un euro. Le problème du dérapage du dinar sur le marché parallèle ne s’est pas améliorée, au contraire s’est détérioré, contrairement à certains discours de responsables déconnectés des réalités tant locales que mondiales qui nous avaient promis une amélioration.Ce dérapage, depuis une année pour ne pas parler de dévaluation accentue le coût des matières premières, des équipements et des biens de consommation importés accentuant l’inflation importée. Ce marché parallèle joue comme assouplisseur à un contrôle des changes trop rigide. C’est que 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées dont le taux d’intégration ne dépasse pas 10/15% provient de l’extérieur. La compression des importations décidé récemment affaiblira l’offre du fait que les activités productives sont très faibles en Algérie, le secteur industriel représentant moins de 5% du PIB et 83% de la superficie économique étant dominée par les petits commerce et services. Le taux de croissance à 80% est tiré directement et indirectement par la dépense publique via la rente des hydrocarbures en nette diminution. Ce qui risque d’accélérer le dérapage du dinar sur le marché parallèle. C'est que la valeur du dinar, est corrélée à 70% aux réserves de change provenant des hydrocarbures et non du travail, ce qui accentuera la méfiance et le processus inflationniste du fait qu'existe encore une importante thésaurisation accumulée par le passé, grâce pour partie aux subventions et pour une autre partie aux transferts de rente. Mais cette situation atténuant les tensions sociales n'est que provisoire car si le fonds de régulation des recettes s'épuise en 2017, n'existant plus d’amortisseurs sociaux, cela amplifiera les tensions inflationnistes. Par ailleurs, si les réserves de change tendaient vers zéro horizon 2018/2019, en cas de non relèvement de la production et productivité, et si le cours du pétrole se maintint à moins de 40/50 dollars, l’euro sur le marché officiel sera coté à 200 dinars et à plus de 300 dinars sur le marché parallèle. Quelles sont les raisons de la dévaluation du dinar?Premièrement, l’écart s’explique par la faiblesse de la production et la productivité, l’injection de monnaie sans contreparties productives engendrant le niveau de l’inflation. Selon un rapport de l’OCDE, la productivité du travail de l’Algérie est l'une des plus faibles au niveau du bassin méditerranéen. Le tissu industriel que certains voudraient redynamiser, sans vision stratégique, selon l’ancienne vision mécanique, sans tenir compte des nouvelles mutations technologiques et managériales mondiales est une erreur stratégique que l’Algérie risque de payer très cher à moyen terme. L’industrie représentant moins de 5% du PIB et sur ces 5% 95% sont des PMI/PME non concurrentielles, des surcoûts dévalorisant indirectement la valeur du dinar. A cela s’ajoute la non proportionnalité entre la dépense publique et le faible impact, le taux de croissance moyen malgré une dépense fonctionnement et équipement évalué à plus de 800 milliards de dollars entre 2000/2015 n’ayant pas dépassé 3% alors qu il aurait dû dépasser les 1O%, est source d’inflation.*Deuxièmement, l’écart s’explique par la diminution de l’offre du fait que la crise mondiale, combinée avec le décès de nombreux retraités algériens, a largement épongé l’épargne de l’émigration. Cette baisse de l’offre de devises a été contrebalancée par les fortunes acquises régulièrement ou irrégulièrement par la communauté algérienne localement et à l’étranger qui font transiter irrégulièrement ou régulièrement des devises en Algérie, montrant clairement que le marché parallèle de devises est bien plus important que l’épargne de l’émigration. Ces montants fonctionnant comme des vases communicants entre l’étranger et l’Algérie, renforcent l’offre. Il existe donc un lien dialectique entre ces sorties de devises dues à des surfacturations et l’offre, sinon cette dernière serait fortement réduite et le cours sur le marché parallèle de devises serait plus élevé, jouant donc, comme amortisseur à la chute du dinar sur le marché parallèle.Troisièmement, la demande provient de simples citoyens qui voyagent : touristes, ceux qui se soignent à l’étranger et les hadjis) du fait de la faiblesse de l’allocation devises dérisoire. Mais ce sont les agences de voyages qui à défaut de bénéficier du droit au change recourent elles aussi aux devises du marché noir étant importateurs de services. Majoritairement elles exportent des devises au lieu d’en importer comme le voudrait la logique touristique comme en Turquie, au Maroc ou en Tunisie.Quatrièmement, la forte demande provient de la sphère informelle qui contrôle 40/50% de la masse monétaire en circulation (avec une concentration au profit d’une minorité rentière) et 65% des segments des différents marchés; fruits/légumes, de la viande rouge /blanche- marché du poisson, et à travers l’importation utilisant des petits revendeurs le marché textile/cuir. Il existe une intermédiation financière informelle loin des circuits étatiques, expliquant le résultat mitigé pour ne pas dire échec de la mesure de l’actuel ministre des finances d’intégrer ce capital argent au sein de la sphère réelle.*Cinquièmement, l’écart s’explique par le passage du Remdoc au Credoc, instauré en 2009, a pénalisé les petites et moyennes entreprises et n’a pas permis de juguler comme cela était prévu la hausse des importations qui ont doublé depuis 2009 ,tout en renforçant les tendances des monopoleurs importateurs. Nombreux sont les PME/PMI pour éviter les ruptures d’approvisionnement ont dû recourir au marché parallèle de devises. Le gouvernement a certes relevé à 4 millions de dinars, au cours officiel, la possibilité du recours au paiement libre pour les importations urgentes, mais cela reste insuffisant.*Sixièmement, beaucoup d’algériens et d’ étrangers utilisent le marché parallèle pour le transfert de devises, puisque chaque algérien a droit à 7200 euros par voyage transféré, utilisant leurs employés algériens pour augmenter le montant, assistant certainement, du fait de la méfiance, à une importante fuite de capitaux de eux qui possèdent de grosses fortunes.*Septièmement, pour se prémunir contre l’inflation, et donc la détérioration du dinar algérien, l’Algérien ne place pas seulement ses actifs dans le foncier, l’immobilier ou l’or, mais une partie de l’épargne est placée dans les devises. En effet, beaucoup de ménages se mettent dans la perspective d’une chute des revenus pétroliers, et vu les fluctuations erratiques des cours d’or, achètent les devises sur le marché informel.(1)La baisse du dinar de 5 dinars un dollars en 1974 à 107 dinars en février 2016 un dollar contredit les lois élémentaires de l’économie où toute dévaluation en principe devrait dynamiser les exportations. En Algérie le dérapage du dinar a produit l’effet contraire montrant que le blocage est d’ordre systémique et que les mesures monétaires sans les synchroniser à la sphère réelle seront sans effets, d'où l'importance d'un grand ministère de l’économie couplé avec un grand ministère de l'éducation et de la recherche, pour éviter des dysfonctionnements. Les dernières mesures bureaucratiques sans vision stratégique, l’illusion tant monétaire que mécanique, les restrictions quantitatives avec une offre en berne, leurs manques de cohérences ont les effets inverses, le dérapage accéléré du dinar pour des raisons essentiellement fiscales ont accru la méfiance vis à vis de la monnaie nationale, les lois économiques étant insensibles aux slogans politiques.*Sur le plan strictement économique, la monnaie constitue avant tout un rapport social fonction du niveau de développement économique et social, traduisant la confiance ou pas entre l’Etat et le citoyen. Les distorsions entre le marché officiel et le marché informel traduit la faiblesse d’un tissu productif local qui ne repose pas sur l' économie de la connaissance. Combien d'entreprises algériennes privées et publiques font de la recherche développement R-D). Je conseille au gouvernement de concilier équité et flexibilité du marché du travail et à mes amis du patronat non de distribuer de l'argent pour certains jeunes mais de favoriser la formation tenant compte des nouvelles mutations technologiques mondiales. Car le redressement du dinar passe par des entreprises performantes innovantes (coûts –qualité) privées locales/internationales, entreprises publiques sans distinction en levant toutes les entraves d’environnement aux libertés d’entreprendre en approfondissant la réforme globale: dont la réforme des institutions (bureaucratie étouffante), du système financier, du système socio-éducatif et du foncier, l'objectif stratégique, une économie de marché concurrentielle. Il faut pas se tromper de cibles pour paraphraser les militaires, les tactiques devant s’insérer au sein d'objectifs stratégiques. Les lois ne sont qu'un moyen que contredisent souvent les pratiques devant s'attaquer au fonctionnement de la société. L’Algérie sera ce que les Algériens voudront qu’elle soit. La nouvelle vision stratégique pour éviter le retour au FMI sera de privilégier, l'économie de la connaissance, le développement des LIBERTES fondé sur une nouvelle gouvernance.*Professeur des Universités, Expert International en management stratégique

Sujet fusionné.

malouki
14/02/2016, 06h54
Devise/1 euro pourrait bientôt valoir 300 DaEco-Business, Une février 12, 2016 février 12, 2016 Abdou SemmarL’effondrement de la monnaie algérienne face à l’euro risque de s’aggraver encore davantage d’ici 2018 ou 2019, prévient le professeur Abderrahmane Mebtoul, économiste et expert. Dans une analyse globale publiée sous forme de contribution, il fait remarquer que “si les réserves de change tendaient vers zéro à l’horizon 2018/2019, en cas de non relèvement de la production et de la productivité, et si les cours du pétrole se maintiennent à moins de 40/50 dollars, l’euro sur le marché officiel sera coté à 200 dinars et dépassera les 300 dinars sur le marché parallèle”.Une telle analyse fait froid dans le dos et si ses lugubres prévisions se réalisent, les algériens subiront un véritable électrochoc. 2018, ou 2019, c’est dans deux ou trois années. Le risque de se retrouver dans une situation économique très précaire en raison d’une monnaie très faible va procurer aux algériens d’atroces misères surtout quand ils voudront partir à l’étranger pour se soigner et étudier. En plus, une telle chute du Dinar va se répercuter sur les prix de tous les produits alimentaires consommés massivement en Algérie. La cherté de la vie augmentera de manière vertigineuse et menacera les équilibres sociaux du pays. Bref, il s’agit d’un véritable scénario catastrophique qui s’explique, souligne l’économiste Abderrahmane Mebtoul, par la dépendance de la valeur du Dinar vis-à-vis des réserves de change “provenant des hydrocarbures et non du travail”.Pour ne pas vivre avec ce cauchemar, “une autre politique s’impose face à l’épuisement des réserves de change, du fonds de régulation des recettes et aux importantes mutations géostratégiques qui s s‘annoncent décisives dans notre région”, suggère Abderrahmane Mebtoul. Ce dernier recommande fortement une “nouvelle vision stratégique pour éviter le retour au FMI”. Une vision qui privilégiera “l’économie de la connaissance, le développement des libertés publiques fondé sur une nouvelle gouvernance”.


Sujet déplacé et fusionné.

zadhand
05/07/2016, 16h03
Le dinar poursuit sa glissade

Bonjour , http://www.maghreb-sat.com/forum/att...95165846_n.jpg (http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g) à l'occasion de l'Aid El-Fitr
je présente mes meilleurs vœux,bonheur, de santé et de prospérité
à la communauté de maghreb-Sat et de la nation arabe et islamique

Marché des devises
le 05.07.16|10h00

La valeur de la monnaie nationale continue à glisser fortement par
rapport aux devises, embrassant de nouveaux plus bas, dans le sillage
de la mauvaise conjoncture pétrolière et de l’effondrement des équilibres
extérieurs du pays. Hier, sur le marché officiel des changes, le dinar ouvrait
ainsi en forte baisse par rapport aux monnaies américaine et européenne,
soit à de nouveaux planchers de plus de 110 DA pour un dollar et de plus
de 122 DA pour un euro, selon les dernières cotations publiées sur le site
internet de la Banque d’Algérie (BA).Il y a à peine deux années, soit au tout
début de la crise pétrolière, le cours moyen de la monnaie nationale, faut-il le
rappeler, s’établissait à quelque 80,5 DA vis-à-vis du dollar américain et autour
de 107 DA par rapport à la monnaie européenne unique, ainsi que le faisait
ressortir les rapports de la Banque centrale pour l’exercice 2014.Dans sa dernière
note de conjoncture qui retrace les principales tendances financières des neuf
premiers mois de l’année écoulée, la même institution évalue l’érosion de la valeur
de la monnaie nationale vis-vis du billet vert à près de 19,6%, comparativement à
la même période de l’exercice précédent. Une dépréciation engendrée par
«l’impact du choc externe de grande ampleur sur les fondamentaux» de l’économie nationale, souligne clairement la BA, à qui échoit officiellement la gestion du taux de change du dinar. En clair, le creusement dangereux du déficit global de la balance
des paiements — baromètre des échanges financiers du pays avec l’extérieur et l’effondrement des réserves de changes, qui s’en suit du fait de la chute des revenus pétroliers, entraînent un effondrement fatal de la valeur du dinar. A fin septembre de l’année dernière, le solde global de la balance des paiements, tel qu’établi par la BA, affichait déjà un déficit de 20,82 milliards de dollars, contre seulement 3,02 milliards
de dollars à la même période de 2014.Les réserves officielles de change, quant à elles, chutaient alors de pas moins de 32,5 milliards de dollars pour n’être plus que de quelque 152 milliards de dollars au terme des neuf premiers mois de 2015. A fin mai dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, les situait à un niveau de près de 137 milliards de dollars, tandis que nombre de scénarii prévoient déjà leur épuisement total dans moins
de deux ans. Quoi qu’il en soit, ces très mauvais chiffres de l’économie nationale, conjugués à la persistance annoncée de la mauvaise conjoncture pétrolière, vont
continuer à plomber dangereusement la valeur du dinar, en accélérant fortement sa chute par rapport aux devises-clés. Pour beaucoup d’économistes et d’observateurs, la Banque centrale, qui intervient habituellement pour garder le taux de change effectif réel à l’équilibre, ne disposerait désormais plus de leviers véritables pour freiner la dégringolade du dinar, eu égard à l’ampleur de la chute des revenus pétroliers du pays.

Akli Rezouali

عيد مبارك سعيد لكم و للأمة العربية و الإسلامي
Aid moubarak 2016.jpg (http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f4/24901d1467732675-les-nouveaut%E9s-de-canalsat-aid-moubarak-2016.jpg)

zadhand
21/07/2016, 19h07
Baisse du dinar face au dollar

Marché des changes
le 21.07.16|10h00

La valeur du dinar a encore chuté sur le marché officiel des changes, selon
des données publiées hier par la Banque d’Algérie. Sur le marché interbancaire,
la monnaie américaine a gagné en valeur contre le dinar, s’échangeant désormais
contre 110,91 DA à l’achat et 110,93 DA à la vente.Ainsi, la monnaie nationale
enregistre un nouveau plus bas de sa valeur contre le billet vert. Sur le marché interbancaire, un euro valait hier 121,85 DA à l’achat et 121,90 DA à la vente.
Comparées aux cotations de dimanche dernier, les valeurs publiées hier par la
Banque centrale confirment une nouvelle dépréciation du dinar contre le dollar essentiellement. En effet, la valeur du dollar était fixée dimanche 17 juillet à
108,66 DA à l’achat et à 115,29 DA à la vente ; la valeur de l’euro était quant à
elle de 121,10 DA à l’achat et à 128,51 DA à la vente.
Durant la semaine allant du10 au 16 juillet en cours, la valeur du dollar était fixée
à 108,93 DA à l’achat et à 115,58 DA à la vente.

R. E.

zadhand
24/08/2016, 23h34
Une des conséquences majeures de la crise
Quand les prix riment avec augmentation

Dévaluation du dinar
Des conséquences inéluctables
le 24.08.16 | 10h00


Nous sommes en train de vivre une réelle flambée des prix, la baisse de la valeur du dinar
ayant une influence directe sur les coûts des produits.»

http://www.elwatan.com/images/2016/08/23/sans-titre-1_2618098_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/08/23/sans-titre-1_2618098.jpg)


Réaffirmée aujourd’hui par tous les commerçants, cette réalité a fini par
devenir banale, justifiant même l’exagération dans les prix pratiqués.
Il est vrai que le dinar a connu une dévaluation, mais par rapport à la
baisse des prix sur les marchés internationaux, le marché national devrait
connaître une certaine stabilité, voire une baisse des prix de certains
produits, rétorquent les consommateurs.Les différentes statistiques établies
par l’Office national des statistiques (ONS) montrent, depuis déjà une année,
que la baisse de la valeur de la monnaie nationale a provoqué une hausse
de 20 à 30%, voire plus, des prix de l’ensemble des produits de consommation
en 2015 et au premier semestre 2016.Les économistes affirment que cette
dévaluation est due essentiellement à la chute du prix des hydrocarbures, qui
a entraîné, en 2 ans, la perte de plus de la moitié de nos revenus en devises.
Dans la pratique, la politique de taux de change de la Banque d’Algérie permet
d’ajuster la valeur du dinar en fonction des indicateurs économiques et leur
impact sur les fondamentaux.Ainsi, la valeur de la monnaie nationale n’a cessé
de se déprécier face à l’euro et au dollar particulièrement, depuis juin 2014,
l’année durant laquelle les cours du brut ont commencé à s’enfoncer dans le
rouge, atteignant des plus bas depuis 12 ans. Selon un raisonnement déductif,
la valeur du dinar souffre elle aussi de la chute des prix du pétrole, les deux
phénomènes étant fortement corrélés.La Banque centrale ne pouvait donc
maintenir la valeur du dinar au-dessus du prix d’équilibre de son modèle de
calcul, d’autant que les fondamentaux de l’économie du pays avaient nettement
baissé depuis juin 2014. Elle devait ainsi intervenir, en réaction à la chute des
recettes en dinar de la fiscalité pétrolière et à l’envolée de la valeur des
importations. En variation annuelle, le dinar s’est fortement déprécié contre les
principales devises, selon le tableau des cotations de la Banque d’Algérie.
En juin dernier, la monnaie nationale a touché son plus bas niveau historique à
110 DA pour un dollar. Face à l’euro, elle est restée également à des niveaux
proches de ses plus bas niveaux historiques, à 122 DA au taux de change officiel.
Le FMI avait prôné pour l’Algérie «une plus grande flexibilité du taux de change»
qui «faciliterait l’ajustement au choc sur les cours du pétrole». Pour le FMI, le dinar
«reste encore nettement surévalué».Maintes fois interpellée par les experts, mais
surtout par les opérateurs économiques nationaux, la Banque d’Algérie justifie ses interventions sur le marché de change par le souci de «prévenir toute appréciation
du taux effectif réel, jugé dommageable pour la stabilité macroéconomique à moyen terme». Mais face à une telle fluctuation, les entrepreneurs et les ménages affichent
des inquiétudes, voire des pertes sur leurs pouvoirs d’achat respectifs.

Lyes M.

zadhand
16/10/2016, 21h57
Cours du Dinar

16-10-2016
Cours du dinar
Achat Vente
US dollar 1 USD 110,5535 110,5685
Euro 1 EUR 121,6862 121,7470
Cours des matières premières
Brent 52 dollars/baril
Or 1 251 dollars
Blé 163 euros/tonne
Maïs 159 euros/tonne
Cacao 2 251 livres sterling/tonne
Robusta 2 044 dollars/tonne

zadhand
26/10/2016, 22h22
La création de bureaux de change n'est pas
une priorité pour la Banque d'Algérie


le 26.10.16 | 17h30


Le gouverneur de la Banque d'Algérie (BA),Sujet ici


http://www.maghreb-sat.com/forum/f265/la-banque-dalg%E9rie-92666.html

Mohamed Loukal, a indiqué mardi à Alger que la
création de bureaux de change ne constituait pas
une priorité actuellement.


"L'ouverture de bureaux de changes n'est pas une priorité à l'heure
actuelle. Il n'est pas question de faire une convertibilité précoce du
dinar", a affirmé M. Loukal dans sa réponse à une question d'un
membre de la commission des finances et du budget de l'Assemblée
populaire nationale (APN) dans le cadre de l'examen du projet de
loi de finances 2017.Pour le gouverneur de la BA, les bureaux de
change ne sont pas d'une grande efficacité quand la monnaie locale
n'est pas convertible et quand le flux touristique étranger est faible
tel le cas de l'Algérie. M. Loukal a rappelé, tout de même, qu'un
nouveau règlement portant élargissement du change manuel, de
manière à expliciter les conditions d'éligibilité des personnes
physiques ou morales pouvant ouvrir des bureaux de change en
Algérie, a été finalisé en mars dernier par le Conseil de la Monnaie
et du Crédit. "Ce règlement est prêt, mais (personnellement) je pense
qu'il n'aura aucune performance car nous n'avons pas un mouvement
de flux suffisant (de touristes étrangers) pour que ces bureaux de
change soient rentables", a-t-il estimé.Pour rappel, l'instruction d'avril
1997, régissant l'activité des bureaux de change, définit le change
manuel comme "toute opération d'achat et/ou de vente de billets de
banque et/ou de chèques de voyage libellés en monnaies étrangères
librement convertibles contre de la monnaie nationale". Depuis cette
date, 46 bureaux de change ont été agréés dont 27 ont fait l'objet
d'annulation pour non ouverture de bureaux et 13 autres ont été
institués mais annulés à la demande des bénéficiaires, selon les
précisions de M. Loukal. Quant au reste, soit six (6) bureaux de
change, ils sont opérationnels actuellement mais enregistrent un
rendement très limité en raison du manque de touristes étrangers
et des réticences des non résidents à utiliser le canal officiel, a-t-il
expliqué. Pour lui, les agences bancaires, au nombre de 1.100 à
travers le territoire national, jouent pleinement le rôle de ces bureaux.
Interrogé sur une éventuelle augmentation de l'allocation devises
pour les touristes algériens allant à l'étranger, M. Loukal a fait savoir
que cette question n'était pas à l'ordre du jour notamment dans ce
contexte de crise financière marquée par une baisse des réserves de
change du pays. Mais M. Loukal n'a pas écarté une possible révision
à la hausse de cette allocation en 2017 en cas d'amélioration de la
situation financière du pays. Pour rappel, l'instruction de l'année 1997
relative au droit de change pour voyage à l'étranger fixe le montant
annuel du droit de change pour dépenses liées à des voyages à l'étranger
à la contre-valeur en devises de 15.000 DA.

APS

zadhand
06/11/2016, 20h35
Bureaux de change agréés
Le cafouillage continue


le 06.11.16|10h00


Annoncée en grande pompe il y a à peine quelques mois, l’organisation
d’un marché formel de devises à travers l’autorisation de bureaux
de change officiels demeurera finalement un simple vœu pieux.


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Alors même qu’un nouveau règlement a été édicté en mars dernier en
vue de faciliter l’installation de bureaux de change agréés, cette ambitieuse
réforme, qui devait permettre notamment de réduire le poids du commerce
informel des devises, semble être d’ores et déjà enterrée, avant même d’être
mise concrètement en place. Interpellé à ce sujet la semaine dernière par un
membre de la commission finances et budget de l’APN, le gouverneur de la
Banque d’Algérie (BA), Mohamed Loukal, a ainsi signifié très clairement
qu’il n’est point question «de faire une convertibilité précoce du dinar»,
l’ouverture de bureaux de change, a-t-il tranché, n’étant désormais plus une
priorité. En guise d’argument, le premier responsable de la Banque centrale
avance que les bureaux de change ne peuvent être d’une grande efficacité
quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux de touristes
étrangers est faible, comme c’est le cas bien évidemment pour l’Algérie.
Mohamed Loukal, qui a tout de même réaffirmé que le nouveau règlement
relatif aux conditions d’ouverture de bureaux de change a été finalisé depuis
déjà plus de sept mois, insiste en définitive sur le fait qu’en l’état actuel des
choses, de telles structures officielles ne peuvent être ni performantes ni
rentables. Pourtant, à peine quelques mois plus tôt, le gouvernement
développait un tout autre discours où il était question de tout mettre en œuvre
pour permettre l’émergence rapide d’un circuit officiel de change, qui
permettrait à la fois de drainer quelques devises vers les caisses de l’Etat et
d’ouvrir la voie par la même à une possible résorption du marché parallèle. En
mars dernier, faut-il en effet rappeler, l’ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, affirmait haut et fort que la Banque centrale allait désormais tout
mettre en œuvre pour que des bureaux de change officiels puissent à la fois
exister et bien fonctionner. Faisant allusion aux échecs des expériences tentées
depuis vingt ans dans ce domaine, l’ancien ministre avait même assuré que tous
les enseignements avaient été tirés du fait que la mise en place de bureaux de
change officiels n’a jamais fonctionné par le passé. Et voilà qu’à peine sept mois
plus tard, tout est de nouveau remis en cause, tandis que le marché informel des
devises continue à prospérer au vu et au su des pouvoirs publics. Inapte à mener
une quelconque réforme structurelle à bon port, surtout pas celle de sa sacro-
sainte politique de change, le gouvernement continue donc à cafouiller sur autant
de questions stratégiques qui engagent pourtant le devenir même de l’économie nationale, au moment où la rente pétrolière tend dangereusement à s’épuiser.


Akli Rezouali