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soltan009
28/01/2013, 18h07
Décision surprenante en Arabie saoudite


Arabie saoudite: une cloison entre hommes et femmes dans les grands magasins

http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/KBotzAK2WKq5yjIs9Rww.Q--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzQxO2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDE7cT04NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/photo_1359380399852-2-0.jpg

Les magasins saoudiens employant des hommes et des femmes devront désormais ériger une séparation d'au moins 160 centimètres de haut pour empêcher les deux sexes de se côtoyer, a annoncé lundi la presse du royaume ultraconservateur.
Selon la presse, cette décision est stipulée par un mémorandum signé par le chef de la puissante police religieuse, chargée de veiller au respect de la morale islamique, Abdel Latif Al-Cheikh, et le ministre du Travail Adel Faqih.
En juin 2011, les autorités du royaume, où la ségrégation des sexes est strictement imposée, avaient ordonné aux magasins de lingerie féminine de remplacer leurs vendeurs, généralement asiatiques, par des vendeuses saoudiennes. Cette décision avait ensuite été étendue aux parfumeries.
En décembre, le chef de la police religieuse avait violemment critiqué le ministère du travail, estimant que les nouvelles vendeuses ne bénéficiaient pas d'"une atmosphère adéquate pour travailler" et affirmant que certaines avaient fait "l'objet de harcèlement".
La décision des autorités d'employer des femmes avait fait suite à une campagne menée sur internet par des femmes exprimant leur gêne face à la présence de vendeurs masculins dans les magasins de lingerie, même si les cabines d'essayage pour femmes restent prohibées dans le royaume.
La décision était entrée en vigueur malgré l'opposition du mufti d'Arabie saoudite, cheikh Abel Aziz Al-Cheikh, qui avait estimé que cela mettrait les vendeuses "en contact direct" avec les hommes gérant ces magasins.
Le ministre du Travail avait indiqué que cette décision devait créer à terme jusqu'à 44.000 emplois pour les Saoudiennes, parmi lesquelles le taux de chômage dépasse les 30% selon une étude officielle, alors que le royaume fait appel à quelque huit millions de travailleurs étrangers.


Bonsoir ;la création vous revient de plein droit.

edenmartine
30/03/2014, 06h46
Arabie Saoudite et Obama


En Arabie saoudite, Obama n'a pas eu un mot sur les droits de l'homme

Le Monde.fr | 29.03.2014 à 19h30 • Mis à jour le 29.03.2014 à 19h33 |

http://s2.lemde.fr/image/2014/03/28/534x0/4391797_7_3a0d_barack-obama-accueilli-par-le-roi-le-28-mars_be07c4435ed0d51d990fbadbcd181398.jpgPas un mot sur les droits de l'homme ? Dans la salle de presse où les conseillers de Barack Obama (http://www.lemonde.fr/barack-obama/) étaient venus faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) le compte-rendu de l'entretien du président vendredi 28 mars avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite (http://www.lemonde.fr/arabie-saoudite/), le temps est resté suspendu. « La rencontre s'est focalisée sur les questions stratégiques et régionales », a plaidé l'un des officiels. Mais quand même, a repris un reporter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/reporter),« pas un mot » ?

Cette fois, le conseiller (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conseiller) n'a pas pu éluder (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9luder). « Non », a-t-il lâché. Les Etats-Unis sont« préoccupés » par les atteintes aux droits des femmes, à la liberté religieuse et à la liberté d'expression, a-t-il indiqué, mais ces sujets n'ont pas été évoqués pendant l'entretien qu'a eu M. Obama avec le roi dans son ranch de Rawdat Khuraim, une oasis à 100 km au nord-est de Riyad.
Aussitôt la Maison Blanche a cependant fait savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) qu'avant de quitter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/quitter) Riyad, le président Obama remettrait le prix du département d'Etat récompensant les « femmes de courage » à la médecin, Maha Al-Muneef, directrice d'un programme de lutte contre la violence domestique, cette militante n'avait pas pu venir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/venir) recevoir la récompense en mars à Washington des mains de Michelle Obama. Un geste jugé timoré par les défenseurs des droits humains et par les activistes saoudiennes interdites de conduite. Leur porte-parole Madiha Al-Ajrouch, qui avait osé, dès 1990, défier l'interdiction de conduire, avait appelé à profiter de la visite du président américain pour prendre le volant samedi. (http://www.lemonde.fr/moyen-orient/article/2014/03/28/des-femmes-saoudiennes-incitees-a-prendre-le-volant-pendant-la-visite-d-obama_4391825_1667081.html) Mais aucune femme n'était visible samedi au volant des 4x4 circulant entre les « malls » dans les avenues de la capitale.
CRISE DE CONFIANCE
Si le président américain n'a pas évoqué les droits de l'homme, c'est qu'il avait déjà fort à faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) avec les sujets sur lesquels les Saoudiens sont fâchés – les relations entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite sont à leur plus bas niveau depuis des décennies. Et, comme l'ont souligné ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) aides, l'entretien n'a duré que deux heures. Le dîner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%AEner) qui avait été annoncé quelques jours auparavant n'a pas eu lieu. Les photographes ont noté que le roi, âgé de 89 ans, portait un appareil respiratoire mais les Américains l'ont trouvé en « bonne forme » et parfaitement capable de conduite une discussion « vigoureuse ». Le dîner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%AEner) ne figurait pas sur l'agenda présidentiel diffusé la veille, ont-ils souligné, il n'a donc pas été annulé.
Le nouveau prince héritier, désigné jeudi par le roi, était présent. C'est un autre demi-frère du roi, le prince Moqren, 69 ans, ancien chef des services (http://www.lemonde.fr/services/) de renseignement et le dernier des fils du fondateur du royaume Ibn Saoud. Il prendrait la succession en cas de défaillance du prince héritier en titre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/titre), le prince Salman, 79 ans.
Depuis les printemps arabes et le renversement de leur allié Hosni Moubarak, avec la bénédiction de l'administration Obama, une crise de confiance s'est installée entre Washington et Riyad, comparable à celle qui existe avec Israël (http://www.lemonde.fr/israel/), l'autre pilier traditionnel de la politique (http://www.lemonde.fr/politique/) américaine dans la région. Le fossé s'est aggravé depuis l'engagement de vraies négociations avec l'Iran. Pour les Saoudiens, la détente entre Washington et l'Iran (http://www.lemonde.fr/iran/) est une menace existentielle. Et Barack Obama ne s'engage pas assez dans la guerre que se livrent les rivaux chiites et sunnites en Syrie (http://www.lemonde.fr/syrie/).
LA CRAINTE D'UN DÉSENGAGEMENT AMÉRICAIN
Plus fondamentalement, l'ancienne coordonnatrice pour les transitions arabes au département d'Etat Tamara Cofman Wittes voit « une anxiété sous-jacente » qui va au-delà des divergences de diagnostic sur les causes du « tremblement de terre politique » qui a ébranlé la région ou les moyens de ramener (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/ramener) la stabilité. Alors que la relation fonctionne depuis soixante-dix ans sur l'équation pétrole (http://www.lemonde.fr/petrole/) contre sécurité, les Saoudiens craignent un désengagement américain, à la faveur de la « révolution énergétique » aux Etats-Unis. « Ils se demandent quelles sont les conséquences de l'indépendance énergétique des Etats-Unis sur leur volonté d'investir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/investir) dans la sécurisation de l'approvisionnement énergétique du Golfe ».
La monarchie a manifesté son mécontentement en multipliant les gestes en direction d'autres éventuels partenaires. Le prince héritier Salman s'est rendu il y a quelques semaines en Chine (http://www.lemonde.fr/chine/), et au Pakistan (http://www.lemonde.fr/pakistan/), pays à l'arme nucléaire (http://www.lemonde.fr/nucleaire/) dont l'exemple pourrait tenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tenter) les Saoudiens, ou du moins aiment-ils à en laisser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/laisser) courir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/courir)l'idée. La monarchie a élargi son rayon diplomatique. Elle s'est investie dans le soutien à l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) libanaise, et c'est à la France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) qu'a été confié le contrat de 3 milliards de dollars pour équiper (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9quiper) Beyrouth en armements (ce qui a immédiatement suscité une visite à Riyad de l'ambassadeur américain au Liban (http://www.lemonde.fr/liban/)).
Lire aussi (abonnés) : A Riyad, M. Obama tente de restaurer la confiance avec son allié saoudien (http://www.lemonde.fr/international/article/2014/03/29/a-riyad-m-obama-tente-de-restaurer-la-confiance-avec-son-allie-saoudien_4391947_3210.html)
Regarder nos explications La « relation privilégiée » entre Washington et Riyad est-elle menacée ? (http://www.lemonde.fr/ameriques/video/2014/03/28/les-relations-entre-les-etats-unis-et-l-arabie-saoudite-sont-elles-compromises_4391322_3222.html)
Obama s'est employé à rassurer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/rassurer). Selon ses aides, il a démontré au roi que « les intérêts stratégiques des deux pays restent alignés », quelles que soient les divergences tactiques. Sur l'Iran, il a assuré qu'il « n'accepterait pas un mauvais accord ». Sur la Syrie, le roi a rappelé son mécontentement d'avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) vu l'allié américain renoncer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/renoncer) abruptement aux frappes sur la Syrie fin aout 2013. Son invité a répondu que l'attaque qu'il envisageait ne visait que la question des armes chimiques et que celle-ci avait pu être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) considérée autrement.
« Le roi a dit en toute franchise ce qu'il pense qui devrait fait en Syrie », a ajouté le responsable américain. Les Saoudiens demandent l'autorisation de fourniture des armes anti-aériennes et anti-char aux rebelles, mais les Américains ont mis leur veto, de peur qu'elles ne tombent aux mains d'extrémistes.
« Les Américains doivent faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) plus », appelait vendredi un éditorial du journal Arab News, proche de la famille (http://www.lemonde.fr/famille/) royale. Officiellement, rien n'est sorti de la rencontre. Sur la fourniture de missiles anti-aériens (manpads) « notre position n'a pas changé », a souligné la Maison Blanche, insistant sur le risque de prolifération. Mais la configuration, elle, a changé. Du fait de la tension avec la Russie (http://www.lemonde.fr/russie/), l'échec de la conférence de Genève II a peu de chances d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) réparé. La posture de Moscou sur l'Ukraine (http://www.lemonde.fr/ukraine/) « créée les conditions pour l'aggravation du conflit de puissances interposées en Syrie », estime Paul Salem, du Middle east institute de Washington, un institut de recherche sur le Moyen Orient.
Dans un article paru quelques heures avant l'arrivée d'Obama à Riyad (http://www.washingtonpost.com/opinions/david-ignatius-obama-appears-ready-to-expand-covert-assistance-to-syrian-opposition/2014/03/27/06717e6a-b5ff-11e3-8020-b2d790b3c9e1_story.html), David Ignatius, le chroniqueur diplomatique du Washington Post, affirmait que la Maison Blanche envisage d'étendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/%C3%A9tendre) son programme clandestin d'entraînement des militants de l'opposition syrienne. Et qu'il envisagerait même d'autoriser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/autoriser) la livraison de « manpads » aux combattants. Les Saoudiens proposent que les armes soient équipées de systèmes de traçabilité et de verrous pour éviter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9viter) qu'ils ne risquent d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) utilisés ultérieurement contre les alliés. Obama a-t-il donné des assurances au Roi ? « Sa visite a permis de donner un nouvel élan aux relations américano-saoudiennes », se félicite Arab news (http://www.arabnews.com/news/547636).

enzo
30/03/2014, 08h30
Un article avec une bonne analise de la situation, c'est plutot rare.

edenmartine
03/11/2014, 13h17
Une conférence sur les droits des femmes... sans une seule femme ! (http://www.wikistrike.com/2014/11/arabie-saoudite-une-conference-sur-le-droit-des-femmes-sans-une-seule-femme-photo.html)



http://img.over-blog-kiwi.com/1/04/43/04/20141103/ob_8757bf_o-saudi-arabia-womens-conference-570.jpg



En Arabie Saoudite, une conférence des droits des femmes sur le thème des "femmes dans la société" se serait tenue à l'Université de Qassim avec des représentants venus de 15 pays l'an passé.


Oui, mais une photographie venant de paraître qui alimente cette rencontre suscite interrogations. La Raison: sur le cliché, pas une seule femme !


L'image montre en effet des rangées d'hommes portant le voile traditionnel. Seul un occidental dans une chemise en flanelle brise ce tableau.


Selon le site Beladalorb.com, celle-ci a été publiée dans le journal Arabe Okaz l'année dernière.


Aucune femme: Hypocrisie, absurdité, les mots ne sont pas assez forts dans un pays où les femmes ne sont pas autorisées à conduire.


La police religieuse régie par la charia a récemment levé l'interdiction concernant les motos et vélos, pour autant qu'elles portent une pleine longueur de voile et... accompagnées d'un parent de sexe masculin.


Aujourd'hui, les femmes saoudiennes ont interdiction de voyager à l'étranger sans un membre masculin, ce tuteur doit signer un papier jaune à l'aéroport


En Novembre 2012, il est apparu que les autorités surveillaient les femmes par voie électronique à l'aide de SMS pour les suivre et informer leurs maris de leurs allées et venues.


En 2011, les femmes ont obtenu le droit de voter et de se présenter aux élections municipales de 2015.


Mais la photographie de cette conférence sur le droits des femmes, sans une seule femme, confirme la très très très lente évolution des moeurs en Arabie Saoudite.

harroudiroi
03/11/2014, 14h26
C'est une conférence sur la meilleure façon d'être un misogyne.

enzo
03/11/2014, 17h29
No comment, ou juste un sourire.........jaune :(

harroudiroi
03/11/2014, 18h49
No comment, ou juste un sourire.........jaune :(
No you can comment, you're in a democracy, a transparent democracy. En virtuel tu ne risques pas ta tête, c'est pas comme dans la vraie vie, y'a pas de bourreau virtuel, du moins pas dans un forum de sat. :grin:

enzo
03/11/2014, 19h52
Quoi que certaines reponses peuvent blesser, te faire santir mal, c'est toujour ce que je me dis en postant, et repondant sur l'argument religieux, ou sur palestine/israel,
Au debur j'ais etè menacè sur un autre forum pour des choses que je postais ici, sa sa me fait rigoler, :D j'ais jamais pijè qui s'etait, mais bon pratiquement je ne frequente plus que celui ci, donc plus de problemes, ici il ne se manifesteras pas, trop lache pour se devoiler :D

harroudiroi
04/11/2014, 05h50
Je ne saurai te répondre du pourquoi mais du comment , cette photo que tu vois plus haut résume l'état d'esprit et la vision unidirectionnelle de la plus part des personnes qui parlent ici et ailleurs.

"""""Quoi que certaines reponses peuvent blesser, te faire santir mal, c'est toujour ce que je me dis en postant, et repondant sur l'argument religieux, ou sur palestine/israel""""

ENZO, mais tu sais parfaitement que tu peux porter l'importe qu'elle couleur dans un forum, dans que cela soit obligatoirement ta préférée, tu peux écrire derrière un clavier ce que tu n'est pas dans la réalité, donc faire mal est un bien grand mot pour la circonstance.

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yacineskoura
04/11/2014, 08h30
la majorité de ces types c est "faites ce que je dit mais ne faites pas ce que je fais..."cigares de havane,don pérignon,moet et chandon,voitures d 'exception,prostitution de luxe et j en passe..ils me feront toujours sourire ces bédouins.

edenmartine
24/11/2014, 09h59
Comment l’Arabie Saoudite utilise son pétrole comme une arme politique






http://reseauinternational.net/wp-content/uploads/2014/11/e__internet_intranet_sfs_CLIO_PHOTOLISTEPHOTOLISTE _20090918105902_moye_600_-1728x800_c.jpg


« Ayant travaillé à Washington pendant près d’une décennie, j’éprouve une totale aversion pour les théories du complot. Mon expérience, c’est que l’erreur humaine et la faillibilité expliquent bien plus de choses. Mais j’ai finalement trouvé une théorie du complot à laquelle je peux souscrire : l’accord secret chuchoté entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite sur la géopolitique de la politique énergétique (http://www.cityam.com/1416196316/crude-conspiracy-saudi-arabia-s-oil-war-about-far-more-economics)me semble être bien réel », écrit le Docteur John Hulsman, un spécialiste de politique internationale sur le site de City A.M.

Il rappelle que le cours du baril de pétrole (http://reseauinternational.net/tag/petrole/) est maintenant inférieur à 80 dollars, son point le plus bas depuis 4 ans. Un cours aussi bas soulève des questions. Pourquoi l’Arabie Saoudite (http://reseauinternational.net/tag/arabie-saoudite/) n’a-t-elle rien fait pour juguler cette baisse ? Le pays pourrait limiter sa production pour stabiliser les cours mondiaux de l’or noir, afin de mieux s’adapter à l’affaiblissement de la demande en Europe et en Asie (http://reseauinternational.net/tag/asie/), et tenir compte de l’arrivée du pétrole (http://reseauinternational.net/tag/petrole/) de schiste américain sur le marché (http://reseauinternational.net/tag/marche/).

Pour Hulsman, deux hypothèses pourraient expliquer l’inertie des Saoudiens :



Soit ils suivent la règle de John D Rockefeller, qui, lorsqu’il était confronté à un nouveau concurrent, continuait de pomper frénétiquement pour faire baisser les cours, afin d’étouffer le nouvel arrivant en l’empêchant de réaliser des profits. Une telle stratégie (http://reseauinternational.net/tag/strategie/) ​ (http://reseauinternational.net/tag/strategie/)pourrait être destinée à tuer dans l’œuf les producteurs de pétrole de schiste américains.

En effet, ces derniers ne réalisent des bénéfices que lorsque les cours dépassent 80 dollars le baril, en raison des lourds investissements qu’ils ont réalisés pour leur exploitation. Comme les Saoudiens détiennent d’importantes réserves de pétrole, ils pourraient supporter sans problème un cours aussi faible pendant plusieurs années.





Mais plus vraisemblablement, ils reproduisent ce qui s’est produit dans les années 1980, lorsque Riyad avait signé un accord secret avec le président américain de l’époque, Ronald Reagan, pour détruire l’Union Soviétique (http://reseauinternational.net/tag/sovietique/).

Cette hypothèse est d’autant plus plausible que John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, a rencontré le roi Abdallah de l’Arabie Saoudite le 11 septembre dernier. D’après des rumeurs, ils auraient conclu un accord qui prévoirait le maintien de la production actuelle pour étrangler l’Iran, l’ennemi juré des Saoudiens. Les Américains seraient également gagnants, parce qu’au cours de ce processus, les Iraniens pourraient être contraints de conclure un accord avec Washington sur la question du nucléaire.

De plus, les Américains et les Saoudiens feraient d’une pierre deux coups, en nuisant à la Russie à laquelle ils sont tous deux opposés, les premiers sur la question de l’Ukraine (http://reseauinternational.net/tag/ukraine/), et les derniers, parce qu’elle soutient le régime de Bachar el-Assad en Syrie.



Selon le FMI, les Saoudiens réalisent un bénéfice sur leurs ventes de pétrole lorsque le cours du baril dépasse les 84 dollars (http://www.express.be/business/fr/economy/combien-de-temps-poutine-et-les-pays-de-lopep-pourront-ils-tolerer-un-cours-de-moins-de-100-dollars-pour-leurs-barils-de-petrole2/207705.htm). Mais pour les Russes, ce seuil est fixé à 100 dollars (http://www.express.be/business/fr/economy/hey-poutine-le-cours-du-baril-de-petrole-pourrait-baisser-de-30-sur-les-5-prochaines-annees/204097.htm), et pour les Iraniens, il s’établit à 153 dollars, ce qui signifie que ces deux ennemis des Saoudiens subiront les conséquences nocives de la faiblesse des cours avant même que celle-ci n’affecte l’Arabie Saoudite, compte tenu des immenses réserves du pays.

Enfin, les Saoudiens ont rappelé au monde qu’ils demeurent une force sur laquelle chacun doit compter, en particulier l’Administration Obama. Sur ce point, ils espèrent bien convaincre Obama d’intervenir davantage qu’il ne le souhaiterait en Syrie.

http://www.express.be/business/fr/economy/comment-larabie-saoudite-utilise-son-petrole-comme-une-arme-politique/209341.htm

harroudiroi
24/11/2014, 11h05
Ils utilisent aussi la religion comme une arme et la démagogie comme une discipline médicale ( psychologie et psychiatrie).
Mais c'est de bonne guerre comme diraient ceratin.

soltan009
23/01/2015, 08h46
Le roi d'Arabie Saoudite est mort tôt vendredi matin à l'hôpital des suites d'une pneumonie. Il avait 91 ans.https://s.yimg.com/bt/api/res/1.2/dbwjCWhS_nJlYrnzDM_rVQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9ODAwO2NyPTE7Y3c9MTIwMDtkeD0wO2 R5PTA7Zmk9dWxjcm9wO2g9NDIwO2lsPXBsYW5lO3E9NzU7dz02 MzA-/http://l.yimg.com/os/publish-images/news/2015-01-23/b672bf10-a2d3-11e4-af17-a7d273ee67c7_2015-01-23T060939Z_1007200001_LYNXMPEB0M062_RTROPTP_4_OFRW R-ARABIE-SAOUDITE-ROI-DECES.JPG

Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite est mort vendredi 23 janvier à l'hôpital où il était soigné d'une pneumonie depuis le mois de décembre. "Son altesse Salman ben Abdelaziz Al Saoud et tous les membres de la famille et toute la nation pleurent le Gardien des deux saintes mosquées, le roi Abdallah ben Abdelaziz, qui est décédé à 01h00 exactement ce matin", annonce le communiqué du royaume.

Son frère lui succède

Le roi Abdallah, âgé de 91 ans, était monté sur le trône en 2006 à la mort de son demi-frère, Fahd. C'est son frère Salman, 79 ans, jusqu'ici ministre de la Défense, qui lui succède à la tête du royaume tout en ayant déjà nommé le prince Moukrine comme héritier.

zadhand
06/06/2015, 13h40
A LA UNE/ACTUALITE
06 Juin 2015

L’OPEP maintient son plafond de production
L’Arabie Saoudite impose sa volonté

Sans surprise aucune, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a décidé hier, lors de sa 167e réunion dans la capitale autrichienne, Vienne, de maintenir inchangé son plafond de production, fixé officiellement à 30 millions de barils par jour (mbj).



17067 Les pétromonarchies du Golfe ont réussi à imposer leur vision au sein de l’OPEP, au détriment d’autres pays plus vulnérables à la chute des prix du pétrole, à l’image de l’Algérie.




Comme pressenti depuis quelques semaines, les pétromonarchies du Golfe, l’Arabie Saoudite en chef de file, ont donc réussi à imposer leur vision au sein de l’OPEP au détriment d’autres pays, plus vulnérables à la chute des prix du brut, à l’image de l’Algérie.
Il a été décidé «de maintenir le plafond (…) et il est demandé aux pays membres de s’y conformer», a ainsi annoncé l’OPEP, hier, en tentant d’assurer qu’«en se mettant d’accord sur cette décision, les membres de l’Organisation ont confirmé leur engagement pour un marché stable et équilibré».
Pourtant, cette nouvelle politique, amorcée depuis la réunion de novembre dernier, reflète surtout la volonté des riches pays du Golfe que sont l’Arabie Saoudite,
le Koweït, les Emirats arabes unis et le Qatar qui accaparent,
à eux seuls, plus de la moitié des 31 mbj produits actuellement par l’OPEP.
Plus soucieux de préserver leurs propres parts de marché que de chercher à limiter la dégringolade des cours, ces pays avaient annoncé la couleur depuis déjà quelques semaines en se félicitant à tue-tête de l’efficience de la nouvelle politique de l’OPEP face, notamment,
au boom du pétrole de schiste américain.
Et alors que les cours du brut se stabilisent, depuis peu, à plus de 60 dollars le baril et que la production de pétrole non conventionnel aux Etats-Unis et au Canada tend à ralentir, les monarchies du Golfe ne pouvaient que crier victoire et imposer ainsi leur vision au sein de l’OPEP.
«La tendance générale est positive (...) et la demande devrait donc augmenter. Nous voyons une bonne tendance du côté de l’offre et de la demande», a déclaré en ce sens le ministre de l’Energie du Qatar, Mohammed Bin Saleh Al Sada, cité hier par l’AFP.
Or, l’offre mondiale de brut reste toujours largement supérieure à la demande et les cours du brent, même s’ils ont connu une certaine amélioration ces dernières semaines, restent encore de 50% plus bas que leur niveau d’il y a un an, où ils caracolaient à 115 dollars.

L’offre reste largement excédentaire
Hier, vers 16h GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en juillet était coté à 61,84 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 19 cents par rapport à la clôture la veille. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 11 cents pour chuter à 57,89 dollars.
De l’avis de nombre d’experts, même si les cours devraient rester encore stables sur les quelques semaines à venir, autour de 60 à 65 dollars, la possibilité de les voir remonter à leur niveau d’avant juin 2014 est définitivement écartée.
Pis encore, d’autres analystes tablent déjà sur un recul des prix à des niveaux de 40 à 50 dollars dès le quatrième trimestre de 2015, avec en toile de fond une reprise de la production américaine de pétrole de schiste, mais aussi le très probable retour de l’Iran sur le marché. De fait, en cas d’accord d’ici fin juin courant sur la levée des sanctions internationales contre ce pays, un surplus d’un million de barils de pétrole par jour viendra s’ajouter à l’offre actuelle du marché, «dans les six mois qui suivront», selon le ministre iranien du Pétrole.
C’est dire que la nouvelle stratégie de sauvegarde de parts de marché, imposée au sein de l’OPEP par les pays du Golfe, surtout par l’Arabie Saoudite, risque de s’avérer très rapidement inopérante pour garantir la stabilité des cours pétroliers. Et alors que l’OPEP met en jeu sa raison même d’exister, en refusant de revoir son plafond de production pour stabiliser l’offre, les cours risquent à terme de dévisser à des niveaux insoutenables pour nombre de pays pétroliers.
L’Algérie, dont l’équilibre budgétaire actuel dépend d’un prix du baril à plus de 110 dollars, pourrait voir ses réserves de change chuter à un niveau d’à peine 9 milliards de dollars d’ici 2019, si les cours du brut ne se maintiennent pas à plus de 50 dollars.



Akli Rezouali

sentenza
04/08/2015, 21h32
3.7 millions. C'est notre chiffre du jour et c'est le montant des impayés de l'Arabie Saoudite auprès des hôpitaux de Paris. Le roi Salmane a quitté la France lundi 3 août après des vacances sur la Côte d'Azur.... mais sans régler la dette de son pays.

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zadhand
11/09/2015, 18h11
A LA UNE/ACTUALITE_La Grande mosquée de la Mecque
11 Septembre 2015|18h07
18542

65 morts dans la chute d'une grue

Au moins 65 personnes ont été tuées et une trentaine de blessés vendredi lorsqu'une grue s'est effondrée sur la Grande mosquée de la Mecque, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, a indiqué la défense civile.
Cette catastrophe se déroule à une dizaine de jours du début du pèlerinage, .
Plusieurs photos circulent sur les réseaux sociaux montrent des corps ensanglantés. Toutefois les détails sur
les circonstances de l'accident restent indisponibles pour le moment.
http://www.liberte-algerie.com/data/upload/565x551xMecque03.jpg.pagespeed.ic.IzstkVLglg.webp

http://www.liberte-algerie.com/data/upload/425x567xMercque01.jpg.pagespeed.ic.1Lh6c7UdTb.webp
http://www.liberte-algerie.com/data/upload/581x292xMecque02.jpg.pagespeed.ic.gfqb3X5gwm.webp
Actuellement la mosquée est entourée de plusieurs grues utilisées pour exécuter les travaux de réalisation d'un énorme projet pour agrandir la superficie de 400.000 mètres carrés, et ainsi pouvoir accueillir jusqu'à 2,2 millions de personnes à la fois

zadhand
11/09/2015, 18h48
A LA UNE/ACTUALITE_La Grande mosquée de la Mecque
11 Septembre 2015|18h07
18542

65 morts dans la chute d'une grue

Au moins 65 personnes ont été tuées et une trentaine de blessés vendredi lorsqu'une grue s'est effondrée sur la Grande mosquée de la Mecque, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, a indiqué la défense civile.
Cette catastrophe se déroule à une dizaine de jours du début du pèlerinage, .
Plusieurs photos circulent sur les réseaux sociaux montrent des corps ensanglantés. Toutefois les détails sur
les circonstances de l'accident restent indisponibles pour le moment.
http://www.liberte-algerie.com/data/upload/565x551xMecque03.jpg.pagespeed.ic.IzstkVLglg.webp

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Actuellement la mosquée est entourée de plusieurs grues utilisées pour exécuter les travaux de réalisation d'un énorme projet pour agrandir la superficie de 400.000 mètres carrés, et ainsi pouvoir accueillir jusqu'à 2,2 millions de personnes à la fois




La création de ce sujet est revenue à qui de droit ; à Edenmartine.
Bon courage.

zadhand
04/01/2016, 12h08
A la une/International_Exécution du dignitaire religieux saoudien Nimr Baker Al Nimrle
04.01.16 | 10h00


Quand l’Arabie Saoudite joue avec le feu

Tout le monde redoute aujourd’hui que l’aggravation de la tension entre
l’Iran et l’Arabie Saoudite alimente les guerres par procuration que se livrent
déjà les deux puissances régionales au Proche-Orient.

20636

L’Arabie Saoudite, en décidant d’exécuter samedi le dignitaire chiite Nimr Baker Al Nimr, a envoyé un très mauvais signal autant à ses populations chiites qu’à l’Iran voisin avec lequel elle entretient des relations exécrables depuis plusieurs années. Le message de Riyad est aussi limpide que l’eau de la source de Zamzam : La monarchie wahhabite ne concédera rien à la minorité chiite saoudienne qui manifeste depuis 2011 pour le «droit d’avoir des droits», dont justement cheikh Nimr Baker Al Nimr était le leader politique incontesté, et exclut également toute idée de détente avec Téhéran qui se présente un peu comme le protecteur des minorités chiites «opprimées» du Moyen-Orient.
Plus qu’une simple condamnation, la décapitation de Nimr Baker Al Nimr est donc une provocation claire qui vient attiser un peu plus la guerre de leadership qui oppose Riyad à Téhéran dans la région. Les saoudiens savaient parfaitement
que l’exécution Nimr Baker Al Nimr allait provoquer
une onde de choc dans le monde chiite.
Dans un Orient déjà empêtré dans des crises profondes, le geste des Saoudiens aurait pu mettre le feu aux poudres. Heureusement, Téhéran semble avoir décidé de calmer le jeu et de ne pas se laisser entraîner dans la surenchère saoudienne. En se contentant uniquement d’espérer que la «main divine» vengera l’exécution de Nimr Baker Al Nimr, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, invite ainsi à éviter l’escalade.
Du moins c’est ce qui semble être le cas pour le moment. Après tout, si Nimr Baker Al Nimr est chiite, il ne reste pas moins un «sujet» saoudien. Dans l’absolu, Riyad peut effectivement invoquer le fait que c’est une question de politique intérieure dont n’a pas à se mêler Téhéran. La décision de la justice iranienne de poursuivre les manifestants ayant incendié samedi soir l’ambassade d’Arabie Saoudite à Téhéran participe ainsi de cette volonté des Iraniens de se contenter de faire uniquement
dans la condamnation et la dénonciation.

Les chiites crient vengeance

Si les autorités iraniennes ont opté pour la retenue dans cette affaire, la rue à Téhéran et les minorités chiites dans les pays arabes sunnites appellent néanmoins à venger le dignitaire religieux chiite saoudien, sacrifié sur l’autel de la géopolitique régionale. C’est ainsi que plus d’un millier de personnes ont manifesté hier dans deux lieux de la capitale iranienne pour protester contre l’exécution de Nimr Baker Al Nimr.
D’autres rassemblements ont également eu lieu dans d’autres villes iraniennes. De son côté, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé hier l’Arabie Saoudite de «terrorisme». Dans un discours retransmis sur la chaîne du Hezbollah, Al Manar, il a estimé que la mise à mort samedi de cheikh Nimr «dévoilait le vrai visage de l’Arabie Saoudite,
le visage despotique, criminel et terroriste».
Nimr Baker Al Nimr, 56 ans, avait été condamné à mort en 2014 pour «terrorisme», «sédition», «désobéissance au souverain» et «port d’armes». C’est la famille régnante des «Al Saoud qui, depuis des décennies, enflamme» les tensions entre chiites sunnites, a encore accusé Hassan Nasrallah. «Il faut faire attention à ne pas transformer la question en (conflit) sunnite-chiite», a-t-il cependant averti.
Dans le même temps, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées dans le calme devant le bâtiment des Nations unies dans le centre de Beyrouth et devant l’ambassade d’Arabie Saoudite, pour dénoncer l’exécution de cheikh Al Nimr. Au Bahreïn où les chiites sont majoritaires, les choses se sont moins bien passées, puisque les rassemblements pour dénoncer l’exécution de Nimr Al Nimr ont dégénéré en affrontements ayant fait des blessés.
Ils se sont produits dans plusieurs localités chiites de la banlieue de Manama, où la police a tiré des gaz lacrymogènes et, dans certains cas, des balles de chevrotine en direction de manifestants qui ont lancé des cocktails Molotov. Cheikh Nimr était vénéré par la communauté chiite. Des manifestations similaires ont également eu lieu au Pakistan et au Cachemire. La mort de cheikh Al Nimr Baker Al Nimr, figure de la contestation contre le régime saoudien, a aussi provoqué la colère dans les communaÒutés chiites d’Irak et du Yémen.

La communauté internationale condamne

L’exécution de Nimr Baker Al Nimr a, par ailleurs, valu à l’Arabie Saoudite un déluge de critiques au niveau international. Les plus grandes capitales occidentales ont «déploré profondément» l’application par Riyad de la condamnation à mort prononcée en 2014 par la justice saoudienne à l’encontre du dignitaire religieux chiite. «La peine de mort est un châtiment inhumain que nous rejetons en toute circonstance», a indiqué à la presse un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.
La mise à mort de cheikh Nimr Baker Al Nimr a suscité aussi l’inquiétude de l’ONU et des Etats-Unis qui craignent qu’elle n’enflamme davantage les tensions entre chiites et sunnites dans la région. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a d’ailleurs appelé «tous les dirigeants de la région à chercher à éviter
l’exacerbation des tensions sectaires».
Tout le monde redoute, en effet, aujourd’hui que l’aggravation de la tension entre l’Iran et l’Arabie Saoudite alimente les guerres par procuration que se livrent déjà les deux puissances régionales. Les craintes sont fondées surtout que Riyad et notamment la famille royale saoudienne jouent leur survie. Par conséquent, tout laisse présager que ce bras de fer va encore se poursuivre. La seule façon d’éviter le pire est que les Arabes et l’Iran négocient au plus tôt un plan de paix durable dans lequel la place de chacun devra être soigneusement délimitée.
Car, dans cette région,aller vers le pire reviendrait à ouvrir la boîte de Pandore.

Zine Cherfaoui

jim63
06/04/2016, 14h38
Salam

Selon le quotidien libanais As-Safir (proche du Hezbollah), il y a trois semaines, l’Arabie Saoudite aurait abordé la possibilité d’une alliance entre l’OPEP et la Russie lors d’une rencontre très discrète de quatre heures entre le Prince Bandar, le chef du renseignement saoudien, et Vladimir Poutine, dans la datcha de ce dernier, hors de Moscou. La condition ? Que ce dernier lâche la Syrie.
Le Prince Bandar se serait engagé à protéger la base navale russe de Syrie si le régime de Bachar el-Assad était renversé et aurait aussi menacé à demi-mot son interlocuteur. En effet, lors de la rencontre qu’un témoin décrit comme orageuse, il a fait allusion au fait que des tchétchènes pourraient commettre des attaques terroristes lors des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi s’il n’y a pas accord. « Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d’hivers année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent sa sécurité sont contrôlés par nous », aurait-il dit.
Selon lui, les Tchétchènes opérant en Syrie sont un outil de pression parfaitement contrôlable par l’Arabie Saoudite : « Ces groupes ne nous font pas peur. Nous les utilisons contre le régime syrien, mais ils n’auront pas de rôle dans l’avenir politique de la Syrie » qu’il verrait bien sous la coupe d’un régime modéré et démocratique. Le Prince Bandar a aussi affirmé comprendre les intérêts russes dans la région, les soutenir et proposé d’investir plusieurs milliards de dollars en Russie.
« Notre position par rapport à Assad ne changera jamais. Nous croyons que le régime syrien est le meilleur porte-parole du peuple syrien, meilleur que les mangeurs de foie », aurait répondu Poutine à son interlocuteur, faisant allusion à des images montrant un rebelle djihadiste manger le cœur et le foie d’un soldat syrien.
Le prince saoudien lui aurait alors répondu qu’il ne peut y avoir « aucun échappatoire à l’option militaire ». Quelques semaines plus tard, la Syrie était accusée de ce que l’on sait et risquait des bombardements occidentaux…


Bonsoir ;sujet fusionné et la création vous revient de plein droit à soltan009.
Bon courage.

jim63
24/04/2016, 10h45
salam
Les relations entre Riyad et Washington s’enflamment. Les Saoudiens menacent de liquider des bons du Trésor américain au moment où le Congrès étudie la possibilité de traduire en justice des responsables saoudiens pour une éventuelle implication dans les attentats du 11 septembre 2001.http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/assets/images/ny_daily_news.750_3.jpg?itok=sS8xP0o-Daily News en date du 17 avril 2016." height="987" width="750">



“Racaille royale”, titre le Daily News (http://www.nydailynews.com/news/the-week?pdate=20160417) en une de son édition du dimanche 17 avril. Le quotidien new-yorkais s’insurge contre la menace de la monarchie saoudienne de vendre des bons du Trésor qu’elle détient aux Etats-Unis pour une valeur de 750 milliards de dollars. Officiellement pour éviter que les sommes ne soient saisies par la justice américaine.
En réalité, Riyad brandit cette menace pour éviter que le Congrès américain ne vote une loi qui permettrait aux tribunaux de juger des officiels saoudiens pour une éventuelle implication dans les attentats du 11 septembre 2001. “L’Arabie saoudite menace de provoquer l’écroulement de l’économie”, résume pour sa part The New York Times (http://www.nytimes.com/2016/04/16/world/middleeast/saudi-arabia-warns-ofeconomic-fallout-if-congress-passes-9-11-bill.html?_r=0). “Cette menace est un nouveau signe des tensions croissantes entre Américains et Saoudiens”, ajoute le journal.


Sujet fusionné.

malouki
29/05/2016, 15h28
Les Iraniens n’iront pas en pèlerinage à La Mecque, a déclaré dimanche le ministre iranien de la Culture faisant état d’entraves de la part de l’Arabie Saoudite, selon la télévision d’Etat.Après deux séries de négociations sans résultats à cause des entraves des Saoudiens, les pèlerins iraniens ne pourront malheureusement pas effectuer le hajj, a déclaré le ministre, Ali Janati.Une délégation iranienne s’est rendue la semaine dernière en Arabie Saoudite pour tenter de trouver un accord sur le pèlerinage des fidèles iraniens à La Mecque.Mais elle a quitté vendredi l’Arabie saoudite faute d’accord.Le ministère saoudien du Hajj et ses responsables n’avaient pas l’autorité nécessaire pour prendre des décisions, avait alors déclaré Saïd Ohadi, président de l’Organisation iranienne du Hajj. Il avait ajouté que les Saoudiens n’avaient pas accepté les conditions de l’Iran.Le ministère saoudien du Hajj avait quant à lui tenu la partie iranienne responsable de l’impossibilité pour ses pèlerins d’effectuer le hajj cette année.


Sujet fusionné.

zadhand
16/08/2016, 20h44
A LA UNE/ACTUALITE_La Grande mosquée de la Mecque
11 Septembre 2015|18h07
18542

65 morts dans la chute d'une grue

Au moins 65 personnes ont été tuées et une trentaine de blessés vendredi lorsqu'une grue s'est effondrée sur la Grande mosquée de la Mecque, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, a indiqué la défense civile.
Cette catastrophe se déroule à une dizaine de jours du début du pèlerinage, .
Plusieurs photos circulent sur les réseaux sociaux montrent des corps ensanglantés. Toutefois les détails sur
les circonstances de l'accident restent indisponibles pour le moment.
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Actuellement la mosquée est entourée de plusieurs grues utilisées pour exécuter les travaux de réalisation d'un énorme projet pour agrandir la superficie de 400.000 mètres carrés, et ainsi pouvoir accueillir jusqu'à 2,2 millions de personnes à la fois






Alger demande à Ryadh d’indemniser des Algériens

Chute d’une grue géante à La Mecque
lundi 15 août 2016 à 13:21

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a révélé les contacts d’Alger
avec Ryadh pour l’indemnisation des victimes algériennes lors de l’effondrement
d’une énorme grue, le 11 septembre dernier, à El Harem, en travaux d’extension,
à des heures où la Grande Mosquée de La Mecque est ouverte à la prière.
Mohamed Aïssa a indiqué que ces procédures d’indemnisation sont purement administratives exclusives à l’Arabie Saoudite alors que le garant des droits des
Algériens est le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale représenté par le consul général d’Algérie à Djeddah. Rappelons que deux hadjis
algériens ont été tués dans cet accident. Si Maghersi Meliani, né en 1941, originaire
de la wilaya de Aïn Defla, a trouvé la mort le jour même de la chute de la grue,
le deuxième pèlerin, qui faisait partie des 16 blessés algériens, a succombé à ses blessures quelques jours plus tard.L’accident a fait plus de 110 morts. Les blessés algériens ont été hospitalisés dans les hôpitaux saoudiens alors que Mohamed Aïssa
les avait rassurés aux lendemains de l’accident qui a frappé le cœur du pèlerinage, en affirmant à la télévision nationale que «tous les moyens seront réunis afin de permettre
aux hadjis algériens blessés d’accomplir le rite de rassemblement sur le mont Arafat». Parmi ces derniers, huit se trouvaient dans une situation grave, présentant des fractures ouvertes et susceptibles d’être amputés. Le porte-parole des deux saintes mosquées
(La Mecque et Médine), Ahmed ben Mohamed al-Mansouri, a expliqué la chute de
la grue par «les vents violents et les fortes pluies», alors qu’une enquête a été ouverte.
La Grande Mosquée est entourée de plusieurs grues utilisées pour exécuter un énorme projet en cours destiné à agrandir sa superficie de 400.000 m² pour accueillir jusqu’à 2,2 millions de personnes à la fois.Après le drame, le roi saoudien Salmane s’est attaqué à BinLaden Group, firme en charge du chantier, et contrôlée par la famille du défunt Oussama Ben Laden, le fondateur du réseau Al-Qaïda. Elle a été exclue des appels d’offres et des nouveaux projets publics, et les membres de son conseil d’administration ainsi que ses hauts responsables interdits de quitter le royaume saoudien jusqu’à la fin
des poursuites judiciaires qui seront engagées contre la firme. Selon l’enquête, la grue
était maintenue «dans une position contraire aux directives énoncées par le fabriquant».
A l’époque, Ryadh avait annoncé que le royaume wahhabite avait décidé d’indemniser
les victimes de l’accident: la famille d’un mort recevra un million de riyals (267.000 dollars), la même somme sera versée à tout blessé s’étant sorti avec une infirmité permanente, et 500.000 riyals (133.500 dollars) pour chacun des autres blessés.
Tout le monde pensait que cette catastrophe enregistrée à quelques heures du début
était le pire accident enregistré à La Mecque depuis plusieurs années mais c’était sans compter sur la tragédie de Mina qui a fait, selon les autorités saoudiennes, 769 morts
et 934 blessés. Mais selon un décompte de l’AFP se basant sur des chiffres officiels donnés par 35 pays, au moins 2.236 personnes sont mortes dans la bousculade au pèlerinage de La Mecque le 24 septembre, ce qui en fait la catastrophe la plus
meurtrière de l’histoire moderne du hadj.

zadhand
14/09/2016, 19h46
Décès d'un 5ème hadji algérien à Mouzdalifa


Mercredi 14 Septembre 2016 - 18:13


Une personne est décédée lundi à Mouzdalifa de mort
naturelle alors qu'elle ramassait des Jamarats
(petits cailloux) destinés au rituel de lapidation,
a-t-on appris mercredi du consul général d'Algérie à
Djeddah. La victime, El Hadi Oucif Bendaoud, âgé de
68 ans de la wilaya de Bordj Bou Arreridj est mort
naturellement, a précisé M. Kacimi El Hassani Abdelkader.
"Nous déplorons actuellement cinq morts, dont une malade
chronique décédée suite à des complications de son état
de santé", a-t-il indiqué. "Par rapport aux années
précédentes où nous comptions entre 30 et 40 morts
parmi nos concitoyens, nous nous félicitons cette saison
des bonnes conditions de déroulement du Hadj, notamment
le rituel de lapidation qui a été bien régulé" malgré
la bousculade de mardi, vite maîtrisée, a souligné M. Kacimi.

Lako
16/09/2016, 17h00
décès de deux hadjis à La Mecque
Deux personnes, un octogénaire et un septuagénaire, sont décédées après avoir accompli les rituels du Hadj, a-t-on appris vendredi auprès du Consul général d’Algérie à Djeddah.

Le hadji Abdelmadjid Khelifa, né en 1936 à Biskra est vivant à Ain Defla, est décédé vendredi à son hôtel, de retour de Minan où il a accompli les rituels et Tawaf el Ifadha à La Mecque, a précisé Abdelkader Kacimi El Hassani.
La veille (jeudi), un autre hadji de la wilaya de Chlef, Bouferdj Ahmed (70 ans), est décédé également, de mort naturelle à son hôtel après avoir accompli son devoir religieux.


Les défunts ont été enterrés à La Mecque après la prière du vendredi, a-t-on indiqué de même source.
La mission algérienne déplore jusqu’au jour d’aujourd’hui le décès de sept hadjis dont une femme.

Par ailleurs, un bébé, une fillette dénommée Ritadj Safa, est née jeudi à l’Hôpital de La Mecque, a-t-on appris du chef de la commission médicale relevant de la mission de l’Office national Hadj et Omra, Dr. Rabah Hamana, qui a regretté le fait que la dame, dont la grossesse était à son terme, soit passée inaperçue.


Ce praticien a également, fait état de l’hospitalisation, à Minan, de cinq hadjis algériens ayant des infections pulmonaires dus notamment à la fatigue.