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zadhand
28/07/2015, 13h52
A LA UNE/Sécurité du site résidentiel
28 Juillet 2015


Que s’est-il passé à Zéralda ?

Que s’est-il passé à Zéralda pour que le Président décide de faire le «ménage» avant même le mouvement dans les rangs de l’armée, prévu avant les vacances ? Y a-t-il eu incursion dans la résidence présidentielle ou s’agit-il d’un scénario monté de toutes pièces pour régler des comptes ?

Résidence de la Présidence de la République.jpg (http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f8/17790d1438091511-r%E9sidence-de-la-pr%E9sidence-de-la-r%E9publique-r%E9sidence-de-la-pr%E9sidence-de-la-r%E9publique.jpg)

Des questions qui se posent lourdement en l’absence de toute information officielle sur le limogeage surprenant et inexpliqué du chef de la Garde républicaine, le général-major Ahmed Mouley Melliani, du responsable de la Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DSPP), le général-major Djamel Kehal Medjdoub, ainsi que du patron de la Direction de la sécurité intérieure, le général-major Ali Bendaoud. Quelques jours après ces décisions, l’énigme reste entière.

De nombreuses versions des faits sont avancées par des sources sécuritaires informées. Les deux premières explications font état d’«une défaillance dans le système de protection de la résidence présidentielle située à Zéralda, à l’aube de la journée du 16 juillet dernier.
Des individus armés auraient tenté d’y pénétrer, suscitant la riposte de la Garde républicaine», explique un de nos interlocuteurs, alors qu’un autre reste plus prudent et précise : «En fait les intrus n’étaient pas armés. Il s’agit d’un groupe de jeunes de la région qui ont pour habitude de veiller dans cette forêt qui entoure la résidence.
Cette nuit-là, ils ont franchi le périmètre de sécurité et ont réussi à escalader le mur d’enceinte, suscitant la réaction des gardes qui, dans un mouvement de panique, ont commencé à tirer dans tous les sens. Une bévue très mal perçue par les locataires de la Présidence, qui ont décidé de sanctionner les responsables de la garde et de la protection présidentielle.»
Ces versions ont été largement évoquées par les sites électroniques et les journaux arabophones qui ont annoncé en primeur le limogeage des deux généraux-majors pour «négligence et manque de performance».

BRUITS ET CHUCHOTEMENTS
L’information a fait le tour du pays, créant un climat de tension en raison des inquiétudes qu’elle a suscitées non pas parce qu’il s’agit du départ d’officiers supérieurs, mais plutôt par cette supposée attaque contre une résidence de la présidence de la République.
Pourtant d’autres sources – de hauts gradés de l’armée – avancent une autre thèse, aussi plausible que logique : «Il n’y a jamais eu d’incident à Zéralda. Tout a été inventé pour manipuler l’opinion publique, lui faire croire à un attentat contre la résidence d’Etat et justifier par la suite le limogeage d’au moins deux des responsables de la sécurité présidentielle.
Ceux qui ont pris ces décisions auraient pu le faire dans le cadre du mouvement prévu incessamment dans les rangs de l’armée. Jeter ces cadres en pâture est une erreur grave. La famille du général-major Medjdoub n’a pas tort de dénoncer publiquement ce qui s’est passé. Elle a appris le limogeage comme tout le monde, par le biais d’une chaîne de télévision. Est-ce normal ? »
Nos interlocuteurs s’interrogent sur les raisons qui ont poussé la Présidence à mettre fin, dans les mêmes conditions, aux fonctions du directeur de la sécurité intérieure, le général-major Ali Bendaoud.
Il avait été rappelé de son poste à Paris, en 2013, pour remplacer le général Bachir Tartag, «récupéré» comme conseiller à la Présidence. «D’après ceux qui l’ont approché, Bendaoud est connu comme un homme du contre-espionnage, qui a passé une grande partie de sa carrière à l’étranger.
Sa nomination à la tête de la sécurité intérieure était une surprise. Certains n’hésitent pas à faire le lien avec sa relation familiale avec le Premier ministre, mais aussi avec les services rendus à la famille Bouteflika, lors de la longue hospitalisation du Président au Val-de-Grâce, en France. Même si son nom était sur la liste des partants depuis quelques semaines, rien n’indiquait qu’il allait partir dans ces conditions, pour être remplacé par le colonel Abdelaziz, un officier de terrain», expliquent nos sources.
Celles-ci se demandent si «l’incident» de Zéralda «n’a pas été inventé pour permettre au Président, ou plutôt à son frère, d’opérer des purges au sein du cercle le plus proche de sa protection et installer d’autres personnes plus fiables, en raison des craintes liées à la succession».

Des interrogations légitimes lorsque l’on sait que le tout frais décoré du grade de général-major de corps d’armée Benali Benali vient d’être installé à la tête de la Garde républicaine, un corps qui dépend administrativement de la Présidence et militairement de l’état-major de l’ANP, alors qu’il était rattaché, il y a quelques années seulement à la Gendarmerie nationale.
Benali Benali était à la tête de la 5e Région militaire poste qu’il a laissé au général-major Athamnia, chef de la 6e Région militaire qui, lui, a été remplacé par son adjoint, le général Souab (qui a perdu son épouse et sa fille lors du crash de l’avion militaire à Batna).
«THÉORIE DU COMPLOT»
Pour nos sources, la désignation de cet octogénaire à la tête d’une force d’élite laisse perplexe, sans toutefois écarter «l’éventualité d’une propulsion à moyen terme au poste supérieur de chef d’état-major de l’ANP, étant donné qu’avec le grade qu’il vient d’arracher, il devient un concurrent direct au premier patron de l’état-major, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, grillant ainsi toutes les chances du commandant des forces terrestres, le général-major Tafer, d’arriver à cette consécration, comme cela a été le cas pour ses prédécesseurs».
En tout état de cause, les déclarations de nos sources convergent vers «la théorie du complot» que les locataires d’El Mouradia veulent faire croire à l’opinion publique, en réaction à une menace probable sur leur règne. «Les trois gradés de l’armée limogés sont tous considérés comme des alliés du patron du DRS. Raison pour laquelle ils ont été écartés. Est-ce le début de la fin ? Nous n’en savons rien.
Ce qui est certain, c’est que le clan présidentiel est en train de renforcer ses positions, quitte à sacrifier ses alliés d’hier.
Les questions qui restent posées sont de savoir si, effectivement, nous sommes arrivés au début de la fin d’un règne, sommes-nous en train de vivre une bataille rangée pour la succession sur un terrain où chacun des deux clans veut placer ses hommes de confiance.
Dans les deux cas, cette guerre des tranchées fait très mal à l’Algérie et surtout à ses enfants les plus dévoués, qui ont sacrifié leur vie pour que le pays reste debout», conclut, amer, un de nos interlocuteurs.
Le désormais «incident» de Zéralda a bloqué le mouvement dans les rangs de l’ANP, qui devait avoir lieu avant les vacances d’été.
Les dernières promotions dans le grade et les départs à la retraite sont, depuis début de juillet, sur la table et n’attendent que le feu vert pour être annoncées. Rien à l’horizon, la visibilité est totalement absente.



Salima Tlemçani

zadhand
21/09/2015, 10h44
A LA UNE/ACTUALITE_Affaire de la Résidence d’Etat de Zéralda
21 Septembre 2015


Limogeages, peines de prison et zones d’ombre

L’affaire des tirs d’arme à feu à proximité de la résidence
du président de la République à Zéralda, fin juillet dernier,
connaît de nouveaux rebondissements.
Le directeur de la justice militaire ainsi que l’inspecteur
de la même institution ont été «limogés» et des sources font le lien avec l’affaire


L’énigmatique affaire de la présumée «tentative d’attentat»
contre la résidence d’Etat de Zéralda connaît de nouveaux rebondissements.
Déférés devant le tribunal militaire de Blida, les six militaires poursuivis
dans le cadre de ce dossier ont été jugés la semaine dernière,
lors d’un procès «hâtif» dont le verdict a été une grande surprise.
Cinq des mis en cause ont été relaxés alors que le lieutenant
à l’origine des tirs entendus dans la nuit du 16 au 17 juillet,
aux alentours de la résidence, a été condamné à trois ans de prison,
apprend-on de sources judiciaires.
Moins de 24 heures après, le directeur de la justice militaire,
le général-major Guendouz, ainsi que l’inspecteur général de la justice militaire,
Ahmed Zerrouk, ont été limogés. Des décisions qui ont ajouté plus de flou
à cette affaire qui ne livre toujours pas ses secrets.
Selon nos sources, le jeune lieutenant aurait été formel ;
il aurait révélé avoir déjoué une tentative d’incursion à l’intérieur de la résidence
par un homme armé qui aurait tiré sur lui avant qu’il ne riposte
avec une salve de kalachnikov, suscitant la panique générale autour des lieux.
Des propos qui ne concorderaient pas avec les résultats
de l’enquête effectuée par les gendarmes, confortée par une expertise balistique.
Toutes les douilles récupérées sur les lieux sont celles
des munitions utilisées par… l’officier. Aucune preuve
sur l’utilisation d’une quelconque autre arme que celle de l’officier
n’aurait été trouvée par les enquêteurs.
L’énigme de la tentative d’incursion reste donc entière.
Néanmoins, se posent des questions aussi bien du côté de la Présidence
que du ministère de la Défense sur cette affaire qui a vite été suivie
de «purges» à la tête des services en charge de la sécurité présidentielle.
Aussi brutal que rapide, le limogeage de deux chefs
de la Garde républicaine et de la Garde présidentielle
avait été passé officieusement comme des sanctions pour
«incompétence et manque de vigilance».
Au même moment, il était mis fin aux fonctions
du patron de la sécurité intérieure. La théorie de la tentative d’assassinat
du Président (qui ne réside que rarement dans cette villa)
ou de son frère s’installe pour légitimer les changements opérés
au sein des Services, tandis que l’affaire est transférée au tribunal.
Mais la décision de ce dernier démontre que la «tentative»
n’a pas eu lieu. Car si cette charge avait été retenue
contre les mis en cause, des peines auraient été plus lourdes.
Est-ce la raisonpour laquelle le directeur et l’inspecteur
de la justice militaire ont payé de leurs postes ?
Pour l’instant, la réponse est très difficile à avoir.
Les jours à venir nous réservent certainement d’autres surprises.


Salima Tlemçani

zadhand
30/11/2015, 19h05
A LA UNE/ACTUALITÉ_Affaire de la résidence d’état de Zéralda
le 30.11.15 | 10h00

20073


L’ex-chef de la Garde présidentielle inculpé

L’affaire dite de Zéralda connaît un nouveau rebondissement. L’ex-chef de la Garde présidentielle, le général-major Djamel Kehal Medjdoub, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire par le tribunal militaire de Blida. Quatre de ses subordonnés, des officiers supérieurs, ont également été inculpés et maintenus en liberté provisoire dans le cadre de l’extension des poursuites décidées par le juge d’instruction.
L’affaire vient d’être transférée au tribunal militaire de Constantine pour juger les mis en cause.
L’affaire de la présumée attaque de la résidence d’Etat de Zéralda continue de faire tomber de hauts gradés de l’armée. Après la condamnation à trois ans de prison d’un jeune lieutenant, pour «infraction aux consignes militaires» et «gaspillage de munitions» ;
c’est au tour des hauts gradés de la Garde présidentielle
d’être poursuivis, avons-nous appris de source bien informées.
En charge de cette affaire, le tribunal militaire de Blida a décidé d’une extension de poursuite pour inculper l’ex-chef de la Direction de la sécurité et de la protection présidentielles (DSPP) ou plus précisément la Garde présidentielle, le général-major Djamel Kehal Medjdoub
et quatre de ses subordonnés, tous des officiers supérieurs.
Le tribunal s’est basé sur l’article 86 du code de justice militaire pour poursuivre ces hauts gradés, qui stipule : «Le juge d’instruction militaire a le pouvoir, sur réquisition ou après avis conforme du procureur militaire, d’inculper tout justiciable des juridictions militaires ayant pris part comme auteur ou complice aux faits qui lui sont déférés ou de modifier l’inculpation lorsque ces faits doivent recevoir une qualification
nouvelle emportant une peine plus grave.
En cas de désaccord entre le juge et le procureur militaire, ce dernier est tenu de saisir par requête le tribunal militaire qui statue en sa plus prochaine audience.» Après une courte instruction, l’ancien chef de la Garde présidentielle a été placé sous contrôle judiciaire pour «négligence», mais aussi pour «infraction aux consignes militaires», une inculpation retenue également contre les quatre autres co-inculpés
maintenus d’ailleurs en liberté provisoire.

Dossier confié au tribunal militaire de Constantine

Il y a quelques jours, le vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Anp, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, a désigné le tribunal militaire de Constantine pour juger les mis en cause, étant donné qu’il s’agit d’officiers et, de ce fait, ils ne peuvent être jugés
dans la circonscription où ils ont exercé.
Cette affaire dite de Zéralda remonte à la nuit du 16 juillet 2015, lorsqu’un jeune lieutenant de la Garde présidentielle, en faction à l’intérieur de la résidence d’Etat, avait créé l’alerte en vidant le chargeur de sa kalachnikov, au lever du jour, contre un intrus qui auraient tiré sur lui. Une thèse non confortée par l’enquête de la Gendarmerie nationale qui, sur les lieux, n’a trouvé que les douilles des balles de la kalachnikov du lieutenant. Pour le cercle présidentiel, il ne peut s’agir que d’«un complot, une tentative d’assassinat et de coup d’Etat» contre le Président. Le 25 juillet 2015, le chef de la Garde présidentielle, le général-major Djamel Kehal Medjdoub, de la Garde républicaine, le général-major Ahmed Moulay
Meliani et le directeur de la sécurité intérieure, le général-major Ali Bendaoud, sont limogés. Ce dernier est inscrit sur la liste des interdits de sortie du territoire national sans être poursuivi. Cette décision est suivie par une campagne médiatique contre les hauts gradés limogés, jetés à la vindicte populaire en les présentant comme des «incompétents» et auteurs de «graves négligences». La première réaction à ces lourdes
accusations est venue de la famille du général-major Medjdoub.
Dans une lettre publiée dans la presse, celle-ci dénonce les interprétations qui ont entouré l’annonce du limogeage de l’ex-chef de la Garde présidentielle, «qui a consacré 48 années de sa vie à l’Algérie, dont dix ans au service de la présidence de la République (de 2005 à 2015)» et s’est indignée «de la teneur et de la méchanceté de l’interprétation du communiqué et des commentaires qui l’ont entouré». Mais quelque temps plus tard, l’affaire prend une autre tournure. Le tribunal militaire de Blida condamne le jeune lieutenant de la Garde présidentielle à une peine de trois ans de prison pour «infraction aux consignes militaires» et «gaspillage de munitions».
La thèse du complot n’apparaît pas à travers ce verdict qui va pourtant, dans les heures qui suivent son prononcé, susciter une avalanche de limogeages. Le directeur central de la justice militaire, son inspecteur et le procureur du tribunal militaire de Blida sont démis de leurs postes et admis d’office à la retraite, alors qu’une grande opération de «nettoyage» touche les tribunaux militaires d’Oran, Béchar et Constantine. Au moins 14 colonels, surtout des procureurs, sont admis à la retraite d’office pour être remplacés par d’autres officiers. L’opération semble augurer
une nouvelle ère, disent des sources militaires.
Le parquet militaire de Blida introduit dès la fin du week-end (l’audience a eu lieu jeudi) un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême contre la condamnation du jeune lieutenant et le juge d’instruction de la même juridiction décide d’une extension des poursuites, afin d’inclure dans le dossier d’autres hauts responsables de la Garde présidentielle, de l’orienter vers la thèse «du complot ou de la tentative d’assassinat contre le Président» et de justifier par la suite toutes les décisions possibles qui, au-delà des carrières
qu’elles peuvent briser, portent atteinte et de manière
aussi violente que dangereuse aux institutions de l’Etat.

Salima Tlemçani

zadhand
02/12/2015, 20h58
A la une Actualité_ L'ex chef de la garde présidentielles
le 02.12.15 | 22h02


Le général Lakehal Medjdoub condamné à 3 ans de prison

Le général major Djamel Lakehal Medjdoub, ex chef de la garde présidentielle
a été condamné tard dans la journée d’aujourd’hui (mercredi) à une peine
de 3 ans de prison pour, entre autres, négligence grave.
Il a été déféré au tribunal militaire de Constantine avec quatre autres officiers,
qui étaient ses subordonnés, dans le cadre de l’affaire dite de l’attaque présumée
de la résidence de Zeralda, 30 km à l’ouest d’Alger, le 16 juillet dernier.
Une affaire pour laquelle un jeune lieutenant du même service a été condamné
par le tribunal militaire de Blida à 3 ans de prison, il y'a quelques jours.
Après l'énoncé du jugement par le tribuanl de constantine,
le général Medjdoub a été immédiatement transféré dans une prison.

S. T

zadhand
21/08/2016, 13h05
Un député et une "femme d'influence" cambriolés

Résidences d'Etat Moretti et Club des pins (Alger)
Publication 20/08/2016 11h49
Mis à jour 20/08/2016 12h01

Il s’en passe des choses à la résidence d’Etat de Moretti où selon le journal
El Khabar deux cambriolages, « presque » simultanés ont ciblé les résidences
d’un député et d’une « femme influente ». Les auteurs du « casse » contre la
résidence du député ont été arrêtés. Ce n’est pas le cas pour les auteurs du
cambriolage de la résidence de la femme influente qui a perdu dans l’histoire
ses « bijoux et une somme considérable ».Les deux cambriolages ont été
presque simultanés mais ne sont pas le fait d’une même bande. Ils ont eu lieu
la semaine dernière dans les résidences d’Etat de Moretti et du Club des pins,
à l’ouest d’Alger.Une source sécuritaire citée par El Khabar précise que les deux cambriolages était séparés, la seule chose qui les unis est qu’ils « ont eu lieu
presque en même temps dans des résidences d’Etat voisines gérées par la même administration ».Le premier cambriolage a eu lieu à la résidence du Club des pins
où une bande de trois personnes a investi aux alentours du 8 h du matin la résidence
d’un député. Ils ont réussi à arracher le coffre-fort et à le porter en direction d’une camionnette stationnée près de la maison.Les cambrioleurs ont fait du bruit ce qui a
attiré l’attention des gardes de sécurité qui les ont pris sur les faits. Ils les ont encerclé
et ont avisé les gendarmes qui les ont arrêtés.La source citée par El Khabar indique
que les gendarmes ont avisé le député concerné de ces faits mais « il n’a pas semblé
y accorder beaucoup d’importance » alors que la somme ciblée par les cambrioleurs
était considérable et approcherait les 8 milliards de centimes.
Branle bas à Moretti
A Moretti, une femme « connue pour son influence et ses activités dans un domaine
lucratif » a fait les frais d’un cambriolage dont le butin se compose de bijoux et de
sommes « considérables qui atteignent les 5 milliards de centimes ». Contrairement
à l’affaire du club des pins, les auteurs du cambriolage courent toujours.
« Les recherches se poursuivent ainsi que la collecte des indices. L’affaire est suivie
par l’institut de criminologie de Bouchaoui » indique El Khabar qui indique les services
de sécurité privilégient l’hypothèse d’une « conspiration contre la victime », c’est à dire
que les auteurs feraient partie de son entourage ».« La femme victime du cambriolage ayant des relations avec des responsables influents au sein de l’Etat, une branle-bas intense a été enregistré à la résidence après les deux faits. De très haut-responsables
de l’Etat ont été vus sur les lieux » écrit EL Khabar en relevant les responsables de la résidence d’Etat et les services de sécurité s’abstiennent de donner des « détails »
sur les faits en raison de « sa nature ».