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soltan009
29/01/2013, 08h52
Fatigue passagère ou véritable épuisement ? Pour être opérationnel dans sa vie professionnelle, mieux vaut savoir distinguer les crises qui peuvent vous frapper. Le burn-out en fait partie, mais savez-vous l’identifier ?
C’est quoi le burn-out ?
C’est en 1980 qu’on entend réellement parler pour la première fois du burn-out. Ce phénomène est alors expliqué par le psychanalyste américain Herbert J. Freudenberger, qui le définit comme un épuisement professionnel intense. Nombreux sont les psychanalystes et thérapeutes à reconnaitre dans cette approche les situations de certains de leurs patients, visiblement en bonne santé mais profondément fatigués par leur quotidien professionnel. Rongés par le stress, en quête d’objectifs irréalisables, ces individus atteignent une limite à la fois mentale et physique…
Comment le reconnaître ?
Le burn-out n’est pas un phénomène qui vous prend pas surprise. C’est, bien au contraire, un malaise qui s’insinue lentement et qui s’installe sur une longue période avant de se déclarer. Les symptômes se profilent un à un pour finalement provoquer la crise.
Bien sûr, il y a la fatigue. Cette fatigue difficile à faire passer, qui entraîne tout un flot de difficultés supplémentaires dans son sillage : baisse d’estime de soi, dépression, démotivation, irritabilité… Puis il y a les autres symptômes, plus ou moins prononcés selon la personnalité de chaque individu : de moins en moins de productivité alors que vous avez l’impression de redoubler d’efforts, le sentiment d’un manque de reconnaissance, une attitude un peu trop détachée, des oublis et des actes manqués (par exemple, vous oubliez une réunion importante ou des rendez-vous), un repli sur soi…
Ces symptômes peuvent se présenter en partie ou en totalité, et il est impératif de comprendre qu’un burn-out ne se gère pas seul et que l’aide d’un professionnel est indispensable.
Comment reprendre pied ?
La mise en place d’un travail intérieur avec un thérapeute est indispensable si vous ne voulez pas simplement multiplier les arrêts de travail au risque de repousser le problème. Une fois cette démarche amorcée, trois étapes peuvent vous permettre de retrouver du plaisir au travail et de reprendre vos marques petit à petit.
Première étape : Pas la peine de culpabiliser
Vous faites moins d’heures qu’avant ? Vous avez besoin d’une pause supplémentaire dans la journée ? Inutile de vous sentir coupable de cela, vous accumuleriez ainsi des émotions négatives qui parasiteraient votre travail. Acceptez l’idée que vous faites de votre mieux, et que parfois ça peut ne pas suffire. Vous évitez ainsi les ressentiments et l’anxiété.
Deuxième étape : N’hésitez pas à dire non
On ne peut pas plaire à tout le monde, on le sait. Pourtant, certains continuent d’esquinter leur santé à force d’essayer. Fixez-vous des limites, c’est aussi une manière de montrer que vous êtes professionnel et que vous vous respectez. Lorsque vous vous justifiez et que vous proposez une solution, un « Non » ne peut pas être mal perçu. Vous évitez ainsi de vous surchargez inutilement.
Troisième étape : Définissez des objectifs à court terme
Fixer des objectifs irréalisables est le meilleur moyen de se perdre en route. A l’inverse, définir des objectifs à court terme, c’est à dire réalisable sur une courte durée bien définie, vous aide à baliser vos tâches plus facilement et à prendre conscience de votre progression. Clarifiez vos idées et les moyens de les mettre en forme, vous évitez ainsi de perdre de l’énergie pour rien et gardez une ligne d’horizon en tête, indispensable pour ne pas se perdre en chemin !