PDA

Voir la version complète : Ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière (Algérie)



zadhand
21/07/2016, 16h11
Ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière (Algérie)


25197

Ayant entraîné la mort de deux nourrissons

Abdelmalek Boudiaf

25198

Abdelmalek Boudiaf né le 24 mai 1955 à N'Gaous, est le Ministre de
la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière depuis le 11
septembre 2013. Naissance 24 mai 1955 (61 ans), N'Gaous

Un lot de vaccin retiré provisoirement
le 21.07.16|10h00

Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a annoncé le retrait provisoire
du lot de vaccin dont une dose a été utilisée pour la vaccination de sept
nourrissons, dont deux sont décédés dans une clinique privée à Rouiba,
apprend-on des services de l’APC. En marge d’une visite d’inspection à
l’établissement hospitalo-universitaire Mohamed Lamine Debaghine de Bab
El Oued (ex-Maillot), M. Boudiaf a indiqué que le retrait de ce lot de vaccin et
les précautions prises pour préserver la vie du citoyen «s’inscrivent dans le
cadre des lois en vigueur au plan international» soulignant que «l’enquête
déterminera les causes exactes ayant entraîné le décès des deux nourrissons».
Le ministère de la Santé avait annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête suite
au décès de deux bébés dans une clinique privée à Rouiba (banlieue d’Alger)
après avoir été vaccinés au Pentavalent. Le ministère avait affirmé avoir
«immédiatement» dépêché une équipe d’experts sur les lieux afin de «mener les investigations épidémiologiques nécessaires», précisant que les premiers résultats
«font ressortir que les deux cas de décès n’ont aucun lien avec le vaccin».
Selon le ministère, le vaccin utilisé en Algérie et destiné aux nourrissons est «qualifié
et homologué par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)». Deux nourrissons de
deux mois sont décédés à la clinique Les Orangers, à Rouiba, après avoir été vaccinés
par le Pentavalent. «Ma fille, Laiticia Idou, et un autre nourrisson, D. M., âgés de deux
mois et demi, ont rendu l’âme vendredi. Vers 10h, ma femme m’a appelé pour m’alerter
de l’état de notre fille qui avait été vaccinée. Elle m’a dit qu’elle était devenue toute
bleue. Les médecins lui ont fait changer de pièce pour la ranimer et, au même moment,
un deuxième nourrisson a subi le même sort après avoir été vacciné avec le même vaccin», a déclaré Rafik Idou, père du bébé, qui a pris attache avec la rédaction
d’El Watan le 18 juillet. Le procureur de Rouiba, saisi par les parents des deux victimes,
a ordonné à la police d’ouvrir une enquête et de se déplacer sur place afin de
déterminer les causes des deux décès.

R. S.

zadhand
22/07/2016, 01h00
Boudiaf réitère l'engagement de l'Algérie à éradiquer la poliomyélite



25197




Abdelmalek Boudiaf

25198

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière,
Abdelmalek Boudiaf, a réitéré lundi soir l'engagement de l'Algérie à
éradiquer la poliomyélite conformément aux recommandations de
l'Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignant qu'aucun cas n'a
été enregistré depuis 1996. M. Abdelmalek Boudiaf qui présidait l'ouverture
de la réunion de la Commission régionale de certification de l'éradication de
la poliomyélite en Afrique (CRCA) qui se tient à Alger du 27 juin au 1er juillet,
a souligné l'engagement de l'Algérie à éradiquer la poliomyélite, précisant
qu'"aucun cas n'a été enregistré depuis 1996". Il a salué à cette occasion,
la mobilisation par les pouvoirs publics de tous les intervenants dans la lutte
contre cette maladie dans le cadre de la coordination et du suivi à l'échelle
nationale et locale conformément aux recommandations de l'OMS, rappelant
le budget alloué exclusivement par l'Etat à cet effet.Il a imputé la disparition de
la poliomyélite depuis 1996 à l'immunité vaccinale estimée à 90% et au maintien
de la surveillance de la poliomyélite flasque aigue (PFA) qui a connu une
intensification ces dernières années. D'autre part, M. Boudiaf a salué la mobilisation
sans précédent de tous les acteurs de la santé et leur succès dans l'inscription
du nouveau vaccin poliomyélitique, le changement du vaccin trivalent contre la
poliomyélite par le vaccin bivalent en application des recommandations et mesures
de l'Organisation mondiale de la santé. A la faveur d'un soutien important de l'OMS, l'Algérie a mis en place deux plans pour contenir et faire face au poliovirus sauvage
de l'extérieur a -t-il encore dit avant de souligner le lancement de l'opération de
surveillance environnementale du poliovirus. L'Algérie devra être certifiée libérée de
la poliomyélite par l'OMS en novembre prochain après présentation du premier
dossier lors de la réunion actuelle de la CRCA.

zadhand
15/08/2016, 22h08
Mortalité maternelle
Le ministère de la Santé met en place un plan d'urgence


le 15.08.16 | 10h00
25197



Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis en place un
plan d'urgence visant à réduire la mortalité maternelle qui reste «élevée» en dépit des efforts
consentis par les pouvoirs publics dans ce domaine.


Dans une déclaration à l'APS, le directeur général de la prévention et de
la promotion de la santé au ministère de la Santé, de la Population et de
la Réforme hospitalière, Pr Mesbah Smaïl, a indiqué que ce plan tend à
réduire la mortalité pour atteindre 50 cas pour 100 000 naissances vivantes
d'ici à 2019 contre 60,3 pour 100 000 actuellement. Il a précisé que les
autorités publiques «consentent des efforts colossaux à travers ce plan qui
vise à réduire le taux de mortalité maternelle (TMM)», soulignant qu'«en dépit
des investissements consacrés au secteur de la santé et en matière
d'amélioration des conditions de vie du citoyen, le taux de mortalité maternelle
reste élevé en comparaison avec les pays à développement similaire.»
Par ailleurs, le plan national de réduction accélérée de la mortalité maternelle
se fixe cinq objectifs principaux accompagnés de 20 mesures. Il s'agit en
l'occurrence du renforcement de la planification familiale qui sera assortie de
tous les moyens nécessaires pour la réussite du plan en question et l'amélioration
de la qualité des soins durant la grossesse, l'accouchement et le post-partum.
A travers ce plan, le ministère de la Santé ambitionne d'atteindre chaque acteur
dans le but de réduire les inégalités et de renforcer la participation des femmes,
des familles et des soignants de la santé publique afin de réaliser les résultats
escomptés.Le cinquième objectif consiste, quant à lui, à améliorer la gouvernance
de la lutte contre la mortalité maternelle par l'évaluation des actions, la mobilisation
sociale et le renforcement de la communication. Et en vue de garantir le succès
de ce plan, ces objectifs sont accompagnés de 20 mesures axées principalement
autour des services offerts en matière de procréation et de planification familiale
en direction des femmes jeunes, des grandes multipares et des femmes à risque
d'intervalle inter génésique court.

APS

zadhand
11/10/2016, 00h43
Vaccin Pentavalent
le comité des experts recommande le changement du fournisseur

le 10.10.16 | 16h58


Le comité national des experts de la vaccination maintient le nouveau
calendrier vaccinal et recommande le changement du fournisseur du vaccin Pentavalent, suite au décès de deux nourrissons, indique lundi le ministère
de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué.

http://www.elwatan.com/images/2016/10/10/bebe_2619335.jpg (http://www.elwatan.com/actualite/vaccin-pentavalent-le-comite-des-experts-recommande-le-changement-du-fournisseur-10-10-2016-330443_109.php)

Le vaccin combiné Pentavalent a causé la mort
de deux nourrissons.

"En vertu du principe de précaution et dans l’attente des
résultats de l’enquête judiciaire, le ministère a pris la décision
de procéder au retrait des lots de vaccins utilisés et de les remplacer par d’autres lots, de manière à assurer la continuité
de la vaccination à travers l’ensemble des structures de santé
dans les conditions optimales de sécurité", précise la même source.Le comité précisé que "le recours à un autre fournisseur pour le vaccin Pentavalent qui obéit aux règles de la pré-qualification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est retenu", ajoutant que "le vaccin Pentavalent, jusque-là utilisé,
doit demeurer en quarantaine dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire"."Devant les réticences vis-à-vis du vaccin combiné Pentavalent, observées chez les parents et les prestataires de la vaccination, le comité national des experts de
la vaccination, après évaluation de la situation au regard des données nationales et internationales, notamment l’avis du
comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l’OMS,
a considéré que cette situation est de nature à compromettre le résultat acquis aussi bien en termes d’adhésion de la population qu’en termes de couverture des populations cibles", ajoute le communiqué du ministère.Il considère aussi que "tout recul de
la vaccination constitue un risque important de résurgence de maladies mortelles évitables", estimant ainsi que "dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire, le principe de précaution
doit être maintenu pour faire face aux réticences préjudiciables
au programme élargi de vaccination". A ce titre, le comité recommande que le nouveau calendrier vaccinal "soit maintenu dès lors que les événements graves observés n’ont aucun rapport avec la nature de ce calendrier". Par ailleurs, "le vaccin anti-pneumococcique (13 valences) utilisé, est maintenu", souligne
le ministère qui précise que "ces mesures revêtent un caractère provisoire dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire".

Le ministère de la Santé rappelle que "les vaccins du calendrier national de vaccination sont pré-qualifiés par l’OMS et obéissent aux critères d’efficacité et d’innocuité". Il rappelle aussi que "la vaccination demeure une priorité de santé publique et que le programme élargi de vaccination, du fait de l’adhésion de la population et des professionnels de la santé, à permis d’éliminer et/ou d’éradiquer la plupart des maladies transmissibles prévalentes mortelles de l’enfant". APS

Lako
11/10/2016, 11h11
Certains antibiotiques retirés des officines : ils seront réservés à un usage hospitalierelon des sources crédibles, les autorités sanitaires auraient pris la décision de réserver le recours à certains antibiotiques au milieu hospitalier, et ne plus autoriser leur commercialisation en pharmacies d’officine. Ainsi, l’oxacilline aurait déjà été retiré. Il sera suivi prochainement par l’amoxicilline injectable. Nos informateurs disent que les médecins prescrivent trop souvent des antibiotiques. Ce qui conduit l’organisme à développer une résistance à ces médicaments, qui perdent dès lors leur efficacité contre de nombreuses maladies infectieuses. De par le monde, les praticiens déconseillent de recourir systématiquement à la moindre montée de fièvre au traitement par antibiotiques. Ces derniers ne sont indiqués réellement que pour les infections d’origine bactérienne avérée.
By liberte-Algerie.com

Lako
11/10/2016, 11h20
Mauvaise prise en charge dans les hôpitaux/ Les Algériens pourront désormais réclamer des réparations
Une première en Algérie. Les patients algériens pourront à l’avenir réclamer des réparations lorsqu’ils seront victimes d’une très mauvaise prise en charge dans nos hôpitaux. (http://www.algerie-focus.com/2015/03/sante-les-hopitaux-algeriens-ont-pour-la-plupart-un-siecle-dage/)Oui, c’est désormais possible grâce à des mesures inédites qui ont été présentées par le directeur d’études au ministère de la Santé, Saïd Mekkaoui. Parmi ces mesures : la mise en place d’un mécanisme de prise en charge des doléances des usagés des établissements de santé.Intervenant sur les ondes de la radio nationale, le responsable a dévoilé les axes majeurs de la nouvelle loi sur la Santé. M. Mekkaoui a tenu à souligner la persistance des acquis en matière de santé publique tels que la confirmation de la gratuité des soins et la prédominance du service public de santé, mais aussi, il a fait part de l’apparition de plusieurs nouveautés dans cette nouvelle loi.Parmi ces mesures inédites, on relève celle ayant trait à la création d’une « Commission de médiation et de conciliation », une sorte d’organisme qui aura pour mission de prendre en charge les doléances des citoyens de façon concrète, et ce dans le cadre de l’« élargissement des droits des usagers de la santé ». (http://www.algerie-focus.com/2016/08/dirigent-algerie-decedent-france/)Selon les propos du même responsable, les Algériens pourront introduire un recours suite à une mauvaise prise en charge. Apres quoi, cet organisme se chargera de la médiation pour trouver une issue aux litiges. Si aucun compromis n’est trouvé, des poursuites judiciaires pourront être engagées.Ainsi, cette loi, qui entrera en viguerie fin 2016, se dotera de mécanismes qui, d’usage, sont propres au secteur économique. La notion de compromis est primordiale pour la sphère économique ou les prestataires et les opérateurs sont en situation de tractations continues avec la clientèle. Cette nouvelle donne augure des changements profonds dans le secteur de la santé, des changements qui pourront à terme, se solder par une privatisation de ce secteur.Massi M.

Lako
08/11/2016, 15h48
Algérie -loi sur la santé : Les assureurs mis à contribution, les praticiens du secteur public interdits d’activité dans le privé

[*=center]






http://www.maghrebemergent.info/images/sante/Mustapha-Pacha-Hospital.jpg La nouvelle loi sur la santé inclut pour la première fois les assurances économiques parmi les contributeurs au financement du système de santé. Elle tranche définitivement au nom des «dérives » contre les activités «complémentaires lucratives" des praticiens du service public dans le secteur privé.

Crise oblige, les concepteurs de nouvelle loi sur la santé ont reconsidéré les équilibres financiers des établissements publics de santé. Cette loi qui sera présentée dans quelques jours à l’Assemblée populaire nationale (APN) prévoit la mobilisation de toutes les ressources pour financer le système national de santé. « Le financement du système national de santé est assuré par l’Etat conformément à la législation et à la réglementation en vigueur au titre, notamment des dépenses afférentes aux actions de prévention, aux soins de base, aux soins d’urgence et des personnes en difficulté, aux programmes de santé, à la formation médicale des professionnels de santé et à la recherche médicale », stipule l’article 343 de la loi relative à la santé. Toutefois, d’autres entités sont également appelées à y contribuer. La nouveauté de cette loi est qu’elle inclut pour la première fois les assurances économiques parmi les contributeurs. Dans son article 347, il est clairement stipulé : « Les assurances économiques participent au financement de la santé au titre du remboursement des frais de prise en charge médicale des dommages corporels ». Le financement des dépenses de santé est depuis les années 1980 assuré principalement par l’Etat et la sécurité sociale où cette dernière prend essentiellement en charge les dépenses en médicaments. Désormais, le nouveau texte prévoit que "les organismes de sécurité sociale assurent une contribution au titre de la couverture financière des frais de soins dispensés par les établissements publics de santé aux assurés sociaux et à leurs ayants droit sur une base contractuelle avec le Ministère chargé de la santé".La nouvelle loi maintient la participation des «collectivités locales au financement de la santé dans le cadre des programmes d’investissements et des programmes de prévention, d’hygiène et d’éducation pour la santé» ainsi que celle du bénéficiaire des soins. L’article 348 stipule que « les bénéficiaires de soins peuvent être appelés à contribuer au financement des dépenses de santé dans le respect des dispositions de la présente loi ». Cette disposition qui existe déjà dans l’ancienne loi a servi de base juridique pour appliquer des tarifs symbolique dans les années 1990 pour les actes de soins dans les établissements hospitaliers. Cependant la nouvelle loi précise que la non-contribution au financement des dépenses de santé au niveau des structures et établissements publics de santé « ne peut constituer un obstacle à la délivrance des soins, notamment les soins d’urgence ». En outre, elle prévoit expressément la contribution des entreprises économiques au financement de la santé «dans le cadre des actions programmées au titre de la médecine du travail ». Les professionnels du secteur public interdit "lucratives" dans le privé Par ailleurs, le nouveau texte de loi met fin à l’activité complémentaire des professionnels de la santé qui a entrainé des « dérives » au sein du corps médical où il a été constaté- de l’avis même de l’ordre des médecins- que des praticiens de la santé orientaient des patients « nantis » vers les structures privées où ils exercent. «Il (le professionnel de la santé) est tenu de consacrer l’intégralité de ses activités aux tâches qui lui sont confiées. Il ne peut exercer une activité complémentaire et/ou lucrative à titre privé de quelque nature que ce soit, à l’exception des activités de formation, d’enseignement et de recherche ou des activités scientifiques, littéraires et artistiques exercées conformément à la législation et réglementation en vigueur », est-il stipulé dans le deuxième paragraphe de l’article 176. Ainsi, le personnel de santé choisira entre le secteur public et le privé. Toutefois, ce dernier reçoit le soutien de l’Etat en tant secteur «complémentaire de la santé publique» avec l’attribution de missions de service public aux structures et établissements privés, «sur la base d’un cahier de charges». En vertu de cela, «les dépenses afférentes aux soins prodigués par les structures et établissements privés de santé investis des missions de service public, sont à la charge de l’Etat »
By Maghreb Emergent.

Lako
12/11/2016, 12h35
Cancer: introduction prochaine de l'immunothérapie en Algérie
Le chef de service oncologie au Centre de lutte anticancer de Blida, Pr. Adda Boulendjar, a annoncé le 11 novembre à Alger l'introduction prochaine de l'immunothérapie au profit des personnes atteintes du cancer des poumons, du sein et de la vessie.
Évoquée de longue date, cette thérapie est en passe de bouleverser la prise en charge des cancers. Chercheurs et médecins à travers le monde explorent les nombreuses pistes possibles pour faire en sorte que le système immunitaire s’attaque de façon efficace aux cellules cancéreuses.
Le Pr Boulendjar a affirmé lors du 8e congrès d'oncologie organisé par la société algérienne d'oncologie en coordination avec la Ligue arabe de lutte contre le cancer que l'immunothérapie sera bientôt introduite en Algérie et sera destinée aux personnes atteintes de cancer du sein, des poumons, de la vessie et de la peau.
Le spécialiste a précisé qu'il s'agit du dernier traitement médical mis au point dans ce domaine, soulignant que les essais cliniques effectués par les pays développés ont prouvé l'efficacité de ce médicament dans l'amélioration de la qualité de vie du malade.
Plus de 400 médecins spécialistes de différentes régions du pays ont pris part à cette rencontre scientifique pour différentes les bienfaits de cette thérapie et se former aux méthodes d'administration du traitement conformément aux recommandations américaines et européennes.
Le Dr Soria Talhi, oncologue au CHU Frantz Fanon a salué de son côté les efforts consentis par les pouvoirs publics pour que les malades puissent bénéficier de traitements récents dont l'immunothérapie qui sera prochainement sur le marché national.
Elle rappelé à cette occasion que l'Algérie compte 40 000 nouveaux cas par an dont 11 000 cas de cancer du sein, soit 130 cas par an pour 100 000 habitants, selon les statistiques de 2014.
Le cancer des poumons représente 15 % de l'ensemble des cancers qui atteignent l'homme soit une moyenne de 20 nouveaux cas par an pour 100 000 habitants, a-t-elle précisé affirmant que les cancers du sein et des poumons enregistrent une hausse sensible au sein de la société.
La spécialiste a indiqué que le dépistage précoce du cancer du sein protège la femme des complications de la maladie.
APS

Lako
12/11/2016, 12h54
IL VEUT EN FINIR AVEC LA MAUVAISE GESTION DANS LES HÔPITAUX

Boudiaf rassure sur la gratuité des soins

Il a précisé que le projet de loi relatif à la santé avait pour objectif la «révision du système sanitaire national afin de le rendre plus performant et de l'adapter aux besoins du citoyen».
La charge sur les hôpitaux sera allégée. Le premier responsable du secteur semble avoir trouvé la solution. Abdelmalek Boudiaf veut confier les consultations aux structures de proximité. S'exprimant lors d'une séance consacrée aux questions orales tenue jeudi dernier à l'APN, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a reconnu que les hôpitaux sont submergés par le nombre de malades. Il a précisé que le projet de loi relatif à la santé avait pour objectif la «révision du système sanitaire national afin de le rendre plus performant et de l'adapter aux besoins du citoyen». Ce projet sera soumis, a annoncé le ministre, mercredi prochain à la commission parlementaire de la santé. Le ministre veut en finir avec la mauvaise gestion du secteur. «La méthode de gestion doit être changée», a-t-il affirmé devant les députés. M.Boudiaf a déclaré ouvertement qu'il refuse que son secteur devienne pareil au commerce informel. «Je ne veux pas que le secteur de la santé devienne comme le commerce informel», a-t-il martelé en précisant que le public et le privé doivent se compléter pour assurer une bonne prestation aux malades.
Ecartant toute polémique sur le paiement des consultations, le ministre a assuré que le nouveau projet de loi consacre la gratuité des soins et l'accès aux soins à tous les citoyens. L'Etat est tenu en vertu du nouveau texte de fournir les moyens nécessaires au dépistage, aux soins et à l'hospitalisation dans les différentes structures sanitaires publiques, outre la création d'une commission nationale de greffe d'organes. Le ministre a saisi l'occasion pour livrer quelques points sur le contenu du projet de loi. Celui-ci contient plusieurs axes dont l'aspect préventif.
Selon Boudiaf, le texte interdit de fumer dans les lieux publics et la vente de cette substance aux mineurs. Il impose des amendes aux contrevenants et prévoit également la suppression de l'activité complémentaire avec obligation de choisir entre le travail dans le secteur privé ou public. Ledit texte porte en outre sur la création d'un conseil national de la santé chargé de la présentation des recommandations, l'élaboration de rapports annuels sur l'état de santé des citoyens et la mise en place de la circonscription sanitaire.
A une question sur les motifs ayant induit le gel de deux projets de réalisation, à savoir un complexe mère-enfant et d'un service d'urgence à Relizane, le ministre a indiqué que «cette question sera examinée une fois les moyens nécessaires à la relance de ces deux projets seront mobilisés».
La wilaya «compte quatre établissements hospitaliers d'une capacité de 821 lits et un taux d'occupation ne dépassant pas les 45%, ainsi que des établissements publics de santé de proximité (Epsp) qui englobent 13 polycliniques dotées d'un service de maternité d'une capacité de 135 lits, outre 21 polycliniques», a-t-il rappelé. Selon lui, la wilaya a bénéficié de plusieurs projets en cours de réalisation dont un hôpital comprenant une soixantaine de lits à Mendès et trois polycliniques.
Concernant le manque d'encadrement médical dans la région, le ministre a appelé les walis à «prendre les mesures nécessaires afin d'assurer des logements de fonction aux médecins», rappelant à cet effet la décision prise il y a deux ans, relative au transfert des médecins spécialistes fraîchement diplômés aux régions des Hauts-Plateaux et du Sud et les jumelages entre les hôpitaux ce qui a permis «de couvrir le déficit enregistré dans ces régions dont la wilaya de Relizane qui a été renforcée avec 22 praticiens spécialistes durant l'année en cours. Le nombre des spécialistes praticiens de cette wilaya (Relizane) s'élève à 117 relevant de différentes spécialités», a précisé le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
En marge de cette séance plénière, le ministre a démenti l'existence d'un cas de grippe aviaire en Algérie.