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zadhand
22/07/2016, 16h22
Le Vaccin Meurtrier Pentavalent
Toufik Idou et Kamel Djabri. Parents des bébés décédés suite à la vaccination


Leurs bébés décèdent après une vaccination
Nous sommes ignorés par les autorités
le 22.07.16 | 10h00


Il y a une semaine, leurs filles de deux mois sont décédées
quelques minutes après l’injection du vaccin. Aujourd’hui,
livrés à eux-mêmes, les parents réclament la vérité. Ils dénoncent
le silence et le manque de considération des autorités.

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- Racontez-nous ce qui s’est passé le jour de la vaccination
Toufik. Ce vendredi, 15 juillet, ma fille de deux mois était en très
bonne santé, comme d’habitude. Avec sa mère, on l’a emmenée
pour faire son vaccin, celui de deux mois (Pentavalent), à la clinique
Les Orangers de Rouiba, où elle est née. En arrivant sur place,
la maman a accompagné la petite à l’intérieur pendant que j’attendais
son retour à l’extérieur. Un demi-heure après, elle m’appelle
«Viens vite, Laiticia ne va pas bien.» Je suis rentré, ma femme m’a dit qu’une fois le vaccin injecté, mon bébé n’arrivait plus à respirer et on
lui a changé de salle. A l’intérieur, il n’y avait qu’un gynécologue et
une infirmière pour la réanimer, mais la salle n’étant pas équipée et
le pédiatre n’était pas encore sur place. On ne m’a pas laissé
la voir, car il y avait une femme en train d’accoucher. Quelques
minutes après,une infirmière vient me dire que Laiticia a eu des complications parce qu’on l’avait allaitée avant la vaccination ! Si cela
est vrai, il fallait au moins aviser les parents de ne pas allaiter les
bébés le jour de la vaccination.C’est l’explication qu’on nous a donnée
en premier et ma femme depuis n’arrête pas de se culpabiliser. Au
même moment, un deuxième bébé est ramené, même cas et même problème. C’était la fille de Kamel, elle s’appelait Maya. A ce
moment-là, le pédiatre, enfin arrivé, rentre et un réanimateur le suit.
En sortant de la salle, il m’a annoncé le décès de Laiticia. Sans
donner d’explication. Kamel. Nous sommes arrivés à la clinique vers
9h avec Maya, ma femme et ma belle-mère. On a déposé le carnet
de vaccination et je suis sorti attendre notre tour dehors. Pendant ce temps, j’ai entendu parler d’une fille qui a été vaccinée et qui a eu
des complications. Le pédiatre est arrivé il est rentré dans la salle où
était Laiticia et en reparti. Lorsqu’on a appelé par mon nom, nous
avons demandé des nouvelles de la première fille et on nous a dit
qu’elle allait bien et qu’elle a eu des problèmes à cause du lait qu’elle
a avalé de travers.On nous a rassurés, nous n’avons pas douté qu’il y avait un problème avec le vaccin et que notre fille pouvait avoir le même sort. Ils ont pris le carnet de Maya et elle a été vaccinée.Tout d’un coup, elle donnait des signes d’étouffement et ils l’ont tout de suite emmenée dans la salle où était Laiticia ; ils ont tenté de la réanimer. En la voyant ainsi, j’ai compris qu’elle était déjà morte. En fin de compte, ils nous occupaient le temps que le pédiatre revienne. Après un moment,
le gynécologue, que je connais très bien, est venu m’annoncer la terrible nouvelle et m’a dit qu’il n’a jamais rencontré un cas pareil.
- Qu’avez-vous fait après ?
Toufik. Au début, ils voulaient nous rendre les bébés, heureusement
que l’un des oncles connaît très bien la loi et a refusé. On a tout de
suite informé la police qui est venue et une enquête est en cours.
Des membres de la famille sont venus, mais le personnel les a très
mal accueillis et n’a laissé personne voir le bébé.
En attendant les résultats de l’autopsie, un certificat médical de décès nous a été remis affirmant que la cause initiale est la vaccination, la cause intermédiaire est le choc anaphylactique et la cause finale est
un arrêt cardiaque. D’après mes deux frères médecins, la cause ne
peut être un choc anaphylactique, car il n’y a pas présence de ces symptômes.Par ailleurs, on sait que les cliniques privées ont un
quota précis de vaccins et de médicaments, si le quota ne suffit pas
à tous les patients, la clinique achète ce qui lui manque à gauche et
à droite, c’est-à-dire au marché parallèle. Les premières estimations disent que le problème est dans un seul quota distribué à la clinique
ou que le vaccin a été acheté ailleurs, pour l’instant rien n’est sûr.Kamel. On était choqués. On savait que le vaccin peut causer la fièvre mais
pas tuer un nourrisson sur le coup ! On ne comprenait rien. Il y a deux erreurs dans cette histoire le vaccin et une demie-heure qui sépare mon tour de celui de Toufik. Entre l’incident de Laiticia et ma fille, la clinique avait le temps de comprendre que quelque chose n’allait pas. Le personnel de la clinique devait arrêter l’opération de vaccination
dans l’immédiat. C’est un manque de considération, de responsabilité
et une négligence de leur part. On ne peut pas jouer avec la vie
des gens de cette façon.
- La naissance des deux bébés a eu lieu dans la même clinique.
Pourquoi avoir opté pour le privé au lieu d’un établissement public ?
Toufik. Pendant sa grossesse, ma femme se faisait suivre par un gynécologue, qui est un spécialiste des accouchements dans la
clinique Les Orangers. C’est un médecin qui nous a inspiré confiance
et nous voulions continuer avec lui. Par ailleurs, on connaît tous
l’état de nos hôpitaux qui ressemblent beaucoup plus à des abattoirs
qu’à des centres hospitaliers. Et comme c’est notre premier bébé,
on a préféré économiser un budget pour l’accouchement dans une clinique privée. Pour la première vaccination,alors que mon épouse
et le bébé étaient chez ses parents à Bab Ezzouar, 2 centres de santé étatiques étaient fermés le samedi, et celui que j’ai trouvé ouvert a
refusé de faire le vaccin en m’orientant vers ma commune de résidence. J’ai alors opté pour Rouiba au lieu de faire le trajet jusqu’à Boudouaou
où j’habite. Kamel. Ma femme était suivie par un gynécologue qui a un cabinet à Aïn Taya et qui assure des accouchements dans la clinique
Les Orangers. On a choisi le privé parce qu’on a eu une mauvaise expérience avec le public lors des premières grossesses, d’autant plus que la maman est diabétique et hypertendue. L’accouchement s’est très
bien passé et on n’a pas eu de problème avec le premier vaccin.
- Suite au drame, avez-vous été contactés par les officiels ?
Toufik. Kamel. Personne n’a pris la peine de nous contacter ni de présenter ses condoléances. Dans sa déclaration, le ministre de la
Santé, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé que sept bébés avaient été vaccinés le même jour et dans la même clinique, et seulement deux nourrissons sont décédés. Ce n’est pas vrai ! Les autres bébés n’ont
pas eu le nouveau vaccin appelé Pentavalent. Ils ont dit que le vaccin
est bon alors que ,les résultats de l’enquête et de l’autopsie ne sont
pas encore connus. Il s’agit d’un vaccin introduit dans le nouveau calendrier de vaccination. Mercredi, une note a été envoyée à tous
les centres de vaccination en demandant de retirer le produit et de le mettre en quarantaine, jusqu’à fin de l’enquête. L’annonce du ministre
qui n’a même pas pris la peine de présenter ses condoléances aux familles n’est pas acceptable. Aucun des officiels, encore moins le ministre, n’a assisté à l’enterrement. Nous sommes ignorés. Personne
ne nous considère comme des victimes. On a été contactés par des familles ,qui ont vécu le même drame, mais on n’a aucune preuve, car
la plupart des bébés sont décédés à la maison, c’est-à-dire après la
sortie de la clinique.
- Que demandez-vous aujourd’hui ?
Toufik. Kamel. Le plus important pour nous est que le vaccin ait été
retiré de tous les centres et qu’il n’y aura pas d’autre victime. On veut
que la vérité soit dévoilée et savoir ce qui s’est passé réellement. Nos filles n’avaient rien avant d’entrer dans cette clinique, elles étaient en bonne santé et leur dossier médical de la naissance ne signale aucune anomalie. Elles sont les victimes d’une erreur médicale et le problème
est entièrement dans le vaccin. Le ministère de la Santé a décidé de changer le calendrier des vaccins,il a ajouté le Pentavalent et
l’a essayé sur nos enfants sans savoir s’il est bon ou pas. Maintenant l’enquête est en cours et nous, on ne se calmera pas avant que toutes
les personnes incluses dans cette affaire soient jugées. De celle qui l’a ramené à celles qui l’ont gardé et distribué.

Ryma Maria Benyakoub


Sujet précédent (Ayant entraîné la mort de deux nourrissons)



http://www.maghreb-sat.com/forum/f265/ministre-de-la-sant%E9-de-la-population-et-de-la-r%E9forme-hospitali%E8re-alg%E9rie-90194.html

freeman01
22/07/2016, 18h25
Bonsoir Zadhand ,c est grave ce qui est arrivé a cette famille ,aucun mot ne peut alléger leurs soufrance.
Moi par exemple ,j avais rendez-vous dans une clinique ,içi en Belgique on l apelle clinique de douleurs ,arrivé sur place l infermiere me balance 2 documents que je doit signer.Je lui repond ,je ne signe rien sans avoir lu ,et la elle répond c est en Flamand (Hollandais) tu va rien comprendre ,,elle a eu bien tort.

1ere ligne:je donne explicetement mon accord a effectuer la ponction ,sans le rendre responsable.
2eme ligne : sachant que la medicine n est pas une science exacte ,des complications peuvent ce manifester ,et ni le medecin ni la clinique est responsable .
je n ai meme pas fini de lire le document ,,une 20ne de ligne
j ai demandé a voir le medecin ,le temps de prendre une foto du document et je suis parti.

Faite attention de ne jamais signer de document avant de lire et comprendre ce qui est écrit ,surtout les petites lettres.

Allah yarham tout ceux qui on trouvé la mort par incompetence ,et espère que les coupables brules en enfer Amin

zadhand
24/07/2016, 19h35
«Nous sommes certains que le vaccin n’est pas en cause»

Boudiaf à propos du décès des deux nourrissons
24 Juillet 2016


Suite au décès de deux nourrissons au niveau d’une clinique privée à
Rouiba, après avoir été vaccinés au Pentavalent, le vaccin en question
mis en cause en premier lieu a été mis en quarantaine par décision du
ministère de la Santé.L’issue de l’enquête est toujours en cours, le ministre
de la Santé a toutefois estimé, hier à partir d’Oran où il prenait part aux
festivités du 54e anniversaire de la Police algérienne, que son département
a pris cette mesure de mise en quarantaine de manière préventive, car dit-il
«nous sommes pratiquement certains qu’il n’est pas la cause de décès de
ces nourrissons.» Pour le ministre, c’est uniquement dans le souci de dissiper
tous les doutes autour de ce vaccin que cette mesure a été prise. «La vie,
la santé des citoyens est plus importante». Toutefois et même si l’enquête n’a
pas encore abouti, le ministre n’hésite pas à «innocenter» le vaccin en question
«pour notre part, nous assurons qu’au niveau de l’Institut Pasteur, il n’y a aucun
doute sur la bonne qualité de notre vaccin. La mise en quarantaine temporaire de
ce lot est préventive. Imaginez, on vaccine à nouveau avec ce vaccin et un autre nourrisson meurt, nous ne voulons pas prendre de risque même si nous sommes
certains que ce n’est pas le vaccin qui est en cause, seulement nous avons opté
pour cette mesure préventive en attendant les résultats de l’enquête», dit-il.

A. B.

zadhand
18/09/2016, 13h22
Vaccin Pentavalent
Changement dans la forme de vaccination

En raison du retard des résultats de l’enquête sur le Pentavalent
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le 18 septembre 2016

L’enquête lancée en juillet dernier sur un lot de vaccins suite
au décès de deux nourrissons tarde à donner ses résultats.
En attendant, le ministère de la Santé qui a décidé de
maintenir le nouveau calendrier de vaccination s’apprête
à changer la formulation du vaccin Pentavalent.
La vaccination des nourrissons de deux mois passera
d’un vaccin d’une formulation combinée de cinq vaccins
à une formulation séparée.Le nouveau vaccin Pentavalent
introduit dans le nouveau calendrier de vaccination est
un vaccin combiné pour protéger contre cinq valences,
«infections».Il s’agit de la coqueluche, de la diphtérie,
du tétanos, de l’haemophilus influenzae B et de l’hépatite B.
Son objectif est d’arriver, entre autres, à l’éradication du
tétanos néonatal, de la diphtérie, la réduction de la mortalité
et de la morbidité des infections dues à l’haemophilus
influenzae B (HIB).Cependant, devant la cacophonie qui a
marqué ce vaccin suite au décès de deux nourrissons en
juillet dernier, après s’être fait vacciner, et vu le retard
des résultats de l’enquête devant déterminer la cause
exacte des décès, le ministère de la Santé a décidé de
maintenir le calendrier de vaccination en changeant la forme
ou la formulation du vaccin Pentavalent.Soit au lieu de
maintenir le Pentavalent avec cinq valences, on introduira
un vaccin à trois valences et les deux autres vaccins,
hépatite et haemophilus, seront administrés en individuel.
Une formule qui existait déjà dans l’ancien calendrier. On
parle, cependant, d’une mesure provisoire, en attendant
les résultats de l’enquête.Le ministère de la Santé a
également décidé, «par mesure de précaution», de se
passer du laboratoire indien, fournisseur du vaccin.
«Nous allons chercher des laboratoires à réputation
internationale», nous indique-t-on.Selon certains
intervenants, «Cette situation aurait pu être anticipée
si l’Institut Pasteur d’Algérie avait réussi à
développer une industrie permettant de fabriquer des
vaccins localement et éviter ainsi la dépendance aux
laboratoires étrangers». D’ailleurs, poursuit-on, «il n’est
pas normal de lancer un calendrier national de
vaccination et de ne pas pouvoir fabriquer ses propres
vaccins. La Chine et l’Inde sont des pays en voie de
développement, tout comme l’Algérie et ils fabriquent leurs
vaccins qu’ils nous exportent».Le directeur de l’Institut Pasteur
Algérie, Kamel Kezzal, a été d’ailleurs, relevé de ses fonctions
il y a quelques semaines et a été remplacé par le
professeur Harrat. A-t-il payé pour la mauvaise gestion de
ce dossier ? Au ministère de la Santé, on évoque plutôt
l’argument lié à «un retard dans la mise en place d’une stratégie industrielle».


S. A.

zadhand
27/09/2016, 14h12
Retrait probable, en attendant l’avis du comité d’experts


Vaccination au Pentavalent
le 27.09.16 | 10h00


Face aux réticences des parents et des professionnels de la santé chez qui le doute persiste
quant au vaccin Pentavalent combiné DTC-HIB-HVB conformément au nouveau calendrier vaccinal introduit
en avril 2016, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière réunira cette semaine le
comité d’experts chargé de la vaccination afin de trancher définitivement la question relative à l’utilisation du
Pentavalent ou revenir à l’ancienne formule portant des vaccins uniques.


Excluant la responsabilité des vaccins dans le décès des deux nourrissons l’été dernier
dans une clinique privée à Rouiba, en attendant les résultats définitifs de l’enquête
judiciaire, Abdelmalek Boudiaf en visite d’inspection, hier, à l’Institut national de
santé publique (INSP) dont le but est la réhabilitation de cette prestigieuse institution
a tenté de rassurer la population et d’affirmer que, par mesure de précaution, le
Pentavalent sera probablement, sur avis des experts, retiré pour revenir à l’ancienne
formule. D’autant plus, a-t-il encore souligné, que l’OMS a signalé que des décès de
nourrissons ont déjà été enregistrés dans certains pays où le Pentavalent a été utilisé.
Effectivement, la revue de l’OMS consacrée à la vaccination, éditée en 2013, fait
référence à ces décès de nourrissons après vaccination au Pentavalent, tout en
réaffirmant que ce vaccin demeure préqualifié et non sans innocuité. Par ailleurs,
des nassociations internationales ont signalé à plusieurs reprises que des décès de nourrissons nont été liés à l’utilisation du vaccin Pentavalent. «Le Bhoutan,
le Sri Lanka, le Pakistan et le Vietnam ont déjà interdit ce vaccin. Le Bhoutan l’a
interdit après le décès de quatre nbébés, mais l’aurait apparemment rétabli suite
aux exhortations de l’OMS, puis l’a à nouveau interdit après la mort de quatre
nouveaux bébés. Un pédiatre indien a également dénoncé le rapport bénéfice/risque défavorable au Pentavalent», a-t-on rapporté. La question qui se pose est de savoir
si le comité des experts algériensn, proposera l’interdiction de ce vaccin. Selon le
directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Mesbah, la décision revient aux experts, tout en rassurant
que le vaccin est toujours préqualifié par l’OMS. Il précise par contre que suite au
décès des deux nourrissons, «les premiers lots des deux vaccins, Pentavalent et antipneumococcique, ont été retirés par mesure de précaution. Mais la vaccination a
été poursuivie avec d’autres lots et toutes les mesures ont été prises afin de s’assurer
que tout se passe dans de bonnes conditions.La réunion des experts est effectivement prévue ces jours-ci, la problématique sera posée et on discutera des modalités à mettre
en place pour rassurer les parents et le personnel médical afin de faire face à leurs réticences», a expliqué le Pr Mesbah.A noter que le Pentavalent du laboratoire indien est
importé par l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) dont les commandes varient nentre
4 500 000 à 5 500 000 doses. Dans le cas où le comité d’experts déciderait le retrait définitif de ce vaccin, que fera le ministère de la Santé de toutes ces quantités ou va-t-on leur réserver le sort du vaccin H1N1 ? En attendant,des enquêtes sont en cours,notamment celle des services de sécurité, et ce, particulièrement sur le marché des vaccins.

Lako
12/10/2016, 11h35
Saïda : décès d’un nourrisson après sa vaccination

Un nourrisson de sexe féminin, âgé de deux mois, est décédé, mardi à Saïda, après avoir été vacciné contre différentes maladies transmissibles, au titre du nouveau programme de vaccination obligatoire, rapporte la Radio nationale, citant le directeur de wilaya de la santé.Ce nourrisson a été vacciné, la veille, avec 25 autres bébés, au niveau de l’établissement public de santé de proximité de « Haï Nasr » de Saïda, sans qu’aucun signe alarmant ne soit apparu immédiatement, a assuré M. Lakhdar Alia. Le type de vaccin utilisé n’a pas été précisé.Ce n’est que douze heures après la vaccination du nourrisson que les premiers signes de complications sont apparus poussant les parents à l’évacuer, dans la nuit du lundi, vers le service infantile de la clinique mère et enfants « Hamdane Bakhta » du chef-lieu de wilaya.L’état du nourrisson s’est aggravé ensuite nécessitant l’intervention de l’équipe médicale sur place. Le bébé a rendu l’âme sur place à midi, selon le même responsable.Les services hospitaliers ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce décès, a précisé le directeur local de la santé.Ce décès intervient après l’annonce lundi dernier par le ministère de la Santé du retrait des lots de vaccins utilisés après le décès de deux nourrissons à Rouiba et leur remplacement par d’autres lots par « principe de précaution et dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire ».
By TSA

zadhand
31/10/2016, 16h44
Vaccination par le Pentavalent
Rattrapage n’excédant pas deux mois


PUBLIE LE : 31-10-2016


«Les enfants éligibles à la vaccination par le vaccin Pentavalent devront
faire l’objet d’un rattrapage qui n’exédera pas un délai de deux mois
(période d’acquisition du vaccin), délai qui n’affectera ni la réponse
immunitaire ni la protection de ces enfants», a précisé le ministère de la Santé.


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Le ministère rappelle «avoir pris la décision de procéder au retrait des lots
des vaccins utilisés et de les remplacer par d’autres lots, de manière à assurer
la continuité de la vaccination à travers l’ensemble des structures de santé dans
les conditions optimales de sécurité».Le ministère a relevé, note le communiqué,
«des réticences vis-à-vis du vaccin Pentavalent utilisé, observées aussi bien chez
les parents que chez les prestataires de la vaccination». Suite à cela, explique la
même source, «le comité national des experts de la vaccination, après évaluation
de la situation au regard des données nationales et internationales, notamment
l’avis du Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS, a considéré
que cette situation est de nature à compromettre les résultats acquis aussi bien en termes d’adhésion de la population qu’en termes de couverture des populations ciblées». Le même comité estime, dans ce sens, que «tout recul de la vaccination constitue un risque important de résurgence de maladies mortelles évitables». Il a estimé, que dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire, le principe de la précaution «doit être maintenu pour faire face aux réticences préjudiciables au programme élargi de vaccination». Le Comité a formulé, à cet effet, des recommandations, selon lesquelles, «le nouveau calendrier vaccinal est maintenu
dès lors que les événements graves observés n’ont aucun rapport avec la nature de
ce calendrier». Le recours à un autre fournisseur pour le vaccin Pentavalent qui
obeit aux règles de la pré-qualifiaction de l’OMS «est retenu et que, par conséquent, tous les lots du vaccins Pentavalent, jusqu’à là utilisé, doivent demeurer en
quarantaine dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire», souligne le comité,
selon qui «le vaccin anti-pneumococcique (13 valences) utilisé est maintenu». Afin d’assurer une mise en œuvre efficiente de ces recommandations, le même comité suggère une large campagne d’information et d’explication auprès des parents et
des professionnels de la santé. Il s’agit, note le comité, de préciser que ces recommandations «s’inscrivent dans le cadre du maintien du principe de précaution dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire en cours (...) et que le nouveau calendrier national de vaccination est maintenu». Le vaccin combiné Pentavalent actuellement utilisé «est mis en ‘’quarantaine’’ et qu’il y a donc lieu de ‘’retirer’’ tous
les lots de toutes les structures de vaccination à l’effet d’éviter toute erreur et de le conserver dans les conditions requises par la chaine de froid». Il s’agit aussi, indique
la même source, de préciser que «la vaccination par les autres vaccins de ce
nouveanu calendrier vaccinal doit être poursuivie». Le ministère demande, aux structures et personnels de la santé de prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser dans les meilleures conditions cette vaccination de rattrapage dès réception
du nouveau vaccin Pentavalent.

(Aps)