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Lako
01/08/2016, 16h27
Hommage au Hayek de nos grands-mères !!
El Hayek, ce voile abandonné par les Algériennes..

El Hayek, une longue étoffe de soie qui enveloppe la totalité du corps, un voile généralement blanc qui s’accrochaient (elles sont rares à le porter encore) à la taille avant d’être ramener vers les épaules pour être enroulé sur la tête. Ce voile traditionnel qui se porte avec un Aâdjar, voilette qui se pose sur le visage pour ne laisser apparaître que les yeux, Permettaient aux Algériennes d’allier pudeur et élégance. Elles l’ont à présent délaissé et il en fait des nostalgiques!

​https://lh3.googleusercontent.com/-q7abfObtLOQ/V5d8fhdsgAI/AAAAAAAADuc/Zg4CIDlWKvITgbIcAViQD28LppeRTe-UQ/w506-h670/XC16.jpg

Lako
01/08/2016, 16h28
Une Qualité DE Vêtements Traditionnels DE L'Algèrie ...
Les costumes traditionnels, appelés aussi costumes folkloriques lorsqu'ils ne sont plus portés normalement mais dans un but de spectacle ou de commémoration, sont des costumes caractéristiques d'une région, une ville, un pays...
Ce sont des ensembles vestimentaires qui ont leurs propres couleurs, détails et spécificités...
https://lh3.googleusercontent.com/-BRkVkAmdtsA/V5TXn8ygk0I/AAAAAAAADf4/gP-ZUp-ZGTMhms5sq602TWhTOeetgmApw/w506-h670/Traditional%2BClothes%2Bof%2BAlgeria.jpg

Lako
01/08/2016, 16h29
DISCUTION d'affaires courantes ou urgentes.....Hommage a ces DAMES !!! LOL !!!
LA KABYLIE ET DEMOCRATIE ... De tout temps, la Kabylie a vécu selon une organisation qui n'a rien à envier aux démocraties occidentales. Le village (tadart), la tribu (el aarch) étaient régis par une assemblée (Agraw ou tajmat terme arabe) . Elle était composée des hommes majeurs, quelle que soit leur situation socio-économique, qui élisaient un amin ou amoqran en berbère et un ukil pour l'assister. L'amoqran dirigeait les débats, prenait note (oralement) des décisions pour leur application. L'amoqran et l'oukil devaient appartenir à deux clans différents, pour un équilibre des pouvoirs, faire un contre poids. C'était l'ukil qui tenait la caisse. Ces deux personnes n'étaient pas rémunérées et pouvaient être destituées à tout moment, pour manquement, il n'y avait pas de mandat. Il n'y avait pas de juge dans cette organisation, les décisions étaient prises à l'unanimité...
Cette assemblée émettait souverainement les règles de vie à respecter, pour la cohésion du village...
https://lh3.googleusercontent.com/-anoy6542eSg/V5JXsG0yj-I/AAAAAAAADYM/zNPxRswGJCEZqKUoOB8rQKjBNVddPTAyA/w506-h670/L%2527image%2Best%2Bbelle%2Bmais%2Bancienne.jpg

Lako
01/08/2016, 16h30
Femme algérienne avec son enfant - 19e siècle... Dans une Ancienne maison traditionnelle "Berbere"...
Bien qu’elle n’ait pas le confort d’une habitation moderne, la maison kabyle traditionnelle est la preuve du génie créatif de nos ancêtres...
https://lh3.googleusercontent.com/-Brfr-as374o/V496z470HwI/AAAAAAAADN8/YJdwF2Q-dLQJITRFcOS2KEGlyVXer9mSg/w506-h670/Algerian%2BWoman%2Bwith%2Bher%2Bchild%2B-%2B19th%2Bcentury%2B-%2Bby%2BGuillaume%2BCharles%2BBrun.jpg

Lako
01/08/2016, 16h32
TRADITIONS TUNISIENNES
https://lh3.googleusercontent.com/-kVwczMt9aZM/V5pHZKX7DuI/AAAAAAAAqTU/ifoUt77UG9coYxQzT46KIYnoZ33IhPovw/w506-h761/2016%2B-%2B1

Lako
01/08/2016, 16h32
TRADITIONS TUNISIENNES
https://lh3.googleusercontent.com/-VgP0EnRoysU/V1CX0XsqS-I/AAAAAAAJ5-4/oCxM20KPUj08ImOE5pFB0bn9v15Q3nprg/w506-h759/888959b9c058526e45b2d1b20fb2e6fc.jpg

Lako
01/08/2016, 16h33
TRADITIONS TUNISIENNES
https://lh3.googleusercontent.com/-uhs7VudhqQs/Vzommc0Th6I/AAAAAAAJzMU/MAcfHTHBg28lnlWfvfg47_M4LV599Q1Cw/w506-h765/b2c47bc5aae69ab9b27c6e8a858ae424.jpg

Lako
01/08/2016, 16h35
TRADITIONS MAROCAINES
les Agadir (greniers) d' Amtoudi
mode de construction typique des Agadir des montagnes de l'Anti atlas, toujours en pierre sèche et des portes en fer. l'endroit bien étudié sur des reliefs rocheux difficile d'accès. en général la pierre vient du site lui même ce qui donne un certain camouflage de l'édifice.
https://lh3.googleusercontent.com/proxy/Ww0YW7bzfhTu2Pr6Q9gZURq2UT8cqMr1DOlkdVMm6fuO6QGn6y 6mP8FI9dXIw6tidwON4sfhAu37oyCFBqafMtV9Upycv0MDL0el Q1zUj4ql1SPpCZA=w506-h379

Lako
01/08/2016, 16h36
TRADITIONS MAROCAINES
https://4.bp.blogspot.com/-Fx7UwE37ugo/VfATR-aUklI/AAAAAAAAY0c/2f0M8qceJTk/w506-h285/1.jpg

Lako
01/08/2016, 16h37
https://lh3.googleusercontent.com/proxy/cUMz8njUHXjRX1G_MvKsHYqACVvVWx0xhMXMBjR8FX0j24mnVI aoDBLEgkxoOCca3mVEGAF6QKqqjLzEJQx9txo3pskUs9zcJLuh zBJAvUS9=w506-h326dans les ruelles de la médina de Fés
de nombreuses ruelles sont des ruelles d’artisans se regroupant par spécialité. l'une des plus connues est celles des orfèvres de cuivre ;

phoenix62
01/08/2016, 16h43
Sidi Ali Bounab renoue avec la traditionnelle Thimechrat de Yennayer
http://www.depechedekabylie.com/thumbnail.php?file=Phot_P6_467644142.jpg&size=article_medium

commune de Tadmait sise à 17 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou ont renoué avec la traditionnelle «Thimechrat» ou «l’Ouziaâ» à l’initiative du village Igherviène, samedi dernier à l’occasion du nouvel an amazigh «Yennayer 2965». «32 ans que nous n’avons pas organisé Thimechrat sur les hauteurs de Sidi Ali Bounab en raison de l’insécurité et des groupes terroristes qui sévissaient il y a de cela quelques années dans cette région…» nous indiquera le président du comité du village Igherviène, M Ahmed Bensmail. Selon M Bensmail, pas moins de six villages ainsi que l’APC de Tadmait ont été conviés à prendre part à une Waâda organisée à l’occasion du nouvel an amazigh, «Yennayer 2965» parallèlement à l’Ouziaâ. Cette pratique ancestrale de solidarité communautaire qui à mis à contribution tous les habitants du village consiste à cotiser pour l’achat de veaux ou de moutons qui après avoir été sacrifiés, seront distribués à parts égales à tous les familles du village «Je tiens à rendre un grand hommage aux villageois qui ont cotisé une semaine avant cet événement pour en faire une réussite et ça le fut» déclarera le président du comité du village Igherviène. Des centaines de personnes sont venues des quatre coins du pays pour revoir ces majestueux paysages qu’ils n’ont pas vu depuis des années, pour goûter au traditionnel plat de Yennayer à base de couscous au poulet et surtout prendre leurs parts de viande de «Thimechrat». Une vielle femme déclarera émue «Ça fait 32 ans que je n’ai pas vu la tombe de mon défunt mari pour les raisons que vous connaissez». Un autre visiteur venu de la capitale dira quant à lui que «ça fait du bien de revenir au bercail et de renouer avec nos traditions ancestrales, après toute ces années. Je suis surtout heureux de revoir ces paysages qui sont toujours aussi splendides».

Lako
03/08/2016, 20h03
https://lh3.googleusercontent.com/-gBO77hMyTyE/V6CV6ud5TEI/AAAAAAAAJ9A/l26qJzuFru0lL7hfhL_7qExYKOvThPO3w/w506-h380/haik.jpg

phoenix62
04/08/2016, 15h33
Bouqalates, jeu de tradition algéroisehttp://www.dziriya.net/culturdz/traditions/bouqalates/tout-savoir-sur-les-bouqalates/tout-savoir-sur-les-bouqalates.jpguand le jour fait place à la nuit et que la lueur de la lune et des étoiles remplace celle du soleil, les femmes algéroises animaient leurs longues soirées par des retrouvailles organisées au cours desquelles elles savouraient la présence d'une dame âgée en l'écoutant raconter avec un art que seules les vieilles personnes possèdent les histoires des prophètes ou des contes des rois ou des «djenounes» (pluriel de djin).

Tout cela autour d'une «skimpla» (table basse) garnie de thé et de différentes gourmandises (fruit secs, «halaouet El-Tork», figues séchées, etc.) Le mot «bouqala» désigne un vase d'argile en forme de coupe au pied large. Ce récipient constitue l'objet principal du jeu. En effet, on apporte une bouqala qu'on remplit d'eau et dans laquelle on jette un bijou en argent (bague ou bracelet) dans le but d'y attirer un djin. Après quoi, on la fait passer aux femmes désireuses de participer au jeu afin que chacune d'elle y dépose sa fève marquée de façon spécifique à elle pour l'identifier lors du tirage au sort. Les bouqalates sont des petits poèmes porteurs de bons ou de mauvais présages.
Enfin, on couvre la bouqala avec la « chéchia » d'une jeune fille dans laquelle on procède aux fumigations faites à base de benjoin, de henné, de quelques gouttes d'huile d'olive, des effilures de vêtement d'une femme sans mari et de petits bouts de bois prélevés de sept portes différentes, tout en prononçant à l'adresse du djin des incantations.
Avant chaque récitation de bouqala, chaque assistante noue son mouchoir ou son foulard ou même sa ceinture matérialisant ainsi sa pensée pour l'absent auquel elle dédie la bouqala et écoute attentivement la récitation de celle-ci. Sitôt finie, une jeune fille vierge retire au hasard une fève du récipient et désigne de cette façon la femme concernée par la bouqala et toutes les autres interprètent, tour à tour, le présage tel qu'elle l'entendent. Puis, on remet la fève dans le récipient et on répète l'opération plusieurs fois.
Le jeu fini, l'eau de la bouqala est jetée soit sur la terrasse soit dans la rue, au milieu de la nuit quand il n'y a plus de circulation. Si une femme veut voir dans le rêve si un v½u à elle doit se réaliser, elle met une gorgée de cette eau dans la bouche qu'elle crache après la formulation intérieure de son v½u et elle devra voir des signes pendant son sommeil lui révélant si oui ou non il sera exaucé. Si par exemple, elle désire se marier, elle entendra des youyous dans son rêve.
Ce jeu de société existe encore de nos jours mais sous une forme beaucoup moins protocolaire. Il reste toujours apprécié pour son côté mystérieux et poétique.

Lako
19/09/2016, 19h41
Un Thè Pour tous(tes)
Vous Pouvez Trouver le Nom du Peuple Amazigh du Sahara Touareg écrit de différentes manières comme Touareg, Tuareg, Twareg, Touarègue, Targui, etc ; mais ils se référent tous aux mêmes Personnes Nobles du Désert du Sahara...
Le rituel du Thé fait partie intégrante de la Culture Touareg et la Quintessence de leur Hospitalité Légendaire - en particulier aux voyageurs de passage..
https://lh3.googleusercontent.com/-nXmeZcbpZLQ/V5KVrppnj4I/AAAAAAAADY8/tmT1qL2KbhkIZ2WxTCoPjBWM2Et6YK-bwCL0B/w426-h564-p-rw/Tuareg%2BHospitality.jpg
https://lh3.googleusercontent.com/-VH3TH71Vgw8/V4TCSc6vJLI/AAAAAAAADCs/6QO_8p8a_QEsIJ6Gwdqj6nZkODfch6FPQ/w426-h564-p-rw/%25D8%25A7%25D9%2584%25D8%25B4%25D8%25A7%25D9%258A %2B%25D9%2585%25D9%2586%2B%25D8%25AA%25D9%2585%25D 9%2586%25D8%25B1%25D8%25A7%25D8%25B3%25D8%25AA%2B% 25D8%25B5%25D8%25AD%25D8%25B1%25D8%25A7%25D8%25A1_ %25D8%25A7%25D9%2584%25D8%25AC%25D8%25B2%25D8%25A7 %25D8%25A6%25D8%25B1.jpg

Lako
19/09/2016, 19h44
La galette KABYLE appelée aghroum akourane, kesra ou rakhsis est très appréciée. Facile à préparer ...

https://lh3.googleusercontent.com/-YdL2NL8iNWU/V5ULtVwwOII/AAAAAAAADg8/M4AgYYcb8F4TjRtIOTxvdn8w2vY0jw1ggCL0B/w426-h564-p-rw/XC19.jpg

Lako
19/09/2016, 19h45
Femme algérienne avec son enfant - 19e siècle... Dans une Ancienne maison traditionnelle "Berbere"...
Bien qu’elle n’ait pas le confort d’une habitation moderne, la maison kabyle traditionnelle est la preuve du génie créatif de nos ancêtres...
https://lh3.googleusercontent.com/-Brfr-as374o/V496z470HwI/AAAAAAAADN8/YJdwF2Q-dLQJITRFcOS2KEGlyVXer9mSg/w426-h564-p-rw/Algerian%2BWoman%2Bwith%2Bher%2Bchild%2B-%2B19th%2Bcentury%2B-%2Bby%2BGuillaume%2BCharles%2BBrun.jpg

Lako
19/09/2016, 19h47
Ce qu'il faut Regarder, c'est la Femme (Notre Mère) elle ne Consomme rien à table...
C'est Que ce Temps là, la Femme a Honte de MANGER en Public... Cette femme, est une Perle Précieuse où Règne la Pudeur...

La pudeur elle EST toujours une Valeur dans notre société. La PUDEUR S’atténue avec l’âge, comme la timidité, mais où elle a régné, elle laisse la Délicatesse...
https://lh3.googleusercontent.com/-pJkUkfmD0K0/V6V0X6G9pxI/AAAAAAAAFGc/PObYO8To-vc_2gEGf853xBkd1p4SZGA9QCL0B/w426-h564-p-rw/Yahasrah%2B3la%2Bn%2527as%2Bzmane%2Bchane%2Bwa%2Be l%2Bhama%25EF%25BB%25BF.jpg

Lako
19/09/2016, 19h49
Les costumes traditionnels, appelés aussi costumes folkloriques lorsqu'ils ne sont plus portés normalement mais dans un but de spectacle ou de commémoration, sont des costumes caractéristiques d'une région, une ville, un pays...
Ce sont des ensembles vestimentaires qui ont leurs propres couleurs, détails et spécificités...
https://lh3.googleusercontent.com/-BRkVkAmdtsA/V5TXn8ygk0I/AAAAAAAADf4/gP-ZUp-ZGTMhms5sq602TWhTOeetgmApw/w426-h564-p-rw/Traditional%2BClothes%2Bof%2BAlgeria.jpg

Lako
19/09/2016, 19h51
El Hayek, ce voile abandonné par les Algériennes..

El Hayek, une longue étoffe de soie qui enveloppe la totalité du corps, un voile généralement blanc qui s’accrochaient (elles sont rares à le porter encore) à la taille avant d’être ramener vers les épaules pour être enroulé sur la tête. Ce voile traditionnel qui se porte avec un Aâdjar, voilette qui se pose sur le visage pour ne laisser apparaître que les yeux, Permettaient aux Algériennes d’allier pudeur et élégance. Elles l’ont à présent délaissé et il en fait des nostalgiques!

C’est vraiment trop dommage
Que les Algériennes ne le portent plus...
Le haik a disparu à la fin des années 90 à Alger...
https://lh3.googleusercontent.com/-q7abfObtLOQ/V5d8fhdsgAI/AAAAAAAADuc/Zg4CIDlWKvITgbIcAViQD28LppeRTe-UQ/w426-h564-p-rw/XC16.jpg

Lako
20/09/2016, 08h41
La culture algérienne est riche, variée et très ancienne, chaque région, chaque ville ou oasis constitue un espace culturel particulier.
Ghardaia
ALGERIE
https://lh3.googleusercontent.com/-SBfxrmA7aTE/V-ArjxyAD3I/AAAAAAABDek/_zJYsOWcVAELjU6iziR8tEiqQ9vGNRI6wCJoC/w530-h353-p-rw/DSC_0088-7.jpgGhardaia%2BArchives%2B-.jpg

phoenix62
28/09/2016, 14h37
mariage de tlemcen
http://i.skyrock.net/0018/22770018/pics/2495511415_small_1.jpg

​https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSCwMm5Xg3hbatALdK62Bniay7nJX30j A1_ECBaKrNtiBh8JlPUWA

phoenix62
30/09/2016, 14h00
Le mariage chez les Touaregs. (https://azititou.wordpress.com/2012/11/08/le-mariage-chez-les-touaregs/)

https://azititou.files.wordpress.com/2012/11/9422.jpg?w=535&h=356
Les Touaregs du Tassili N’Ajjer s’attachent de plus en plus à leurs traditions ancestrales, à travers le raffermissement des liens sociaux dont le mariage est considéré ici comme le plus «sacré’’. Bien que les cérémonials diffèrent d’une tribu à l’autre, ou d’un groupement rural à un autre, les festivités nuptiales sont soumises aux mêmes rituels puisés du patrimoine culturel ancestral encore préservé par la société du Tassili N’Ajjer, constate entre autres le président de l’association ‘’lien conjugal’’ d’Illizi. Expliquant la force de cette relation, Hadj Moulay Djeriri, notable de la région, qualifie cette union de pratiquement communautaire, dans le sens où elle lie des tribus de la même société targuie qui s’attèlent à sacraliser cette union, selon un rite maintenu intact par la population touarègue et transmis de génération en génération. Cette relation se manifeste en premier lieu par un rapprochement des deux familles des fiancés qui oeuvrent à dégager un terrain d’accord pour tisser un nouveau lien tribal, avec l’aval des chefs de tribus dont le droit coutumier leur confère la possibilité d’approuver ou de désapprouver, au terme de consultations, cette future union. Les chefs de tribus, décideurs incontestés, s’associent au plébiscite de ce rapprochement familial par la fixation du montant de la dot et l’établissement des conditions d’organisation de la cérémonie nuptiale, en tenant compte des moyens dont disposent les tribus. Selon le président de l’association ‘’Emni’’, une fois la demande d’alliance formulée, la famille du futur époux s’emploie à fournir les obligations, dont l’offre du ‘’Kaya’’, partie des charges à fournir par l’époux consistant en un écrin de bijoux d’argent. Les cérémonies officielles du mariage targui se poursuivront une semaine durant par des festivités riches en couleurs où s’exécutent des chants et danses au rythme du Tindi, Imzad et d’autres instruments de musique du terroir. Accompagnée d’une dauphine, appelée «Wazira», la mariée est coiffée par un groupe de femmes vêtues de leurs plus belles robes. Les cheveux de l’heureuse élue sont tressés selon une forme rituelle nommée ‘’Imissi’’.
CHANTS, DANSES ET MÉHARI AU MENU
El Hadj Moulay Djeriri fait savoir que la mariée doit être, comme toute femme targuie, fardée de produits d’un ‘’Make up’’ local et parée de bijoux d’or et d’argent assortis des plus belles confections. La cérémonie nuptiale, où dominent chants et danses, donne lieu également à l’organisation de courses de méhari au rythme des tambours, dans des joutes auxquelles prennent part toutes les tribus invitées. Comme à l’accoutumée, le repas (‘’Talebdjat’’) servi aux convives est composé de viande cameline hachée, suivi du thé préparé au feu de braise. À ce plat, vient s’ajouter le sacrifice, dans la liesse générale, de caprins que l’on propose durant les sept jours de fête, en plus de la distribution d’un autre mets composé d’un extrait de dattes et de lait. Ces festivités non-stop suivent leur cours au rythme des chants et danses ‘’Aliouane’’, en signe d’accueil en fanfare de la mariée dans sa nouvelle famille, avant de laisser place à une fête nocturne, suivie de la lecture du saint coran en présence des parents des nouveaux époux. Entre autres traditions, le marié devra, comme l’ont fait ceux qui l’ont précédé, remettre à sa nouvelle «reine» une paire de chaussures en cuir véritable appelées ‘’Agatimène’’ ainsi qu’une somme symbolique d’argent. Cette fête, dont le Tindi est au centre, est animée par un grand nombre de femmes parées, à l’occasion, de leurs plus beaux atours et d’un voile noir (‘’Alchou’’) couvrant la tête et que les cavaliers en mouvement autour du groupe de chanteuses s’efforceront d’arracher (le voile) entrant ainsi dans une compétition que couronnera une fête (‘’Tihamet») en guise d’hommage au premier à récupérer cette étoffe.

Lako
11/10/2016, 17h21
CHEDDA TLEMCEN – CLASSÉE COMME PATRIMOINE DE L’HUMANITÉ PAR UNESCO (http://www.chouf-chouf.com/actualites/reportage-chedda-tlemcen-classee-comme-patrimoine-de-lhumanite-par-unesco/)
https://youtu.be/RXrbbgHFMI4
Chedda de Tlemcen classée comme patrimoine de l’humanité par UNESCO, La chedda de Tlemcen est une tenue traditionnelle algérienne, plus précisément de la ville de Tlemcen, mais également portée dans l’ouest du pays notamment à Oran et Mostaganem. Pur produit de l’artisanat Tlemcénien, elle était portée par les princesses tlemcéniennes d’antan.

phoenix62
12/10/2016, 10h49
http://www.babsouk.fr/137-337-thickbox/robe-kabyle.jpg
taksiwth robe kabyle

Lako
15/10/2016, 20h03
https://lh3.googleusercontent.com/-ruoTw1Qexx4/WAINnpo4D2I/AAAAAAAAKUM/zwB8mJRzn-UvCrbpEoDvaCLa7Q5yg_fagCJoC/w530-h712-p-rw/2016%2B-%2B1

Lako
15/10/2016, 20h03
https://lh3.googleusercontent.com/-HD4y_IM35QA/WAJ1sfE7KxI/AAAAAAAAFag/Iat9Y5KL7YcGXI4_ZnIbryaZYCG60Qj5wCJoC/w480-h640-p-rw/2016%2B-%2B1

Lako
22/10/2016, 16h00
https://lh3.googleusercontent.com/-c99nVs5toU8/WAqUiYGEAuI/AAAAAAAAAEw/fgTOE-Vopo0z3dRvPfqPYFf6jfM24G2CgCJoC/w490-h800-p-rw/2016%2B-%2B1

Lako
26/10/2016, 18h47
https://lh3.googleusercontent.com/-jb8MOutNddc/WBCZm5b8xeI/AAAAAAAAFsA/6tx03cBt-mYaGGVKOZXuSEeRED4zdTK8QCJoC/w480-h360-p-rw/2016%2B-%2B1

Lako
13/11/2016, 05h49
La Chedda de Tlemcen
http://i.huffpost.com/gen/3295790/images/n-2949806-large570.jpg
A la suite d'une diffusion d'une magnifique chanson de Amina Karadja "Moulet El3abrouk" sur Facebook, un internaute, qui a apprécié cette chanson, s'interrogea sur la signification du mot "El3abrouk".
Deux autres "Facebookers", dont une personne de Tlemcen, lui ont répondu en précisant que c'est un "morceau de tissu léger transparent et doré qui sert à cacher la "Chedda" par l'arrière et dont les deux parties pendantes sont visibles à droite et à gauche de face."
Personnellement j'avais cherché cette explication sur le Web. En vain ! Mais compte tenu des paroles de la chanson on pouvait deviner qu'il s'agissait d'un des éléments de la tenue de mariage, dont l'ambiance est décrite dans cette chanson. Cette "chedda" de Tlemcen est un authentique produit de l'artisanat caractéristique de la ville. Sa beauté la fait inscrite par l'UNESCO, en 2012, au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, en tant que costume nuptial de Tlemcen.
Tlemcen est une ville dont on parle peu ! Et pourtant, c'est une des régions les plus riches d'Algérie en matière de patrimoine architectural, linguistique, culturel et historique.

C'est la ville des Abdelhamid Benachenhou, Paul Bénichou, Abdelmadjid Meziane sur le plan scientifique, des Larbi Bensari, Abdelkrim Dali, Mohammed Dib, Bachir Yellès, Djilali Sari, Rachid Baba Ahmed, Latifa Ben Mansour, et Amina Karadja sur les plans littéraire et artistique, des Messali Hadj, Mourad Medelci, Sami Naïr et Sidi-Mohammed Benmansour sur les plan politique. Sans parler de ceux qui seraient originaires de Tlemcen mais qui n'y ont jamais ou presque jamais vécus.

Adolescent, j'avais assisté au mariage d'un actuel directeur d'un grand quotidien de l'Ouest du pays. Des souvenirs sont restés gravés dans mon esprit. Un des plus beaux mariages que j'ai eu la chance de vivre. Je me souviens même de la maison des parents du marié, une grande famille connue à Tlemcen située à Derb Messoufa, très ancien quartier de la ville qui aurait abrité une des maisons de l'Emir Abdelkader. C'est à cette période que j'ai appris que le trousseau de la mariée se préparait quasiment à sa naissance jusqu'à la veille de son mariage: on y trouve des robes de soirées orientales ou traditionnelles, de la lingerie, de la vaisselle, mais aussi des draps, des couvertures, et même des oreillers. Je me souviens les avoir vu entassés dans un salon sans jamais avoir été utilisés avant le mariage.

Ce mariage s'est étalé sur trois jours, le premier jour consistant, dans une ambiance très intime, à un simple repas entre les deux familles en présence des conjoints et quelques amis pour mettre fin à leur vie de célibat. Ambiance très intime.

Le second jour est le plus important puisque c'est le jour du mariage proprement dit. Le mari s'est levé très tôt malgré la fatigue de la veille, est parti d'abord au Hammam, puis chez le coiffeur, est revenu chez lui pour manger très rapidement, a revêtu son très beau costume puis est parti s'installer avec des amis dans un café de la ville avec des amis. C'est en milieu d'après-midi que ses amis et sa famille sont partis chercher, chez les parents de la mariée, son élue. A cette époque, les "salles de fête" n'existaient pas. Et c'est donc au domicile du marié que la mariée atterrit après lui avoir fait un tour de cortège en klaxons et zorna dans le centre ville. Et c'est après cette arrivée, que le mari avait quitté le café après avoir endossé un beau burnous blanc et fait un tour en ville sur un cheval, s'arrêtant devant les principales places et cafés. Et c'est en début de soirée qu'il rejoint le domicile de ses parents où un très bon repas fut partagé avec les convives.
C'est à cette époque que je découvrais les magnifiques tenues traditionnelles de la mariée qu'elle changeait et arborait toutes les heures, mais aussi l'incroyable quantité de bijoux qu'elle portait. Le vocabulaire même relatif à la description de ces robes et accessoires m'était totalement étranger. Je n'ai pas souvenance qu'il avait un orchestre en soirée, mais ce qui m'avait frappé ce sont bien les tenues des femmes incroyablement belles.

Au troisième jour du mariage, un simple repas est proposé à midi pour la famille de la mariée. C'est le jour du "Ouf ! Tout s'est bien passé" pour ceux qui angoissent pour la nuit de noces.
C'était aussi à cette période que je suis tombé par pur hasard sur un concert de Elhadj Mohamed Ghaffour, peu connu à cette époque, sur une place de Tlemcen. Une pure merveille pour l'œil, l'oreille et l'esprit.

Bien plus tard, et à la suite de la diffusion du feuilleton "Dar Esbitar" par la RTA, j'ai pu mesurer l'écart entre ce mariage luxueux et la réalité de la vie de certains tlemceniens en particulier pendant la période coloniale mais encore aujourd'hui. Ce feuilleton a été une adaptation de la télé au magnifique roman de Mohamed Dib, "La grande maison" publié en 1952 et qui raconte la vie du petit Omar orphelin de père et la lutte de sa mère pour la survie de la famille dans un monde dominé par la colonisation et ses injustices. Un roman où un des héros est le pain ! Le pain du quotidien.

Tlemcen, comme toutes les autres grandes villes de notre pays, n'échappe pas à la mauvaise gouvernance.
Dans son remarquable mémoire de Magister d'architecture, soutenu en 2011 à Tlemcen, Walid Hamma posait le problème d'une "ville en péril" et s'interrogeait sur les raisons pour lesquelles il a fallu attendre la célébration de "Tlemcen capitale de la culture islamique" en 2011 pour voir nos responsables se bouger et procéder à quelques rénovations mineures de monuments historiques.

Comme toujours !
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