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zadhand
01/07/2016, 22h14
Les Accords d’Evian
référendum du l’autodétermination de l'Algérie


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Juil 01, 2016

Les Accords d’Évian, qui mettent en théorie un terme à la guerre d’Algérie
le 19 mars 1962, prévoient un référendum dans un délai compris entre
trois et six mois. Il sera organisé le 1er jour du mois de juillet.


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« Voulez-vous que l’Algérie devienne un État indépendant coopérant avec
la France dans les conditions définies par les déclarations du 19 mars
1962 ? ». Les électeurs algériens ont à se prononcer par un « oui »
ou par un « non » à cette question, en cette journée du 1er juillet 1962.
Suivant le décret no 62-305 du 19 mars 1962, la composition du corps
électoral est réglementé comme suit : il comprend les citoyens résidant
en Algérie, les citoyens inscrits sur une liste électorale en Algérie résidant
hors du territoire, et certains citoyens nés en Algérie et résidant en France
métropolitaine ou d’outre-mer. Les militaires du contingent n’ont pas obtenu
le droit de voter.Il fait très chaud en ce dimanche 1er juillet. 6 017 800
algériens sur 6 549 736 inscrits se rendent dans les bureaux de vote pour
décider de leur sort, de leur avenir, après 132 ans d’une colonisation française
violente et sans pitié.Ils sont 5.975.581 à voter pour l’indépendance,soit 99,72 %
des suffrages exprimés. La lumière est enfin visible au bout du tunnel. L’espoir
est permis pour une vie meilleure, ou du moins pour une autre vie dans son pays,
libre et souverain.Ces résultats sont annoncés, par la Commission Centrale de
Contrôle du Référendum d’Autodétermination, réunie le 3 juillet à 10h15. Présidée
par l’avocat Kaddour Sator, qui dresse officiellement l’acte d’état civil de l’Algérie.
Cette commission compte six autres membres : El Hadi Mostefaï, Amar Bentoumi, Alexandre Chaulet, Abdellatif Rahal, Jean Guyot et Ahmed Henni.
Le président Charles de Gaulle déclare, lors d’un discours, que la France reconnait solennellement l’indépendance de l’Algérie et met fin au mandat des 102 députés et sénateurs d’Algérie.De Gaulle adresse également une lettre à Abderrahmane Farès, président de l’instance exécutive provisoire de la République algérienne, pour lui
signifier cette reconnaissance. A son tour, Abderrahamane Fares transmettra ses
pouvoirs au président du GPRA, Benyoucef Benkhedda.Du côté algérien,
la proclamation de l’indépendance de l’Algérie sera faite le 5 juillet 1962, date correspondant à celle du traité de capitulation du Dey Hussein en 1830.

Z.M.