PDA

Voir la version complète : Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique



zadhand
31/07/2016, 23h01
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

25420 25421
Bourse pour l’étranger
16:05 dimanche 31 juillet 2016


Tahar Hadjar répond à Kenza Oussalah

25422


Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
Tahar Hadjar, a assuré ce dimanche que la spécialité, ingéniorat en
biomécanique, que la meilleure bachelière de tous les temps, Kenza Oussalah,
a souhaité poursuivre à l’étranger grâce à une bourse, existe en Algérie.
« Cette spécialité existe en Algérie. Chaque étudiant a le droit de rêver à une
bourse, mais il y a une règle générale applicable pour tout le monde. Depuis
quelques années, il n’y a plus de bourses pour le premier cycle », a-t-il dit alors
qu’il présentait les résultats des orientations affectés aux nouveaux bacheliers.
Selon le ministre, « ce n’est qu’à partir du deuxième cycle que les meilleurs étudiants peuvent aspirer à une bourse à l’étranger ». « Rien que pour cette année, on a près
de 1 000 étudiants qui vont bénéficier d’une bourse à l’étranger », a-t-il dit.
Par ailleurs, 55,36 % des nouveaux bacheliers ont été orientés vers leur premier choix.
La médecine et l’école supérieure des enseignants figurent en tête du peloton des choix auxquels nombre de bacheliers ont exprimé leurs vœux.

zadhand
11/10/2016, 10h30
Vers la régularisation des instituts privés


Enseignement supérieur
le 11.10.16 | 10h00


La situation des instituts et établissements privés, qui offrent des formations
sanctionnées de diplômes supérieurs, sera revue afin de les régulariser vis-à-vis
de la loi relative à l’enseignement supérieur permettant ainsi de reconnaître
les diplômes remis.


C’est ce qu’a déclaré hier le ministre de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, lors de la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire de l’Ecole supérieure de la
sécurité sociale, sise à Ben Aknoun, Alger. Dans son allocution d’ouverture, le ministre est revenu sur cette plaie de son secteur en rassurant qu’une commission mixte a été installée récemment pour étudier cette situation et trouver les meilleures solutions pour
remettre les pendules à l’heure. Il revient également sur le problème
de la non-reconnaissance des diplômes délivrés par les écoles supérieures, 11 au total, par les recruteurs privés et même publics. Il appelle dans ce sens les institutions pourvoyeuses de postes d’emploi
à valoriser ces diplômes spécialisés comme ceux délivrés par cette
école supérieure. Pour le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, cette infrastructure est un acquis qui a pour objectif d’assurer la formation de cadres hautement qualifiés, de personnels d’encadrement exerçant au niveau des organismes et institutions de sécurité sociale, la formation continue des cadres des secteurs public et privé, ainsi que des membres des organisations professionnelles.Cette école, d’une capacité de 400 places pédagogiques, assurera également l’entreprise d’études et de recherches concernant les questions de la sécurité sociale, la publication d’ouvrages et périodiques relatifs aux spécialités et aux études et recherches réalisées par l’école et la mise en œuvre les actions de coopération régionales et internationales de formation et de recherche en matière de sécurité sociale.Constituant
le résultat de la coopération avec le Bureau international du travail, consacrée par un accord entre le gouvernement algérien et l’OIT, signé en 2013, 25% des places pédagogiques de cette école sont réservées aux étudiants des pays de l’Union du Maghreb arabe et des pays africains.
Concernant la problématique de la suppression de la retraite anticipée sans condition d’âge, M. El Ghazi explique que la procédure d’adoption de cette loi suit son cours et sera présentée devant l’APN dans les prochaines semaines. Il s’est montré, toutefois, catégorique et ferme face aux différentes menaces de grèves dans plusieurs secteurs. Il déclare texto : «L’Algérie n’a jamais eu peur des menaces et n’y a jamais cédé.»

Asma Bersali

Lako
11/10/2016, 11h30
«La politique n’est pas interdite à l’université, exercez-la»Devant un parterre d’étudiants membres de l’UNEA, organisation satellite du FLN, Tahar Hadjar, membre du bureau politique du parti, s’est exprimé en mettant sa casquette de ministre de l’Enseignement supérieur.
Organisée par l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA), la Conférence nationale des étudiants et des compétences universitaires a vu la participation de membres du bureau politique du FLN, auquel est rattachée l’organisation estudiantine, dont l’ancien ministre de la Solidarité puis de la Santé, Djamel Ould Abbas, et Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur.
C’est sous cette casquette, qu’il restera durant 45 minutes devant le micro pour parler du secteur qu’il dirige, avec comme arrière-fond, une grande pancarte portant le sigle du FLN, écrit avec une faute d’orthographe trop criante (Frond au lieu de Front de libération nationale) pour des universitaires. M. Hadjar revient sur le système LMD qui, selon lui, «a réussi dans certains domaines et pas dans d’autres». Ce qui a amené le gouvernement, ajoute-t-il, à le revoir. «Nous avions plus de 6000 types de licences et 4000 de masters.
C’était énorme et ne nous permettait pas de maîtriser la situation. Nous avons pris des mesures pour réduire à 200 le nombre des licences et celui des masters, afin d’être dans les normes», explique le ministre. Pour lui, l’université avec 1,623 million d’étudiants, 60 000 professeurs et 30 000 administratifs «avance». La salle ronronne et, parfois, les voix de groupes d’étudiants s’élèvent et parasitent le discours du ministre. Sentant le désintéressement, M. Hadjar recadre ses propos. Il exhorte les membres de l’Union estudiantines à «sortir du caractère revendicatif et opter pour une participation active dans la vie de la cité universitaire». «Il n’est pas interdit de faire de la politique.
Oui, faites de la politique. C’est votre droit. Le plus important c’est de ne pas rendre l’université partisane…», dit-il, oubliant de fait que lui-même, en tant que ministre de l’Enseignement supérieur, vient de violer le principe de neutralité, en assistant à une conférence estudiantine appartenant à son parti, le FLN, dont il est membre du bureau politique. A la fin de cette cérémonie, ponctuée par des applaudissements, y compris après la lecture du Coran, la situation a failli tourner au vinaigre lorsqu’un groupe d’étudiants a voulu approcher le ministre pour… des selfies.
Des cris, des coups de poing, des insultes et même des grossièretés avant de finir par la fermeture des portes de la salle menant vers le salon d’honneur. Les photographes et les cameramen sont les premiers évacués, avant que les personnes qui prenaient des photos à l’aide de leurs téléphones ne soient priées de les effacer sous peine de confiscation. L’image est désolante.
Une heure plus tard, les esprits se calment et les journalistes rejoignent M. Hadjar pour un point de presse. Il refuse de commenter les propos de l’ancien chef de gouvernement et secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, qui exprimait sa tristesse de voir des ministres «applaudir la médiocrité» en référence aux attaques de son successeur, Amar Saadani, contre lui. A l’extérieur, de jeunes étudiants venus de plusieurs régions du pays semblent perdus. Ils ne connaissent même pas le programme de ces trois journées, durant lesquelles, ils seront hébergés et nourris à la Mutuelle.

Salima Tlemçani

Lako
11/10/2016, 12h28
Grave aveu du ministre de l’enseignement supérieur tahar hadjar aux étudiantsPour la première fois, un ministre en poste reconnaît l’échec du système LMD qui a pourtant été défendu bec et ongles par tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé depuis son lancement.
Invité hier à la rencontre des étudiants du FLN, Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et néanmoins membre du comité central de l’ex-parti unique, a mis les pieds dans le plat en déclarant que le «système LMD a provoqué un chaos dans l’université algérienne». «Le système LMD a été conçu pour plus de rigueur et de lisibilité dans nos universités, mais c’est le contraire qui s’est produit. Il a provoqué un chaos. Il existe plusieurs diplômes dans la même filière. On avait 3000 licences et nous en sommes à présent à 6 000. Notre système universitaire n’est plus lisible et il génère des problèmes d »’employabilité » énormes», a-t-il indiqué en appelant à la mobilisation de tous en vue de gagner «la bataille de la qualité» qu’il a dit avoir engagée depuis son installation à la tête de l’enseignement supérieur. Poursuivant son propos et se voulant cohérent avec lui-même, Tahar Hadjar a même osé un discours de «rupture». «Nous ne pouvons plus continuer comme ça», a-t-il ajouté..
En faisant une pareille déclaration, Tahar Hadjar se présente comme étant un homme résolu à faire tomber les masques et affronter la réalité. Il est en effet le premier officiel en poste à reconnaître l’échec du système LMD et ses effets néfastes sur l’université, lequel système a été défendu bec et ongles par tous les ministres de l’Enseignement supérieur qui se sont succédé depuis son lancement. Cette déclaration ne tardera certainement pas à faire réagir les partisans du LMD qui lui ont prêté toutes les vertus du monde malgré l’opposition effrénée de centaines de milliers d’étudiants.
Tahar Hadjar a par ailleurs, plaidé pour une réforme profonde du système universitaire tout en mettant l’accent sur l’insuffisance des réalisations enregistrées. «Nous avons beaucoup investi dans ce secteur et avons remporté la bataille en termes de réalisations d’infrastructures à travers le pays, tout comme nous avons réussi à mettre à la disposition de nos étudiants les moyens de l’encadrement. Nous avons aujourd’hui plus de 60.000 enseignants et nous avons recruté pour cette année plus de 3000. Les moyens humains et matériels, nous en avons. Il est question désormais de se concen-trer sur la qualité, c’est pourquoi nous projetons d’engager des réformes qui vont s’articuler aussi bien sur le volet pédagogique, la formation aux métiers d’enseignement que sur le volet social lié aux oeu-vres universitaires», a-t-il déclaré en soulignant que, pour lui, «le meilleur système est celui qui s’améliore continuellement et s’adapte aux nouvelles données et exigences».
Evoquant le déséquilibre régional de la carte universitaire nationale, l’inadéquation de certaines formations avec l’ambiance régnant dans les endroits où elles sont effectuées, a parlé d’une reconfiguration profonde du système en privilégiant, d’une part, l’adéquation des formations avec le climat social en vigueur dans les wilayas où elles sont dispensées et, d’autre part, la mobilité des étudiants. «Les programmes doivent être en phase avec le milieu social. Enseigner les sciences politiques dans une région déconnectée du monde n’a pas de sens. Il faut oeu-vrer à créer une synergie entre la nature des formations et le milieu social et politique où évoluent les étudiants. De plus, les universités étant des institutions non pas locales, mais nationales, il est nécessaire d’encourager la mobilité des étudiants», a-t-il lancé en promettant de lancer des réformes visant à mettre fin à la situation de «chaos» dans laquelle se débat l’université algérienne.

Lako
12/10/2016, 12h53
Les étudiants Algériens mal nourris, mal transportés malgré les milliards… Tahar Hadjar étrille Tahkout et les Œuvres UniversitairesLe ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar a critiqué la mauvaise prise en charge des étudiants. Plus de 100 milliards de dinars sont en jeu.
« L’Etat algérien donne des milliards mais les étudiants sont mal nourris, mal transportés et mal logés. Ceci est inacceptable « , a fulminé Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique lundi 10 octobre à Alger, dans une conférence qu’il a donné devant les étudiants et cadres du FLN, sur la réforme de l’université.
Cette déclaration, qui se veut un tonnerre dans le ciel serein de l’optimisme béat du Gouvernement, laisse entendre que les Universités sont un gouffre financier et que les Œuvres universitaires sont le couloir sombre où se pratiquent toutes les formes de malversation, de détournement et de corruption. Tahar Hadjar a parlé, à cette occasion, de la nécessité de réformer l’université et plus particulièrement, les Œuvres universitaires.
Néanmoins, s’il a été clair et précis quant à la réforme qu’il compte engager en matière de pédagogie, de programmes et de management des campus universitaires et lui a donné un contenu lisible, il a été extrêmement prudent au sujet de la réforme à enclencher dans les œuvres universitaires.
« Il faut réformer notre système de prise en charge des étudiants. Le débat sur la question est engagé mais aucune décision n’a été prise. Nous ne sommes pas pressés. Nous avons tout notre temps, » a-t-il dit dans ce sens. Tahar Hadjar a également précisé qu’il n’a jamais parlé de privatisation des Œuvres universitaires et qu’il n’en parlerait jamais puisque pour lui, « comme pour le FLN, il n’en est absolument pas question. »

http://i.huffpost.com/gen/4764312/thumbs/o-COUS-ALGER-570.jpg?7
Supprimer les œuvres pour donner une bourse aux étudiants ?
L’idée d’une suppression des Œuvres universitaires et leur remplacement par « une bourse individuelle équivalente aux budget alloué par l’Etat à chaque étudiant » fait, depuis quelques années, son chemin dans les coulisses du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique et même du premier ministère.
Cette réforme, proposée initialement par une délégation d’étudiant de Tizi-Ouzou reçue par Rachid Harouabia en 2007, est perçue par nombre de conseils en exercice auprès du Gouvernement comme étant une démarche pour rationaliser les dépenses à travers un meilleur ciblage des destinataires des bourses en question.
Elle est vue aussi comme un instrument efficace et efficient de lutte contre la corruption et la malversation qui sont devenues des phénomènes courants au niveau de plusieurs universités du pays.
Tahar Hadjar serait, selon un de ses proches, « totalement acquis à cette idée. ». Il a encore admis implicitement en public ce lundi que sa mise en œuvre allait se heurter à de fortes résistances, pas nécessairement celles auxquelles on penserait. « Pour réformer les Œuvres universitaires et mettre fin à la situation de délitement actuelle, il faut beaucoup de courage politique », affirme-t-il.
Des intérêts devenus lourds au fil des ans
Le courage politique qui sans doute moins la base étudiante qui peut rester attachée au système actuel, que les réseaux de fournisseurs de services aux étudiants liés par des marchés publics au budget des universités.
L’allusion au fait « inacceptable » que les étudiants soient « mal transportés » renvoie, sans la citer, à l’entreprise la plus emblématique de cette relation de sous-traitance du transport des étudiants, celle de Mahieddine Tahkout.
La réforme qui bafouille sur la langue du ministre redoute sans doute la capacité de nuisance de ce réseau d’entreprises qui contrôlent les marchés de la restauration universitaire, de la maintenance des équipements, du gardiennage et du transport des étudiants.
Mahieddine Tahkout aurait même pris ses distances avec le Forum des chefs d’entreprise (FCE) version Ali Haddad car il estimait que cette organisation ne le protégeait pas contre les velléités gouvernementales de changement du modèle de prise en charge des étudiants par les Œuvres universitaires.
Il manque toutefois dans cette partie de bras de fer en bémol, le point de vue des étudiants sur la conduite du changement au sujet de leur vie à l’université. L’office national pour les œuvres universitaires, l’ONOU, accaparait près de 100 milliards de dinars en 2015, soit 30% du budget de l’Etat consacré au secteur de l’enseignement supérieur.

Lako
29/10/2016, 16h29
Le gouvernement exclut la privatisation des prestations universitairesLe ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique « n’a aucune intention » de privatiser les prestations universitaires, a déclaré ce samedi 29 octobre son premier responsable Tahar Hadjar. « Le secteur des prestations universitaires ne sera pas privatisé et la question n’a nullement été évoquée », a déclaré M. Hadjar à la presse en marge d’une rencontre avec les représentants des organisations estudiantines, rapporte l’agence officielle APS.Le ministre a précisé qu’il s’agissait de l’ « amélioration des prestations dont l’hébergement et la restauration en les confiant à des gens du domaine », et d’ajouter que la conférence nationale prévue fin 2017, réexaminera le dossier y compris l’aide de l’État à l’étudiant.Il a estimé en outre que cette rencontre, première du genre depuis l’année universitaire 2016/2017, « permettra de cerner les problèmes auxquels fait face l’université notamment ceux d’ordre pédagogique ou liés aux prestations universitaires ».Il a souligné qu’ « il est au courant de ces problèmes à travers les rapports que lui transmettent les organisations estudiantines en particulier en ce qui concerne le non-respect de certains établissements universitaires de ce qui a été conclu lors des rencontres régulières précédentes et la non reprise des cours dans certaines universités bien qu’aucun problème ne se pose à leurs niveaux ».À cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a tenu à dire que des inspecteurs du ministère « ont été dépêchés pour prendre plus ample connaissance des problèmes et tenter d’apporter les solutions ».Les représentants des organisations avaient quant à eux, exprimé avant la rencontre, leur « attachement à la gratuité de l’enseignement et au maintien des tarifs actuels de restauration et de transport avec une éventuelle révision pour leur amélioration ».
By TSA

Lako
16/11/2016, 08h48
Lancement prochain d'une télévision pour l'enseignement à distance
Une télévision dédiée à l'enseignement supérieur à distance (télé-enseignement) sera lancée prochainement, a annoncé mardi à Tizi-Ouzou le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar.

Le ministre qui a procédé à l'auditorium du campus Hasnaoua à l'ouverture officielle d'un colloque sur " L'enseignement à distance entre théorie et pratique : cas de l'expérience de l'Algérie", a expliqué que la station de cette télévision se trouve au niveau de l'Université de formation continue (UFC). " Nous attendons juste le feu vert des autorités compétentes pour entamer la diffusion" a-t-il ajouté.


Le champs d'utilisation de cette télévision, dotée de tous les moyens nécessaires et des dernières technologies, permettra de cibler un public très large et ceux souhaitant accéder à des connaissances spécialisées, a précisé M. Hadjar.
Abordant l'enseignement à distance en Algérie, le ministre a relevé que ce mode de formation constitue un couronnement de la politique de diversification et de modernisation de l'enseignement supérieur menée par son département.
Il a rappelé le lancement, à l'occasion de l'année universitaire en cours, d'un nouveau mode du cursus de graduation, à savoir le master à distance comme opération pilote au niveau de cinq établissements universitaires (Alger1, Alger3, Blida2, Constantine et Oran), ayant suscité l'intérêt d'environ 5.000 étudiants qui s'y sont inscrits.
Cette opération qui sera progressivement généralisée à l'ensemble des universités et à d'autres filières et paliers vient en soutien et en complément à l'enseignement présentiel qui permettra une utilisation plus rationnelle des ressources humaines, surtout dans le domaine de l'encadrement du rang magistral où un manque est relevé" a-t-il expliqué.

"Le manque d'enseignants dans certaines spécialités sera compensé par ce mode de télé-enseignement, comme cela se fait avec les nouvelles facultés des Sciences médicales ouvertes à Laghouat, à Ouargla et à Béchar qui reçoivent des cours dispensés à partir d'Alger, d'Oran et de Constantine en temps réel en inter-actif et en live", a ajouté le ministre.


M. Hadjar a indiqué que son département travaille sur la mise en place du cadre législatif nécessaire pour la reconnaissance des diplômes issus des mode d'enseignement à distance.
Le colloque sur " l'enseignement à distance entre théorie et pratique : cas de l'expérience de l'Algérie" qui s'étalera sur trois jours a regroupé des chercheurs issus de plusieurs universités nationales et étrangères dont le Maroc, les Emirat Arabes Unis, l'Arabie Saoudite, la Libye, le Sultanat d'Oman, la France, le Soudan et l'Iraq.

APS

Lako
30/11/2016, 14h18
Enseignement supérieur : les conditions de création d'un établissement privé définies par un arrêté ministériel




http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/etab.jpg?itok=TH7_l2c7


Les conditions et règles générales de création et de fonctionnement d'un établissement privé assurant exclusivement des formations supérieures dans tous les domaines à l'exclusion des sciences médicales, ont été définies par un arrêté ministériel publié dans le Journal officiel du 13 novembre 2016.La délivrance de l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure, se fait en deux étapes.Ainsi, il est délivré une autorisation de création temporaire d'un établissement privé, après satisfaction des conditions visées dans le cahier des charges, et à l'issue d'un cycle complet de formation.Il est aussi relevé que la délivrance de l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure ne concerne que l'établissement privé de formation supérieure d'origine, alors que "ses annexes et/ou filiales sont également tenues d'obtenir une autorisation de création dans les mêmes formes et les mêmes conditions".L'arrêté précise que "l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure étranger est subordonnée à la ratification un accord bilatéral entre le gouvernement algérien et le gouvernement du pays concerné".Dans les articles 11 et 12, il est prévu la création d'une commission ministérielle chargée d'examiner les demandes d'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure et de se prononcer sur ces demandes dans un délai n'excédant pas trois (3) mois qui suivent la date de délivrance du récépissé de dépôt.Selon le texte, l'établissement privé "assure, exclusivement, des formations supérieures de premier cycle (licence) et/ou de second cycle (master) dans tous les domaines de formation à l'exclusion des sciences médicales".Les programmes pédagogiques des offres de formation élaborés selon le canevas du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique "doivent être en conformité avec l'objet et les missions de l'établissement privé", précise-t-on.Le document insiste, à cet égard, que "leurs contenus doivent veiller à l'application et au respect, notamment, des valeurs nationales et des symboles de l'Etat tels que définis par la Constitution" et "ne doivent, en aucun cas, porter atteinte à l'unité, à la sécurité et à la défense nationales".Sur le contrôle des établissements privés de formation supérieure, l'article 44 énonce que l'établissement privé "est soumis au contrôle administratif et pédagogique du ministre chargé de l'enseignement supérieur", précisant que ce contrôle "peut être effectué avant, pendant ou après un cycle de formation donnée par une instance qui sera désignée par le ministre chargé de l'enseignement supérieur".

Lako
17/12/2016, 17h41
Inscriptions universitaires 2017 – M. Hadjar : « réduction de 6 à 4 du nombre des voeux proposésLe ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a annoncé samedi à Alger, la réduction de six à quatre le nombre des voeux proposés lors des opérations d’orientation et d’inscription des nouveaux bacheliers session 2017.
«Le nombre des voeux proposés aux étudiants passera de six à quatre et l’un des voeux doit comprendre une des filières de la formation du système «LMD», a indiqué M. Hadjar dans une allocution lors de la conférence nationale des universités.
Il a rappelé à ce propos, une série de mesures qui s’inscrivent dans le cadre de la dynamique des réformes initiées en prévision des opérations d’orientation et d’inscription des nouveaux bacheliers session 2017.
Il s’agit d’introduire des éléments du «mode d’orientation alternatif en fixant au préalable les moyennes d’inscription dans les différentes filières et spécialités et en informant les élèves de terminale de ces moyennes par le biais de campagnes de communication et d’information d’envergure à compter de janvier prochain dans l’ensemble des lycées du pays», a-t-il poursuivi.
M. Hadjar a insisté également sur «la révision des conditions d’inscription aux filières de baccalauréat en fonction des filières et spécialités universitaires et l’extension de la carte de formation à caractère professionnel en tant qu’objectif majeur de la réforme dans le but de renforcer la relation université-entreprise et de consolider l’employabilité des diplômés universitaires».
Concernant la révision du calendrier des inscriptions universitaires et le remaniement de ses étapes, il a affirmé que la première étape sera consacrée à la pré inscription, à l’orientation et à la réorientation alors que la seconde touchera le traitement des cas de transferts induits par le changement de circonscriptions pour assurer le maintien de spécialité choisie pour des raisons «justifiées et pertinentes» puis, a-t-il dit, interviendra enfin, l’inscription définitive au double plan administratif et pédagogique début septembre et l’entame des cours de la nouvelle saison.
Evaluant la numérisation des inscriptions définitives, il a estimé que cette expérience était «encourageante et doit être consolidée», relevant certains «dysfonctionnements et lacunes auxquels il faudra remédier» .
D’autre part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a noté que cette opération sera confiée à l’avenir aux établissements universitaires car la première aura été «centralisée».
Il a souligné d’autre part, l’élargissement du système numérique pour englober d’autres domaines de la gestion universitaire comme le suivi du cursus scolaire de l’étudiant, le parcours professionnel de l’enseignant chercheur et les mécanismes de gestion administrative et financière de l’entreprise outre celle des projets de recherche.
L’opération d’orientation des nouveaux bacheliers pour l’année 2016-2017 a été marquée par la réduction du nombre de voeux passant de dix à six et l’adoption d’un nouveau logiciel dont l’application a exigé la mise au point d’un réseau pour les établissements d’enseignement supérieur pour le opérations d’inscription et de transfert.
Par ailleurs, M. Hadjar a appelé les directeurs des établissements d’enseignement supérieur à assurer le succès de ces projets, souhaitant que ces derniers entament d’ici au mois de février prochain, le opérations d’«autoévaluation» sur la base du critère qualité.
L’élaboration des premiers rapports sur ces opérations est prévue en juin 2017, a-t-il fait remarquer avant de rappeler l’accompagnement des instances chargées du suivi du critère qualité en matière d’enseignement supérieur au niveau de l’Administration centrale.
Il a annoncé enfin, la création d’un groupe d’enseignants algériens «compétents» résidant à l’étranger chargés d’évaluer le système d’enseignement supérieur.
M. Hadjar: «certaines préoccupations des étudiants ont été prises en charge grâce au dialogue»
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé samedi à Alger, que son secteur est parvenu par le «dialogue et la concertation» à prendre en charge certaines préoccupations des étudiants qui étaient à l’origine de tension dans nombre d’établissements universitaires.
Dans une allocution lors de la conférence nationale des universités, M. Hadjar a indiqué que certaines préoccupations à caractère pédagogique ont été prises en charge, mettant en avant l’«importance du dialogue et de la concertation en tant qu’outil stratégique de prévention des différends et de règlement des problèmes en temps réel pour éviter leur aggravation».
Il a estimé également important de rester attaché au dialogue «dans le fond et la forme» en cette conjoncture marquée par une «tension» au niveau de certains établissements universitaires, soulignant la nécessité de «les prendre en charge et d’en traiter les causes pour préserver le bon déroulement des activités pédagogiques et scientifiques ainsi que la stabilité de l’université».
Lors d’une conférence de presse, M. Hadjar a qualifié certaines revendications soumises par les étudiants de «légitimes et logiques» alors que d’autres étaient «rédhibitoires comme la question de la retraite».
Entre autres revendications citées, figurent le recrutement des diplômés universitaires dans leur domaine de formation comme celui des hydrocarbures, de pharmacie et de médecine, l’organisation de stages pratiques et l’ouverture des études en Master au sein des écoles supérieures. «Certaines revendications ayant trait aux volets pédagogique et organisationnel ont été prises en charge dans l’attente d’examiner le reste des revendications», a-t-il encore dit.
Il a précisé à ce propos, qu’une rencontre avait regroupé jeudi dernier, des étudiants de pharmacie et de chirurgie dentaire avec des cadres du ministère pour trouver des solutions aux problèmes qui restent encore en suspens.
D’autre part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a réitéré son appel en direction des cadres de son secteur les invitant à «consolider l’écoute, promouvoir le travail de proximité et renforcer les canaux du dialogue et de la concertation avec les représentants de la famille universitaire parmi les enseignants, étudiants et employés afin de résoudre les problèmes en suspens et traiter les tensions éventuelles».
S’exprimant sur les demandes de création d’universités privées en vertu de la promulgation d’un cahier des charges régissant ces dernières dans le journal officiel, il a précisé n’avoir à ce jour reçu aucune demande à ce sujet».
Les universités privées «ne peuvent détenir un quota de plus de 10% du total des universités du pays et par conséquent le nombre ne saura dépasser entre 10 à 15 000». Par ailleurs, cinq conventions entre l’université de formation continue et d’autres universités à travers le pays ont été signées afin de garantir une formation Master à distance.
Selon M. Hadjar, la formation à distance donnera lieu dans un premier temps, à une licence en Master dans la spécialité puis englobera par la suite une licence et doctorat ce qui permettra la réduction du coût de la formation dans ce secteur.
By DKNews.dz.com