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zadhand
17/07/2016, 20h35
La Rafle du Vel d'Hiv


Occupation/La police française, précieuse alliée du IIIe Reich
Histoire/16 juillet 1942
La rafle du Vél d'Hiv


25137

À l'aube du 16 juillet 1942 débute à Paris la «rafle du Vél d'Hiv». Elle voit l'arrestation par
surprise de plus de treize mille Juifs parisiens de 2 à 60 ans, tous Juifs apatrides (il s'agit
notamment de Juifs anciennement Allemands, Autrichiens ou Polonais). La plupart sont
déportés au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Quelques dizaines en reviendront...
À l'origine de ce crime contre l'humanité, il y a le projet hitlérien d'arrêter un grand nombre de
Juifs dans toute l'Europe occupée. En France, jalouse de ses droits, l'administration, tardivement
informée, veut dans certaines limites garder la maîtrise de l'opération .
C'est ainsi que sont mobilisés à Paris 7.000 policiers et gendarmes sous les ordres du délégué
en zone nord de René Bousquet, jeune et efficace fonctionnaire du gouvernement de Vichy.

La Corse rend hommage aux Juifs déportés lors de la rafle du Vél d'Hiv'

Publié le 17 juillet 2016 à 18:23
mis à jour le 17 juillet 2016 à 19:33

Dimanche 17 juillet, plusieurs communes corses commémoraient le 74e anniversaire de la
rafle du Vél'd'Hiv' au cours de laquelle plus de 13 000 Juifs ont été arrêtés. A cette occasion,
la mémoire des victimes de l'attentat de Nice a également été honorée.
Place du diamant à Ajaccio, devant la synagogue de Bastia, la communauté juive de Corse
commémorait dimanche 17 juillet le 74e anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv’.
Depuis 1993, à cette date, la France rend hommage aux Juifs innocents, pris dans la nasse
de l'arrestation massive orchestrée par les nazis à Paris. Ce jour s’est mué en 2000 en Journée
nationale des victimes des crimes racistes et antisémites et d'hommage aux Justes de France.
Les 16 juillet et 17 juillet 1942, plus de 13 000 Juifs, de 2 à 60 ans, sont arrêtés sur ordre des
autorités nazies et conduits, avec le concours de la police française de Vichy, au Vélodrome
d’Hiver. Ils y attendent des heures avant d’être entassés à bord de trains. Direction le camp
d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne. Peu de personnes en réchapperont.
Aucun des quelque 600 Juifs vivant en Corse à cette époque ne connaîtra le même destin que
ceux arrêtés à Paris en 1942. Certains seront cachés par des Justes lorsque l’île sera envahie
par les fascistes italiens.
"On a été protégés ici"
La secrétaire de la communauté israélite de Corse-du-Sud, Lisa Silami, présente à la cérémonie
de commémoration à Ajaccio, se souvient avec douleur de la Shoah : « J’ai connu la guerre ici,
en Corse. Mes parents étaient terrorisés par tout ce qui se passait sur le continent.
On a été protégés ici. »En ce jour de recueillement et d’hommage, l’attentat de Nice, survenu il y a
trois jours, était présent dans tous les esprits. « Les événements qui ont touché les Juifs sont en
train de toucher tout le monde maintenant », a déploré le président de l’association populaire des
Tunisiens en Corse (APTC), Mohamed Jouablia.

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