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zadhand
08/01/2016, 22h15
Une concertation sur les tarifs lancée
Un sursis d'un mois pour les usagers des transports


par Sofiane M.
Les usagers des transports en commun ont droit à un sursis d'un mois avant la révision à la hausse de la tarification par les transporteurs privés. Les délégués des syndicats des transporteurs (UNAT, ONTA, UNACT, SNTT et UGCAA) qui se sont entretenus, mardi, avec les responsables du ministère des Transports se sont mis d'accord pour la mise en place d'un groupe de travail qui aura pour mission d'examiner la question des tarifs, a-t-on appris, hier, auprès du délégué régional ouest
de l'Union nationale des Transporteurs algériens (UNAT).
Les délégués des transporteurs exigent une concertation sur la question de la révision, à la hausse, des tarifs des transports en commun. Le groupe de travail aura du pain sur la planche vu qu'il est appelé à contenter tout le monde. Les usagers pour leur part ne cessent de dénoncer les hausses sauvages appliquées depuis le début de la semaine sur certaines lignes urbaines, suburbaines et inter-wilayas. «Le groupe de travail est chargé de l'examen de la question des tarifs et des mesures, à même, de protéger le pouvoir d'achat du citoyen et préserver les droits des opérateurs activant dans le secteur.
Les résultats de cette étude seront soumis aux autorités publiques dans un délai d'un mois», précise le communiqué du ministère dont nous détenons une copie. Il précise que «la tarification appliquée, actuellement, dans le transport collectif des taxis inter-wilayas, ainsi que celle de certaines lignes du transport public, est en deçà du prix fixé
par la directive ministérielle n° 2503 du 29 décembre 2012.
Les transporteurs avaient décidé des baisses en guise de solidarité avec les usagers». Il importe de noter que la colère monte parmi les transporteurs et les usagers, à travers le territoire national, depuis l'application des dernières hausses des prix à la pompe. Des actions de contestation, parfois violentes, sont signalées, un peu partout et en particulier à Ouargla, Bejaia et Tizi Ouzou. Des citoyens avaient fermé la route dans la wilaya de Tizi Ouzou pour dénoncer des hausses anarchiques des tarifs du transport suburbain. Dans la ville de Bejaia, les transporteurs de marchandises poursuivent, depuis quatre jours, une grève ouverte pour réclamer une augmentation des prix de leurs prestations suite à la récente hausse des prix des carburants. Cette grève des transporteurs a compliqué l'activité du port de Bejaia qui a été «réduite à sa portion congrue» après, notamment, l'extension de la contestation au terminal à conteneurs. A Ouargla, les transporteurs, sur les lignes urbaines de la ville, avaient déclenché mardi une grève pour réclamer une augmentation de leurs tarifs. Les transporteurs privés, activant sur une quinzaine de lignes urbaines desservant les quartiers de la ville de Ouargla et ses zones périphériques, ont indiqué avoir déclenché ce mouvement de protestation pour «exiger une hausse des tarifs, suite à l'augmentation des prix des carburants, introduite par la loi de Finances 2016». Des bus de l'entreprise publique du transport urbain avaient été caillassés par des transporteurs en colère. Il est à rappeler que le ministre des Transports avait assuré, dimanche, que les tarifs des transports terrestres relevant du secteur public resteront inchangés, en dépit des augmentations des prix des carburants, alors que l'impact de ces hausses dans le transport privé
sera «minime», grâce à des mesures d'allégement de charges.

zadhand
01/08/2016, 11h46
Une rame dévie et provoque d’immenses dégâts

Tramway d’Oran
le 01.08.16|11h43


Très tôt ce matin, aux alentours de 4h15, une rame du tramway d’Oran
a dévié au niveau du boulevard Emir Abdelkader, en plein centre-ville,
provoquant d’immenses dégâts matériels.

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Fort heureusement, du fait de l’horaire auroral, il n’y a pas eu de morts d’hommes.
A 4h du matin donc, pendant les essais techniques préalables à la mise en service
du tramway, une rame, se trouvant alors au bd Emir Abdelkader, s’est mise en
marche contre toute attente, avant de percuter deux poteaux électriques, et
endommager la devanture de quatre magasins. Il faut savoir que la veille, suite à un incident technique, les câbles électriques du tramway ont «lâché» au niveau de la
rue Mohamed Boudiaf (ex Mostaganem), provoquant de facto l’arrêt de celui-ci.
La rame, qui était à ce moment-là en service, s’est alors retrouvée inerte, bloquée au boulevard Emir Abdelkader. C’est cette même rame qui, le lendemain (ce matin),
a roulé sans maître à bord, avant de dérailler.

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La protection civile, les services de sécurité et les techniciens de la Setram ont accouru
sur les lieux, et étaient à pied d’œuvre pour déterminer les vraies raisons de cet incident. Un responsable de la Setram nous expliquera que seule «une enquête pourra
déterminer les circonstances de cet incident, et seule une expertise en bonne et due
forme déterminera si la rame endommagée pourra être réhabilitée ou non».Il ajoutera
que malgré cet incident technique, le trafic du tramway continue à être assuré par 16 rames, de part et d’autres, hormis dans la zone du sinistre.


Akram El Kébir

zadhand
16/08/2016, 10h48
Une rame déraille et sÆencastre dans le mur de la prison de Coudiat

Tramway de Constantine
le 16.08.16 | 10h55


Une rame du tramway de Constantine assurant la liaison entre les stations de Zouaghi
et Benabdelmalek, au centre ville a déraillé et sÆest encastrée tôt le matin dans le mur
de la prison de Coudiat, a-t-on constaté mardi.

Le conducteur âgé de 37 ans et un passager âgé de 60 ans ont été blessés
et étaient acheminés au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis,
a déclaré à l'APS une source de la protection civile. Des moyens importants
sont mobilisés par Setram, la société gérant ce mode de transport urbain et
les services de la protection civile pour "détacher" la rame du tramway.
L'accident a provoqué l'arrêt du trafic sur la ligne du tramway et sur l'axe
routier menant vers le boulevard Kennedy vers le côté ouest de la ville.


APS

zadhand
11/10/2016, 13h21
Grève inopinée des travailleurs
du tramway d’Alger

le 11.10.16 | 12h33


Des travailleurs du réseau exploitation du tramway d’Alger, ont observé,
aujourd’hui mardi, « un arrêt de travail collectif » et « sans préavis », a
annoncé la Setram (société d’exploitations des tramways) dans un communiqué.

http://www.elwatan.com/images/2016/10/11/tram_2619357_465x348.jpg

Les usagers du tramway d’Alger pénalisés

La direction générale de Setram « qui a fait du dialogue social,
et de la discipline de travail, une ligne de conduite constante
et non négociable, restera donc intransigeante face à tout
mouvement anarchique qui pénalise directement ses usagers »,
ajoute la même source en précisant que les gréviostes.
La Setram a annoncé la mise en place « d’un dispositif, en
collaboration avec ses partenaires, dont l’ETUSA ainsi qu’une
entreprise de BUS privé, pour prendre en charge tous les voyageurs
restés bloqués aux niveaux des stations ».


Elwatan.com

Lako
12/10/2016, 11h38
Le train se développe à Alger/ Zéralda –Birtouta en 40 minutesL’entrée en service de la ligne ferroviaire électrifiée Zéralda-Birtouta permettra de se déplacer entre la région côtière de l’Ouest d’Alger et sa banlieue Sud en 40 minutes.Le directeur général de l’Agence des investissements ferroviaires (Anesrif), Azzeddine Fridi a annoncé l’entrée en service de cette ligne le 1er novembre prochain. Ouvrant une parenthèse pour parler des performances de ces trains, Azzeddine Fridi a indiqué que “le temps de parcours du train rapide sans arrêt entre Zéralda et Alger (http://www.algerie-focus.com/2013/09/amar-ghoul-veut-etendre-le-metro-dalger-jusqua-zeralda/) sera de 30 minutes. Avec les arrêts dans les stations, il faut compter 40 minutes”, ce qui permettra un gain de temps d’à peu près 50 minutes.Concernant la cadence de circulation, le responsable a indiqué qu’elle est fixée à deux trains par heure. “D’après notre conception de la ligne, nous avons prévu la circulation de deux trains par heure et par sens, soit un train chaque demi-heure pour chaque sens. Ensuite, s’il faut augmenter cette fréquence, ça sera faisable”. Azzeddine Fridi a, par ailleurs, affirmé que l’extension de cette ligne vers Gouraya (Tipaza) d’un côté et Ain Benian de l’autre est inscrite en études. “Les études préliminaires d’identification de la ligne Zéralda – Gouraya sont achevées et seront bientôt présentées aux autorités. Pour la ligne Zéralda – Ain Benian, les études sont en cours”, a-t-il révélé.
By AF

Lako
13/10/2016, 09h57
Métro et Tramway : Vers la mobilisation des fonds privés pour la réalisation des projets Restriction des budgets oblige, l’entreprise du Métro d’Alger compte mettre en oeuvre une nouvelle formule financière pour pouvoir poursuivre la réalisation de ses projets. Cette annonce a été faite, ce jeudi, par son Président-directeur général, Aomar Hadbi sur les ondes de la radio Chaine 3.Invité de la rédaction, Hadbi indique qu’en plus du gel de plusieurs projets de Tramways (Oran, Annaba et Batna), la poursuite de la construction du tronçon de la ligne de métro reliant El Harach à l'aéroport d'Alger est compromise en raison de difficultés financière. Pour trouver d’autres sources de financement, l’entreprise pourrait avoir recours à des financements privés. «Pour le financement des projets de métros et de Tramways, on est entrain de chercher d’autres alternatives, notamment le partenariat public/privé», a-t-il déclaré. Pour les projets en cours de réalisation, le PDG de l’entreprise du métro à assuré que le tramway de Bel Abbès et de Ourgla seront mis en service durant le premier semestre de l’année 2017 et celui de Sétif en mars 2018. Quant au projet du tramway de Mostaganem, qui connait un retard à cause du changement de l’entreprise de réalisation, l’invité de la Chaine 3 rassure que les travaux ont repris et que celui-ci sera opérationnel en mars 2018. Il annonce, en outre, l'entré en service de l’extension du tramaway de Constantine vers la nouvelle ville de Ali Mendjelli. Métro d’Alger : Une gestion déficitaire L’Etat offre une subvention de 2 millions de DA par jour à l’Entreprise du métro d’Alger, sans compter les frais «des moyens de substitution», mobilisé après chaque grève ou chaque panne. A en croire le M. Hadbi, les recettes ne couvre que 70% des charges avec 3 millions de voyageurs par mois. Avec les nouvelles extensions vers Ain Naâdja et la Grande poste, l’entreprise espère atteindre 5 millions de voyageurs par mois. En plus de cette hausse du nombre de passagers, l’entreprise compte limiter son déficit financier avec l’argent tiré de la publicité et de l’exploitation des locaux commerciaux du métro. Tramway d’Alger : la grève se poursuitAbordant la grève qui paralyse les tramways, M. Hadbi a indiqué que des bus de l’ETUSA sont mobilisés et qu’un service minimum se mettra en place, dès jeudi matin.A propos des revendications des grévistes, tout en signalant que ces derniers n’ont pas présenté de revendications, le PDG de l'Entreprise du métro d'Alger annonce que des négociations se déroulent avec la direction et qu’une convention collective est en cours d’élaboration pour répondre aux doléances des travailleurs en matière de salaires et de conditions de travail. By Radio algerienne

Lako
13/10/2016, 11h54
Crise économique : la ligne de métro El Harrach-aéroport d’Alger compromiseLa réalisation de la ligne de métro reliant El Harrach à l’aéroport d’Alger est compromise, faute d’argent, a déclaré ce jeudi 13 octobre le directeur général de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), Omar Hadbi. Pour cette ligne de plus de 10 km de long, « cinq stations sont en cours de réalisation sur 9 stations » par le groupe Cosider qui a « mobilisé de gros moyens », a-t-il indiqué, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.« Nous n’avons pas encore reçu l’enveloppe globale pour ce projet qui risque de connaître des difficultés en raison du manque de financements », a prévenu M. Hadbi, en révélant que le gouvernement tient à la construction de cette ligne. « C’est un projet vital et les autorités nous ont demandé de ne pas l’abandonner », a-t-il dit.Contacté par TSA, le PDG du groupe Cosider, Lakhdar Rekhrouh, assure que les travaux de construction de cette ligne se « poursuivent normalement ». « Nous avons anticipé le manque de financements et décidé de mettre en place une nouvelle organisation des travaux pour réaliser ce projet en tranches », explique-t-il.Tramway d’Alger : 40% des passagers fraudentLe patron de l’EMA s’inquiète surtout pour la non-disponibilité des fonds pour l’acquisition des équipements nécessaires pour l’exploitation de cette ligne. « Il faut envisager une autre solution (autre le budget de L’État) comme le partenariat public-privé (PPP) ou un financement extérieur », estime M. Hadbi. Ces solutions sont d’ailleurs à « l’étude » pour le financement d’autres projets notamment les tramways, les extensions du métro d’Alger et un métro aérien sur 15 km entre El Harrach et Cheraga (Alger).Faute d’argent, l’EMA a décidé de geler plusieurs projets de tramways (Batna, Bejaïa, Oran, Annnaba), selon M. Habdi. « Tous ces projets sont gelés à cause des difficultés financières. Il y a d’autres alternatives de financement à l’étude. Notamment le PPP qui permet au privé de prendre une concession, de réaliser et d’exploiter », explique-t-il.Par ailleurs, M. Hadbi a révélé que 40% des passagers du tramway d’Alger ne payent pas leurs tickets. « Le taux de fraude au tramway d’Alger est de 40% », a-t-il précisé.By TSA

Lako
14/10/2016, 17h59
VIDÉO. Ligne ferroviaire électrifiée Zeralda – Birtouta : début des essaisLes essais de la ligne ferroviaire électrifiée reliant Zeralda à Birtouta ont été lancés par l’Agence des investissements ferroviaires (Anesrif). La première locomotive a circulé sur cette ligne de 21 km de long et qui comprend cinq stations. Le train y circulera à la vitesse de 140 km/h.
Selon le DG de l’Anesrif, Azzedine Fridi, « c’est un rêve qui se concrétise ». « On a fait les premiers essais entre Zeralda et Birtouta. La voie est posée entièrement. On est en train de faire les travaux de finition au niveau des gares », a-t-il expliqué à l’ENTV.
https://youtu.be/Z9nGMCg1mTM

Lako
15/10/2016, 18h44
Tassili Airlines: inauguration de la ligne Alger-Tiaret-Oran et Alger-Biskra la semaine prochaine.https://o.twimg.com/2/proxy.jpg?t=HBhTaHR0cDovL3d3dy5hbGdlcmllMzYwLmNvbS 93cC1jb250ZW50L3VwbG9hZHMvMjAxNi8xMC9UYXNzaWxpLUFp cmxpbmVzMS0xMDI0eDcwMi5qcGcUgBAUrggcFIQGFJQDAAAWAB IA&s=aDAE4WR_5UvXhQf86jVbt16xtMhMOnO1G4H1QF5u2ko
La compagnie aérienne publique Tassili Airlines (TAL) a inauguré samedi une nouvelle liaison régulière Alger-Tiaret-Oran, dans le cadre de son programme d’exploitation du réseau de transport domestique.
Cette nouvelle desserte, qui devrait notamment donner un nouveau souffle à l’activité économique et industrielle dans la région de Tiaret, sera à raison de deux vols par semaine avec une tarification promotionnelle sur le prix du billet qui est proposé à 3000 Da.
Au bout de 40 minutes de vol, le Bombardier DASH Q400 a atterri sur la piste de l’aéroport Abdelhafidh Boussouf de Tiaret, au bonheur de la quarantaine de passagers qui étaient à bord.
Présent à la cérémonie de lancement, le wali de Tiaret, Abdeslam Bentouati a indiqué que cette nouvelle ligne est un « acquis pour la région des Hauts Plateaux qui a un avenir prometteur sur le plan économique, vu le nombre de projets inscrits ».
« Tiaret s’est transformée ces dernières années en pôle industriel attirant des projets importants dans le domaine de l’industrie automobile. Cette ligne va désenclaver la région et accompagnera l’activité économique de la région », a-t-il souligné tout en souhaitant le lancement de plus de lignes domestiques et internationales avec davantage de capacité.
Pour sa part, le PDG de TAL Belkacem Harchaoui, a expliqué que l’ouverture de cette ligne intervient essentiellement à la demande et en application aux instructions du Premier Ministre, Abdelmalek Sellal afin de promouvoir l’activité économique de la région.
« L’ouverture de cette ligne permettra aux citoyens de se déplacer plus facilement vers la capitale et vers Oran. Notre compagnie a lancé cette ligne avec une tarification promotionnelle. Cette offre sera maintenue aussi lors des grandes occasions » a-t-il noté.
Rencontrés à l’aéroport de Tiaret, plusieurs passagers se sont réjouis de l’ouverture de cette desserte qui leur permet de gagner du temps et « éviter les longs trajets » par route.
« D’habitude on fait plus 4 heures en voiture entre Alger et Tiaret. Aujourd’hui on a fait ce trajet en 40 minutes, c’est déjà pas mal », a dit une dame à bord de l’avion.
« Nous souhaitons que la compagnie aérienne tienne ses promesses en matière d’horaires afin d’éviter les retards », souligne une autre passagère.
TAL renforce ses dessertes domestiques
Par ailleurs, TAL envisage d’ouvrir la semaine prochaine une nouvelle ligne Alger-Biskra à raison de deux vols par semaine. La compagnie a renforcé également sa ligne (Alger-Nantes), a-t-on indiqué.
TAL, qui possède en toute propriété une flotte de 12 aéronefs de divers types, dont la capacité varie entre 37 et 155 sièges, assure une quinzaine de lignes domestiques et cinq (5) à l’international, exclusivement vers la France, (Paris, Strasbourg, Marseille, Nantes, et Lyon).
Cette compagnie a été créée en 1998 dans le cadre d’une joint-venture entre Sonatrach et la compagnie Air Algérie, avant de devenir une filiale à 100% du groupe pétrolier depuis 2005.
Avant de se lancer dans le transport régulier grand public, Tassili Airlines transportait le personnel de Sonatrach et assurait des dessertes internationales réservées aux travailleurs de sociétés étrangères du secteur de l’énergie activant en Algérie.
Lors du lancement de cette ligne, un convention a été signée entre TAL et le Groupe Industriel Tahkout en vertu de laquelle le groupe privé réserve 15 sièges sur les 35 sièges dans les vols Alger-Tiaret.
Cet accord intervient en perspective de l’entrée en production du complexe industriel de montage de véhicules implanté dans la zone industrielle de Zâaroura (Tiaret).
Le premier véhicule de marque Hyundai sortira des chaînes de montage le 1er novembre prochain, selon Kamal Sidi Saïd responsable Relations publiques et communication du groupe.
Le projet, inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le groupe privé et le coréen Hyundai, a nécessité un investissement de 250 millions USD. Sa capacité de production est de 30.000 véhicules/an, dans une première phase, avant d’atteindre au bout des cinq premières années 200.000 unités/an.
L’usine produira deux gammes de véhicules utilitaires légers et deux autres gammes de véhicules touristiques.

Lako
16/10/2016, 12h34
Air Algérie réceptionne un nouveau Boeing 737https://o.twimg.com/2/proxy.jpg?t=HBhCaHR0cDovL3d3dy5hbGdlcmllMzYwLmNvbS 93cC1jb250ZW50L3VwbG9hZHMvMjAxNi8xMC9Cb2luZy03Mzcu cG5nFK4OFMAHHBSEBhSUAwAAFgASAA&s=TyHmkyTN75zWBumh6fXL08fOPRgPdGWhpRudAAsxSNA
La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a réceptionné samedi 15 octobre, un nouvel avion de la marque américaine Boeing.
En effet, un nouveau Boeing 737-800, immatriculé 7T-VKP, vient renforcer la flotte d’Air Algérie. Ce nouvel aéronef a déjà fait des vols de test les 6 et 10 octobre derniers à Seattle, aux Etats-Unis, avant d’atterrir ce matin à l’aéroport de Houari Boumediene à Alger.
By ALGERIE360

Lako
16/10/2016, 12h46
Confrontée à la crise, Air Algérie veut se transformerLa concurrence pose des problèmes à Air Algérie. « Air Algérie n’a plus le monopole du transport. Il y a 22 compagnies concurrentes sur le sol algérien », a expliqué son PDGMohamed Abdou Bouderbala (http://www.tsa-algerie.com/20151103/biographie-bouderbala/), ce dimanche 16 cotobre, sur les ondes de la radio nationale. Pour y faire face, la compagnie a besoin de diversifier son activité et de développer sa présence sur le continent africain.Réorganiser son activité pour augmenter la compétitivitéLe manque de compétitivité d’Air Algérie est dû, selon son PDG, à un environnement changeant et aux pressions concurrentielles auxquelles s’ajoute la dépréciation de la monnaie nationale. D’après Mohamed Abdou Bouderbala, ce contexte a provoqué une diminution du chiffre d’affaires de la compagnie qui a par ailleurs vu ses dépenses augmenter. Dans ce contexte, le PDG souligne la nécessité de « réorganiser la stratégie de développement » et « d’investir dans le capital humain ».« Nous avons choisi la logique d’autonomie en créant des filiales », détaille M. Bouderbala, en faisant référence à la nécessité de commercialiser des produits et services annexes. Le catering, filiale déjà opérationnelle, a permis un bénéfice de « 1,3 milliard de dinars en 2015, emploie 525 personnes et produit entre 8000 et 16 000 prestations par jour », détaille le responsable. Mohamed Abdou Bouderbala revient également sur l’ouverture ducentre de maintenance (http://www.tsa-algerie.com/20160328/plus-grand-centre-de-maintenance-davions-dair-algerie-video/), et le développement du fret-cargo dont la filiale devrait voir le jour « d’ici la fin de l’année ».Air Algérie face à la criseAvec un chiffre d’affaires de 80 milliards de dinars en 2015 et des charges qui sont presque équivalentes, la compagnie nationale pourrait se tourner vers le financement extérieur.« La compagnie doit, à 95%, compter sur ses propres moyens », soutient Bouderbala qui concède que les appareils ne seront plus payés en « cash » et que des formules de financement auprès « de sociétés de leasing et financière » sont à l’étude dans le cadre du programme de renouvellement de la flotte. Air Algérie compte actuellement 57 appareils. Elle a annoncé, samedi, un nouveau programme d"acquisition d'une quarantaine d'avions entre 2018 et 2025De nouvelles lignes vers l’Afrique et les États-UnisLa compagnie qui couvre 44 destinations à l’international et 29 sur le territoire national a vocation « à assurer le transport des ressortissants algériens », ce qui se « traduit par une politique de prix abordables » notamment sur le réseau domestique où « les prix n’ont pas augmenté depuis 2004 ». Pour l’international, « les tarifs sont un peu plus élevés », indique M. Bouderbala.En parallèle à la volonté des pouvoirs publics de faire de l’Algérie un hub régional et continental, la compagnie nationale compte aussi se « réapproprier les parts de marché qui existaient déjà » en Afrique. Air Algérie envisagerait ainsi de desservir de nouvelles destinations au Gabon et en Éthiopie. Sur d’autres continents, on évoque de nouvelles lignes vers la Chine et des discussions pour l’ouverture d’une ligne directe vers New-York, aux États-Unis.L’année dernière, la compagnie a transporté 5,6 millions de passagers. Elle enregistre actuellement un taux de ponctualité moyen de 72%, soit un « gain de 25% entre 2015 et 2016 ».

Lako
25/10/2016, 10h50
Algérie:Création prochaine d'une autorité d'organisation des transports urbains

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[*=center]Soyez le premier à commenter! (http://maghrebemergent.info/actualite/breves/fil-maghreb/64920-algerie-creation-prochaine-d-une-autorite-d-organisation-des-transports-urbains.html#itemCommentsAnchor)



Le ministre des Travaux publics et des transports, Boudjemâa Talaï, a annoncé, lundi à Alger, la mise en place prochaine d'une autorité d'organisation des transports urbains, qui se chargera notamment de la réalisation et de la gestion des infrastructures du secteur ainsi que l'élaboration d'une politique tarifaire unique.
‘‘En matière de développement des transports et dans la continuité de tout ce qui a été réalisé comme projets dans ce domaine, nous comptons installer prochainement une autorité d'organisation des transports urbains au niveau des agglomérations d'Alger, dans un premier temps, avant qu'elle soit généralisée’‘, a indiqué M. Talaï, lors d'un séminaire international sur les transports en commun.
Cette autorité, poursuit le ministre, aura pour mission de définir les modalités d'intégration des transports urbains dans le schéma d'aménagement du territoire, de réaliser et gérer les infrastructures et les équipements affectés aux transports, ainsi que de suivre l'évolution de l'offre et la demande et d'élaborer une politique tarifaire unique.APS

Lako
26/10/2016, 17h40
Métro d’Alger : deux nouvelles lignes en service dans une annéeLa ville d’Alger célébrait ce mercredi 26 octobre les 5 ans d’existence du métro ouvert au public depuis le 1er novembre 2011.Distante de 14km, la première ligne de métro de la capitale est exploitée par la RATP El Djazair filiale locale de la Régie autonome des transports parisiens, présente entre autres au Maroc et en Arabie saoudite. Pour fêter ce cinquième anniversaire, une cérémonie a été organisée au niveau de l’esplanade des Fusillés à Alger, en présence de Boudjemaa Talai (http://www.tsa-algerie.com/20150604/air-algerie-tgv-maghrebin-embouteillagesentretien-avec-boudjema-talai-ministre-des-transports/), ministre des Travaux publics et des Transports et d’Élisabeth Borne, présidente de la RATP, dont l’entreprise se dit « fière d’avoir participé au développement des transports collectifs en Algérie ».200 000 voyageurs par jour, à la fin 2017En 5 ans, la ligne reliant d’abord la Grande Poste (Tafourah) à Hai El Badr puis El Harrach, après l’extension ouverte le 5 juillet 2015, a transporté 88 millions de voyageurs. « Depuis la mise en service de l’extension Hai El Badr-El Harrach distante de 4 kilomètres, nous avons atteint 100 000 voyageurs par jour », précise Omar Hadbi, PDG de l’EMA. « Nous atteindrons 200 000 usagers par jour à la fin 2017 avec la mise en service de la ligne Hai El Badr-Ain Naadja et l’extension reliant la Grande Poste à la Place des Martyrs ». Selon l’EMA, près de 30 000 abonnements ont été vendus et le service enregistre un taux de ponctualité record avec « 99,98% des trains à l’heure ».Transfert de technologie toujours en cours« Nous avons un contrat commercial (avec la RATP) qui va jusqu’à 2018, ensuite nous étudierons plusieurs possibilités dont le partenariat. On verra si l’on crée une nouvelle société algéro-française de droit commun ou si on fera l’exploitation seule », avance le PDG prudemment. « La RATP exploite des métros depuis 100 ans. Nous, nous sommes encore jeunes », relativise-t-il. « Actuellement, les postes techniques sont gérés par les Algériens, comme le poste de commande centralisé qui est le poste numéro 1. Les gens formés à Paris sont des Algériens ».Possible augmentation des tarifs ?« Ce n’est pas à l’ordre du jour, il n’y aura pas d’augmentation des prix », nous répond, Ali Leulmi, directeur de l’exploitation du métro, du tramway et des transports par câble au niveau de l’administration de l’EMA. « Au contraire, nous sommes en train de penser à des conventions avec des entreprises et à étendre notre gamme tarifaire en touchant les grands ministères et les grands instituts situés sur les axes de transports métro, tramway et câble afin de mettre à leur disposition un seul ticket de transport ».Interrogé par TSA, sur la rentabilité financière de l’entreprise, le responsable préfère évoquer la rentabilité sociale du métro. « Nous répondons en priorité à un besoin d’organisation mais nous veillons toutefois à améliorer le taux de couverture de nos charges par nos recettes. Nous recherchons toujours des recettes hors trafic telles que la publicité, d’ailleurs nous attendons un bon résultat en fin d’année. Nous avons aussi quelques redevances à travers les opérateurs GSM et les tournages de films ».Concernant l’accessibilité aux personnes handicapées, il précise enfin que « toutes les extensions sont dotées des moyens permettant de répondre » à ces besoins et que la ligne 1, déjà existante, sera aussi « adaptée et équipée ».

Lako
29/10/2016, 16h52
El Oued : une nouvelle liaison entre El-Oued et Paris sera lancée lundi prochainEL-OUED - Une nouvelle desserte hebdomadaire en aller et retour, entre El-Oued et Paris, sera inaugurée lundi prochain, a appris l’APS du directeur des transports de la wilaya.Le premier vol qui sera assuré par un appareil de type "Boeing 737", relevant de la compagnie nationale "Air Algérie" (101 passagers ) entre classe économique et première classe, prendra son envol à partir de 10h du matin de l’aéroport international de Guemar (El-Oued), et rejoindra l’aéroport international Paris Charles de Gaulle vers 13h, a précisé Mohamed Cherif Chrih.La nouvelle ligne qui reliera (aller et retour) El-Oued et Paris via l’aéroport international Houari Boumediene (Alger ) intervient en application de la stratégie de la direction générale d’Air Algérie visant à satisfaire les besoins de ses clients dans l’intérieur du pays, notamment la communauté algérienne établie en France, a-t-il ajouté.Pour permettre aux citoyens de découvrir les avantages de cette nouvelle desserte, la direction régionale d’Air Algérie (Ouargla), a organisé au début du mois courant des journées de sensibilisation à travers les différents espaces publics et certaines agences de voyages à El-Oued, a-t-il fait savoir.

Lako
01/11/2016, 11h46
Le gouvernement impose de nouvelles règles aux « taxieurs »http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/11/taxis-714x400.jpg
Depuis lundi 31 octobre, les chauffeurs de taxi sont soumis à un nouveau cahier des charges publié au dernier Journal officiel.Selon les nouvelles dispositions, les conducteurs de taxi sont dans l’obligation d’effectuer un contrôle médical « auprès des médecins spécialisés » pour attester de leur « aptitude physique, mentale et leur bonne acuité visuelle ». Ces examens médicaux devront se faire tous les deux ans pour les exploitants âgés de 55 ans et moins et chaque année pour ceux dont l’âge dépasse les 55 ans, selon le texte.Le conducteur de taxi en service doit « porter une tenue vestimentaire appropriée à l’exploitation de service de taxi : chemise, pull ou veste, pantalon, chaussures fermées ; se comporter avec respect et politesse avec les clients ; afficher à bord de son véhicule les tarifs en vigueur et les respecter ; déclencher le taximètre, dès le début de la course en cas de taxi individuel, en appliquant le tarif pratiqué ; répondre à la demande des clients », précise notamment l’Article 24 du texte.« Les voyants répétiteurs rouge et blanc faisant partie des dispositifs lumineux doivent être maintenus en état de fonctionnement et d’indiquer le tarif pratiqué. Tarif A : tarif de jour, voyants répétiteurs rouge et blanc allumés ; Tarif B : tarif de nuit, voyant répétiteur rouge allumé », détaille l’arrêté.Le conducteur de taxi « ne doit pas : refuser ou choisir des courses lorsqu’il est libre ; faire usage des moyens audio et audiovisuels sans l’assentiment des clients ; fumer à bord du véhicule », ajoute le texte.De plus, les exploitants du service taxi, à titre de personne physique ou morale, seront tenus « d’assurer la permanence de nuit et des jours fériés à proximité des infrastructures d’accueil et de traitement des voyageurs (aéroports, ports, gares routières et ferroviaires), et les établissements relevant du secteur sanitaire, conformément au programme arrêté par le directeur des Transports de wilaya », précise l’arrêté.Pour les sociétés de taxis, « la permanence doit être assurée par, au moins, 20% du parc véhicules dont elle dispose », exige le même arrêté. En parallèle, toute société de taxis doit disposer d’une aire de remisage pour l’entretien de ses véhicules. Cette dernière sera « d’une surface de 5m² par véhicule » et doit « respecter les règles d’hygiène de sécurité » en vigueur.
By TSA

Lako
02/11/2016, 08h01
SNTF: La ligne ferroviaire Alger- Zeralda- opérationnelle
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Lako
03/11/2016, 15h40
ETUSA: Affrètement de 1.000 bus du groupe TahkoutL’entreprise de transport publique ETUSA va affréter un milliers de bus du groupe Tahkout, rapporte le site d’information TSA « Le groupe Tahkout a remporté un contrat pour l’affrètement de bus avec chauffeurs, pour le compte de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa), a-t-on appris, ce mercredi 2 novembre, auprès de l’entreprise privée. »
L’article détaille les modalités d’applications du contrat passé entre l’entreprise privée et l’ETUSA « Il s’agit d’un contrat renouvelable chaque année, précise la même source. Le groupe Tahkout fournira 300 bus dans un premier temps, pour attendre un nombre de 1 000 bus à terme, indique notre interlocuteur. « Les contrôleurs, les receveurs et les services seront à la charge de l’Etusa », explique le service de communication du groupe privé. »
By Algerie 360

Lako
06/11/2016, 16h46
Les chauffeurs de taxi appliquent toujours leur loiQuelques jours après l’entrée en vigueur du nouveau cahier des charges concernant les chauffeurs de taxi, la situation semble toujours la même et rien n’a changé ni dans leur comportement ni dans leur présentation.
Quelques jours après l’entrée en vigueur du nouveau cahier des charges concernant les chauffeurs de taxi, la situation semble toujours la même et rien n’a changé ni dans leur comportement ni dans leur présentation. Hier, au quartier Ruisseau, des chauffeurs de taxi en stationnement refusaient de prendre des clients au compteur exigeant le payement de la course au prix forfaitaire qu’ils imposent. L’usage du compteur est exclu dès qu’il s’agit de traverser la ville. S’agissant du style vestimentaire, aucun changement n’a été relevé. Même chose à Bir Mourad Rais, les clients doivent marcher pour trouver des taxieurs acceptant de travailler avec le taximètre. Les conducteurs de taxi refusent certaines destinations et privilégient toujours le jumelage, qui est interdit. Aucun changement n’est enregistré, la nouvelle loi est complètement ignorée et les citoyens, comme toujours, cèdent, car, disent-ils, ils n’ont pas d’autres choix. «Les chauffeurs de taxi appliquent la loi du plus fort.
Parce qu’ils savent que certaines destinations ne sont pas, ou mal, desservies par les moyens de transport publics, ils exigent des clients des tarifs exorbitants. Le client ne peut qu’accepter ou attendre des heures sans même être sûr de trouver un moyen de transport», dira un quinquagénaire. «Je prends un taxi chaque jour pour rejoindre mon lieu de travail. J’habite à Draria et je travaille à Alger-centre et il m’arrive de ne pas trouver de bus, surtout quand je tarde le soir au boulot. Je me trouve donc obligée de prendre le taxi, qui me fait payer à la course», nous confie Ikram. «Malheureusement, beaucoup de taxieurs profitent dans les moments où les gens sont pressés et exigent des tarifs exorbitants pour un trajet qui ne dure pas même un quart d’heure», a-t-elle ajouté. «Nous n’avons pas le choix. Même si c’est de l’arnaque mais on préfère payer le double que passer des heures à attendre un autre moyen de transport qui risque de ne pas venir», soutiendra la jeune femme.
Lors de notre tournée à Alger centre, beaucoup d’usagers nous confirmeront l’attitude des taxis, indiquant que c’est le client qui est «à la disposition» du taxieur et non le contraire, comme le veut et l’exige la loi, la logique, l’éthique de la profession. «Plusieurs fois, j’ai eu à demander à un taxi de m’emmener à un endroit et il refuse en me répondant tout simplement que ce n’est pas sa destination, alors qu’il est libre», a indiqué Samir. «J’ai entendu parler de l’adoption d’une nouvelle loi interdisant cela, mais la même situation persiste et rien n’a changé», a-t-il poursuivi. Un autre intervenant abordé à la rue Hassiba nous dira que «la plupart des chauffeurs des taxi préfèrent tourner aux alentours de la capitale notamment Alger-centre, les places Audin et 1er Mai ou la rue Hassiba. Lorsque tu demandes à un conducteur de taxi de t’emmener à Kouba ou même à El Harrach, il refuse, sauf si tu payes la course». Le phénomène des courses est rentré dans les mœurs de la plupart des taxieurs qui veulent gagner le maximum d’argent, affirment les citoyens rencontrés. «La dernière fois j’avais une urgence, j’ai donc pris un taxi de la gare d’Agha à Bab Ezzouar. Une fois arrivé, le taxieur m’a demandé 1 500 dinars. J’étais choquée, le voyage n’a duré que 10 minutes pour une distance n’excédant pas cinq ou six kilomètres, mais je l’ai payé, je n’avais rien à faire», nous a raconté Ilhem. Certes, les usagers ont une part de responsabilité puisqu’il leur suffit de relever le numéro du taxi et de déposer plainte auprès de la direction des transports. Mais pour s’éviter les tracasseries, un déplacement jusqu’à la direction des transports, la majorité préfère endurer et ne pas s’engager dans des confrontations.
De leur côté, les chauffeurs de taxi abordés ont exprimé leur insatisfaction concernant le nouveau cahier des charges. «Si on applique la loi, on ne gagne rien. La circulation à Alger est toujours bloquée. On passe des heures parfois dans l’embouteillage, alors si je me déplace avec un seul client pour quelques sous, il serait préférable de vendre le taxi et changer de métier», nous a confié un jeune chauffeur de taxi. «Il est vrai que certains conducteurs de taxi imposent leur loi mais on ne doit pas généraliser», ajoutera-t-il. «Certes, les citoyens souffrent quotidiennement de la malhonnêteté de certains taxieurs, mais cette mauvaise réputation ne doit pas ternir l’image des autres qui font leur travail convenablement», renchérira un autre.
Pour rappel, les chauffeurs de taxi ont été soumis à un nouveau cahier des charges et ce à partir du 31 octobre dernier. Parmi les nouvelles dispositions du décret publié au Journal officiel, il est stipulé que le conducteur de taxi doit porter une tenue vestimentaire appropriée à l’exploitation de service de taxi, qu’il doit se comporter avec respect et politesse avec les clients tout en affichant à bord de son véhicule les tarifs en vigueur et les respecter, et qu’il est appelé à déclencher le taximètre dès le début de la course. Mais entre le texte et le terrain, il y a une réalité têtue qui ne tient aucunement compte de la loi. Jusqu’à quand ? Les jours à venir apporteront la réponse.
By ALGERIE360

Lako
15/11/2016, 14h47
Métro, tramway, train: Combien ça coûte ?Pendant la crise, et malgré les restrictions budgétaires, les travaux continuent et de nombreuses infrastructures continueront à être livrées au cours des prochaines années, notamment dans le domaine des transports.Réaliser un tramway, un métro ou une ligne ferroviaire sont des projets de longue haleine, qui peuvent réserver de très mauvaises surprises sur le plan financier. Le métro d’Alger qui a mis pas moins de 28 ans avant de sortir de terre en est un bon exemple.Reporté et révisé à plusieurs reprises, le projet du métro de la capitale (http://www.algerie-focus.com/2012/08/metro-dalger-un-reseau-de-17-km-pour-2016/)a finalement été réalisé par le consortium franco allemand Siemens-Vinci et livré en 2011. Difficile dans ces conditions de connaître son coût exact. On estime cependant qu’il aurait au total coûté près de trois milliards de dollars aux contribuables algériens.Le coût des extensions du métro sont mieux connus. Le marché de la construction de la deuxième extension du métro algérois est revenu, début 2016, au groupement composé de l’entreprise algérienne de BTP KOU.G.C et au français Colas Rail. Le marché de cette deuxième extension avait été validé par le Conseil des ministres algérien fin décembre 2015, pour le montant de 117 millions d’euros. Ce nouveau tronçon de 3,6 kilomètres, entre Haï El-Badr et Aïn Naadja, vers le sud de l’agglomération d’Alger, s’ajoutera à celui inauguré le 4 juillet 2015, entre Haï El-Badr et El Harrach centre, en allant vers l’Est et l’aéroport Houari Boumédiène, qui avait coûté 110 millions d’euros. Une extension est également prévue sur le tronçon Grande poste-Place des Martyrs sur une distance de 1,7 Km et avec deux stations dont la mise en service est prévue pour fin 2017.Enfin, confiés à Cosider, les travaux de réalisation des gros œuvres de l’extension de la ligne 1 du Métro d’Alger, reliant le Centre-ville d’El Harrach à l’Aéroport International Houari Boumediène, sont entamés depuis juin 2015. Sur un linéaire de 10 km et dix stations, cette ligne desservira des quartiers denses en population, tels que Beaulieu, Oued Smar, Cite 5 juillet, Bab Ezzouar, le pôle universitaire d’El Harrach, le Centre des Affaires de Bab Ezzouar et l’université Houari Boumediene. Elle reliera le tramway au carrefour de l’université Houari Boumediène et offrira une multi modalité au niveau de cette station.Le tramway en plein boomLe développement du tramway en Algérie est un projet mené par l’Entreprise Métro d’Alger (EMA), le pilote public des chantiers et des exploitations de transports urbains sur rails. Après Alger, Oran et Constantine, où les tramways sont déjà entrés en exploitation, les tramways de Sidi Bel Abbès, de Sétif, de Ouargla et de Mostaganem devraient entrer en service d’ici à 2018. Ceux de Batna et d’Annaba sont censés suivre, ainsi que les nouvelles extensions à Alger et à Oran, mais la signature de ces contrats a été reportée en raison de la baisse des cours du pétrole, qui met à mal les finances de l’État.Premier projet réalisé en Algérie, le tramway de la capitale est entré en exploitation en 2011. Lancés en 2007, les travaux de construction du tramway ont été réalisés par le français Alstom, pour la partie système ainsi que l’italien Todini et l’algérien ETRHB pour la partie génie civil.Dans sa totalité, la ligne de tramway d’Alger comporte actuellement 38 stations sur une distance de 23,2 km. Le coût global du tramway d’Alger a été estimé à 35 milliards de dinars (350 millions d’euros environ).Inaugurée en juin 2013, la ligne de tramway actuelle de Constantine (http://www.algerie-focus.com/2016/08/constantine-rame-de-tramway-sest-incrustee-mur-de-prison/)part du centre-ville et dessert dix stations sur 8,1 km. Plus de 44 milliards de dinars (440 millions d’euros à l’époque) ont été dépensés pour les travaux de la première tranche, menés par l’italien Pizarrotti, qui avaient nécessité des aménagements urbains complexes à l’intérieur de la vieille ville. Les travaux d’extension de la ligne, qui doivent être terminés en août 2018, devraient nécessiter une enveloppe budgétaire de 200 millions d’euros, pour 10,3 km et 11 stations supplémentaires qui relieront le centre ville de Constantine à la nouvelle ville de Ali Mendjeli.Le gigantesque chantier du rail algérien Ces investissements, en dépit de leurs montants importants, ne sont cependant encore rien en comparaison du gigantesque chantier, en cours, de modernisation du secteur ferroviaire algérien. Lancé en 2007, son coût est estimé au montant considérable de 18 milliards de dollars sur la période qui devait initialement s’achever en 2015, et se trouve dans les faits prolongée jusqu’en 2019 .Le «plan rail» couvre tout le territoire national et concerne la modernisation de 855 km de lignes existantes, le doublement de voies sur 430 km, la construction de ligne des Hauts Plateaux sur 600 km et celle de la boucle du Sud sur 800 km. D’autres lignes de complément de réseau sont en cours de réalisation sur 828 km.Le virage vers l’électrification de l’essentiel du réseau nord a été entamé en 2007. Il s’est accéléré en 2012, avec la double voie ferrée électrique reliant Alger à Bouira. A l’ouest du pays, sur le réseau nord, le projet de dédoublement de la ligne ferroviaire Relizane- Chlef a été livré. Cette ligne de 94 kilomètres a été confiée à une société indienne pour une enveloppe financière de 16,2 milliards de dinars.Toujours sur le réseau nord, la modernisation de l’axe Alger-Constantine se poursuit à l’est de Bouira (électrification). Le projet principal concerne le doublement et la modernisation des installations sur le tronçon Sétif-Constantine d’une distance de 125 km. Les travaux de ce projet, en dehors de la maîtrise d’œuvre qui est assurée par un bureau d’études canadien, sont actuellement menés par un groupement de réalisation de quatre entreprises publiques nationales.L’impossible rentabilitéParler de la «rentabilité» d’un tramway ou d’un métro ou d’une ligne ferroviaire est un sujet compliqué : l’amortissement des investissements -toujours réalisés par la puissance publique- ne se fait que sur le très long terme, à trente, voire cinquante ans. Atteindre l’équilibre sur les seuls coûts d’exploitation est en revanche possible à moyen terme.Pour le métro d’Alger par exemple, «les recettes couvrent 60 % des coûts d’exploitation, de maintenance et d’alimentation en énergie. Notre objectif, avec la mise en place des nouvelles extensions, notamment vers l’aéroport, la commercialisation de publicités dans le métro depuis mai, mais aussi l’installation de boutiques dans les stations, est de parvenir en 2020 à l’équilibre», indiquaient tout récemment les responsables commerciaux de l’EMA.Hassan Haddouche