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zadhand
06/11/2015, 15h17
A LA UNE/ACTUALITÉ_ Les gardes-côtes d'Oran
06 Novembre 2015

44 harragas interceptés au large d’Oran

Les gardes-côtes d'Oran ont mis en échec des tentatives
d'émigration clandestine de 44 personnes à bord de 3 embarcations.

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« Les éléments des Gardes-côtes d'Oran (2ème région militaire), ont mis en échec des tentatives d'émigration clandestine de 44 personnes à bord de 3 embarcations",
a annoncé le ministère de la Défense nationale (MDN),
aujourd’hui vendredi, dans un communiqué. .



Elwatan.com

zadhand
14/06/2016, 01h32
14 HARRAGA ALGÉRIENS LIBÉRÉS PAR LES AUTORITÉS TUNISIENNES


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachment.php?attachmentid=24381&d=1465857530

13 juin 2016 | 22:34
Nabil Chaoui


Les 14 harraga algériens sauvés in extremis mercredi dernier par la marine tunisienne
ont été relâchés, après des interrogatoires,
par les autorités tunisiennes et remis aux services de police algériens des frontières.

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C’est la première fois que des harraga algériens, interceptés en mer tunisienne, sont relâchés rapidement, sans connaître les sinistres geôles tunisiennes et les pires humiliations. Pour rappel, les 14 harraga avaient pris le large lundi 6 juin à partir de la plage de Sidi Salem (daïra d’El-Bouni) à destination de la Sardaigne. Après deux jours de navigation, leur embarcation a pris l’eau à 80 kilomètres des côtes tunisiennes. Conduits vers la base navale de Bizerte, ils seront remis à la Garde nationale tunisienne pour subir les procédures réglementaires. Contactés hier, des harraga originaires d’Annaba, habitant à la cité Auzas, n’arrivent pas à croire qu’ils sont encore en vie, d’abord quand le moteur de leur embarcation s’est arrêté, puis quand poussée par les vents ladite embarcation a heurté un minuscule rocher à fleur d’eau, laissant l’eau pénétrer à l’intérieur de la coque. « Heureusement, au moment où nous pensions au pire, un semi-rigide tunisien apparut et nous a secourus (…) L’autre peur c’est lorsqu’on nous a remis à la Garde nationale », raconte T. Kamel, 21 ans. Et de poursuivre : « Je n’arrive pas à comprendre que je suis dans mon pays. pour un harrag, la plus grande peur c’est d’être intercepté par les gardes-côtes tunisiens, parce qu’une fois entre leurs mains c’est l’interrogatoire musclé, la prison et on vous empêche de contacter vos proches. D’ailleurs, regardez les nombreuses protestations des parents de harraga devant le consulat général de Tunisie à Annaba ». Pour B. Hamza, 29 ans : « C’est ma deuxième harga, la première en 2011 à partir de la plage d’Oued Bagrat avec 14 personnes, dont une femme enceinte. A peine en haute mer que deux navires des gardes-côtes algériens nous ont interceptés. Puis celle-ci, plus dangereuse,
heureusement que Dieu a été avec nous en ce mois de ramadhan et je jure que je ne ferai
plus de harga ! ». S. Saci, 27 ans, universitaire, apparemment encore traumatisé, raconte
« J’ai vu la mort rôder autour de moi et tout de suite j’ai pensé à mes parents
qui m’avaient toujours soutenu dans mes études et que je ne pourrai plus revoir. Je n’ai même pas informé mon père ou ma mère, mon frère ou ma sœur de mon projet de harga. Le comble, c’est lorsque j’étais interrogé par un officier tunisien qui cherchait à me faire la morale en me demandant pourquoi nous fuyons le pays alors que l’Algérie est mille fois plus riche que la Tunisie.
Mais une question troublante circule à travers le tout Annaba « Pourquoi cette fois-ci les autorités tunisiennes ont-elles libéré des jeunes Algériens pris en flagrant délit d’émigration clandestine en territoire tunisien ? ». Certains citoyens de la Coquette semblent trouver une réponse
« C’est peut-être pour le tourisme algérien en Tunisie ». Mais il faut noter que des dizaines
de harraga algériens croupissent encore dans les prisons tunisiennes.

zadhand
26/06/2016, 21h58
27 Harragas interceptés au large d’Annaba

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/24173d1465319576-soit-dit-en-passant-11265305_1043944242289928_2384745649895165846_n.jp g
Par Mourad Arbani
26/06/2016 | 18:24


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Des éléments des Gardes-côtes ont mis en échec, dimanche vers
03 heures du matin, une tentative d’immigration clandestine au large
d’Annaba.Au nombe de 27, les harragas ont été interceptés à 27 miles
au Nord Est de Ras El Hamra, au large d’Annaba, à bord d’une
embarcation de fabrication artisanale.Âgés entre 22 et 33 ans, les jeunes
qui tentaient de rallier clandestinement l’autre rive de la méditerranée,
sont tous originaires de la ville d’Annaba

zadhand
22/08/2016, 22h09
LE PHÉNOMÈNE NE CESSE DE PRENDRE DE L’AMPLEUR


136 harraga interceptés en quatre jours
22 Août 2016

Un nouveau bilan effarant sur les tentatives de fuite de jeunes Algériens vers
l’Europe a été rendu public hier par les services chargés de la surveillance
de l’émigration clandestine : en une seule nuit, pas moins de 108 personnes
ont tenté de rejoindre le continent européen par la mer avant d’être
rattrapées par les gardes-côtes.Le chiffre est alarmant et démontre, si besoin
est, toute l’ampleur d’un phénomène qui en dit long sur l’état d’esprit qui règne
au sein de la jeunesse algérienne. 108 personnes qui tentent de fuir en une
seule nuit est un fait frappant, presque un drame qui nous renvoie, à moindre
échelle, à une image de boat-people dans un pays en crise aiguë. Selon le
communiqué du ministère de la Défense nationale, qui publiait hier
l’information, la tentative a été déjouée au cours de la nuit du samedi par les
gardes-côtes de Annaba. Le groupe qui tentait de prendre la fuite s’était réparti
à bord de neuf embarcations de fabrication artisanale et a été intercepté au
lieu-dit Ras-El-Hamra. Le phénomène aurait pu être perçu comme étant
conjoncturel si deux autres évènements similaires n’étaient survenus au cours
de la même semaine. Un jour auparavant, vendredi, un autre communiqué
du MDN annonçait l’interception là aussi de 15 autres Algériens dans des
conditions similaires et toujours à Ras-El-Hamra. Et ce n’est pas tout. Car
deux jours auparavant, mercredi, la même source annonçait l’interception,
au large de Annaba, de 13 autres personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe.
En tout, 136 personnes interceptées en l’espace de quatre jours.
Le phénomène des «harraga» enregistrerait-il une hausse ? Aurait-il un
lien avec les premières conséquences de la crise que traverse le pays marquée
par une dégradation du niveau de vie et un manque de perspective flagrant
qui concerne toute la jeunesse algérienne ? Il y a moins de six mois, une étude
menée par le Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle
(Crasc) nous informait que 36% des émigrés clandestins algériens ne sont
autres que de jeunes universitaires à la recherche d’un lendemain meilleur.
Pour Rym Othmani, la conférencière qui exposait les résultats de sa recherche,
il s’agissait de «diplômés et de travailleurs qualifiés, âgés de 18 à 30 ans
avec une prédominance d’hommes de la classe moyenne ayant affronté un
marché du travail précaire qui se sont inscrits dans une démarche d’autonomie
et tentent l’aventure». La chercheuse a évoqué l’existence d’un sentiment
d’exclusion et informe que 27% de ces émigrés détiennent des diplômes
ou des qualifications de la formation professionnelle. D’autre part, et selon un
bilan établi par la Laddh, 13 272 personnes ont réussi à traverser la Méditerranée
durant la période qui s’étend de janvier 2009 à juin 2015. Les toutes récentes
informations publiées par le ministère de la Défense laissent, cependant,
entendre que nous assistons actuellement à une aggravation du phénomène.
Tout comme le récent rapport publié par la Gendarmerie nationale, lequel
annonçait une hausse de 75% des conflits sociaux en Algérie, ces communiqués
du MDN ne peuvent passer inaperçus dans le sens où ils renseignent sur l’état
d’esprit qui règne au sein de la société.


A. C.

zadhand
08/10/2016, 18h22
58 harraga interceptés au large d’Oran et de Mostaganem

Émigration clandestine
le 08.10.16 | 10h00

Le phénomène de la harga n’est pas prêt de
s’estomper et prend de plus en plus d’ampleur.



http://www.elwatan.com/images/2016/10/08/sans-titre-1_2619276_465x348p.jpg (http://www.elwatan.com/images/2016/10/08/sans-titre-1_2619276.jpg)



Pas moins de 58 candidats à l’émigration clandestine
ont été interceptés, dans la nuit de jeudi à vendredi,
au large d’Oran et de Mostaganem par les forces
navales de la façade maritime ouest. Cinq embarcations pneumatiques ont été repérées par les gardes-côtes
qui patrouillaient dans les zones d’Oran et de Mostaganem. Au nord de Aïn El Turck, les unités des forces navales ont intercepté quatre embarcations avec
à leur bord des groupes de 15, 14 et 19 migrants déterminés à rallier les côtes européennes. Au nord de Mostaganem, c’est un groupe de 10 harraga qui a été repéré. Au total, 58 candidats à l’émigration clandestine, parmi lesquels un Syrien, un Malien et huit mineurs ont été arrêtés et remis aux services de sécurité pour le complément de l’enquête.Dans la nuit du 1er au
2 octobre, deux tentatives d’embarquement clandestin
ont été vouées à l’échec grâce à l’intervention des
gardes-côtes au large d’Oran et de Beni Saf et 85
migrants ont été interceptés par les forces navales de
la façade maritime ouest. Depuis plusieurs jours, les gardes-côtes ont redoublé d’efforts pour lutter contre
le phénomène. Au total, pas moins de 143 candidats
à l’émigration clandestine ont été interceptés au large d’Oran et Mostaganem en l’espace de 4 jours.

F. A.