xeres
29/06/2016, 06h04
Grâce au projet de Boyan Slat, un jeune néerlandais de 21 ans, le nettoyage des océans va enfin commencer. Un prototype de barrière filtrante pour capter les déchets plastiques sera déployé, jeudi, en mer du Nord.
Nettoyer les océans, voilà le projet fou imaginé par Boyan Slat alors qu’il n’avait que 17 ans. Quatre ans plus tard, le rêve du néerlandais se concrétise enfin. Mercredi dernier, le jeune fondateur de Ocean Cleanup a dévoilé un prototype de barrière filtrante pour capter les déchets plastiques dans les mers et océans, et donc lutter contre la pollution.
http://s.tf1.fr/mmdia/i/68/3/the-ocean-cleanup-boyan-slat-11555683exloq_1713.jpg?v=1
Ce premier prototype va être mis en place en mer du Nord, à 23 kilomètres de la côte néerlandaise. Cette barrière de 100 mètres de long est constituée de flotteurs allongés et de filets capturant les débris de plastiques. Faite de caoutchouc, polyester et de tissu, composée d’une surface émergée et d’une autre immergée, "la barrière flottante la plus résistante du monde", est conçue pour supporter des charges de 80 tonnes et capturer des morceaux de plastique allant jusqu’à 1 mm de diamètre.
L’astuce des courants marins
Ce premier prototype, lancé jeudi, sera testé pendant un an. Intentionnellement, Ocean Cleanup l’a placé dans une zone mouvementée afin de vérifier son efficacité mais aussi de s’assurer de sa résistance aux éléments naturels.
En le positionnant ici, Boyan Slat met aussi en place une technique qu'il a trouvé pendant ses recherches : se servir des courants marins pour piéger les déchets. En effet, comme il l’explique : "Pourquoi irions-nous vers les déchets alors que les déchets peuvent venir à nous ?"
Vers une barrière de 100 km de long
Après un an de test grandeur nature et si les résultats sont satisfaisants, Boyan Slat veut mettre en place une barrière bien plus longue : 100 km. Elle serait positionnée dans l’Océan Pacifique à l’horizon 2020. Selon le jeune néerlandais : "En déployant un seul de ces systèmes durant dix ans, nous pourrions nettoyer la moitié de la grande plaque de déchets du Pacifique, ou davantage si nous déployons plus de systèmes."
Nettoyer les océans, voilà le projet fou imaginé par Boyan Slat alors qu’il n’avait que 17 ans. Quatre ans plus tard, le rêve du néerlandais se concrétise enfin. Mercredi dernier, le jeune fondateur de Ocean Cleanup a dévoilé un prototype de barrière filtrante pour capter les déchets plastiques dans les mers et océans, et donc lutter contre la pollution.
http://s.tf1.fr/mmdia/i/68/3/the-ocean-cleanup-boyan-slat-11555683exloq_1713.jpg?v=1
Ce premier prototype va être mis en place en mer du Nord, à 23 kilomètres de la côte néerlandaise. Cette barrière de 100 mètres de long est constituée de flotteurs allongés et de filets capturant les débris de plastiques. Faite de caoutchouc, polyester et de tissu, composée d’une surface émergée et d’une autre immergée, "la barrière flottante la plus résistante du monde", est conçue pour supporter des charges de 80 tonnes et capturer des morceaux de plastique allant jusqu’à 1 mm de diamètre.
L’astuce des courants marins
Ce premier prototype, lancé jeudi, sera testé pendant un an. Intentionnellement, Ocean Cleanup l’a placé dans une zone mouvementée afin de vérifier son efficacité mais aussi de s’assurer de sa résistance aux éléments naturels.
En le positionnant ici, Boyan Slat met aussi en place une technique qu'il a trouvé pendant ses recherches : se servir des courants marins pour piéger les déchets. En effet, comme il l’explique : "Pourquoi irions-nous vers les déchets alors que les déchets peuvent venir à nous ?"
Vers une barrière de 100 km de long
Après un an de test grandeur nature et si les résultats sont satisfaisants, Boyan Slat veut mettre en place une barrière bien plus longue : 100 km. Elle serait positionnée dans l’Océan Pacifique à l’horizon 2020. Selon le jeune néerlandais : "En déployant un seul de ces systèmes durant dix ans, nous pourrions nettoyer la moitié de la grande plaque de déchets du Pacifique, ou davantage si nous déployons plus de systèmes."