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Voir la version complète : L’Algérie dans la liste noir de la honte du Département d’État américain



SIDALI55
04/07/2016, 06h04
https://lh3.googleusercontent.com/-neTd46mULF0/V3loo5cpHjI/AAAAAAAAF8o/1djAzlNmaWwl48_Bkj_Wt4lrP6uKYNDlgCHM/s160-c/liste%252Bnoir.jpg (https://picasaweb.google.com/104587274605875977542/14Septembre2012#6303184205306732082)Les États-Unis ont mis à jour leur « liste noire » des pays ne respectent pas les normes minimales et qui n’en font pas assez pour lutter contre le fléau qu’est le trafic d’être humains ou l’esclavage, ajoutant sur cette liste noire de la honte, pour 2015, 8 nouveaux pays : Haïti, le Suriname, la Birmanie, Djibouti, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Soudan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan qui rejoignent les 18 autres : l’Algérie, la Biélorussie, le Belize, le Burundi, la République centrafricaine, les îles Marshall et les Comores, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, la Gambie, la Guinée-Bissau, l’Iran, la Corée du Nord, la Mauritanie, la Russie, le Sud-Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Zimbabwe.
Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a réagi, samedi, au contenu du 16e rapport du département d’Etat américain sur la traite des personnes, en relevant avec un « profond regret » que ce rapport classe, encore une fois, l’Algérie dans une « catégorie3 » regroupant des Etats qui, « ne se conforment pas pleinement aux normes minimales pour l’élimination de la traite et ne font pas d’efforts pour atteindre cet objectif ».
Il déplore cette appréciation qui, « loin de résulter d’une évaluation rigoureuse de la situation, continue de puiser surabondamment à des sources approximatives et manquant de crédibilité et de se fonder sur des informations erronées, voire fallacieuses ».
L’Algérie demeure engagée avec détermination dans la lutte contre la traite des personnes, un engagement qui s’est traduit par l’élevation prochaine du Comité interministériel chargé de coordonner les activités liées à la prévention et à la lutte contre ce phénomène en Comité national placé sous l’autorité directe du Premier ministre pour en rehausser les capacités et l’efficacité. APSLe ministère relève, encore, que cette note qui « ne prend pas l’exacte mesure des efforts significatifs consentis par notre pays en matière de prévention de la traite des personnes, ne rend certainement pas justice à la posture claire et active qui est celle de l’Etat algérien sur cette problématique dans son ensemble, le fléau de la traite des personnes étant un phénomène marginal en Algérie et étranger aux valeurs et coutumes de la société algérienne ».