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zadhand
23/07/2016, 15h46
Par CP, le Samedi 23 Juillet 2016 à 11:40



http://www.telesatellite.com/images/logos/vivendi.gif (http://www.telesatellite.com/sujet/vivendi/)


Vivendi fermerait Watchever, son offre Allemande de vidéo à la demande en illimité par abonnement





http://www.telesatellite.com/images/actu/e/equipe-watchever.jpg
Le groupe Vivendi devrait fermer Watchever, son service allemand de vidéo à la demande
par abonnement (SVOD), en date du 31 décembre prochain.Lancé en janvier 2013, ce
service disponible via le téléviseur (Apple TV, Chromecast, téléviseurs connectés, PS3,
PS4, Xbos One Xbox 360), tablette et smartphone ou encore ordinateur (PC et MAC)
propose au total 25 chaînes de différents genres développées en partenariat avec des
producteurs et diffuseurs de premier plan, au prix de 8,99 euros/mois.À l’époque de son
lancement, Vivendi justifiait que l’Allemagne était le plus grand marché des médias en
Europe continentale et un marché prometteur pour des services « over-the-top » (OTT).
Selon Les Echos, qui révèle cette information, la raison de cet arrêt serait financière.
En septembre 2015, Vincent Bolloré déclarait vouloir créer des synergies entre les
différentes plateformes OTT du groupe, dont Watchever. Force est de constaté que ça
ne sera pas le cas, si l'information des Echos est confirmé.

zadhand
27/07/2016, 11h35
Par CP, le Mercredi 27 Juillet 2016 à 10:35

http://www.telesatellite.com/images/logos/vivendi.gif (http://www.telesatellite.com/sujet/vivendi/)


Alliance Vivendi / Mediaset des
différents marquent l'arrêt des discussions



L’alliance stratégique qui devait avoir lieu entre les groupes Vivendi et Mediaset vient
de marquer une pause. En effet, le groupe Vivendi indique dans un communiqué que
son président du directoire, par une lettre en date du 21 juin dernier, a fait part aux
dirigeants du groupe italien Mediaset de différends significatifs dans l’analyse des résultats
de sa filiale de télévision payante Mediaset Premium, pour laquelle les deux groupes sont
en négociation.Vivendi confirme néanmoins sa volonté de construire une alliance majeure
avec le groupe italien, ayant fait suivre une proposition à Mediaset pour trouver un nouvel
accord en des termes différents et pour poursuivre les discussions.Le groupe Mediaset va plus
loin dans les détails, indiquant que Vivendi propose, en plus de l’accord d’échange
de participation de 3,5% entre les deux groupes, d’acheter seulement 20% du capital de
Mediaset Premium (contre les 100% intialement prévus), ainsi que de détenir en trois ans
environ 15% du capital de Mediaset par le biais de l’émission d’obligations convertibles.

ironman
26/08/2016, 17h17
http://www.telesatellite.com/images/logos/canal-plus.gif

Le groupe Vivendi a communiqué ses résultats financiers pour le 1er semestre 2016,lesquels ont été « en ligne avec les attentes ».En ce qui concerne le groupe Canal+ en France, celui-ci demeure confronté à une décroissance de ses revenus de la télévision payante en dépit du succès des offres couplées avec beIN Sports, enregistrant également un recul des abonnés (*272 000en un an, pour un total de 8,1 millions). Le Groupe annonce ainsi un plan de réduction de coûts de 300 millions d’euros – dont environ 60 à 80 millions d’euros dès cette année – qui permet de conforter l’objectif d’équilibre des chaînes Canal+ en France en 2018.

Au niveau international, le chiffre d’affaires des activités de télévision payante progresse grâce à la croissance du parc d’abonnés individuels, notamment en Afrique où Groupe Canal+ compte 615 000 abonnés supplémentaires par rapport àfin juin 2015 pour atteindre les 2,2 millions au 30 juin 2016, ainsi qu’au Vietnam qui afranchi le cap des 900 000 abonnés individuels à fin juin 2016 (+139 000 en un an).Au total, le Groupe Canal+ affiche un portefeuille global de 15,8 millions d’abonnements, en hausse de 558 000 en un an.


Par ailleurs, Vivendi annonce le lancement, dans les prochaines semaines, de Studio+, la première offre globale de séries premium pour écrans mobiles, en partenariat avec des opérateurs télécoms. Studio+ proposera des séries premium exclusives créées spécifiquement pour smartphones et tablettes notamment grâce à leur format novateur, court et puissant : 10 épisodes de 10 minutes pour chaque série. Environ 25 séries premium originales de tous les genres (action, romance,thriller,...), tournées en six langues et dans 18 pays, sont produites ou en post production,une soixantaine d’autres étant en cours de développement.

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ironman
30/08/2016, 16h33
L'Union Berlusconi-Bolloré tombe à l'eau

C'est décidément la guerre entre les deux géants de l'audiovisuel européen Bolloré et Berlusconi. Dans un communiqué envoyé à la rédaction, nous avons appris que la société de Berlusconi, Mediaset, a attaqué en justice le groupe Bolloré pour annulation du contrat (supérieur à un milliard et demi d'euros). Le groupe italien assigne Vivendi à verser une indemnisation de 50 millions d'euros par mois de retard, dans l'exécution du contrat. Par ailleurs, Fininvest, la holding détenue par la famille de Silvio Berlusconi qui possède 35% du capital de Mediaset, a elle aussi déposé un recours en justice le 23 août en cours afin de réclamer 570 millions d'euros d'indemnités à Vivendi.
La rupture de contrat mettrait un terme au plan audiovisuel géant de Vivendi, qui ambitionnait de créer un «Netflix européen», en nouant des alliances avec les principaux acteurs de la télévision payante en Europe. C'était Tarek Ben Ammar qui est membre du conseil d'administration de Vivendi et ami de longue date de Berlusconi qui avait établi les contacts entre les deux groupes.
Les tensions entre les deux plus grands groupes audiovisuels européens ont commencé entre Mediaset et Vivendi le 25 juillet dernier, quand le groupe français est revenu sur sa décision de racheter 100% de la plateforme de télévision payante Mediaset Premium. Vivendi propose désormais de ne racheter que 20% de Mediaset Premium et de prendre en contrepartie une participation de 15% dans le capital de Mediaset, une offre qui a été refusée par le groupe italien.
Selon ce contrat, Vivendi devait racheter la plate-forme de pay-TV, Mediaset Premium, et rentrer dans le capital de Mediaset à hauteur de 3,5%. Le 26 juillet donc le groupe français, propriété de l'homme d'affaires Vincent Bolloré, a souhaité modifier les termes du contrat. Désormais, Vivendi propose de ne racheter que 20% de Mediaset Premium, et de monter sa part dans le capital de Mediaset à 15% sur trois.
Le conseil d'administration de Mediaset, a jugé cette proposition «inacceptable», et s'est dit prêt à engager des actions «civiles et pénales», afin que Vivendi respecte les termes du contrat. Vivendi a expliqué que ce changement est dû à des «différends significatifs» avec le groupe italien sur les prévisions de Mediaset Premium, découvrant que ce plan d'affaires était «au mieux optimiste, voire irréalisable». Mediaset avait précisé avant la signature du contrat, que la télévision payante retrouverait l'équilibre en 2017 et les bénéfices en 2018. Mais les pertes constatées lors des deux premiers trimestres de 2016 (63,7 puis 37,1 millions d'euros) ont créé le doute chez Vivendi, qui a réalisé une analyse chez un cabinet d'études au mois de juin pour évaluer réellement la balance commerciale de Mediaset Premium. Cette querelle des géants va également mettre fin à la chaîne cryptée en Europe, surtout avec l'arrivée de la concurrence américaine, la télévision via le Net et Netflix.

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ironman
20/09/2016, 16h22
Canal+ lance une offre sans TV

Le groupe audiovisuel dévoile actuellement de nouvelles offres commerciales visant à enrayer sa chute d'abonnés en France.
http://static1.ozap.com/articles/1/50/76/11/@/4529391-maxime-saada-en-juin-2016-620x345-1.pngMaxime Saada en juin 2016







L'heure de la Reconquista a sonné chez Canal+ (http://www.ozap.com/compagnie/canal_e458026). Alors que la filiale du groupe Vivendi est confrontée depuis de longs mois à une hémorragie de ses abonnés (http://www.ozap.com/actu/en-trois-ans-canalsat-a-egare-500-000-abonnes/497138) en France engageant son pronostic vital, elle dévoile depuis hier dans la presse les premières lignes de sa nouvelle stratégie pour l'enrayer.Le groupe audiovisuel privé veut d'abord fidéliser les abonnés actuels. "Nous allons les chouchouter", prévient aujourd'hui Maxime Saada dans une interview au Figaro (http://premium.lefigaro.fr/medias/2016/09/19/20004-20160919ARTFIG00349-la-chaine-canal-a-20euros-sans-engagement.php), précisant que son groupe travaille pour eux "sur un nouveau décodeur ultra-sophistiqué dont la sortie interviendra courant 2017".
Deuxième levier selon le directeur général du groupe Canal+: partir à la conquête de nouveaux abonnés, si possible jeunes. Pour ce faire, Maxime Saada annonce notamment la création d'une nouvelle offre à 20 euros par mois, sans engagement, et disponible exclusivement sur PC, tablettes et smartphones. Lancée le 21 septembre, cette offre audiovisuelle sans télé sera limitée à 50.000 abonnés et visera les moins de 35 ans. Aussi circonscrite soit elle, cette offre rompt en tout cas avec le modèle commercial historique de l'entreprise, qui a toujours vécu sur la vente d'une seule offre d'abonnement généraliste à prix élevé, 40 euros par mois.Le DG de Canal annonce aussi le lancement d'une gamme d'offres plus segmentées "sous la marque Ombrelle Canal" et "qui viendra se substituer à la marque CanalSat". "Les chaînes Canal+ constitueront le socle de cette nouvelle offre qui sera modulaire et plus accessible qu'aujourd'hui. Nous proposerons des formules plus souples, sur les grandes thématiques (cinéma, sport, jeunesse) qui s'adapteront aux envies de chacun", explique Maxime Saada, sans plus de précision.Netflix dans le viseur, Orange dans la pochePour contrer plus spécifiquement Netflix, Canal annonce également vouloir lancer "prochainement" une plateforme tous écrans qui proposera via abonnement ou à l'acte des films, des séries, des émissions, en téléchargement ou en streaming. A terme, la filiale de Vivendi compte proposer d'autres contenus issus de ses actifs dans le domaine de la musique ou des jeux vidéos.Enfin, pour conquérir de nouveaux abonnés, Canal+ compte s'appuyer davantage sur les opérateurs internet qui représentent 60 à 70% des recrutements d'abonnés. Au menu, "une offre TV by Canal" lancée en partenariat avec Orange et réservée aux abonnés fibre de l'opérateur. Cette dernière permettra d'accéder au meilleur des chaînes thématiques de Canal via une "offre à tarif préférentiel". "Un accord avec Free est en discussion pour une offre de même nature, mais élargie aux abonnés ADSL", complète Maxime Saada.

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zadhand
07/10/2016, 15h10
http://www.telesatellite.com/images/tmpl/px.gif

Par CP, le Vendredi 7 Octobre 2016 à 16:30
http://www.telesatellite.com/images/logos/orange.gif (http://www.telesatellite.com/sujet/orange/)


Vivendi pourrait vendre Canal+ à Orange



Une cession de Canal+ à l'opérateur Orange est possible, selon
le cabinet Enders Analysis dans une note à ses abonnés.Selon ce
cabinet d'analystes, le développement de Canal+ dans les contenus
plutôt que la distribution, la concurrence internationale de plus en
plus forte, l'érosion du nombre d'abonnés et l'interdiction de nouer
un accord avec son concurrent mais aussi partenaire beIN SPORTS,
pourrait pousser les actionnaires de Vivendi à céder Canal+ à son
concurrent (et là encore partenaire) Orange.« Sans le niveau des autres
producteurs de contenus internationaux et dans un contexte politique
nationaliste, nous pensons que cette logique de marché finira par
conduire Vivendi de vendre Canal+ à Orange",a estimé le cabinet Enders.
Enfin selon ce cabinet, le nombre d'abonnés gagnés avec ses nouvelles
offres va permettre à Canal+ de compenser l'effort de prix concédé .

ironman
11/10/2016, 17h48
Après Webedia, Vivendi se renforce dans l’e-sport




Un accord de partenariat est passé avec ESL, présenté comme le leader du secteur. Le but est de créer les premières ligues officielles de e-sport en France.

Vivendi et sa filiale audiovisuelle Groupe Canal ont annoncé mardi un partenariat avec ESL (autrefois Electronic Sports League), présenté comme le leader mondial dans l'organisation d'évènements de e-sport. Ces compétitions de jeux vidéo sont un secteur naissant et encore éclaté, mais en plein développement.


L'accord entre le groupe présidé par Vincent Bolloré et cette société basée en Allemagne intervient une semaine après que Webedia, filiale de Fimalac, a annoncé qu'elle s'enracinait un peu plus dans cette discipline. Webedia vient de mettre la main sur Oxent et Bang Bang Management (http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0211358086991-webedia-accelere-dans-le-e-sport-2032397.php)
ainsi qu'en gérant l'équipe de e-sport du PSG.

850.000 compétiteurs français

Selon une étude du cabinet Newzoo, 256 millions de personnes dans le monde regardent régulièrement des jeux vidéo en ligne, un marché qui devrait générer 463 millions de dollars de revenus directs (sponsoring, publicité, billetterie) cette année et atteindre un milliard en 2019. Selon un rapport plaidant pour des aménagements législatifs afin de favoriser le développement de l'e-sport en France et remis en mars à Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, environ 4,5 millions de Français seraient spectateurs de compétitions de jeux vidéo en France, et environ 850.000 joueurs français disputeraient des compétitions.
Concrètement, le partenariat entre Vivendi et ESL prévoit la création des premières ligues officielles de e-sport en France. « Ces compétitions prendront une nouvelle dimension et seront diffusées sur les antennes du Groupe Canal qui devient ainsi un acteur e-sport majeur dans notre pays, » dit le communiqué. D'autres acteurs comme TF1 et L'Equipe se positionnent aussi sur ce type de compétitions. Canal et ESL vont également co-organiser sur le territoire français des grands événements internationaux. « L'objectif est de renforcer la place de la France comme étape incontournable du circuit e-sport mondial », dit le communiqué.
Canal Sponsor de Team Vitality

Canal avait annoncé en juin qu'il devenait sponsor de Team Vitality, une des équipes professionnelles les plus connues du e-sport français. Le groupe veut aussi mettre à contribution ses filiales DailyMotion et Universal Music. ESL organise, elle, plus de 12.000 évènements en ligne et 36 autres dans des stades de parfois plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Propriété de Fimalac, Webedia avait de son côté déjà réalisé en 2014 l'acquisition de Jeuxvideo.com, le portail dédié au jeu vidéo, puis de Millenium, spécialisé dans le e-sport, les deux sites les plus consultés en France dans ce domaine. La société s'était aussi dotée d'une structure dédiée aux compétitions de jeux vidéo, d'une « arena », dans ses locaux, où sont organisés des tournois, et d'une équipe de joueurs professionnels. Sur Twitch, la plate-forme de référence du streaming de jeu, Webedia commercialiserait déjà plus de la moitié des espaces publicitaires en France.
Oxent, qui organise l'ESWC (Electronic Sports World Cup), l'une des plus grandes compétitions au monde, et Bang Bang Management, qui gère les intérêts de plusieurs joueurs professionnels et produit des contenus de e-sport pour les diffuseurs, permettent au groupe de Marc Ladreit de Lacharrière de se développer à l'étranger, même si elles pèsent encore peu en termes de chiffre d'affaires (http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_chiffre-daffaires.html#xtor=SEC-3168) (environ 3 millions d'euros).



Le groupe Bolloré renforce son emprise sur Vivendi
Grâce à une série d'opérations, le groupe de Vincent Bolloré détient maintenant plus de 20% du capital et des droits de vote du géant des médias français.
http://static1.ozap.com/articles/3/50/92/13/@/4531363-vincent-bollore-en-2014-620x345-1.jpg


Le groupe Bolloré renforce son emprise sur Vivendi. Dans un communiqué publié aujourd'hui, le groupe de l'homme d'affaires breton a annoncé qu'il détenait dorénavant plus de 20% du capital et des droits de vote de Vivendi.
Permise par plusieurs opérations, cette augmentation du capital, faisant passer la participation du groupe de 15 % à 20,4%, s'est notamment effectuée sous la forme d'un emprunt d'actions portant sur 2,7% du capital du géant français des médias et via l'acquisition d'options d'achat permettant au groupe Bolloré de récupérer à tout moment 2,7% supplémentaires de Vivendi. Le groupe de l'homme d'affaires breton aux activités très diversifiées, précise par ailleurs dans son communiqué avoir obtenu un nouveau financement sur actions Vivendi, à hauteur de 300 millions d'euros, arrivant à échéance en mars 2022.

29% des voix de Vivendi d'ici le avril 2017Le groupe Bolloré ajoute que, compte tenu des droits de vote double qui devraient être obtenus d'ici au 20 avril 2017, il détiendra à cette date environ 29% des voix de Vivendi. "Ces opérations témoignent de la confiance portée dans la capacité de développement de Vivendi et de l'intention du Groupe Bolloré d'en demeurer l'actionnaire de référence à long terme", conclut Bolloré.

ironman
24/10/2016, 14h37
Vivendi et Mediaset se donnent rendez-vous au tribunalMariés en avril, les deux groupes médias devraient régler leur contentieux devant un tribunal.
http://static1.ozap.com/articles/0/51/01/70/@/4532685-vincent-bollore-620x345-2.jpg


Divorce à l'italienne. Vivendi et Mediaset ne sont finalement pas parvenus à se rabibocher, comme le rapporte Le Monde (http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2016/10/20/echec-des-negociations-entre-mediaset-et-vivendi_5017263_3234.html). Après plusieurs semaines de discussion, les deux ex-futurs mariés ont officialisé leur séparation dans la presse avant-hier. "Notre différend se résoudra à la barre du tribunal", a annoncé Médiaset dans un communiqué.
Le groupe transalpin répondait ainsi au communiqué de Vivendi publié un peu plus tôt dans la journée. "Vivendi se considère aujourd'hui libéré de sa volonté de privilégier une solution amicale et se réserve le droit de mener toute action visant à défendre ses intérêts et ceux de ses actionnaires", menaçait le groupe de Vincent Bolloré.

Les négociations menées par les deux groupes depuis l'été ont donc échoué. Le 26 juillet, Vivendi avait dénoncé son mariage avec Médiaset (http://www.ozap.com/actu/vivendi-et-mediaset-au-bord-du-divorce/503795) conclu pourtant trois mois plus tôt seulement. Cet accord devait amener à l'acquisition par Vivendi de 100% du bouquet payant italien de la firme, Mediaset Premium. Il s'accompagnait d'un échange de participation de 3,5% entre Vivendi et la maison mère, Médiaset. Après avoir finalement jugé invraisemblables les projections faites par Mediaset concernant son bouquet payant, le groupe Vivendi avait choisi de dénoncer le deal initial pour en proposer un autre : maintenir l'échange de participation de 3,5% mais racheter seulement 20% de Mediaset Premium tout en montant à 15% dans Mediaset sur trois ans.
Mise sous séquestreRefus net de la famille Berlusconi (http://www.ozap.com/actu/mediaset-vivendi-doit-respecter-le-contrat-sinon-le-recours-a-la-justice-est-ineluctable/504015), propriétaire du groupe, qui a décidé de se tourner vers la justice, estimant que les raisons invoquées par Vivendi pour dénoncer l'accord étaient fallacieuses. Le groupe italien a ainsi décidé dès cet été d'assigner Vivendi et veut visiblement aller vite. Sur la recommandation de son conseil d'administration, Mediaset a ainsi activé la "procédure d'urgence" prévue dans l'accord et qui lui permet d'accélérer la procédure judiciaire en cours. Les deux groupes devraient ainsi se retrouver le 8 novembre prochain devant un tribunal de Milan. En attendant, Mediaset a demandé la mise sous séquestre de 3,5% du capital de Vivendi, soit la part qu'il devait initialement acquérir.

ironman
14/11/2016, 17h54
Vivendi réaffirme que "iTélé n'est pas à vendre" et "restera une chaîne d'info en continu et pas de divertissement" (http://www.jeanmarcmorandini.com/article-361208-vivendi-reaffirme-que-itele-n-est-pas-a-vendre-et-restera-une-chaine-d-info-en-continu-et-pas-de-divertissement.html)
http://www.jeanmarcmorandini.com/sites/jeanmarcmorandini.com/files/styles/liste-centrale-grande/public/804987-le-logo-d-itele-le-31-janvier-2011_0.jpg


Les dirigeants du groupe Canal+ présenteront cet après-midi un nouveau protocole d'accord aux représentants des salariés d'iTELE, qui ont entamé leur cinquième semaine de grève, ont-ils annoncé à l'issue d'une rencontre avec les ministres du Travail et de la Culture. "Il y a une volonté de la direction de sortir de ce conflit.
Il faut maintenant qu'il y ait des actes", a souligné la ministre du Travail Myriam El Khomri.
La direction propose la nomination d'ici à fin novembre d'un directeur adjoint pour seconder Serge Nedjar, qui assure la double casquette de directeur général et directeur de la rédaction, l'un des principaux points de crispation des grévistes.
Ce nouvel adjoint sera "issu prioritairement de la rédaction", a indiqué lundi Gérald-Brice Viret, directeur général des antennes de Canal+.
"Nous avons réaffirmé très clairement qu' iTELE allait rester une chaîne d'information en continu de référence.
Il n'y a pas du tout de projet de chaîne de divertissement" , a assuré Stéphane Roussel, directeur général chargé des opérations de Vivendi (groupe propriétaire de Canal+).
Il a également précisé qu'une dizaine de personnes étaient parties de la chaîne et qu'une dizaine de départs étaient encore en discussion et que "tous les départs seront remplacés".
iTELE n'est pas à vendre, selon un porte-parole du groupe:
"On veut une chaîne d'info" dans le groupe, "mais il faut des projets pour montrer qu'elle a une valeur".
"iTELE perd depuis des années 25 millions d'euros par an. Le vrai sujet est économique, le reste ce n'est pas le sujet", a souligné Stéphane Roussel.
"Il n'y a pas du tout de projet de chaîne de divertissement", a martelé Jean-Christophe Thiery, président du directoire du groupe Canal+.
"Dans un marché avec 4 chaînes d'information extrêmement concurrentiel, nous avons besoin de donner des avantages compétitifs très forts à cette chaîne. Elle va les trouver au sein du groupe Canal+ qui est extrêmement fort dans le sport, la culture et le cinéma, et l'international", a-t-il indiqué.
Les salariés de la chaîne d'information en continu ont voté lundi par 84% des voix de la rédaction la poursuite de leur mouvement jusqu'à mardi midi pour un 30e jour, une durée inégalée dans l'histoire de l'audiovisuel depuis mai 1968.

ironman
25/11/2016, 16h20
Vivendi annonce détenir 23.15 % du capital de Telecom Italia, suite à un rachat d’actions ordinaires

http://www.universfreebox.com/UserFiles/image/telecomitaliagrand(1)(1)(1).png


Vivendi, le groupe présidé par Vincent Bolloré, a annoncé dans un communiqué détenir 23.15 % du capital de Telecom Italia, suite à un rachat d’actions, qui lui permet de contrer la dilution de sa participation, conséquence de l’arrivée à échéance d’une obligation convertible.
Ainsi ce communiqué indique : "Vivendi, à la suite de la dilution de sa participation dans le capital de Telecom Italia de 24,68 % à 21,91 % liée à l’arrivée à échéance d’une obligation remboursable en actions Telecom Italia, a procédé à des achats d’actions ordinaires de Telecom Italia pour faire remonter cette participation à ses niveaux précédents."
"Ces différents franchissements de seuil ont été notifiés à l’autorité boursière américaine (SEC) et vont l’être auprès de l’autorité italienne (Consob), conformément à la réglementation boursière de ces pays."
Pour rappel, Vivendi est devenu, il y a un an, l’actionnaire majoritaire de Telecom Italia, qui est dirigé par Flavio Cattaneo depuis le 30 mars dernier.

zadhand
12/12/2016, 20h58
Vivendi veut devenir le 2e actionnaire
industriel de Mediaset


12 déc 2016
Mise à jour 12.12.2016 à 22:00


Vivendi a annoncé lundi soir qu'il avait pris 3,01 % du capital
de Mediaset et qu'il était prêt à monter jusqu'à 20 % pour devenir
« le deuxième actionnaire industriel »du groupe italien de
télévision payante et gratuite.
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« Considérant que l'intérêt stratégique du partenariat industriel
annoncé le 8 avril 2016 dépasse les enjeux du contentieux
[existant entre les deux groupes depuis fin juillet, NDLR] », dit
le communiqué de Vivendi, le groupe présidé par Vincent Bolloré
est donc prêt à passer en force. Le propriétaire de Canal devra
toutefois finir par trouver un arrangement avec Fininvest, le
holding de la famille Berlusconi, puisque celui-ci détient 33,5 %
du capital (Mackenzie Financial Corporation en a 4,9 % selon
Vivendi).« Vivendi a l'intention de poursuivre ses achats d'actions
Mediaset en fonction des conditions de marché jusqu'à devenir,
le cas échéant, le deuxième actionnaire industriel de Mediaset, ce
qui, dans un premier temps, pourrait représenter entre 10 % et
20 % du capital de Mediaset », précise le groupe. Ces annonces interviennent quelques jours seulement après la chute du
gouvernement Renzi suite à la victoire du Non au référendum sur
la constitution du pays. « L'entrée au capital de Mediaset s'inscrit
dans la volonté de Vivendi de se développer en Europe du Sud et
dans le cadre de ses ambitions stratégiques en tant que groupe
international majeur dans le domaine des médias et des contenus
d'essence européenne », explique Vivendi. « L'intérêt stratégique
de l'opération est tellement évident pour les deux parties (synergies, mutualisation de dépenses...) que nous allons faire cette opération
coûte que coûte, » indique une source proche du camp français.
Vivendi avait annoncé le 8 avril 2016 avoir conclu un partenariat
stratégique et industriel avec Mediaset. Ce partenariat, « à vocation internationale », concernait différentes initiatives dans la production
et la distribution en commun de programmes audiovisuels, et la
création d'une plateforme mondiale de télévision accessible directement
sur Internet (« over-the-top » ou OTT). Vivendi devait, dans un premier temps, acquérir 3,5 % de Mediaset et 100 % de la société de télé
payante Mediaset Premium, en échange de 3,5 % de son propre capital.
« L'acquisition envisagée de Mediaset Premium a malheureusement
donné lieu à un contentieux et les propositions de Vivendi visant à
trouver une résolution amiable du différend n'ont pas été agréées par Mediaset et son actionnaire Fininvest », souligne Vivendi.

zadhand
16/12/2016, 11h37
Par CP, le Vendredi 16 Décembre 2016 à 12:45
http://www.telesatellite.com/images/logos/vivendi.gif (http://www.telesatellite.com/sujet/vivendi/)


Vivendi détient maintenant 20% de Mediaset



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Vivendi n'aura pas mis très longtemps à tenir ses promesses ! Lors de l'annonce
de l'acquisition de 3,01% des actions de Mediaset voir infos du mardi 13 décembre
le groupe de Vincent Bolloré avait prévenu de son intention de ne pas s'arrêter là,
promettant un nouvel investissement rapide dans le capital du groupe audiovisuel
italien. C'est chose faite puisque Vivendi vient d’annoncer avoir atteint 20% du
capital de Mediaset. Mais à l'instar de la transaction 21st Century Fox/Sky, cette
opération ne plait pas à tout le monde puisque la famille Berlusconi, détentrice de
Finnevest, principal actionnaire de Mediaset, a considéré cet investissement comme
un acte hostile. Vivendi a déjà réfuté l’acquisition, justifiant cet achat comme
stratégique puisque s’insérant dans la politique d’expansion en Europe du Sud.

ironman
19/12/2016, 19h00
Coup de force de Bolloré sur Mediaset : Vivendi dément une "OPA hostile"

Arnaud de Puyfontaine s'explique au "Corriere della Sera" alors que l'offensive de Vivendi sur Mediaset suscite l'émoi en Italie.
http://static1.ozap.com/articles/9/51/50/99/@/4538824-arnaud-de-puyfontaine-president-du-dire-620x345-3.jpg

Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi.

Deux géants de l'audiovisuel européen s'affrontent de part et d'autre des Alpes. Il y a tout juste une semaine, Vivendi annonçait avoir pris une participation de 3,01% (http://www.ozap.com/actu/vivendi-veut-tordre-le-bras-de-mediaset/514534) au capital de Mediaset. Dans les 48 heures suivantes, le groupe de Vincent Bolloré (http://www.ozap.com/personnalite/vincent-bollore_e149398) lançait un assaut éclair et grimpait à 20% du capital de l'éditeur italien majoritairement détenu par Silvio Berlusconi (http://www.ozap.com/personnalite/silvio-berlusconi_e1935) via sa holding Fininvest. Un coup de force vécu comme un casus belli par la famille du magnat italien qui s'est empressée de dénoncer une attaque "hostile". Ce week-end, interrogé par le Corriere della Sera, Arnaud de Puyfontaine a fermement réfuté cette accusation. D'hostilité, il n'en est officiellement pas question selon le président du directoire de Vivendi qui affirme vouloir être "un partenaire industriel" pour Mediaset, pour lequel Vivendi a déjà dépensé 800 millions d'euros.
"L'Italie n'est pas ouverte à des incursions"

Le raid brutal mené par le groupe de Vincent Bolloré sur Mediaset a provoqué l'ire des pouvoirs publics italiens, jusqu'à en faire la Une de la presse transalpine, éclipsant une actualité nationale pourtant chargée. À peine intronisé, Paolo Gentiloni, nouveau président du Conseil, a d'ailleurs mis en garde Vincent Bolloré en assurant que "l'Italie n'est pas ouverte à des incursions". Le nouvel homme fort du pays précisait dans la foulée que, dans un secteur "aussi stratégique que les médias", le gouvernement "suivrait avec attention l'évolution de la situation". L'année dernière, Rome avait déjà plutôt mal vécu la prise de contrôle de Telecom Italia, premier opérateur téléphonique de la péninsule, par le milliardaire.

En laissant planer la menace d'une prise de contrôle de Mediaset, Vincent Bolloré s'est donc invité, de force, au premier rang du débat politique transalpin. Depuis lundi dernier, les passions se déchaînent à la mesure de l'inquiétude suscitée par "l'arrivée des Français" à la tête d'un équivalent local du groupe TF1. Selon la presse italienne, les conseillers de Paolo Gentiloni plancheraient d'ores et déjà sur des mesures qui permettraient de contrer l'avancée du milliardaire breton, surnommé "Il scalatore" (le grimpeur, ndlr). Arnaud de Puyfontaine a d'ailleurs été contraint de rencontrer le ministre de l'Industrie, Carlo Calanda, puis Pier Silvio Berlusconi, patron de Mediaset.
Les discussions entre Vivendi et Orange en toile de fond

Les tensions sont encore loin d'être apaisées bien que la stratégie de Vivendi pourrait être de ramener Mediaset à la table des négociations. Le groupe industriel français n'a jamais caché son désir de créer l'équivalent d'un Netflix européen dont Canal+ serait l'une des pierres angulaires. Questionné par le "Corriere" sur les récentes déclarations de Stéphane Richard, le patron d'Orange, qui fait montre d'un intérêt certain pour Canal+ (http://www.ozap.com/actu/orange-s-interesse-a-canal/514212), Arnaud de Puyfontaine a assuré que leur partenariat se limitait pour l'heure à la distribution. "Mais le monde change très vite, ous devons créer une masse critique pour rester compétitif", a-t-il précisé. Depuis plusieurs semaines, de nombreux observateurs parient sur une entrée de Vivendi au capital d'Orange en échange d'une cession totale ou partielle de Canal+.
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[COLOR=#343434][FONT=&quot]Vivendi poursuit son offensive sur Ubisoft avec 22,8 % de son capital

Petit à petit, Vivendi fait son nid. Le groupe présidé par Vincent Bolloré poursuit tout doucement son offensive sur Ubisoft, et vient d'annoncer le franchissement du seuil de 20 % des droits de vote au sein de l'éditeur breton.La hache de guerre n'est pas enterrée entre la famille Guillemot et Vivendi. Après avoir croqué plus de 95 % de Gameloft, le géant français des médias poursuit ses assauts contre Ubisoft, dont il continue de racheter des actions petit à petit, dans l'espoir d'obtenir un siège à son conseil d'administration. 22 v'la VivendiHier soir, le groupe présidé par Vincent Bolloré a annoncé avoir franchi à la hausse le seuil légal de détention de 20 % des droits de vote d'Ubisoft le 14 juillet dernier. À ce jour, Vivendi dispose de 22,8 % du capital de l'éditeur breton et de 20,2 % de ses droits de vote. Pour rappel, le groupe avait franchi le seuil de 20 % du capital il y a tout juste un mois (http://www.nextinpact.com/news/100333-vivendi-franchit-seuil-20-capital-dubisoft.htm).Dans sa déclaration d'intention (http://www.vivendi.com/analystes-investisseurs/communiques-de-presse/vivendi-detient-plus-de-20-des-droits-de-vote-dubisoft/), la société fait savoir qu'elle a financé ces acquisitions avec sa trésorerie disponible, toujours conséquente même après le rachat de Gameloft, et qu'elle « envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché », la bataille n'est donc pas encore terminée.Toujours pas d'OPA en vueSi le bras armé de Vincent Bolloré compte encore renforcer sa position au sein d'Ubisoft, il n'est toujours pas question d'une OPA dans les six mois à venir, ce qui laisse encore un peu de répit aux Guillemot pour trouver une solution permettant de faire barrage à l'envahisseur. Pour rappel, Vivendi sera tenu de déposer une offre publique d'achat dès lors que le seuil de 30 % du capital est franchi à la hausse. C'est d'ailleurs dans ces conditions-là que le géant des médias a pu mettre la main sur Gameloft (http://www.nextinpact.com/news/100405-vivendi-detient-plus-95-gameloft-et-veut-absorber-dici-3-mois.htm)en l'espace de quelques mois seulement. Vivendi explique enfin « envisager de demander une recomposition du conseil d’administration d’Ubisoft en vue, notamment, d’y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale ». Avec près d'un quart des parts d'Ubisoft en mains, l'entreprise peut en effet légitimement espérer obtenir un siège au sein du conseil d'administration de l'éditeur, mais cette demande n'a toujours pas été formulée de manière officielle. Il n'est toutefois pas certain qu'en accédant à cette demande Ubisoft parviendra à calmer les ardeurs de son turbulent prétendant.

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[COLOR=#343434][FONT=&quot]Vivendi poursuit son offensive sur Ubisoft avec 22,8 % de son capital

Petit à petit, Vivendi fait son nid. Le groupe présidé par Vincent Bolloré poursuit tout doucement son offensive sur Ubisoft, et vient d'annoncer le franchissement du seuil de 20 % des droits de vote au sein de l'éditeur breton.La hache de guerre n'est pas enterrée entre la famille Guillemot et Vivendi. Après avoir croqué plus de 95 % de Gameloft, le géant français des médias poursuit ses assauts contre Ubisoft, dont il continue de racheter des actions petit à petit, dans l'espoir d'obtenir un siège à son conseil d'administration. 22 v'la VivendiHier soir, le groupe présidé par Vincent Bolloré a annoncé avoir franchi à la hausse le seuil légal de détention de 20 % des droits de vote d'Ubisoft le 14 juillet dernier. À ce jour, Vivendi dispose de 22,8 % du capital de l'éditeur breton et de 20,2 % de ses droits de vote. Pour rappel, le groupe avait franchi le seuil de 20 % du capital il y a tout juste un mois (http://www.nextinpact.com/news/100333-vivendi-franchit-seuil-20-capital-dubisoft.htm).Dans sa déclaration d'intention (http://www.vivendi.com/analystes-investisseurs/communiques-de-presse/vivendi-detient-plus-de-20-des-droits-de-vote-dubisoft/), la société fait savoir qu'elle a financé ces acquisitions avec sa trésorerie disponible, toujours conséquente même après le rachat de Gameloft, et qu'elle « envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché », la bataille n'est donc pas encore terminée.Toujours pas d'OPA en vueSi le bras armé de Vincent Bolloré compte encore renforcer sa position au sein d'Ubisoft, il n'est toujours pas question d'une OPA dans les six mois à venir, ce qui laisse encore un peu de répit aux Guillemot pour trouver une solution permettant de faire barrage à l'envahisseur. Pour rappel, Vivendi sera tenu de déposer une offre publique d'achat dès lors que le seuil de 30 % du capital est franchi à la hausse. C'est d'ailleurs dans ces conditions-là que le géant des médias a pu mettre la main sur Gameloft (http://www.nextinpact.com/news/100405-vivendi-detient-plus-95-gameloft-et-veut-absorber-dici-3-mois.htm)en l'espace de quelques mois seulement. Vivendi explique enfin « envisager de demander une recomposition du conseil d’administration d’Ubisoft en vue, notamment, d’y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale ». Avec près d'un quart des parts d'Ubisoft en mains, l'entreprise peut en effet légitimement espérer obtenir un siège au sein du conseil d'administration de l'éditeur, mais cette demande n'a toujours pas été formulée de manière officielle. Il n'est toutefois pas certain qu'en accédant à cette demande Ubisoft parviendra à calmer les ardeurs de son turbulent prétendant.

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[COLOR=#343434][FONT=&quot]Vivendi poursuit son offensive sur Ubisoft avec 22,8 % de son capital

Petit à petit, Vivendi fait son nid. Le groupe présidé par Vincent Bolloré poursuit tout doucement son offensive sur Ubisoft, et vient d'annoncer le franchissement du seuil de 20 % des droits de vote au sein de l'éditeur breton.La hache de guerre n'est pas enterrée entre la famille Guillemot et Vivendi. Après avoir croqué plus de 95 % de Gameloft, le géant français des médias poursuit ses assauts contre Ubisoft, dont il continue de racheter des actions petit à petit, dans l'espoir d'obtenir un siège à son conseil d'administration. 22 v'la VivendiHier soir, le groupe présidé par Vincent Bolloré a annoncé avoir franchi à la hausse le seuil légal de détention de 20 % des droits de vote d'Ubisoft le 14 juillet dernier. À ce jour, Vivendi dispose de 22,8 % du capital de l'éditeur breton et de 20,2 % de ses droits de vote. Pour rappel, le groupe avait franchi le seuil de 20 % du capital il y a tout juste un mois (http://www.nextinpact.com/news/100333-vivendi-franchit-seuil-20-capital-dubisoft.htm).Dans sa déclaration d'intention (http://www.vivendi.com/analystes-investisseurs/communiques-de-presse/vivendi-detient-plus-de-20-des-droits-de-vote-dubisoft/), la société fait savoir qu'elle a financé ces acquisitions avec sa trésorerie disponible, toujours conséquente même après le rachat de Gameloft, et qu'elle « envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché », la bataille n'est donc pas encore terminée.Toujours pas d'OPA en vueSi le bras armé de Vincent Bolloré compte encore renforcer sa position au sein d'Ubisoft, il n'est toujours pas question d'une OPA dans les six mois à venir, ce qui laisse encore un peu de répit aux Guillemot pour trouver une solution permettant de faire barrage à l'envahisseur. Pour rappel, Vivendi sera tenu de déposer une offre publique d'achat dès lors que le seuil de 30 % du capital est franchi à la hausse. C'est d'ailleurs dans ces conditions-là que le géant des médias a pu mettre la main sur Gameloft (http://www.nextinpact.com/news/100405-vivendi-detient-plus-95-gameloft-et-veut-absorber-dici-3-mois.htm)en l'espace de quelques mois seulement. [COLOR=#000000][FONT=Ubuntu]Vivendi explique enfin « envisager de demander une recomposition du conseil d’administration d’Ubisoft en vue, notamment, d’y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale ». Avec près d'un quart des parts d'Ubisoft en mains, l'entreprise peut en effet légitimement espérer obtenir un siège au sein du conseil d'administration de l'éditeur, mais cette demande n'a toujours pas été formulée de manière officielle. Il n'est toutefois pas certain qu'en accédant à cette demande Ubisoft parviendra à calmer les ardeurs de son turbulent prétendant.

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zadhand
20/12/2016, 19h12
Vivendi met son plan a exécution et annonce avoir franchi
le seuil des 25% du capital de Mediaset


Publié le 20 décembre 2016 à 20h10

Nous vous rapportions ce matin que Vivendi avait décidé d’augmenter sa participation dans
le groupe media Mediaset en fonction des conditions de marché dans la limite de 30 % du
capital et des droits de vote. Et le groupe français va très vite puisqu’il annonce ce soir détenir
25,75 % du capital et 26,77 % des droits de vote de Mediaset en date du 20 décembre 2016.
Le groupe de Media contrôlé par Berlusconi possède de nombreuses chaînes Tv en Italie et en
Espagne. Vivendi a expliqué que sa présence au capital de Mediaset s’inscrit dans sa volonté
de se développer en Europe du Sud et « dans le cadre de ses ambitions stratégiques en tant
que groupe international majeur dans le domaine des médias et des contenus d’essence européenne ».

ironman
03/01/2017, 16h05
A suivre en 2017 : une année décisive pour Vincent Bolloré et Vivendi


Mediaset, Ubisoft, Havas, Orange, refonte du modèle de Canal... beaucoup de chantiers ont été ouverts ces derniers mois.

Vincent Bolloré, qui préside le conseil de surveillance de Vivendi, le propriétaire de Canal et d'Universal Music, et en détient un peu plus de 20 % du capital, va-t-il vraiment faire de ce groupe un leader mondial des médias de sensibilité européenne ? Quelques dossiers brûlants devraient en tout cas trouver leur épilogue en 2017 et faire un peu la lumière sur ses ambitions.

Ces derniers temps, Vivendi a en effet ouvert d'innombrables chantiers. Dans les jeux vidéo, il a certes conclu en 2016 l'OPA hostile sur Gameloft pour un peu moins de 700 millions d'euros mais sa tentative de s'imposer chez Ubisoft, le navire amiral des ambitions des frères Guillemot dans les jeux, n'a toujours pas abouti.

Avec sa banque d'affaires Lazard, Ubisoft a réussi à rallier ses actionnaires pour qu'ils bloquent la nomination d'administrateurs représentant Vivendi. C'est certainement ce que la famille essaiera de refaire à l'AG de 2017. Vivendi, qui est monté petit à petit à 25 % du capital, ira-t-il jusqu'à l'OPA ? Ubisoft pèse plus cher que Gameloft, puisqu'il capitalise 3,8 milliards d'euros.

Mediaset, le dossier le plus « chaud »

Le dossier le plus « chaud » du moment est cependant l'alliance avec Mediaset, le leader italien de la télévision gratuite et payante contrôlé par la famille Berlusconi. A peine quelques semaines après l'annonce du mariage, le 8 avril, cette entente cordiale transalpine s'est vite envenimée.

Vivendi ne voulait plus reprendre le bouquet payant Mediaset Premium et souhaitait à la place monter au capital du groupe Mediaset tout entier. Le camp italien a alors saisi la justice, accusant Vivendi de ne pas respecter ses engagements. Le dialogue ne reprenant pas, Vincent Bolloré a décidé de faire un coup de force en décembre.

Il est monté à un peu moins de 30 % des droits de vote de Mediaset, juste au-dessous du seuil l'obligeant à déclencher une OPA. Veut-il prendre le contrôle du groupe ou pousser la famille de Silvio Berlusconi à s'allier sur de nouvelles bases ? Réponse probablement rapidement, car la situation financière de Mediaset Premium se dégrade.

Le mariage de Havas et Vivendi

Côté opérationnel, Canal, la filiale télé de Vivendi, a refondu son offre marketing en acceptant de transformer son modèle économique. L'idée est d'établir des prix d'entrée plus attractifs et d'attirer le chaland vers des offres plus premium. L'accueil serait favorable, mais cela reste à confirmer. La concurrence des services de streaming de type Netflix et Amazon se renforce.

Un autre grand dossier annoncé en 2016 pourrait aboutir en 2017 : le mariage de Havas, dont Bolloré possède 60 % du capital, et de Vivendi. Dans un entretien aux « Echos » en mai, Vincent Bolloré a révélé qu'il « était évident qu'un jour il y aura quelque chose entre [ces deux groupes] ». Yannick Bolloré, PDG d'Havas et fils de Vincent, a été nommé au conseil de surveillance de Vivendi et les passerelles entre les deux groupes se multiplient.

Ce serait une opération structurante pour tout le secteur des médias et qui est observée avec intérêt de l'étranger. Notamment par Martin Sorrell, le PDG de WPP, qui n'a pas caché sa curiosité pour ce mariage.

Revente de Vivendi à Orange ?

Mais un tel montage pourrait se faire voler la vedette par un rapprochement entre l'opérateur téléphonique Orange et Canal, pourquoi pas sous la forme de l'entrée de l'opérateur historique en tant qu'actionnaire minoritaire au capital du leader de la télé payante en France. Les spéculations vont bon train.

On évoque parfois même la revente de Vivendi à Orange afin de permettre à Bolloré de devenir actionnaire de référence de ce dernier. On n'en est pas là. Mais certains pensent que l'homme d'affaires breton pourrait profiter de la période d'incertitude autour de l'élection présidentielle pour abattre ses cartes.

Bien sûr, Vincent Bolloré peut aussi battre en retraite sur tous ces dossiers en espérant empocher des plus-values _ les titres Mediaset et Ubisoft, en particulier, ont monté sensiblement. Dans ce cas, ne manqueront pas de refaire surface les accusations selon lesquelles il est moins là pour bâtir un empire de média européen que pour maximiser avant tout son patrimoine et assurer la transmission de ce dernier à ses enfants.

ironman
11/01/2017, 16h56
Coup d’accélérateur pour les salles de spectacle africaines de Vivendi
http://www.jeuneafrique.com/medias/2016/06/14/sipa_ap20668217_000001-592x296.jpgVue du siège de Vivendi à Paris. © JACQUES BRINON/AP/SIPA
Conakry, Douala, Niamey et Ouagadougou... Après une première à Yaoundé au Cameroun en juin dernier, le groupe de communication et de divertissement Vivendi avance ses pions dans son plan de développement d'un réseau panafricain de salles de cinéma et de concert, CanalOlympia.


Le déploiement d’un réseau de salles de cinéma et de concert que le groupe de communication et de divertissement Vivendi (Universal Music Group, Canal+, Dailymotion) veut implanter en Afrique subsaharienne — « 100 à terme » selon Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance — s’accélère.
« Après l’ouverture au public ce 11 janvier de la salle CanalOlympia à Conakry en Guinée, suivront celles de Douala au Cameroun le 18 janvier, de Niamey au Niger le 1er février et de Ouagadougou au Burkina Faso le 25 février, premier jour du festival panafricain du cinéma et de la télévision Fespaco (http://www.jeuneafrique.com/390319/culture/fespaco-20-films-competition-presentes-a-abidjan/) » , écrit le groupe dans un communiqué. Et de préciser que « plusieurs salles supplémentaires devraient voir le jour dans d’autres pays africains au cours de 2017 ».
Les nouvelles salles polyvalentes s’ajoutent à la première du genre inaugurée à Yaoundé en juin, sur le campus de l’Université de Yaoundé 1 à Ngoa-Ekélé, qui avait alors été bâtie en trois mois par la société camerounaise Kalfrelec. Toutes ces salles peuvent accueillir 300 personnes en leur sein et jusqu’à plusieurs milliers de personnes pour des programmations ouvertes sur l’extérieur.
Synergie
La logique de synergie de cette expansion africaine de Vivendi, groupe diversifié aux 10,76 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015 et impliqué de la production à la distribution des divertissements, est désormais revendiquée, tout particulièrement avec ses filiales déjà très établies sur le continent.
En commençant par Canal+ — la chaîne cryptée a dépassé les 2,5 millions d’abonnés actifs africains selon David Mignot, le directeur général de Canal+ Afrique, interrogé par J.A. dans son numéro 2922 (https://fr.zinio.com/www/browse/product.jsp?offer=500536485&productId=500613910&pss=1&bd=1&WT.mc_id=PUB_WWW_fr_500613910_publisher281306_JA1m ois&rf=PUB_WWW_fr_500613910_JA1mois#/) — qui fait profiter CanalOlympia de sa notoriété. Par ailleurs, Studiocanal, le producteur de films et séries dont Vivendi est actionnaire à 100%, « contribue largement » aux 18 séances de cinéma par semaine qui doivent être à l’affiche des salles.
Mais aussi Canal+ Overseas [la division internationale du groupe français] qui « participe à la programmation des films africains, avec notamment les films signés Nollywood TV (http://www.jeuneafrique.com/137891/societe/t-l-vision-nollywood-tv-en-vf/) » [chaîne de fiction africaine distribuée en exclusivité dans les bouquets de chaînes Canal+ disponibles en Afrique], indique Vivendi dans son communiqué.

Côté billetterie, c’est Digitick, le spécialiste de la vente de billets en ligne dans lequel Vivendi a pris une participation majoritaire, qui est mis à profit avec « un système simple et adapté pour le marché africain ».

ironman
11/01/2017, 19h35
Le groupe dirigé par Vincent Bolloré entend créer au moins 50 salles de spectacles sur le continent, déployer la fibre optique et poursuivre son implantation dans le marché de la TNT.

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Vincent Bolloré veut surfer sur la vague numérique qui inonde le continent africain. Depuis plusieurs mois, Vivendi et Canal+ multiplient les projets à destination d'une classe moyenne grandissante et de plus en plus connectée. Le plus récent porte sur la télévision payante. Depuis le début de l'année, la chaîne cryptée propose des offres disponibles sur la télévision numérique terrestre (TNT) en République démocratique du Congo (Kinshasa et Lubumbashi) et au Congo Brazzaville (Pointe-Noire). Et en 2017, Canal+ vise la Côte d'Ivoire. "La TNT nous permet d’aller chercher des clients moins fortunés avec des tarifs d’abonnement de 4.000 francs CFA (environ 6 euros) pour 30 chaînes, précise David Mignot, le Directeur général de Canal+ Afrique. C’est une technologie de transition en attendant l’essor de l’ADSL, la fibre optique, la 4G et la 5G".
Et Canal+ compte bien accélérer cette transition. Lorsque Vincent Bolloré reprend en main la chaîne en 2015, il demande à ses équipes de favoriser les synergies entre Vivendi et Canal+. L'un de ces rapprochements vise à construire un réseau de fibres optiques en Afrique subsaharienne. L'idée est de déployer la fibre en aérien, le long des poteaux électriques. Une technique jugée moins coûteuse que le creusement de tranchées pour enfouir la fibre dans le sol. L'industriel breton s'appuie notamment sur le succès de GVT, l'ex filiale de Vivendi revendue à prix d'or au groupe espagnol Telefonica (7,5 milliards d'euros) en 2015 et connue pour avoir bâti un réseau haut débit de qualité au Brésil. Mais après avoir construit un réseau de 60 km autour de Cotonou (Bénin), le projet est en stand-by depuis le mois de mai du fait d'une alternance politique. "Nous espérons relancer rapidement ce projet d'avenir, indique David Mignot. Il n'y a pas de raison que ce qui a pu se faire au Brésil ne se fasse pas en Afrique".



2,5 millions d'abonnés actifs en Afrique

Autre projet impulsé depuis la reprise en main de Vincent Bolloré: la construction de 50 à 100 salles de cinéma et de spectacles en Afrique subsaharienne dans les prochaines années. La première a ouvert ses portes en juin à Yaoundé (Cameroun) et d'autres devraient voir le jour à Niamey (Niger), Conakry (Guinée) ou Lomé (Togo) en 2017. Accra (Ghana) et surtout Lagos (Nigeria), la plus grande ville du continent avec ses 22 millions d'habitants devraient aussi en être dotées d'ici 2020. Ce projet baptisé Canal Olympia, est dédié à la projection de films, mais aussi à l’organisation de concerts d’artistes africains et étrangers, ainsi qu’à l’accueil de stand-up d’humoristes. "Chaque salle doit permettre de détecter des talents locaux, de les faire connaître et valoriser ainsi la culture africaine", poursuit David Mignot.
Canal+, qui a aussi lancé en octobre 2014 la chaîne de divertissement 100% africaine, A+, a fait depuis 2011 du continent un axe majeur de son développement à l'international. La branche du groupe en charge de l'Afrique est ainsi passée en cinq ans de 300 à 1.200 salariés. "En 2011, nous avions 400.000 abonnés en Afrique, précise David Mignot. Aujourd'hui nous sommes présents dans plus de 25 pays et nous allons atteindre les 2,5 millions d'abonnés actifs à la fin de l'année". Un succès qui s'explique notamment par la multiplication des offres proposées par Canal. La chaîne vient par exemple de signer des accords de diffusion avec Walt Disney et la Fédération ivoirienne de football.
Canal+ n’est toutefois pas le seul groupe audiovisuel à se positionner sur le marché africain. Sur la TNT par exemple, plusieurs mastodontes du secteur comme le chinois StarTimes (Rwanda, Burundi, Guinée Conakry) ou le sud-africain Multichoice-DSTV (pays anglophones) ont eux aussi remporté des appels d’offres. Le groupe de Vincent Bolloré et StartTimes s'affrontent d'ailleurs en ce moment en Côte d'Ivoire dans le cadre d'un appel d'offres.

ironman
17/01/2017, 17h37
Le plan de Vivendi pour relancer Dailymotion

Vivendi veut davantage éditorialiser sa plate-forme vidéo, rachetée plus de 280 millions d’euros en 2015.Pour relancer Dailymotion, Vivendi a décidé de faire de sa plate-forme vidéo un média de première destination. Son constat : YouTube (http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0211524029966-youtube-continue-de-gagner-du-terrain-en-france-2045127.php) fonctionne plutôt comme une vaste vidéothèque dans laquelle on vient chercher des contenus et Facebook (http://www.lesechos.fr/journal20170111/lec2_high_tech_et_medias/0211677784913-facebook-tente-dimposer-un-nouveau-format-publicitaire-2056125.php) , au contraire, pousse ses vidéos vers le « mur » de ses membres. Coincée entre ces deux géants, Dailymotion se voit, elle, comme une adresse sur laquelle on ira chercher les vidéos du jour à ne pas rater, ou que la plate-forme mettra en avant selon les goûts de l'utilisateur, en se basant sur ses données personnelles. C'est tout le sens de la nouvelle application qui sera lancée en avril.



« Il y aura toujours du contenu généré par les utilisateurs mais l'idée est d'éditorialiser Dailymotion en mettant en avant des contenus premium dans l'info, le sport, le divertissement, en particulier la musique », explique aux « Echos » Maxime Saada, directeur général de Canal+ et président de Dailymotion. Une stratégie que la plate-forme a déjà menée par le passé. Le nouveau patron de Dailymotion estime que cela ne remettra pas en cause son statut de simple hébergeur, que les ayants droit veulent pourtant retirer à ce type de plates-formes afin qu'elles les payent ou qu'elles filtrent les vidéos protégées. « Nous ne sommes pas responsables de ce qui est posté, nous n'avons pas d'implication directe dans le contenu », se défend Maxime Saada.
Baisse d'activitéLa plate-forme continuera de s'appuyer sur un modèle publicitaire. Les revenus seront partagés entre Dailymotion et les éditeurs de contenus. Il n'est pas question pour l'instant d'acheter des droits. Ni d'ailleurs d'ouvrir un segment payant, même si Maxime Saada « n'exclut rien ». Pour lui, les réseaux comme Snapchat servent bien le public jeune mais une cible plus âgée et CSP+ peut être intéressée par un portail vidéo éditorialisé. « Nous voulons être dans les 10 applications que les gens mettent sur leur smartphone », dit-il.
Pourtant partie tôt, Dailymotion s'est faite distancer par YouTube, la filiale de Google, faute de moyens. Après un rachat raté par Yahoo!, elle a finalement été acquise par Vivendi pour plus de 280 millions d'euros en avril 2015. Depuis, elle a perdu une grande partie de ses équipes (http://www.lesechos.fr/13/07/2016/LesEchos/22233-059-ECH_dailymotion-en-pleine-crise-existentielle.htm) . Et son chiffre d'affaires (http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_chiffre-daffaires.html#xtor=SEC-3168) aurait baissé de 75 millions d'euros en 2015 à 60 millions en 2016.
Le groupe justifie la baisse des revenus 2016 par un « assainissement de l'audience ». Dailymotion compte 300 millions de visiteurs uniques mensuels, dont 110 millions en Europe (22 millions en France), 110 millions en Asie et 55 millions en Amérique du Nord. « Nous avons retiré tout le contenu « explicite » c'est-à-dire sexuel ou violent et presque tout le trafic généré par les robots, qui représentait jusqu'à 20 % », affirme Maxime Saada. Certaines agences média auraient, en outre, rechigné à travailler avec une plate-forme liée désormais à Vivendi et donc au même actionnaire (Bolloré) qu'Havas, d'autant que Michel Sibony, directeur des achats chez Vivendi et Havas, joue un rôle clé dans le nouveau Dailymotion (il en est officiellement conseiller). « Il y a eu des craintes, mais c'est derrière nous désormais », assure Maxime Saada.
Des recrutements en coursCe nouveau positionnement n'empêche pas Dailymotion de vouloir continuer à placer son player auprès de sites tiers (par exemple « L'Equipe »). Il partage avec eux les revenus générés, notamment car ces vidéos sont également placées sur Dailymotion. La plate-forme veut renforcer son analyse des données générées par les utilisateurs et promet de les partager avec ses partenaires davantage que les autres plates-formes.
Pour mettre en oeuvre sa stratégie, Dailymotion devra investir sur sa marque et recruter. « Les effectifs sont remontés d'un point bas de 180 personnes quelques mois après notre arrivée à 260 et finiront l'année à 400 au moins », annonce Maxime Saada. La branche de Palo Alto a été fermée car le groupe estime qu'il y a « de très bons ingénieurs en France et pour moins cher ». Dailymotion mise aussi beaucoup sur l'Afrique et vient d'ouvrir un bureau à Abidjan.

ironman
25/01/2017, 17h12
Russie : La justice ordonne le blocage de Dailymotion

La justice russe a ordonné en décembre dernier le blocage en Russie de la plateforme vidéo du groupe Vivendi pour infraction aux droits d'auteur d'une chaîne locale.


http://static1.ozap.com/articles/7/51/79/17/@/4542537-dailymotion-propriete-de-vivendi-620x345-2.jpg
Dailymotion bientôt inaccessible en Russie ? C'est du moins ce que laisse entendre une décision de justice russe du 2 décembre dernier ordonnant le blocage dans le pays de la plateforme vidéo propriété du groupe Vivendi. Selon l'AFP, cette décision radicale aurait été prise pour une infraction aux droits d'auteur d'une chaîne locale.
Le 2 décembre, un tribunal de Moscou "a approuvé la demande de la chaîne Piatnitsa de bloquer Dailymotion sur le territoire de la Russie", a indiqué la holding russe Gazprom-Media, propriétaire de cette chaîne, dans un communiqué transmis à l'AFP. "La société française n'ayant pas fait appel dans les délais impartis, le jugement a été transmis au régulateur des médias pour être appliquée", a-t-elle ajouté. Gazprom-Media accuse Dailymotion d'avoir diffusé à plusieurs reprises des extraits des émissions les plus regardées de Piatnitsa, spécialisée dans la télé-réalité.

Dailymotion affirme de son côté découvrir cette décision de justice. La plateforme vidéo prend "connaissance de la situation", a indiqué un porte-parole de la plateforme à l'AFP. Le service juridique n'a "aucune trace de demande de retrait" et "va prendre contact avec les autorités sur place pour remédier à la situation", a ajouté ce dernier. Le site était accessible mercredi matin, mais le blocage pourrait être mis en oeuvre d'ici à la fin de la semaine, selon un porte-parole du régulateur cité par le site du journal Vedomosti.
Crise et relanceRacheté par Vivendi (Canal+) en 2013 pour 280 millions d'euros, Dailymotion traverse actuellement une crise de modèle et de gouvernance (http://www.ozap.com/actu/crise-a-dailymotion-martin-rogard-quitte-l-entreprise/502975). L'entreprise a notamment été frappée par le départ d'une centaine de salariés depuis sa reprise par Vivendi, dont beaucoup de ses principaux cadres.
Coincé entre les deux géants de la vidéo que sont YouTube et Facebook, Dailymotion compte pour se relancer davantage éditorialiser ses contenus. "Il y aura toujours du contenu généré par les utilisateurs mais l'idée est d'éditorialiser Dailymotion en mettant en avant des contenus premium dans l'info, le sport, le divertissement, en particulier la musique", a expliqué aux Echos (http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0211701367404-le-plan-de-canal-pour-relancer-dailymotion-2057887.php) le 17 janvier Maxime Saada, directeur général de Canal+ et PDG de Dailymotion.

ironman
09/02/2017, 18h50
DailyMotion, 43% de baisse en 18 mois.

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Vivendi l’a promis. Dailymotion prendra un nouveau départ en avril, avec un nouveau site et une application, doublé d’un virage éditorial. Vivendi souhaite en effet éditorialiser la plate-forme, avec un résumé quotidien des vidéos à ne pas manquer dans quatre domaines : la musique, l’information, le sport et le divertissement.

En revanche, il ne s’agit pas de faire de Dailymotion un éditeur, ce qui priverait la plate-forme de son statut d’hébergeur, qui lui permet de ne pas être tenu responsable des contenus mis en ligne par les internautes sur son site. Petite subtilité juridique non dénuée de conséquences envers celui qui dépose des contenus. Ironiquement, Il faudrait d’ailleurs que Vivendi s’en prenne à celui qui a déposé des vidéos de Pianitsa, chaîne russe de grand intérêt (dont le piratage d’émissions de télé-réalité interpelle au plus haut sommet de l’état) afin d’éviter son blocage en Russie.

Pour se démarquer, Dailymotion vise un public plus âgé, de 25 à 49 ans. Pas question de mettre en avant des chroniqueuses beauté comme EnjoyPhoenix ou les humoristes à la Cyprien, mais de favoriser les contenus « premium » en attirant les éditeurs. Une gageure quand, en face, YouTube est très généreux à leur égard : Universal, la filiale musique de Vivendi, toucherait, pour mettre en ligne ses clips, 150 millions de dollars par an du site américain, selon les estimations. Dailymotion, qui ne dispose pas des mêmes moyens, ne souhaite pas offrir des minimums garantis, et préfère le partage de revenus. Pour convaincre ses partenaires, l’hébergeur promet de communiquer sur le trafic des internautes.

Mais Dailymotion souhaite aussi capitaliser sur les contenus créés dans les autres entités du groupe, comme Canal+, CNews ou C8,

Suffisant pour inverser la vapeur ? A l’international, le groupe compte 300 millions de fidèles. Mais, en France, l’audience de Dailymotion a dégringolé en dix-huit mois de 43 %, tombant à 5,2 millions de visiteurs uniques.

Pas sur que YouTube ait le moindre frémissement d’angoisse;

ironman
23/02/2017, 16h52
Vivendi subit une baisse de 35% de son bénéfice net en 2016.

Le groupe de médias et contenus Vivendi a publié jeudi un bénéfice net part du groupe en recul de 35% à 1,256 milliard d'euros pour 2016 alors que sa filiale Canal+ France a continué à perdre des abonnés et à creuser sa perte opérationnelle.

Vivendi compte remonter la pente cette année et a annoncé un objectif de progression de 5% de son chiffre d'affaires et de 25% de son résultat opérationnel ajusté (Ebita).

2016 a été "une année de transition", et "après avoir posé des fondations au cours de deux dernières années, 2017 sera une année de croissance", a expliqué Arnaud de Puyfontaine le président du directoire de Vivendi au cours d'une conférence pour les analystes.

Le groupe dirigé par Vincent Bolloré a affiché un chiffre d'affaires quasi stable en 2016 (+0,5%) à 10,819 milliards d'euros pour un Ebita en recul de 23,2% à 724 millions d'euros.

Si sa filiale de musique enregistrée Universal Music Group (UMG) continue à engranger des ventes en progrès de 3,1%, le recul de Canal+ se poursuit, ce dernier cédant 4,7% à cause de ses activités de télévision en France et de Studiocanal (-24%).

Le chiffre d'affaires de Canal+ France a chuté de 6,1% en raison d'une perte de 492.000 abonnés sur l'année à 5,25 millions fin 2016 alors la filiale progresse à l'international.

Canal+ France a ainsi creusé sa perte opérationnelle à 399 millions l'an dernier, après une perte de 264 millions d'euros enregistrée en 2015.

En avril, Stéphane Roussel, le directeur général en charge des opérations de Vivendi, avait dit craindre une perte opérationnelle de "plus de 400 millions d'euros" pour la France si le groupe ne réagissait pas.

ironman
23/02/2017, 18h16
Canal+ a perdu 492 000 abonnés en 2016 en France
Les partenariats avec Free et Orange ont permis de redresser un peu la barre au quatrième trimestre. Les revenus du groupe Canal+ chutent de 4,7 %.

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Le chiffre d’affaires de Groupe Canal+ s’élève à 5,253 milliards d’euros, en baisse de 4,7 % par rapport à 2015. Le résultat opérationnel courant de Groupe Canal+ chute fortement de 542 à 303 millions d'euros. Le chiffre d’affaires de Groupe Canal+ s’élève à 5,253 milliards d’euros, en baisse de 4,7 % par rapport à 2015. Le résultat opérationnel courant de Groupe Canal+ chute fortement de 542 à 303 millions d'euros. © MARTIN BUREAU / AFP/ MARTIN BUREAU
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La fuite des abonnés s'est poursuivie en France pour Canal+ en 2016. La chaîne payante a perdu 492 000 abonnés sur un an, à 5,25 millions d'abonnés, a fait savoir la maison mère Vivendi lors de la publication de ses résultats annuels, jeudi soir. Le chiffre d'affaires des activités de télévision payante en France métropolitaine recule de 6,1 % sur un an. Seul motif de satisfaction : la chaîne note « une forte amélioration des performances commerciales en fin d'année à la suite du lancement des nouvelles offres Canal mi-novembre 2016 ».
Globalement, le chiffre d'affaires de Groupe Canal+ s'élève à 5,253 milliards d'euros, en baisse de 4,7 % par rapport à 2015. Le résultat opérationnel courant de Groupe Canal+ chute fortement de 542 à 303 millions d'euros. La chute des revenus en France a été partiellement compensée par les performances à l'international. Le chiffre d'affaires des activités de télévision payante à l'international affiche une croissance de 5,7 % par rapport à 2015, grâce à la progression continue du parc d'abonnés, particulièrement en Afrique où la hausse s'élève à 692 000 en un an pour atteindre près de 2,8 millions à fin décembre 2016. Fin décembre 2016, Groupe Canal+ affichait un portefeuille en progression avec environ 11,5 millions d'abonnés individuels au global ainsi que 2,9 millions de clients Free et Orange au titre des partenariats conclus au quatrième trimestre avec les deux opérateurs permettant d'inclure l'offre TV de Canal dans les boxes de ces opérateurs.

ironman
24/02/2017, 18h45
Les dirigeants de Vivendi dans le viseur de la justice italienne.

Dans cette drôle de guerre entre Fininvest et Vivendi où chaque camp s'observe en attendant une offensive ou une proposition qui n'arrive pas, c'est un front périphérique, celui du judiciaire, qui s'est finalement embrasé.

En décembre dernier, groupe Vivendi, contrôlé Vincent Bolloré (photo), racheté 20 % capital Mediaset d’une semaine.
En décembre dernier, le groupe Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré (photo), a racheté 20 % du capital de Mediaset en moins d’une semaine. - Denis ALLARD/REA
Le parquet de Milan a officiellement ouvert une enquête contre Vincent Bolloré et Arnaud de Puyfontaine pour « manipulation de marché » dans l’affaire Mediaset.

Dans cette drôle de guerre entre Fininvest et Vivendi où chaque camp s'observe en attendant une offensive ou une proposition qui n'arrive pas, c'est un front périphérique, celui du judiciaire, qui s'est finalement embrasé.

Vincent Bolloré et Arnaud de Puyfontaine, respectivement présidents du conseil de surveillance et du directoire de Vivendi, font désormais officiellement l'objet d'une enquête instruite par le parquet de Milan pour des soupçons de « manipulation de marché », lors de la montée du groupe français à près de 30% de Mediaset en décembre.

Car avant que l'affaire ne s'enlise, c'est un blitz qui avait été lancé par Vivendi : il avait fait main basse en moins d'une semaine sur 20% du capital du groupe italien avant de poursuivre une « escalade » jugée « hostile » par la famille Berlusconi. Après avoir tiré ses dernières cartouches en Bourse en montant à 38,266% du capital et 39,775% en termes de droits de vote, le Cavaliere a décidé de porter la résistance à « l'envahisseur français » dans l'enceinte des tribunaux.

Dramatisation politique

Il accuse Vivendi d'avoir volontairement fait chuter le cours de Mediaset en annonçant en juillet la rupture de l'accord stratégique conclu en avril, en vertu duquel le rachat de 100% du bouquet payant Mediaset Premium par Vivendi se serait accompagné d'un échange de participations croisées à hauteur de 3,5% entre les deux groupes.

Si à Paris on arguait de doutes sur la véritable santé de Premium pour justifier un tel renoncement, à Milan on crie à la manipulation pour « lancer à vil prix une vraie escalade hostile suite à une chute artificielle de la valeur du titre Mediaset ». La plainte déposée par la famille Berlusconi a été jugée par Vivendi dans un communiqué « abusive et sans fondement ».

La dramatisation politique, avec le président du conseil Paolo Gentiloni disant « l'entreprise Italie en jeu dans cette affaire », et la communication par médias interposés entre les deux groupes ont rendu hypothétique un arrangement à l'amiable. Il n'est cependant pas à exclure, estime Carlo-Alberto Carnevale Maffè, professeur de stratégies économiques et financières à la Bocconi de Milan.

Vivendi également premier actionnaire de Telecom Italia

« Cela va accélérer la nécessité d'un accord dont les deux parties ont besoin. Mediaset car sa présence italo-espagnole est insuffisante, Vivendi pour parachever son dessein d'un Netflix européen. Cette enquête judiciaire est une arme en plus dans la négociation pour Mediaset, mais ce n'est ni une accusation, ni un jugement, juste la volonté de la magistrature d'y voir plus clair. »

Il n'y a pas que le parquet de Milan qui nourrit de telles intentions. La Consob (le gendarme boursier italien) et l'Agcom (l'autorité de tutelle des télécommunications en Italie) s'intéressent également au dossier. La première également pour une possible manipulation de marché. Quant à la seconde, elle rendra prochainement les résultats de l'instruction qu'elle a ouverte au sujet de la forte présence de Vivendi à la fois dans la télévision et dans les télécommunications.

Le groupe français est également le premier actionnaire de Telecom Italia (avec 24,9 %), ce qui pourrait tomber sous le coup de la réglementation antitrust italienne. La menace de passer devant la barre d'un tribunal pourrait permettre aux deux parties de repasser derrière la table des négociations.

ironman
11/05/2017, 18h15
Le groupe Vivendi annonce une opération d'achat du groupe publicitaire Havas.


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Dans un communiqué, Vivendi annonce avoir remis aujourd'hui une offre indicative au Groupe Bolloré concernant l’acquisition de sa participation d’environ 60 % dans Havas à un prix de 9,25 euros par action.
"Ce projet stratégique permettra à Vivendi d’accélérer la construction d’un leader mondial de contenus, de médias et de communication, qui lui assurera un positionnement unique dans un contexte de convergence entre contenus, distribution et communication", explique le groupe.
Et d'ajouter : "Cette opération permettra à Havas de bénéficier du savoir-faire de Vivendi dans la gestion des talents, la création de contenus et leur distribution. En retour, elle donnera à Vivendi accès aux expertises de Havas en matière de consumer science, maîtrise des données et nouveaux formats créatifs".
Ce jeudi, le Conseil de Surveillance de Vivendi a validé l'offre indicative.
"La conclusion de ce projet est notamment soumise à la réalisation de due diligences satisfaisantes, à la signature d’un contrat d’acquisition entre Vivendi et Groupe Bolloré, à la consultation des instances représentatives du personnel et à l’approbation de l’opération par les autorités de concurrence compétentes", conclut Vivendi.





Résultats Vivendi : CANAL perd 401 000 clients sur un an et 109 000 sur un trimestre.
CANAL+ et sa maison mère Vivendi ont présenté ce soir leurs résultats pour le premier trimestre de l’année 2017. Le groupe de télévision payante voit son chiffre d’affaires baisser de 3,5% à 1,278 milliard d’euros. Vivendi annonce par ailleurs le lancement du rapprochement avec Havas, en rachetant au groupe Bolloré les 60% qu’il détient dans le groupe publicitaire. CANAL+ est pénalisée par ses activités en France où les revenus de la télévision payante plongent de 7.8% à 755 millions d’euros contre 820 millions d’euros un an plus tôt. La télévision gratuite (C8, C17, CNEWS …) voit ses revenus baisser de 5,1% à 52 millions d’euros. Au 31 Mars 2017, CANAL comptait 5,145 millions abonnés en direct, soit une baisse de 401 000 clients sur un an et de 109 000 sur trois mois. Sur un an, le taux de résiliation progresse de 1,9 point à 17,2%, contre 15,3% sur les 3 premiers mois de 2016. Le groupe de Vincent Bolloré précise que le nombre d’abonnés a cessé de décroitre en Mars 2017. Du coté des offres de gros distribuées par les opérateurs Free et Orange, elles comptaient 2,939 millions de clients à la fin du premier trimestre 2017, contre 2,874 au dernier trimestre 2016 (+65 000 en 3 mois). Les filiales étrangères confirment leur bonne forme avec une progression des revenus de 8,3%. En particulier, le marché africain s’illustre avec une croissance des revenus de 28,6%. Une performance permise par le recrutement de 649 000 nouveaux clients en un an, pour un total de 2,65 millions d’abonnés au 31 Mars 2017. Ces bons résultats à l’étranger ne permettent pas de compenser la baisse des revenus et l’inflation des droits TV en France. En conséquence, l’EBIDTA plonge de 67,5% à 57 millions d’euros. CANAL+ : Résultats financiers au premier trimestre 2017 CANAL+ : Performances commerciales au premier trimestre 2017 A propos du rachat de Havas par Vivendi, le groupe propose 9,25 euros par action, financée par le recours à sa trésorerie disponible. Le groupe Bolloré recevrait alors 2,4 milliards d’euros pour ses titres. « En cas de réalisation de l’acquisition, Vivendi déposera, conformément à la réglementation applicable, une offre publique d’achat simplifiée sur le solde du capital de Havas au même prix, sans que cette opération ne vise à retirer Havas de la cote. » selon un communiqué.

ironman
11/07/2017, 17h42
Foot : Le match du samedi 17h de retour sur Canal+

La filiale de Vivendi avait décidé l'année dernière de transférer ce match sur Canal+ Sport, au grand dam de la Ligue de football professionnel.
Retropédalage pour Canal+ (http://www.ozap.com/compagnie/canal_e458026). En marge d'une interview à L'Equipe, le patron des sports du groupe privé, Thierry Cheleman, a annoncé le retour sur la chaîne cryptée du match de Ligue 1 programmé traditionnellement le samedi à 17h. Ce dernier avait été transféré l'année dernière sur Canal+ Sport, au grand dam de la Ligue de football professionnel (LFP). Canal+ trouvait là un moyen de muscler à peu de frais l'offre de son pack sport, vendu désormais séparément (http://www.ozap.com/actu/canal-veut-doubler-son-nombre-d-abonnes-avec-de-nouvelles-offres-commerciales/509518) de l'abonnement à la chaîne Canal+.

Cette décision n'avait pas en tout cas été du goût de la LFP, détentrice des droits de la Ligue 1, et dont le meilleur avait été adjugé en 2014 à Canal+. La ligue reprochait ainsi à Canal de tordre le contrat initialement passé avec elle en changeant arbitrairement la programmation des matchs du samedi 17h. Proposés sur Canal+ Sport, ces derniers bénéficiaient de fait d'une exposition bien moindre que sur la chaîne mère.

Appel d'offres pour la Ligue 1 à venirCe retour en arrière décidé par la filiale de Vivendi devrait sans aucun doute contribuer à apaiser les relations entre la Ligue et Canal. Une décision d'autant plus salutaire pour la chaîne que le prochain appel d'offres pour les droits de la Ligue 1 devrait être lancé dans les tous prochains mois. Déjà annoncée comme décisive, l'attribution de ces droits de diffusion pourrait bien décider du sort de l'un des principaux groupes français de la télévision payante.

Au cours de son interview à L'Equipe, Thierry Cheleman a par ailleurs annoncé que le match du Top 14 proposé à 14h le samedi sur Canal+ Sport allait lui aussi être rapatrié sur l'antenne de Canal+. Quant à la nouvelle émission sur le foot (http://www.ozap.com/actu/canal-veut-passer-de-5-a-10-millions-d-abonnes-en-france/531397) qu'animera Pierre Menès (http://www.ozap.com/personnalite/pierre-menes_e1936), le patron des sports a annoncé qu'elle devrait "pour le moment" être diffusée sur Canal+ Sport et non pas sur la chaîne principale.

ironman
01/09/2017, 17h14
Le groupe Vivendi réclame au fisc le remboursement de 422 millions d'euros.
Le géant des médias Vivendi réclame au fisc des remboursements pour un total de 422 millions d'euros, selon des informations contenues dans son rapport financier semestriel et révélées par le site BFMTV vendredi. Le groupe contrôlé par l'industriel Vincent Bolloré a déjà remporté deux procès contre le fisc, qui a été condamné à lui rembourser 315 millions d'euros en 2017 et 366 millions en 2014 à la suite de litiges portant sur une ancienne niche fiscale, le bénéfice mondial consolidé (BMC).
Fort de ses précédentes victoires devant la justice administrative pour les exercices 2011 et 2012, Vivendi réclame à présent un remboursement de 208
millions d'euros lié à cette niche fiscale au titre de 2015. "Vivendi a demandé le 15 juin 2017 le remboursement de l'impôt dû dans le cadre de l'intégration fiscale" au titre de l'exercice 2015, indique-t-il dans son rapport financier.
Le législateur a supprimé en 2011 le bénéfice mondial consolidé (BMC) qui permettait à quelques très grands groupes de minimiser leur fiscalité en intégrant dans l'assiette de l'impôt les pertes de filiales étrangères, déclenchant à l'époque les protestations du groupe. Mais le tribunal administratif de Montreuil avait estimé en mai 2017 que Vivendi pouvait reporter des crédits d'impôts constitués grâce à ce mécanisme du BMC "sur les cinq exercices suivant l'exercice clos en 2010".
Le groupe conteste aussi un total de 214 millions d'euros qu'il a versé au titre de la taxe de 3% sur les dividendes des entreprises pour les exercices 2013 à 2017.
"Vivendi a déposé une réclamation contentieuse le 18 juillet 2017 devant les services compétents de la Direction générale des finances publiques", précise-t-il.
La légalité de cette taxe, instaurée en 2012 peu après l'arrivée de François Hollande à la présidence, avait déjà été partiellement invalidée par le Conseil constitutionnel en 2016. Et en mai 2017, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a également jugé que la taxe de 3% prélevée par la France sur les dividendes distribués était contraire au droit européen.
Les entreprises avaient dès l'origine contesté cette taxe, soulignant que leurs filiales dans l'UE étaient localement soumises à l'impôt sur les sociétés et que les dividendes qu'elles leurs versent ensuite étaient en quelque sorte imposés une deuxième fois avec la taxe française, lors de leur redistribution.
La CJUE avait estimé que cette "double imposition" contrevenait aux règles européennes, contraignant le Conseil d'Etat à renvoyer cette question devant le Conseil constitutionnel.