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zadhand
18/08/2016, 00h58
Pétrole
Vers une réunion Opep-Russie en octobre

Opep/Russie
le 17.08.16 | 10h00


La Russie, premier producteur mondial de pétrole, prévoit de participer en octobre à
une réunion avec l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont elle n’est pas
membre, a affirmé hier le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, dans un communiqué,
cité par l’agence AFP.


Cette annonce russe intervient dans un contexte où le marché pétrolier
s’interroge sur un possible accord entre les grands pays producteurs,
membres ou non de l’Opep, pour réduire l’excès d’offre qui pèse sur le
marché. Alexandre Novak a fait savoir qu’une délégation russe s’était
rendue au siège de l’Organisation pour évoquer la tenue d’une future
réunion du dialogue énergétique Russie-Opep, leur format régulier
d’échanges. «Une rencontre est prévue en octobre à Vienne, la date
précise sera déterminée par les voies diplomatiques dans un futur proche»,
a précisé le ministre russe de l’Energie.Lors de sa visite à Vienne, la
délégation russe a discuté avec l’Opep de «la situation actuelle sur le
marché du pétrole et (des) prévisions concernant son évolution» ainsi que
des «aspects de la coopération» entre Moscou et l’organisation, selon le
ministère russe. Dans un entretien publié lundi dernier par le journal
Asharq Alawsat, Alexandre Novak a affirmé que la Russie menait des
consultations avec l’Arabie Saoudite et d’autres pays producteurs afin
d’assurer la stabilité du marché de l’or noir, ajoutant que son pays était prêt
à collaborer avec l’Arabie Saoudite afin de parvenir à une stabilisation du
marché. En outre, le ministre russe de l’Energie s’était dit prêt à négocier de
nouveau avec l’Opep mais avait jugé que les conditions n’étaient pas réunies
pour un éventuel gel de la production car les prix se trouvent, selon lui,
«à un niveau plus ou moins correct, entre 40 et 50 dollars». Les propos du
ministre russe intervenaient quelques jours après les déclarations de son
homologue saoudien, Khalid Al Falih, selon lesquelles son pays est prêt à
coopérer avec des pays de l’Opep ou extérieurs à l’organisation afin de
stabiliser le marché pétrolier. Une réunion informelle des grands pays
producteurs de pétrole doit avoir lieu le mois prochain en marge du Forum
international de l’énergie (IEF), qui se tiendra du 26 au 28 septembre à Alger.
Pour certains producteurs dont la santé économique s’est fortement dégradée,
c’est une nécessité alors que les prix ont chuté de 20% depuis le début du
mois de juin.Une première tentative de gel de la production de l’Opep aux
niveaux de janvier avait échoué en avril. L’Arabie Saoudite, chef de file de fait
de l’Opep en raison de son poids sur le marché mondial, avait exigé que la
décision s’applique à tous les pays producteurs, y compris l’Iran, son rival dans
la région. Mais Téhéran a souhaité au contraire augmenter ses pompages pour
profiter de la levée des sanctions internationales qui limitaient ses exportations.


H. L.

zadhand
01/10/2016, 19h43
La Russie mènera des consultations avec l’Opep

Après l’accord obtenu à Alger
le 01.10.16 | 10h00

La Russie entend mener des consultations avec l’Organisation des pays
producteurs de pétrole (Opep) en vue d’une action commune de maintien
de l’équilibre sur le marché pétrolier, a annoncé, jeudi à Moscou, le ministre
russe de l’Energie, Alexandre Novak, relevant que des consultations avec
l’Organisation auraient lieu en octobre et en novembre. Le ministre russe
s’exprimait au lendemain de l’accord conclu par les pays membres de l’Opep
à Alger pour réduire leur production de quelque 750 000 barils par jour, soit
la plus grosse réduction de production depuis celle décidée après la chute des
cours, durant la crise de 2008. Début septembre, l’Arabie Saoudite, chef de file
de l’Organisation, et la Russie avaient annoncé la création d’un groupe de
travail chargé de présenter «des recommandations concernant les mesures et
actions communes à prendre pour garantir la stabilité et la prédictibilité du
marché».La Russie, qui ne fait pas partie de l’Opep, a «constaté le désir de tous
les pays producteurs, dans l’Opep et hors de l’Opep, d’une décision commune
qui équilibre le marché», a encore déclaré le ministre russe, disant espérer voir
les prix du baril de pétrole se stabiliser à 50-60 dollars «pour satisfaire les intérêts
des producteurs et des consommateurs». Les membres de l’Opep devront étudier
les détails de l’accord de réduction de la production de pétrole lors de la réunion
ordinaire prévue fin novembre à Vienne. «Il y a encore un certain nombre de
détails que les pays de l’OPEP doivent travailler», a fait savoir M. Novak.
«La Russie examinera attentivement les propositions qui seront éventuellement
établies», a-t-il ajouté, précisant que son pays ne comptait pas baisser ses niveaux
de production actuels, qui ont atteint des niveaux record en septembre.
«Tout dépendra de la situation macroéconomique et des plans des compagnies,
mais nous nous concentrons sur le maintien des niveaux de production actuels»,
a insisté le ministre russe, notant qu’il s’agit là d’«un principe de base qui a déjà
été discuté». Alexandre Novak n’a pas souhaité révéler le niveau de gel de la
production de pétrole de la Russie au cas où elle accepterait de prendre des
mesures aux côtés de pep, mais a déclaré qu’un plafond de production pourrait
être envisagé pour environ une demi-année. Commentant par ailleurs l’accord
trouvé par les membres de l’Opep, le ministre russe a qualifié celui-ci de
«décision très positive», ajoutant que cet accord aiderait à «réduire la volatilité
des prix». L’Opep, à l’origine de 40% de la production mondiale, évalue sa
production à 33,24 millions de barils par jour tandis que la production de la
Russie, deuxième producteur mondial de brut, a atteint en septembre des niveaux
record en dépassant les 11 millions de barils par jour.

Hocine Lamriben

djafar1
01/10/2016, 20h11
ce qui merveilleux dans la vie sur cette idee de couple de paire pour qu'il y est équilibre
donc pour une meilleur stabilité du monde on souhaite vivement le retour de la Russie comme 2eme force mondiale comme ça on subira moins le diktat des Americains

Lako
11/10/2016, 10h51
Réunion informelle de l’Opep en TurquieVers la consolidation de l’accord d’AlgerDans un discours prononcé lors du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul (Turquie), le président russe, Vladimir Poutine, a affirmé que son pays était prêt à adhérer aux mesures envisagées par l’Opep pour réduire la production de pétrole.
Tout porte à croire que l’accord conclu à Alger, lors de la réunion informelle de l’OPEP , fin septembre dernier, est en voie d’être concrètement mis en application, avec l’adhésion à cette démarche, depuis hier, des deux plus influents pays du marché pétrolier, en l’occurrence la Russie et l’Arabie Saoudite.
En effet, dans un discours prononcé lors du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul (Turquie), le président russe, Vladimir Poutine, a affirmé que son pays était prêt à adhérer aux mesures envisagées par l’OPEP pour réduire la production de pétrole, précisant que, dans le contexte actuel, «un gel ou une réduction de la production de pétrole est le seul moyen pour préserver la stabilité du secteur de l’énergie et accélérer le rééquilibrage du marché».
Après leur réunion à Alger, les responsables de l’OPEP ont voulu profiter du Congrès en Turquie pour entamer une série de consultations informelles sur les modalités de l’accord d’Alger, qui prévoit, rappelons-le, une réduction de production, pour la première fois depuis 2008, de 32,5 à 33 millions de barils par jour, contre 33,47 millions en août dernier.
Ces consultations, préalables à la tenue, demain, d’une réunion informelle, semblent déjà avoir porté leurs fruits puisque, outre la Russie, qui ne voulait pas s’engager avec l’OPEP avant que celle-ci n’aplanisse ses divergences, l’Arabie Saoudite se dit, aujourd’hui, convaincue de la nécessité de parvenir à un raffermissement des cours de pétrole qui ont subi, depuis juillet 2014, des baisses préjudiciables pour l’ensemble des pays producteurs.
Hier, le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al Faleh, a estimé à Istanbul qu’un baril de brut à 60 dollars était envisageable d’ici la fin de l’année. «Nous voyons une convergence de l’offre et de la demande. Il n’est pas impensable qu’on arrivera à un baril à 60 dollars d’ici la fin de l’année», a-t-il indiqué. Et de préciser, cependant que l’OPEP «doit faire en sorte de ne pas trop restreindre la production afin de ne pas provoquer de choc sur le marché».
Le Venezuela, un important producteur de pétrole mais qui a vu son économie sombrer avec la chute des cours du brut, a plaidé, quant à lui, pour des prix plus justes sur le marché international. Intervenant hier lors du Congrès, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a affirmé que «les prix actuels ne peuvent durer. Nous avons atteint les plus bas niveaux enregistrés depuis 40 ans. Ils sont même inférieurs au coût de production».
Il a appelé, à cet effet, à la mise en place d’un «nouveau mécanisme» entre les membres de l’OPEP et les pays ne faisant pas partie de l’Organisation pour «doper les cours du pétrole», soulignant que la réunion informelle, qui devrait se tenir demain entre les producteurs membres et non membres de l’OPEP, «pourrait constituer un premier pas vers la mise en place d’un tel mécanisme».
Il n’en demeure pas moins que tout se jouera, le mois prochain, à Vienne, où l’Organisation doit tenir sa réunion ordinaire avec l’espoir de sortir avec un accord définitif sur une diminution du niveau actuel de production, incluant une répartition des quotas de chaque pays membres, à l’exclusion de l’Iran, du Nigeria et de la Libye autorisés à augmenter leur production.
En attendant, en réaction aux déclarations des pays producteurs participant au Congrès d’Istanbul, les cours du pétrole de brent ont déjà commencé à se raffermir, évoluant à des plus hauts jamais atteints depuis un an. Vers le début de l’après-midi, le cours du baril de brent de la mer du Nord valait 53,50 dollars, son niveau le plus fort depuis octobre 2015. A New York, le pétrole a également ouvert en hausse. Le cours du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, gagnait 71 cents à 50,52 dollars sur le contrat pour livraison en novembre sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). 

Lyes M.

Lako
11/10/2016, 11h00
La Russie n'envisage qu'un gel de sa productionLa Russie envisage seulement un gel de sa production de pétrole et pas une baisse, a déclaré mardi son ministre de l'Energie, cité par l'agence Tass.
Alexandre Novak entretient ainsi le flou sur la position de la Russie en vue d'un rééquilibrage du marché mondial du pétrole pour soutenir les cours.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont conclu fin septembre un accord de principe sur une baisse de la production du cartel et le président russe Vladimir Poutine a déclaré lundi que la Russie, premier producteur au monde, était disposée à s'associer à une limitation de l'offre mondiale.
La Russie n'est pas membre de l'Opep et Vladimir Poutine n'a pas fourni de détails sur les mesures que pourraient prendre Moscou.
Igor Setchine, le patron de Rosneft ROSN.MM , a déclaré à Reuters que la compagnie pétrolière russe n'envisageait pas de réduire sa production dans le cadre d'un éventuel accord avec l'Opep.
Le vice-président de Lukoil LKOH.MM , Léonid Fedoun, a pour sa part déclaré que sa compagnie était prête à geler ses niveaux de production. Il a toutefois ajouté que la production de Lukoil en Russie devrait légèrement augmenter en 2017.Reuters

Lako
13/10/2016, 08h13
Pétrole: L'Opep va se concerter avec la Russie pour doper les cours
L'Opep a invité mercredi la Russie et d'autres pays clés non-membres du cartel à se joindre à une réunion technique à la fin du mois pour se concerter sur les moyens de soutenir le prix du brut, qui évolue à des niveaux historiquement bas.
Le président russe Vladimir Poutine avait ouvert la porte lundi à une telle coopération en annonçant lors du Congrès mondial de l'Energie à Istanbul que son pays était disposé à se joindre à la décision prise le 28 septembre par l'Opep de réduire sa production, faisant souffler un vent d'optimisme sur les marchés.
Mercredi, une réunion informelle entre membres et non membres de l'Opep s'est tenue en marge du forum énergétique d'Istanbul en présence du ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, débouchant sur une invitation adressée à la Russie pour participer à une rencontre technique de l'Opep, les 28 et 29 octobre à Vienne.
Nous sommes tombés d'accord pour organiser une rencontre technique de l'Opep... les 28 et 29 octobre. Une invitation va être envoyée à certains pays clés non-membres de l'Opep, a annoncé le Qatari Mohammed Saleh al-Sada, à l'issue de la réunion.
L'objectif du prochain rendez-vous est de trouver le meilleur moyen pour équilibrer les marchés, ce qui est dans l'intérêt de tous, pas seulement des producteurs et exportateurs mais aussi de l'économie mondiale, a ajouté le ministre qatari.
Il a dit espérer une large participation à cette réunion de l'Opep en Autriche, mais n'a pas précisé quels seraient, outre la Russie, les autres pays non-membres du cartel à y être invités.
Nous avons une liste de pays non-membres de l'Opep et nous sommes en train de la peaufiner, a-t-il dit, précisant que l'Opep a l'intention de l'étendre pour avoir un maximum de pays non-membres.
'Un gel'
Lundi, les marchés avaient accueilli très favorablement les déclarations de M. Poutine, le Brent atteignant son plus haut niveau depuis un an à 53,60 dollars. Les cours du brut ont entamé leur dégringolade à l'été 2014.
Confirmant l'invitation faite à la Russie, l'un des deux principaux producteurs de l'or noir au monde avec l'Arabie saoudite, M. Novak a précisé que l'objectif de la rencontre de Vienne serait de trouver une feuille de route pour la coopération (des) pays dans le but de soutenir les prix du brut.
Si aucun chiffre sur le niveau de production escomptée n'a été avancé mercredi à Istanbul, M. Novak a espéré que des paramètres concrets seraient abordés à Vienne.
A Moscou, M. Poutine a estimé qu'une nouvelle baisse de la production après celle décidée par l'Opep à Alger n'a déjà plus d'intérêt, préconisant en revanche un gel de production au niveau actuel.
Une telle mesure serait, selon lui, dans l'intérêt de l'économie russe et du secteur énergétique.
En début de semaine, le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh s'était dit opposé à une baisse drastique de la production, estimant qu'elle serait susceptible de provoquer un choc sur les marchés.
Les producteurs membres et non membres de l'Opep n'étaient pas tous représentés mercredi à la réunion informelle d'Istanbul. Outre M. Faleh, ses homologues iranien et irakien étaient également absents.
afp