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Pétrole
Le Venezuela appelle à une réunion Opep-non Opep
OPEP/Non-OPEP
le 06.08.16|10h00
Face à la situation instable sur le front du pétrole, le Venezuela s’active encore une fois
pour réunir les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)
et les producteurs non Opep autour d’une table en vue de renforcer les prix de l’or noir.
Le baril de brut vénézuélien,
qui était tombé en avril à 30 dollars, s’est repris en juin pour atteindre
les 40 dollars, avant de baisser encore jeudi en s’établissant à 33,50 dollars
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Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, veut ainsi provoquer une action
de la part des plus gros producteurs, notamment la Russie, afin d’en finir avec
la dégringolade des prix. «Nous faisons les démarches pour que très bientôt
nous ayons une nouvelle réunion des pays producteurs et exportateurs de
l’OPEP et ceux qui ne sont pas dans l’OPEP, Russie en tête, en tant que plus
gros producteur de pétrole et exportateur hors OPEP», a déclaré Nicolas Maduro
lors d’une allocution télévisée. Dans cette optique, le ministre vénézuélien du
Pétrole, Eulogio del Pino, a commencé à dialoguer avec le nouveau secrétaire
général de l’OPEP, le Nigérian Mohammed Barkindo. L’objectif de cette démarche
est de stabiliser les cours du pétrole autour de 40 et plus, 50, 60 dollars par baril,
a expliqué M. Maduro, dont le pays est membre de l’OPEP. «Cela n’est pas un
problème juste de Maduro, c’est un sujet national et international de premier ordre.
Nous avons lancé une bataille terrible pour stabiliser les prix du pétrole, en chute
depuis de longs mois», a-t-il souligné. Le baril de brut vénézuélien, qui était tombé
en avril à 30 dollars, s’est repris en juin pour atteindre les 40 dollars,avant de baisser encore jeudi en s’établissant à 33,50 dollars. Il est à noter que le brut rapporte 96%
des devises du pays sud-américain et la chute du pétrole a fait s’effondrer son
économie, avec désormais une pénurie d’aliments et de médicaments et une inflation considérée comme la plus élevée au monde, à 180,9% en 2015. Depuis l’an dernier,
le Venezuela, très dépendant du pétrole et plongé dans une profonde crise politique
et économique, plaide pour un gel de la production, mais ses efforts ont échoué face
à la stratégie saoudienne qui joue la carte de la préservation des parts de marché au détriment des prix afin d’évincer notamment les producteurs américains de pétrole
non conventionnel. Ceux-ci grignotaient en effet année après année des parts de
marché, mais la chute des prix du pétrole a subitement rendu leurs investissements
peu rentables au regard des coûts très élevés de production du pétrole non
conventionnel. Il est à noter que la nouvelle tentative vénézuélienne de provoquer une rencontre pour redresser les prix intervient alors que les prix du pétrole marquaient
une pause hier en cours d’échanges européens, s’essoufflant quelque peu après avoir nettement rebondi la veille pour une deuxième séance consécutive sur fond de réduction des stocks d’essence aux Etats-Unis. «Les prix du pétrole sont de nouveau en retrait
après avoir nettement grimpé en fin d’échanges américains jeudi, bien que le brent
comme le WTI soient sur une voie ascendante», galvanisés par la baisse plus
importante que prévu des stocks d’essence enregistrée plus tôt cette semaine,
commentait hier un analyste cité par les agences de presse.Après avoir connu un très mauvais mois de juillet, marqué par des inquiétudes sur le niveau toujours élevé de
l’offre d’or noir, les cours semblent montrer depuis mercredi des velléités de rebond,
malgré quelques hésitations, le recul surprise des réserves américaines d’essence leur ayant donné une raison suffisante de renouer avec un certain optimisme.
«Si l’on compare avec leurs plus bas du milieu de semaine, les prix ont ainsi gagné
près de 3 dollars par baril», relevaient les analystes qui attribuaient essentiellement
cette progression à des achats à bon compte après que les statistiques du
département américain de l’Energie (DoE) publiées mercredi ont pris les investisseurs
par surprise. Avant de rebondir en milieu de semaine, les cours du brent et du WTI
étaient tombés respectivement, mardi et mercredi, jusqu’à 41,51 dollars et
39,19 dollars le baril, des plus bas en trois mois et demi.
Zhor Hadjam
EXCLUSIF
Réunion informelle Opep et non-Opep à Istanbul en octobre
06/10/2016
Dans un entretien exclusif à Ennahar TV qui sera intégralement diffusé ce soir,
le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa, a tout dévoilé sur ce qui a été
décidé lors de la réunion extraordinaire de l'Organisation des pays exportateurs
de pétrole (OPEP) le 28 septembre dernier à Alger, affirmant qu'une réunion
informelle Opep et non-Opep est programmée en marge du Congrès mondial sur
l'Energie d'Istanbul en Turquie, qui aura lieu du 9 au 13 octobre prochain. Selon
Bouterfa, tout est désormais "facile et possible" puisque les pays membres de
l'Opep se sont entendus et ont la volonté commune d'aller vers une stabilité du
marché, n'excluant pas une baisse plus importante de la production, puisque,
selon lui, 700.000 barils ne suffiseraient pas à atteindre un prix entre
50 et 55 dollars le baril.
Vidéo
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Coopération OPEP et pays non OPEP
08 Novembre 2016
En perspective de la rencontre de Vienne, qualifiée de vitale, pour
s’entendre sur les quotas de production entre les pays exportateurs
de pétrole membres de l’OPEP et non membres de l’OPEP,
M. Bouterfa a déclaré : «Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger.»
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Le rebond des prix souhaité est un pari risqué dépendant d’une entente
sur l’offre, entre des pays divisés politiquement par les importants enjeux géostratégiques au Proche-Orient. L’Iran est loin de consentir à une
réduction de sa production actuelle, bien au contraire, réclamant haut et
fort à revenir au quota qui était le sien avant l’embargo, qui était de 4
millions de baril/jour. L’autre danger pour les pays producteurs de pétrole conventionnel viendrait de la concurrence que leur imposera sur le marché
la reprise de la production du gaz de schiste américain, au cas où les prix
s’envoleraient au-dessus des 90 dollars. La réduction de l'offre de brut
annoncée par l'Opep ne profitera à l'industrie pétrolière américaine qu'à la
condition qu'elle débouche sur une remontée durable des cours, selon le
lobby de l'Independant Petroleum Association of America (IPAA). C’est
dans ce climat délétère pour les économies dépendantes de l’or noir que le
secrétaire général de l'OPEP, Mohamed Barkindo, a déclaré lundi à Abou
Dhabi que l'OPEP restait attachée à l'accord d'Alger en qualifiant de «vitale»
la coopération entre les membres, et non membres de l'organisation en vue
de rééquilibrer le marché pétrolier. Les divergences entre les producteurs
sont encore vives, c’est ce qui fait dire à Barkindo à l’ouverture de la
conférence internationale sur le pétrole à Abou Dhabi qu’«il est vital que les
pays OPEP et non-OPEP se réunissent et prennent des mesures coordonnées
pour rééquilibrer le marché dans leur intérêt commun». Comme rapporté par
l’APS. A la fin septembre à Alger, les pays de l'OPEP sont parvenus à un
accord historique pour réduire leur production d'or noir afin de soutenir les
prix du brut qui pâtissaient depuis 2014 d'une offre excédentaire.
L’Arabie Saoudite, dont l’économie a pâti de la chute des prix du pétrole, n’a
eu à Alger d’autre choix que de céder aux pressions afin de permettre un
rééquilibrage du marché pétrolier. «L'accord (d'Alger) a souligné l'engagement
de l'organisation en faveur de la stabilité des marchés pétroliers», a rappelé
M. Barkindo, soulignant que la Russie, premier producteur mondial de pétrole,
soutenait l'accord d'Alger, dans cette dernière observation du Secrétaire
général de l’OPEP, il n’est point mentionné l’évolution des positions de l’Arabie Saoudite et de l’Iran. «Nous, à l'OPEP, restons attachés à l'accord d'Alger»,
a-t-il déclaré, ajoutant avoir «entendu dire au plus haut niveau à Moscou que
la Russie est avec» l'OPEP. L'OPEP et la Russie ont tenu plusieurs réunions
récemment afin de resserrer leur coopération afin de diminuer la volatilité des
prix. Pour rappel, le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, avait affirmé
dimanche à Alger que les quotas de production des pays de l'OPEP seront
arrêtés lors de la réunion ordinaire de cette organisation prévue le 28 novembre
à Vienne. «Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger. Aujourd'hui, nous sommes
en application de cet accord. Le comité technique de haut niveau installé suite
à la réunion d'Alger est en train d'y travailler, et l'accord d'Alger n'a pas été remis
en cause», a indiqué M. Boutarfa à la presse. Le ministre a indiqué également
que ce comité technique de haut niveau avait «déjà réglé pas mal d'éléments
techniques». Il a proposé que la durée de l'accord soit d'une année à partir de
janvier 2017 avec révision au bout de six mois.» M. Boutarfa a souligné qu'il
faudrait attendre la prochaine réunion de l'OPEP pour que quotas de chaque
pays soient arrêtés, ajoutant que «chaque pays réduira en fonction de son volume
de production actuel». La présidence de ce comité technique de haut niveau de
l'OPEP, chargée essentiellement de définir les mécanismes de réduction de la production de chaque pays membre et de coordonner avec les pays non membres
de l'OPEP pour la mise en œuvre de l'accord d'Alger, a été confiée à l'Algérie.
Réunion OPEP/non-OPEP le 10 décembre à Viennehttps://www.algerie1.com/media/source/2016/opep-non-opep.jpg
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des pays producteurs non OPEP se réuniront le 10 décembre prochain à Vienne (Autriche) pour finaliser un accord sur la limitation de la production, a confirmé, dimanche, le ministre algérien de l’énergie Nourredine Boutarfa à la radio nationale
Dans un premier temps, cette rencontre avait été annoncée à Moscou (Russie). L’OPEP, qui avait conclu mercredi dernier à Vienne la réduction de la production des pays membres, espère obtenir des pays extérieurs au cartel la baisse de leur production de l’ordre de 600.000 bpj. Déjà la Russie avait annoncé qu'elle réduirait sa propre production d'environ 300.000 bpj.
A noter que les cours de l'or noir dépassent les 50 dollars depuis l'accord du 30 novembre des pays de l’OPEP, qui avaient décidé de baisser leur production de 1.2 million de barils par jour (mb/j), à compter de janvier 2017. Le baril du pétrole Brent coutait 54.49 dollars soit une hausse de 1,47%. Alors que WTI valait 51.73 dollars le baril soit une hausse de 1.55%.
La réunion Opep-non Opep prémices d'une consolidation de l'accord de baisse de la production
L'Opep va tenter ce 10 décembre, lors d'une réunion à Vienne, de convaincre d'autres pays producteurs de pétrole à rallier le pacte de réduction de production récemment conclu entre les membres du cartel pour faire remonter les prix.
La Russie, premier producteur de pétrole hors Opep s'est déjà engagée à participer à cet effort de baisse de l'offre. Représentée par le ministre de l'Energie Alexandre Novak, à cette réunion, elle retient toute l'attention des analystes qui s'interrogent sur la volonté de Moscou de tenir ses engagements.
Le ministre algérien de l'Energie, Noureddine Boutarfa a exprimé vendredi soir à Vienne son optimisme de voir la réunion samedi des pays de l'Opep et non-Opep consolider l'accord d'Alger de baisse de la production, relevant la nécessité d'une coopération Opep-non Opep pour stabiliser le marché.
"Il est nécessaire pour les pays Opep et non-Opep de coopérer et de joindre leurs efforts pour stabiliser le marché pétrolier dans l'intérêt des producteurs et des consommateurs", a-t-il souligné dans une déclaration à l'issue de ses entretiens avec ses homologues de pays membres et non membres de l'Opep.
Le ministre de l'Energie qui a eu une séance de travail avec le Sg de l'Opep, Muhammed Barkindo pour préparer la réunion de ce samedi, s'est également entretenu avec ses homologues du Sultanat d'Oman et du Venezuela respectivement Mohamed Hamad Rumhy et Eulogio d'El Pino.
A cette occasion, M. Boutarfa a tenu à mettre en avant les efforts conjoints des pays Opep et non-Opep et qui tendent à ajuster leur production en vue de mieux stabiliser le marché.
L'objectif de cette réunion est d'élargir le consensus autour de la démarche de l'Opep pour soutenir le marché pétrolier, affaibli par le surplus d'offre.
Après avoir inondé le marché d'or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre à s'entendre pour la première fois depuis huit ans sur une baisse de leur production de 1,2 million de barils par jour.
L'Opep demande aux producteurs non membres de l'organisation de limiter également leur production de 600.000 barils par jour au total, un effort auquel la Russie a déjà consenti à hauteur de 300.000 barils.
Enthousiastes dans un premier temps, les marchés cherchent désormais à évaluer les chances d'application de l'accord. Après avoir oscillé au fil de la semaine, les cours ont terminé vendredi à 54,16 dollars à Londres, en très léger retrait par rapport à la clôture de vendredi dernier.
La conférence de l'Opep de novembre dernier avait décidé de créer un Comité de suivi de haut niveau composé des ministres de l'Energie de l'Algérie, du Koweït et du Venezuela pour suivre la mise en œuvre de cet accord.
By HuffPost
Réunion OPEP/non-OPEP : Accord de baisse de la production de 600.000 barilsLe ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, a indiqué ce samedi à Vienne que les pays non-OPEP s'apprêtaient à conclure, à l’issue de leur réunion avec l’OPEP, un accord sur la limitation de la production.S’exprimant devant la presse juste avant l'ouverture de la rencontre de l'OPEP avec 12 pays producteurs hors-OPEP, le ministre russe a relevé l’engagement de son pays à réduire la production de 300.000 barils/jour dans le sillage de la démarche de l’OPEP de baisser le surplus d’offre sur le marché afin d’équilibrer le marché.«Il n'y a pas de risque que cette réunion ne réussisse pas. Nous sommes déjà parvenus à un accord sur le principe de réduire 600.000 barils/jour par les non-OPEP. La Russie va réduire 300.000 barils/jour, donc la moitié de l’effort de réduction. Maintenant, suite aux discussions, on verra si on pourra aller au-delà des 600.000 baril prévus» par les non OPEP, a-t-il soutenu.L’objectif de cette réunion OPEP-non OPEP la première depuis 2002, est d’élargir le consensus autour de la démarche de l’OPEP pour soutenir un marché pétrolier affaibli par le surplus d’offre.Pour rappel, lors de sa réunion officielle tenue le 30 novembre dernier à Vienne, l'OPEP avait décidé, conformément à l'accord d'Alger, de mettre en œuvre un nouvel objectif de production limité à 32,5 millions de barils par jour afin de diminuer le niveau des stocks et de rééquilibrer le marché pétrolier.Outre cet accord qui entrera en vigueur le 1er janvier 2017, la conférence de l'OPEP de novembre dernier a également décidé de créer un Comité de suivi de haut niveau composé de ministres de l'Energie de l'Algérie, du Koweït et du Venezuela pour suivre la mise en oeuvre de cet accord. By Algerie1.com
11 pays hors-Opep décident de réduire leur production
de 558.000 barils/jour
Pétrole/samedi, 10 décembre 2016 19:21
Onze pays producteurs de pétrole non membres de l'Opep ont
donné leur accord aujourd'hui à Vienne pour diminuer leur
production de 558.000 barils par jour, s'associant au pacte
de limitation conclu entre membres de l'Opep, en vue d'une
remontée des prix, a annoncé l'Opep.
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"Je suis heureux d'annoncer qu'un accord historique a été atteint",
a déclaré le président de l'Opep et ministre qatari de l'Energie,
Mohamed Saleh Al-Sada, à l'issue d'une réunion à Vienne en parlant
d'une décision "historique". La Russie sera le plus important de ces contributeurs et avait déjà annoncé qu'elle baisserait son offre de 300.000 barils par jour. Les autres pays à participer à l'effort seront le Mexique,
le Kazakhstan, la Malaisie, le sultanat d'Oman, l'Azerbaïdjan, Bahreïn, la Guinée équatoriale, le Sud Soudan, le Soudan et Brunei, a ajouté M. Al-Sada. L'accord sur 558.000 barils est un peu en retrait de l'objectif de 600.000 barils qu'avait annoncé l'Opep lors de sa dernière réunion du 30 novembre M. Al-Sada a précisé que le cartel allait continuer à travailler en vue de convaincre d'autres producteurs extérieurs à l'organisation de contribuer à ce pacte. La rencontre avait débuté en milieu de matinée au siège de l'Opep, à Vienne, dans un climat d'optimisme. Le but était
d'étendre l'accord de réduction de la production du cartel, conclu le 30 novembre, aux pays exportateurs hors de l'OPEP. Le ministre algérien de l'Energie, Noureddine Boutarfa a exprimé vendredi soir à Vienne son optimisme de voir la réunion samedi des pays de l'Opep et non-Opep consolider l'accord d'Alger de baisse de la production, relevant la nécessité d'une coopération pour stabiliser le marché. "Il est nécessaire pour les pays Opep et non-Opep de coopérer et de joindre leurs efforts pour stabiliser le marché pétrolier dans l'intérêt des producteurs et des consommateurs",
a-t-il souligné dans une déclaration à l'issue de ses entretiens avec ses homologues de pays membres et non membres de l'Opep. Une telle annonce était attendue par les analystes pour asseoir la crédibilité de l'organisation et de son engagement à limiter la production, afin que les cours, qui ont retrouvé des couleurs, ne retombent pas trop vite.
Cohésion entre producteurs OPEP et non-OPEP/ Vers une stabilisation des cours du pétrole
Onze pays producteurs de pétrole non membres de l’OPEP ont décidé, samedi, à Vienne, de diminuer leur production de 558.000 barils par jour. Cette décision jugée salutaire se voit consolidée par un nouvel engagement de l’Arabie Saoudite à réduire sa production à un niveau inférieur à celui fixé le 30 novembre à Vienne. La Russie, le Mexique, le Kazakhstan, la Malaisie, Oman, l’Azerbaïdjan, Bareïn, la Guinée équatoriale, le Sud-Soudan, le Soudan et Brunei ont en effet, décidé de s’associer au pacte de limitation conclu entre membres de l’OPEP (http://www.algerie-focus.com/2016/12/membres-de-lopep-acceptent-de-reduire-leurs-productions/) fin novembre, et ce, dans le but de booster le prix du baril.Cependant, le niveau de réduction fixé à 558.000 barils est légèrement en deçà de l’objectif initial de 600.000. Pour remédier à cela, le cartel a exprimé par la voie de son président, Mohamed Saleh Al-Sada, sa détermination à œuvrer à convaincre d’autres producteurs non-OPEP à épouser sa politique.Encouragée par l’adhésion de ces onze pays, l’Arabie Saoudite a décidée, de façon tout à fait inattendue, de réduire encore plus sa production pour stabiliser un marché ayant perdu ses repères ces dernières années. «Je peux vous dire avec une certitude absolue qu’à partir du 1er janvier 2017, nous allons réduire de façon substantielle, notre production pour que celle-là s’inscrive sous le niveau fixé le 30 novembre», a annoncé le ministre saoudien de l’Énergie, Khalid Al Falih, à la clôture des négociations avec les pays non-OPEP.Massi M.
Suivi de l’accord Opep
Une réunion est prévue à la mi-janvier
le 24.12.16|10h00
Le haut comité chargé du suivi de la mise en œuvre de l’accord de l’Opep avec
11 pays non membres, portant baisse de la production pétrolière, se réunira vers la mi-janvier, afin d’examiner l’avancement des mesures prises dans le cadre de l’accord conclu le 10 décembre dernier à Vienne. C’est ce qu’a fait savoir, jeudi dernier au Caire, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, lors de son entretien avec le ministre koweïtien du Pétrole, Essam Abdulmohsen Al Marzouk, en marge de la 97e session de la réunion ministérielle de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep). Les 11 pays producteurs non membres de l’Opep se sont engagés à Vienne, faut-il rappeler, à réduire leur production d’environ 558 000 barils par jour, à compter du 1er janvier 2017. Les pays concernés sont l’Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Mexico, Oman, Russie, Soudan et Sud-Soudan. Cet accord intervient après celui conclu le 30 novembre dernier, qui porte sur une baisse de la production Opep de 1,2 million de barils/jour (mbj), avec un plafond ramené à 32,5 mbj applicable dès le 1er janvier 2017. Les participants à cette réunion se sont mis d’accord pour aller même au-delà de l’objectif, déjà convenu, de baisse de production par les non-Opep, pour un
retrait de 600 000 barils/jour à partir de janvier prochain. Les ministres chargés du Pétrole des pays membres et non membres de l’Opep ont affirmé, en effet, s’attendre, à l’issue de cette réunion «historique», à un accord d’une baisse encore plus importante que prévu initialement par les non-Opep, alors que la Russie a réitéré son engagement de retirer 300 000 barils/jour, soit la moitié du volume à réduire par les hors-Opep. Selon un communiqué du ministère de l’Energie, les deux ministres, algérien et koweïtien, ont abordé, au Caire, les mécanismes à mettre en place pour concrétiser la mission de monitoring que les pays membres de l’Opep et non Opep ont confié à ce comité coprésidé par le Koweït et la Russie et dont l’Algérie est membre avec le Venezuela ainsi que le sultanat d’Oman. Les opportunités de coopération et d’investissement dans le secteur de l’énergie des deux pays ont également été abordées par M. Boutarfa et son homologue koweitien.
«L’ordre du jour de la conférence de la 97e session de la conférence des ministres arabes du Pétrole, membres de l’Opaep a porté sur l’examen des derniers développements au niveau des marchés et leur impact sur l’industrie pétrolière ainsi que le suivi des projets de coopération commune dans le domaine pétrolier», ajoute le même communiqué. A l’occasion de cette réunion, un chercheur algérien, Djamel Harbi, a reçu le prix scientifique de l’organisation pour l’année 2016.
Lyes M.
Pétrole:La Russie abaisse la production de brut de 100.000 bpj
[*=center]
La Russie a abaissé sa production pétrolière de 100.000 barils par jour (bpj) environ début janvier, par rapport au mois précédent, conformément à un accord passé avec l'Opep en vue de réduire les extractions mondiales, ont déclaré lundi à Reuters deux sources du secteur de l'énergie.
La production de pétrole et de condensats a été de 11,1 millions bpj en moyenne du 1er au 8 janvier, selon les deux sources, contre 11,21 millions en décembre et 11,247 millions en octobre, niveau de référence pour calculer les coupes en accord avec l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Cette réduction intervient alors que la Russie connaît une vague de froid, en particulier en Sibérie occidentale, sa principale région productrice, où les températures peuvent descendre jusqu'à -60°C.
Le ministre de l'Energie Alexandre Novak a dit que le nouvel objectif de production était de 10,947 millions bpj, précisant que la Russie voulait réduire la production de 200.000 bpj au premier trimestre puis de 300.000 bpj, comme cela a été convenu avec l'Opep.
Au sein même du cartel, l'Arabie saoudite a réduit sa production de 486.000 bpj au moins, à 10,058 millions en janvier, respectant ainsi pleinement le compromis passé entre l'Opep et de producteurs hors Opep, selon une source du Golfe.
Pour autant, beaucoup d'analystes pensent que la production pétrolière russe augmentera cette année et atteindra même un niveau sans précédent en raison de l'entrée en service de nouveaux gisements.Reuters
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