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zadhand
26/06/2016, 19h42
L'Actualité du Prix du Baril de Pétrole

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Pétrole/26 Juin 2016
La victoire du Brexit fait baisser les prix

Les cours pétroliers ont fortement baissé vendredi dernier, suivant
la débâcle générale des marchés à la suite du vote britannique en
faveur d'une sortie de l'Union européenne (UE), même si ses
conséquences n'étaient pas évidentes pour le marché de l'or noir.
Younès Djama - Alger (Le Soir) - Le cours du baril de référence (WTI)
pour livraison en août a perdu 2,47 dollars, soit environ 5%, à 47,64
dollars sur le New York Mercantile Exchange, qui a annoncé son niveau
de clôture avec une demi-heure de retard sur l'horaire habituel.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en
août a reculé de 2,50 dollars, là aussi un déclin de quelque 5%, à 48,41
dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). «C'est largement lié à tout
ce qui s'est passé depuis hier en Europe, c'est-à-dire le vote britannique
pour quitter l'UE», a résumé à l’AFP Bart Melek, de TD Securities.
«Cela a attisé les craintes pour la croissance mondiale.» Les marchés
financiers étaient dans l'ensemble pris de court vendredi par la victoire
du Brexit au référendum de la veille, avec sur les Bourses européennes
des chutes du même ordre de grandeur qu'au moment de la faillite de
la banque américaine Lehman Brothers en 2008. En ce qui concerne le
pétrole, les investisseurs se demandent «ce qui va se produire (...)
en premier lieu pour l'économie mondiale» et donc la demande en énergie,
a souligné Gene McGillian, de Tradition Energy. Autre conséquence de ce
scrutin, l'euro et la livre britannique chutaient sur le marché des changes,
alors que «le dollar monte au détriment d'actifs comme le pétrole», comme
l'a noté M. Melek. Les échanges pétroliers pâtissent en général de la force
du billet vert car ils sont libellés en monnaie américaine et deviennent donc
moins intéressants pour les acheteurs munis d'autres devises. Malgré ce
contexte défavorable, les observateurs remarquaient dans l'ensemble que
les cours pétroliers limitaient leurs pertes par rapport à des actifs plus
directement concernés, comme les actions européennes. «Même si le marché
du pétrole a fortement baissé, il s'est un peu stabilisé et se maintient au-dessus
de ses plus bas niveaux de la semaine précédente», a souligné M. McGillian.
«Mais vu les incertitudes, on ne peut vraiment pas établir si le Brexit est désormais complètement intégré dans les cours», a-t-il reconnu.

Y. D.

zadhand
03/07/2016, 00h04
Les cours bloqués sous les 50 dollars

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Marché pétrolier
le 02.07.16|10h00

Les cours pétroliers mondiaux restent invariablement bloqués sous
le seuil psychologique des 50 dollars le baril, malgré quelques
perspectives de réajustement du marché et de relative contraction
des excédents d’offre mondiale de brut.Dans la journée d’hier,
les cours restaient encore sur leur glissade de jeudi, subissant
notamment les effets de la nette appréciation du dollar, suite à une
intervention du gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE)
Mark Carney. Vers 10h GMT, rapportait ainsi l’AFP, le baril de brent
de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c’est le premier
jour d’utilisation comme contrat de référence, évoluait autour de
49,59 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres,
perdant 12 cents par rapport à la clôture de la veille.Sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex), le prix du baril de light sweet crude (WTI),
pour livraison en août, reculait pour sa part de 13 cents pour s’établir à
48,20 dollars. «Il semble ce jeudi que les prix du brut ont atteint des
niveaux non viables avec un dollar qui s’est renforcé dans le sillage de
commentaires accommodants de Mark Carney», observaient
Michael van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets.
Le gouverneur de la BoE, faut-il en effet le souligner, avait prévenu
avant-hier que la Banque centrale britannique pourrait assouplir sa politique
monétaire dès cet été, comme une réponse exceptionnelle à la décision
du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne. Aussi, l’annonce par la
Banque d’Angleterre qu’elle allait mettre en place des opérations de prêts
aux banques hebdomadaires pour trois mois et les propos de Mark Carney
laissant attendre de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire dès
cet été ont plombé la livre et même l’euro, tout en profitant à l’inverse au dollar.
Aussitôt, la hausse de la monnaie américaine n’a pas manqué de peser sur
les achats de brut, libellés en dollar, les rendant plus coûteux pour les
investisseurs disposant d’autres devises.Outre cette appréciation du billet vert,
d’autres facteurs ont également contribué, ces quelques derniers jours, à freiner
la reprise espérée des cours, dont notamment un accès de prises de bénéfices
avant un long week-end aux Etats-Unis et le début de négociations destinées à
éviter une grève des travailleurs de l’industrie pétrolière en Norvège.
S’y ajoutent,selon des analystes du marché, les derniers avertissements de
Goldman Sachs, selon lesquels la normalisation de la production pétrolière
nigériane va compromettre l’actuelle estimation de la banque d’un prix du
pétrole à 50 dollars au second semestre de 2016.

Akli Rezouali

zadhand
09/07/2016, 11h10
Les multiples visages de la crise


Chute des cours du pétrole
le 09.07.16|10h00



Plusieurs membres de l’Opep pourraient emprunter
le chemin du FMI, de l’avis même de cette institution.

24984

La Russie s’est mise à vendre ses bijoux pour faire face à la chute des prix
du pétrole. En effet, l’Etat russe a lancé la vente en Bourse de 10,9% du géant
des diamants Alrosa, qui constitue la première cession d’actifs publics du plan
de privatisation décidé par le gouvernement après la chute des prix du pétrole.
Le premier producteur mondial de diamants annonce avoir commencé à recueillir
les offres des investisseurs pour 802 millions d’actions détenues par l’Etat, selon
un communiqué diffusé par la Bourse de Moscou.Les 10,9% d’actions proposées
à la vente correspondent à une valeur de 54 milliards de roubles, soit environ
760 millions d’euros. Selon les sources citées par les médias russes, le résultat de l’opération devrait être connu lundi. Actuellement, le groupe basé en Iakoutie est
détenu à 44% par l’Etat fédéral et à 25% par la région de Iakoutie.Une part de 16%
a déjà été mise en Bourse en 2013, mais l’opération avait donné des résultats
décevants. L’Etat russe compte utiliser les fonds tirés de l’opération pour ses
dépenses budgétaires. Fin 2015, sur fond de crise liée à la chute des cours du brut,
le gouvernement russe a décidé de lancer un vaste programme de cessions d’actifs
publics pour combler le trou béant laissé dans le budget par la chute des cours du
pétrole, qui constitue une grande partie de ses revenus.Ces opérations devraient concerner, outre Alrosa, les producteurs de pétrole Rosneft et Bachneft. Même si
tous les pays pétroliers ont été touchés de plein fouet par la crise de la chute des
cours, certains résistent mieux que d’autres. L’Irak, un des membres de l’Organisation
des pays exportateurs de pétrole, a d’ores et déjà entamé les procédures pour recevoir
les premiers prêts du Fonds monétaire international (FMI).Cette institution de Bretton Woods vient d’approuver une ligne de crédit de 5,3 milliards de dollars en faveur de
l’Irak, secoué très fortement par la baisse des prix du pétrole. Selon les clauses du
contrat imposé par le FMI, les autorités irakiennes bénéficieront immédiatement d’un premier prêt de 634 millions de dollars et devront mettre en œuvre des réformes économiques afin d’obtenir les autres tranches du prêt étalé sur trois ans. Cependant,
dans un communiqué, le FMI n’a pas caché son inquiétude quant aux «importants» arriérés de paiement accumulés par le pays, qui peine à faire face à ses obligations financières.En juillet 2015, le Fonds monétaire international avait déjà accordé à l’Irak
un prêt de 1,2 milliard de dollars pour l’aider à redresser ses finances publiques.
Plusieurs autres membres de l’Opep pourraient emprunter également le chemin du
FMI, de l’avis même de cette institution. Dans un récent rapport sur l’Algérie et les monarchies du CCG (Conseil de coopération des pays du Golfe), le FMI a averti que l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn et Oman deviendront débiteurs sur la période
2016-2020, leurs besoins de financement devant dépasser les réserves liquides dont
ils disposent actuellement.Les projections de ladite institution prévoient aussi que les budgets de presque tous les pays non membres du CCG seront toujours déficitaires à
la fin de la présente décennie. Au Venezuela, membre de l’Opep de l’autre bout du
monde, le visage de la crise induite par la dégringolade des cours pétroliers est plus visible qu’ailleurs. Malgré ses abondantes réserves pétrolières, le pays sud-américain sombre
la chute des cours l’a privé de devises et vidé les rayons des supermarchés et pharmacies, suscitant une grogne sociale croissante.Depuis la chute des cours du brut, amorcée à
la mi-2014, le Venezuela traverse une grave crise économique. Près de 80% des produits de première nécessité sont désormais quasi introuvables, avec une inflation de près de 200%, la pire au monde et un surendettement suffocant… le pays est au bord de l’implosion. Signe d’un choc pétrolier ravageur, l’Arabie Saoudite, qui ne s’est jusqu’ici jamais endettée compte tenu des ses importantes réserves en devises, va pour la première fois de son histoire avoir recours au prêts extérieurs.Le pays a annoncé le mois dernier qu’il allait lancer dès juillet sa première émission obligataire 15 milliards de dollars.
Le comportement dépensier des gouvernements des pays de l’Opep a précipité la banqueroute de plusieurs Etats, plus particulièrement de ceux dont les économies dépendent totalement des recettes des hydrocarbures. Les prix du brut ont perdu
environ 60% de leur valeur depuis juin 2014, chutant de 110 dollars le baril
à 47 dollars actuellement.

Ali Titouche

zadhand
25/07/2016, 23h20
La Russie devance l’Arabie Saoudite

Production de pétrole
le 25.07.16|10h00


La production d’or noir de la Russie s’est chiffrée à 10,46 millions de barils.
Elle devrait dépasser 10,8 millions de barils par jour cette année,
soit un nouveau record pour la Russie post-soviétique.

25298

La production pétrolière de la Russie a dépassé celle de l’Arabie Saoudite
en mai 2016, rapporte le service fédéral russe des statistiques Rosstat dans
un communiqué, cité par l’agence de presse Sputnik. En effet, la production
d’or noir de la Russie s’est chiffrée à 10,46 millions de barils par jour au mois
de mai, tandis que celle du royaume saoudien a atteint 10,24 millions de barils,
selon les chiffres avancés par Rosstat. Dans le même temps, la production
quotidienne totale de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep),
qui contrôle 40% de la production mondiale, s’est élevée à 32,36 millions de
barils en mai. Ces derniers mois, la Russie, qui ne discute aucunement les
questions de coordination avec l’Opep, selon les propos de son ministre de l’Energie,
ne cesse d’augmenter sa production d’or noir, participant ainsi à la bataille acharnée
entre pays producteurs pour conserver leurs parts de marché alors que les cours ont plongé au plus bas niveau en 12 ans. En Russie, Alexander Novak table sur une
hausse d’environ 1,5% de la production de pétrole cette année, ce qui marquerait un nouveau record. La production russe devrait dépasser 10,8 millions de barils par jour
cette année, soit un nouveau record pour la Russie post-soviétique. De son côté,
l’Opep menée par l’Arabie Saoudite continue à produire à des niveaux records.
Comme lors de la réunion Opep et non Opep, en avril à Doha, l’Organisation a
maintenu en l’état début juin dernier à Vienne son niveau de production actuel,
contribuant indirectement à alimenter les excès de l’offre mondiale. Dans son dernier rapport mensuel publié début juillet, l’Opep fait état d’une hausse de 264 100 barils
par jour de la production de ses 14 pays membres pour atteindre 32,858 millions de baril/jour en juin. Dans ce contexte, les espoirs d’une possible réduction de l’offre
mondiale, toujours surabondante, sont minimes. L’excédent s’est chiffré à 2,52 millions
de barils par jour au premier trimestre 2016. Face au statu quo, le ministre russe de l’Energie a jugé que les objectifs de coopération de son pays avec l’Opep se résument désormais en un échange d’informations et d’analyses sur le marché pétrolier.
La question des prix constitue l’un des points d’achoppement entre les pays. Alors que
le ministre saoudien du Pétrole pense que l’industrie pétrolière a besoin d’un prix
supérieur à 50 dollars le baril pour soutenir les investissements, Alexander Novak
s’attend à ce que les cours évoluent dans une fourchette de 40 à 50 dollars cette année. Interrogé sur une éventuelle nouvelle rencontre avec les dirigeants saoudiens, le ministre russe de l’Energie a répondu qu’il allait «probablement» rencontrer le nouveau ministre saoudien en Algérie en septembre, à l’occasion de la tenue d’une réunion ministérielle
du Forum international de l’énergie.

Hocine Lamriben

zadhand
15/08/2016, 22h20
Le pétrole achève la semaine en nette hausse

Le brent au-dessus de 47 dollars
le 14.08.16 | 10h00



Les cours de l’or noir ont achevé la semaine de cotation, vendredi, sur une note d’optimisme,
affichant des valeurs au-dessus de 47 dollars à Londres, place de cotation du pétrole algérien.


Un seuil inespéré jusqu’alors, après la dégringolade qu’ont connue les cours
durant le mois de juillet et la première semaine du mois d’août. Les espoirs
fondés sur la réunion d’Alger, prévue fin septembre entre pays Opep et non Opep, maintiennent les cours sur une courbe haussière malgré des indices encore
probants d’un excédent de l’offre.La semaine aura été en tout cas tumultueuse,
imprimant aux cours du pétrole une cadence hachurée de baisses et de remontées éphémères, avant que l’optimisme ne gagne la partie en fin d’échanges, lors de la
dernière journée de cotation, suite aux déclarations du ministre saoudien de l’Energie
qui affichait un penchant inattendu de l’Arabie Saoudite pour l’option du gel de la production. Les prix ont ainsi regagné des sommets dès jeudi, bondissant de façon spectaculaire en raison des propos du ministre saoudien rapportés par les médias.
Khaled Al Faleh a déclaré que son pays, qui est le plus important producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pourrait prendre part à une
action coordonnée pour aider à équilibrer le marché pétrolier.Des déclarations jugées
de bon augure dans la perspective d’une réunion informelle de l’OPEP à Alger,
annoncée en début de semaine. Le brent a ainsi clôturé la séance de cotation de
vendredi à 47,19 dollars tandis que le WTI a atteint le même jour 44,72 dollars, son
plus haut en trois semaines. «La raison pour laquelle le sentiment s’est retourné pour
la première fois depuis le vote en faveur d’un Brexit fin juin au Royaume-Uni, c’est
que l’on est de nouveau optimistes quant à la solidité de la demande et à une
stabilisation de l’offre», a résumé un analyste cité par les agences de presse. Les
cours avaient chuté en juillet, face à la prise de conscience du niveau toujours élevé
de l’offre ainsi qu’aux incertitudes sur la demande, et ils tentent désormais de se
redresser tout en observant des fluctuations importantes depuis le début du mois
d’août. L’annonce en début de semaine d’une réunion extraordinaire de l’Opep a
relancé les espoirs d’un accord de gel de la production, après l’échec d’un sommet
en ce sens en avril entre la Russie et la plupart des membres de l’Organisation. Dans
le même ordre d’idées, les observateurs n’étaient pas tous d’accord sur les conclusions
à tirer sur le marché d’une série de trois rapports mensuels, respectivement publiés
cette semaine par le département américain de l’Energie, l’OPEP et l’Agence
internationale de l’énergie (AIE), bras énergétique de l’OCDE.
Dernier en date, jeudi,le rapport de l’AIE a certainement alimenté la hausse des cours
en annonçant qu’«il n’y aurait pratiquement aucune surabondance au second semestre»,
a souligné un expert du marché.


Zhor Hadjam

Lako
16/08/2016, 07h12
Le pétrole poursuit son ascension


http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/08/15115610-600x338.jpg
Le prix du baril du pétrole Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) a poursuivi son rebond, ce lundi 15 août, dépassant la barre des 48 dollars en séance à la bourse ICE de Londres. À 19h30, le baril gagne près de 2% à 48,11 dollars.Les déclarations, jeudi dernier, du ministre saoudien du Pétrole, (http://www.tsa-algerie.com/20160811/petrole-declaration-ministre-saoudien-petrole-flamber-cours/) Khalid al Falih, continuent à faire leur effet après la trêve du week-end. En effet, le représentant de l’Arabie saoudite s’est montré ouvert à des discussions visant à stabiliser le marché et soutenir les cours, lors d’une rencontre prévue à Alger le mois prochain. Un changement de ton inattendu de la part du premier producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.De son côté, le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak a reporté à 2017 (http://www.tsa-algerie.com/20160815/petrole-de-retour-a-stabilite-2017-selon-russie/) toute perspective de stabilisation du marché pétrolier mondial. Cette affirmation n’a pas affecté les cours du brut outre mesure.

Lako
17/08/2016, 18h09
Le pétrole en hausse après la publication des chiffres des stocks américainshttp://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2016/05/petrole25-600x338.jpg

Le pétrole Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) est en forte hausse, ce mercredi 17 août, à la Bourse ICE de Londres, dépassant les 49,6 dollars en cours de séance à 17h (heure locale). Le baril prend plus de 1% en cette fin de journée, réagissant à la publication des chiffres des stocks de brut américains.Baisse surprise des stocksL’agence américaine de l’information sur l’énergie (EIA) a publié, aujourd’hui, le niveau hebdomadaire des stocks américains. Il en ressort un net repli surprise de 2,5 millions de barils, alors que les analystes anticipaient une légère hausse de 410 000 barils. Pour les stocks de produits raffinés (essence) sont également en forte baisse, de près de 2,7 millions de barils. La semaine dernière, ils avaient déjà baissé mais dans des proportions moindres.

Lako
19/08/2016, 10h11
Le pétrole passe la barre des 50 dollarsCe n’était plus arrivé depuis 6 semaines. Le baril de Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) a clôturé la séance, ce jeudi 18 août à la Bourse de Londres, au-dessus de la barre symbolique des 50 dollars.Après une 6e séance de hausse consécutive, le pétrole brut a gagné 2,2% aujourd’hui, atteignant les 50,88 dollars le baril. Reste à savoir si la tendance va se poursuivre et si cette hausse tiendra jusqu’à la trêve du week-end, vendredi soir.Les cours sont toujours soutenus par la perspective d’un accord, en septembre prochain à Alger (http://www.tsa-algerie.com/20160808/baisse-prix-petrole-reunion-informelle-de-lopep-septembre-a-alger/), entre les principaux pays pétroliers du monde, sur une réduction de la production de brut.Par ailleurs, la tension sur le dollar retombe après le report d’une hausse des taux d’intérêt directeurs de la Réserve fédérale (banque centrale) américaine. En effet, la Fed n’a pas atteint un consensus sur le relèvement de ces taux avant 2017, poussant la valeur du dollar à la baisse. Ainsi, le « billet vert » est en recul face à l’euro, soutenant les cours du brut.

zadhand
06/09/2016, 14h59
Les prix en ballottage
Marché pétrolier
le 06.09.16 | 10h00


Les prix du pétrole sont repartis à la hausse
hier, à Londres comme à New York.
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Ils ont bondi de quelque 5% dans la matinée après une déclaration commune
signée par les ministres saoudien et russe de l’Energie en marge du sommet
du G20 à Hangzhou, en Chine. Les deux pays producteurs se sont engagés
hier à une «étroite coopération entre pays exportateurs pour soutenir la stabilité
du marché du pétrole», sans se prononcer sur la possibilité d’un gel du niveau
de leur offre discutée sans succès en début d’année.Dans le sillage dudit accord,
les cours du brut ont retrouvé toute leur vigueur, bondissant de plus de 2 dollars
durant les échanges de la matinée. Les deux colosses de la production pétrolière
mondiale ont repris langue, six mois après l’échec des pourparlers de Doha.
Dans une déclaration commune qualifiée d’historique par le ministre russe de
l’Energie, Alexandre Novak, les ministres ont reconnu «l’importance d’un dialogue constructif et d’une coopération étroite entre les principaux pays exportateurs afin
de soutenir la stabilité sur le marché du pétrole et garantir un niveau constant d’investissements sur le long terme».Aussitôt, les marchés se sont sentis fiévreux,
mais gardaient la tête froide, bien que l’engagement russo-saoudien ait été suivi par
la mise sur pied d’un groupe de travail chargé de présenter «des recommandations concernant les mesures et les actions communes à prendre pour garantir la stabilité
et prédictibilité du marché».Certains autres producteurs du Conseil de coopération
des pays du Golf (CCG), à l’instar des Emirats arabes unis et du Koweït, se sont illico presto laissés embarquer dans cette vague d’optimisme naissant après plusieurs
semaines de déprime sur les marchés.Cependant, l’absence d’un accord clair sur le
gel de la production a aussitôt refroidi les ardeurs, renvoyant la suite des conciliabules
à la réunion des producteurs prévue à Alger à la fin du mois en cours. Il y a bon espoir
que la réunion d’Alger aboutisse à un début de réaction des pays producteurs.
En effet, à trois semaines de ladite réunion des 14 pays de l’OPEP, en marge d’un
Forum énergétique à Alger, cette reprise du dialogue russo-saoudien apparaît à
beaucoup d’analystes comme particulièrement opportuniste, sans que cela ne préjuge d’une quelconque action concrète le jour venu. Certains analystes estiment que si
accord il y a, il doit être global en incluant plusieurs des poids lourds de l’Opep,
dont l’Irak et l’Iran, ainsi que d’autres producteurs non Opep. Bien que l’Algérie ne
lésine sur aucun moyen logistique et diplomatique pour la réussite de son forum,
l’espoir d’une réaction immédiate est fragile, quand bien même les deux poids lourds
de l’offre mondiale se soient réconciliés. Alors que les Saoudiens restent scotchés
à une ligne défendue à cor et à cri depuis une longue date, les Irakiens pompent à
plein régime, à l’heure où les Iraniens, qui reviennent depuis peu sur le marché, ne
jurent que par leur droit à retrouver leur quota d’avant les sanctions occidentales.
De son côté, la Russie était favorable à l’option d’un gel de la production, tout en
répétant néanmoins, par la voix de son ministre Alexandre Novak, que l’Iran devait
pouvoir augmenter ses volumes d’extraction. Face à de telles positions, les débats promettent d’être houleux à Alger. Après s’être entretenu avec son homologue
iranien Bijan Zanganeh, le ministre de l’Energie Noureddine Bouterfa s’est réuni, hier
à Doha, avec le ministre qatari de l’Energie et de l’Industrie, Mohammed Saleh Al Sada,
et le secrétaire général de l’Opep, Muhammed Sanusi Barkindo, pour discuter de la situation du marché pétrolier en prévision de la réunion informelle de l’Opep, prévue
le 27 septembre à Alger. Ne souffrant d’aucune ambiguïté, Alger cherche à concilier les pays producteurs entre la nécessité de parvenir à des solutions consensuelles
susceptibles de «stabiliser le marché pétrolier à un niveau de prix acceptable», selon Noureddine Bouterfa. Lors d’une conférence de presse commune, M. Boutarfa a jugé qu’«un prix du pétrole inférieur à 50 dollars n’est pas acceptable et n’est favorable ni
aux pays producteurs ni à l’économie mondiale dans son ensemble».Tous les regards
sont rivés sur Alger, un test de volonté pour chacun des pays producteurs.


Ali Titouche

zadhand
21/09/2016, 19h32
Pétrole
Chute de 22% des investissements pétroliers en 2016


le 21.09.16 | 10h00


Les investissements dans le secteur pétrolier s'effondrent en raison de la baisse des prix du brut, ce qui
représente une menace pour l'avenir, a averti hier, à Rome, le secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Barkindo.

Les investissements dans l'exploration pétrolière ont diminué de 26% en 2015
et une «baisse supplémentaire de 22% est attendue cette année», a-t-il déclaré
lors d'une conférence organisée par ENI, le groupe énergétique italien.
Pour renverser cette tendance, «le processus de rééquilibrage du marché doit
être accéléré», a-t-il souligné, ajoutant que la prochaine réunion informelle
de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, prévue le 27 septembre
à Alger, en serait l'occasion. Producteurs et consommateurs de pétrole
«doivent se retrouver tous ensemble pour répondre à ces défis majeurs qui
représentent une menace pour l'avenir», a-t-il déclaré. Car pour répondre
à une demande de quelque 94 millions de barils consommés chaque jour dans
le monde, il faudra des investissements massifs de l'ordre de quelque
10 000 milliards de dollars d'ici 2040, a affirmé M. Barkindo.

zadhand
01/10/2016, 18h10
Les cours se stabilisent autour des 50 dollars
Pétrole /Marchés pétroliers
le 01.10.16 | 10h00


Les cours du pétrole rebondissaient légèrement hier en fin d’échanges européens, flirtant avec le seuil symbolique des 50 dollars le baril après l’accord de
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur un gel de la production.


Vers 17h30, heure algérienne, le baril de brent de la mer du Nord pour
livraison en novembre, dont c’est le dernier jour de cotation, valait 50
dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
19 cents par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même
échéance gagnait 25 cents à 48,08 dollars.Les cours de l’or noir se sont
envolés cette semaine, après avoir clôturé vendredi dernier à 45,89 dollars
pour le brent et 44,48 dollars pour le WTI, à la faveur du rendez-vous
d’Alger. Les pays de l’OPEP se sont accordés, mercredi soir, pour limiter
leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, ce qui a déclenché
le rebond des cours. «Le scepticisme sur la faisabilité de cet accord explique
pourquoi le baril de brent n’arrive pas à franchir le seuil des 50 dollars»,
expliquait Jasper Lawler, de CMC Markets. «Nous avons le sentiment que
tant que les détails n’ont pas été réglés, la hausse restera modérée», estimait-il.
Parmi ces «détails», la position de la Russie, l’un des plus gros producteurs
mondiaux mais pas un membre de l’OPEP, reste à définir. Alors que le pays a
atteint un niveau de production record en septembre, 11 millions de barils par
jour, le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, n’a pas clairement affiché,
hier, une volonté de se limiter : «Nous parlons de maintenir les niveaux qui ont
été atteints. Mais savoir à quel niveau, c’est encore en discussion.»L’OPEP devrait
donner plus d’informations sur cet accord lors de sa prochaine réunion, fin
novembre à Vienne. Il faut dire que la conjoncture a été également peu favorable
à une montée en puissance des cours, même après la décision de l’Opep de réduire
sa production.Le marché était dominé par les inquiétudes sur la Deutsche Bank.
«Des indicateurs économiques médiocres en Asie et surtout les inquiétudes qui s’accentuent sur la situation de Deutsche Bank ont fait monter le dollar, ce qui a
pesé sur le pétrole», a expliqué John Kilduff de Again Capital. Le pétrole, libellé en
dollar, souffre généralement d’une hausse du cours du billet vert qui le rend plus
onéreux pour les acheteurs utilisant d’autres monnaies.Des fonds d’investissements
ont réduit leur exposition à Deutsche Bank, ont confié à l’AFP deux sources anonymes proches du dossier, ce qui a ravivé les inquiétudes sur la santé financière de la banque allemande. «Cela rappelle également de mauvais souvenirs, quand en 2008 la chute
de Lehman Brothers avait été le début de la crise financière et du krach de tout,
y compris le pétrole», a indiqué John Kilduff.

Rédaction Économie

djafar1
01/10/2016, 20h17
l'Arabie saoudite est passé par la

Lako
06/10/2016, 09h54
Pétrole : Les prix remontent à 51 dollarsLes cours du pétrole sont toujours portés par la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de réduire sa production alors que les réserves américaines de brut auraient à nouveau reculé. Hier, les prix poursuivaient leur hausse en cours d’échanges européens.
Vers 10h GMT (12h HEC), le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,63 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 76 cents par rapport à la clôture de mardi, après avoir atteint à 9h35 GMT 51,81 dollars, un plus haut depuis quatre mois. Même chose dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) où le baril de light sweet crude pour le contrat de novembre gagnait 75 cents à 49,44 dollars, grimpant même à 9h35 GMT à 49,57 dollars, son niveau le plus élevé depuis plus de trois mois.
Cette hausse s’explique par l’accord de l’Opep conclu à Alger la semaine dernière. Les producteurs de l’organisation vont réduire leur production de 750 000 barils par, ce qui la ramènerait à 32,5 millions de barils par jour, afin de rééquilibrer le marché plombé depuis la mi-2014 par une offre excédentaire. Il s’agit de la plus importante réduction depuis celle décidée en 2008, après la chute des cours durant la crise. «Le dernier accord historique des membres de l’Opep a atténué provisoirement les inquiétudes des investisseurs vis-à-vis d’une surabondance mondiale», commentaient les analystes de Saxo Banque, cités par l’agence AFP.
Mais, les marchés se focalisaient durant la même journée sur la publication hebdomadaire des réserves de brut aux Etats-Unis, après la clôture en Europe. De son côté, la fédération privée American Petroleum Institute (API) a déjà fait état de ses propres chiffres, selon lesquels, les réserves américaines auraient baissé, là où les marchés attendaient une hausse. «Le rapport de l’API fait état d’une baisse des stocks de 7,6 millions de barils» sur la semaine close le 30 septembre, relevait Olivier Jakob, de Petromatrix.
Les réserves d’essence ont augmenté de 2,9 millions de barils et ceux de produits distillés ont diminué de 4 millions de barils, détaillait-il, relevant que si les données du DoE confirmaient celles de l’API, les cours de l’or noir pourraient dépasser de façon durable leurs plus hauts en huit mois pour le brent et 11 mois pour le WTI atteints en juin, à respectivement 51,22 et 48,75 dollars. Des analystes, cités par l’agence Bloomberg, attendent au contraire une augmentation des stocks de brut de 1,5 million de barils, une augmentation de 500 000 barils des stocks d’essence et une diminution de 1,5 million de barils des stocks de produits distillés.


Hocine Lamriben

Lako
07/10/2016, 09h42
Le Baril poursuit sa hausse, franchit la barre des 52 dollarsEntamée dès l’annonce de l’accord de l’Opep à Alger, le 28 septembre dernier, la hausse des prix du pétrole se poursuit. Ce jeudi, vers 1730, le Brent (référence pour le pétrole algérien) grimpait de 1,3% à 52,41 dollars, après avoir atteint en séance 52,61 dollars, son plus haut niveau depuis quatre mois. Depuis le début de l’année, il gagne près de 40%. En glissement annuel, la hausse reste toutefois modeste : 6,42%. À New York, le « light sweet crude » (WTI) a franchi la barre des 50 dollars pour la première fois depuis trois mois.Les cours du pétrole profitent de plusieurs bonnes nouvelles. D’abord, la perspective de la réussite de l’accord entre les membres de l’Opep, malgré les doutes des analystes. « Nous doutons fortement de l’efficacité de cet accord, car nous trouvons difficile d’imaginer qu’il sera acté vu les divergences d’intérêts économiques et politiques des différents acteurs », a prévenu Tamas Varga, analyste chez PVM cité parEurope 1. « Même si l’Opep a annoncé voici une semaine son intention de réduire sa production, la lutte pour les parts de marchés n’a pas pris fin », rappelle pour sa part la Commerzbank, rappelant que l’Arabie saoudite, membre dominant du cartel, venait d’abaisser ses prix vers l’Asie et l’Europe.Une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine en marge d’une conférence sur l’énergie à Istanbul. Selon Reuters, les ministres de l’Énergie d’Arabie saoudite, d’Iran et d’Irak figureront parmi les délégués de l’Opep qui rencontreront la Russie pour des discussions informelles. Ces dernières devraient porter notamment les modalités de mise en œuvre de l’accord d’Alger.Les cours profitent aussi des derniers chiffres du département de l’Énergie américain. Ce dernier a fait état d’une baisse hebdomadaire de trois millions de barils des réserves américaines de brut alors que le marché s’attendait à une hausse de 1,1 millions.
By:TSA

Lako
08/10/2016, 11h08
Le pétrole termine à moins de 52 USD à Londres et à moins de 50 USD à New YorkLes cours du pétrole reculaient vendredi en fin d'échanges européens pour la dernière séance d'une semaine de hausse soutenue après l'accord trouvé la semaine dernière entre les membres de l'Opep pour limiter leur production.Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 74 cents par rapport à la clôture de jeudi.Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 67 cents à 49,77 dollars.Le Brent est monté ce matin jusqu'à 52,84 dollars et le WTI à 50,74 dollars, s'approchant de leurs plus hauts niveaux de l'année atteints en juin, à respectivement 52,86 dollars et à 51,67 dollarsLes membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devraient à nouveau se retrouver en marge d'un sommet sur l'énergie, qui se tient cette fois-ci à Istanbul à partir de ce week-end, pour préciser les modalités de l'accord trouvé dans des conditions similaires la semaine dernière à Alger.La position de la Russie, un des principaux producteurs de pétrole mais qui ne fait pas partie de l'Opep, continue à peser sur l'accord trouvé par l'organisation, estiment des analystes.
APS

Lako
10/10/2016, 11h40
Un baril à 60 dollars est envisageable d'ici la fin de l'année (minstre saoudien)Le ministre saoudien de l'Energie a estimé lundi qu'un baril de brut à 60 dollars était envisageable d'ici la fin de l'année, tout en avertissant contre une baisse drastique de la production susceptible de provoquer un choc sur les marchés.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a dépassé jeudi les cinquante dollars à New York pour la première fois depuis juin.
Les marchés enregistrent en effet une tendance haussière depuis la décision surprise de l'Opep le 28 septembre de ramener sa production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour, contre 33,47 mbj en août.
"Nous voyons une convergence de l'offre et de la demande. Il n'est pas impensable qu'on arrivera à (un baril) à 60 dollars d'ici la fin de l'année", a déclaré le ministre saoudien, Khaled al-Faleh, lors d'une allocution au Congrès mondial de l'Energie à Istanbul.awp



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Lako
10/10/2016, 17h39
Le Brent au plus haut depuis un an à 53,22 dollars le baril
Le prix du baril de Brent grimpait lundi, évoluant à des plus hauts en un an après des déclarations du président russe Vladimir Poutine, qui s'est dit prêt à se joindre aux mesures de l'Opep pour limiter la production.
Vers 14H10 GMT (16H10 à Paris), le cours du baril de Brent de la mer du Nord valait 53,60 dollars, son niveau le plus fort depuis octobre 2015.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) grimpait à 51,46 dollars, à son plus haut niveau depuis juin.
"La Russie est prête à se joindre aux mesures pour limiter la production" de pétrole, a déclaré M. Poutine dans une allocution lors du Congrès Mondial de l'Energie à Istanbul.
Alors que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avaient annoncé il y a deux semaines avoir trouvé un accord pour limiter leur production et limiter ainsi la surproduction qui a fait plonger les prix de l'or noir, la position de la Russie, qui n'est pas membre du cartel, restait jusqu'à présent une des inconnues principales.
"L'approbation de la Russie a effacé l'incertitude des marchés, et maintenant la situation est plus claire", a salué Naeem Aslam, directeur de la recherche de ThinkMarkets, tout en rappelant que les pays producteurs de pétrole avaient tendance à ne pas tenir les engagements pris.
"Les commentaires de M. Poutine ont pris les marchés par surprise", a expliqué à l'AFP Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
"Les grands pays producteurs, dont la Russie fait partie, savent à quel point les marchés sont sans pitié, et pourraient bien avoir compris que s'ils ne réduisaient pas leur production cette fois-ci, les conséquences seraient catastrophiques pour eux", a-t-il ajouté.
By:AFP

Lako
12/10/2016, 11h51
Retour à l’équilibre du marché pétrolierLes délais dépendent de l’OpepSi l’OPEP respecte son nouvel objectif de production, le rééquilibrage du marché pourrait intervenir plus rapidement, affirme l’Agence internationale de l’énergie.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que le marché pétrolier pourrait se rééquilibrer plus rapidement, si l’OPEP parvient à concrétiser sa décision de réduire sa production. Autrement, il faut attendre que le niveau de l’offre mondiale de pétrole décroisse vers la mi-2017. Dans son rapport mensuel publié hier, repris par l’AFP, l’AIE anticipe ainsi un excès d’offre persistant jusqu’à la mi-2017 sur fond de demande mondiale plus faible.
L’OPEP pousse à un rééquilibrage du marché par le moyen d’une réduction de la production, mais les modalités de mise en œuvre de cette décision, inédite depuis 2008, doivent encore être discutées lors de la réunion du cartel pétrolier le 30 novembre à Vienne. Il s’agit d’une coupe d’environ 750 000 barils par jour pour ramener la production à un niveau de 32,5 à 33 millions de barils par jour (mbj). C’est la plus récente décision de l’OPEP, prise lors d’une réunion extraordinaire à Alger le 28 septembre dernier, de laquelle dépend l’espoir d’un retour du marché à l’équilibre plus tôt que prévu, selon l’AIE.
Malgré de timides signes que les stocks débordants commencent à se replier, notre prévision offre-demande montre que le marché — s’il est laissé à lui-même — pourrait rester excédentaire durant la première moitié de l’an prochain, a indiqué l’AIE dans son rapport. Si l’OPEP respecte son nouvel objectif, le rééquilibrage du marché pourrait intervenir plus rapidement, a toutefois affirmé l’Agence basée à Paris. L’OPEP est ainsi clairement mise au défi de contenir la production de ses membres au niveau de 32,5 à 33 mbj. En septembre dernier, les 14 pays de l’Organisation ont pompé un niveau record de 33,64 mbj, soit 160 000 barils par jour de plus par rapport à août mais surtout un bond de 910 000 bj sur un an.
Les règles de conduite retenues par l’OPEP à Alger sont mises à rude épreuve surtout lorsque l’on sait que la production pétrolière de l’Irak et de l’Iran ne s’est jamais aussi bien portée. En effet, la production de l’Irak a atteint un plus haut avec 4,46 mbj tandis que celle de l’Iran s’est élevée à 3,67 mbj, légèrement supérieure au niveau moyen de 2011, avant les sanctions internationales, a noté l’AIE. C’est dire que, tout compte fait, tout reste à faire et le défi le plus coriace auquel fait face l’OPEP consiste à définir les quotas de production à chacun de ses membres et à les faire respecter. Pour ce faire, les membres de l’Organisation devraient tenir plusieurs réunions durant les six prochaines semaines.
En dehors de l’OPEP, l’offre de pétrole provenant des producteurs non OPEP n’a jamais été aussi abondante. La Russie, un des acteurs-clés de l’échiquier pétrolier mondial, a ouvert à fond les robinets en septembre et a permis d’augmenter de près de 0,5 mbj la production des pays n’appartenant pas à l’OPEP par rapport à août, à 56,6 mbj. Sur un an, l’offre est toutefois en retrait de 0,9 mbj en raison du ralentissement observé aux Etats-Unis et en Chine.
Elle devrait décliner dans la même proportion sur l’ensemble de 2016, avant un rebond de 0,4 mbj en 2017. En tout, la production mondiale a atteint 97,2 mbj en septembre, en hausse de 600 000 bj sur un mois et de 200 000 bj par rapport à la même période un an plus tôt. Quant à la demande mondiale d’or noir, sa croissance devrait être un peu plus faible qu’anticipé précédemment en 2016 : l’AIE a abaissé sa prévision de hausse pour cette année de 1,3 à 1,24 mbj, à 96,3 mbj. La demande devrait à nouveau progresser de 1,2 mbj en 2017 pour s’établir à 97,5 mbj.



Ali Titouche

Lako
12/10/2016, 11h54
Baisse des prix du brutScepticisme sur la position russeLes prix du pétrole ont marqué le pas hier à l’ouverture à New York, les investisseurs doutant de la mise en pratique de la réduction de la production évoquée la veille par le président russe Vladimir Poutine.
Vers 16h30 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, concédait 28 cent à 51,07 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex). Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a perdu 27 cents à 52,87 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres.
«Le dirigeant de la plus importante compagnie pétrolière russe, Rosneft, a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de participer à une réduction de la production», a indiqué John Kilduff de Again Capital, précisant que le conglomérat pétrolier public jouissait d’une relative indépendance vis-à-vis du pouvoir politique. «Nous pensons que les chances d’une réduction volontaire de la production russe sont proches de zéro puisque de nombreuses compagnies pétrolières sont privées», ont ajouté par ailleurs les analystes de Commerzbank dans une note.
La production russe a atteint un record en septembre depuis la fin de l’ère soviétique et pourrait, selon certains analystes, encore augmenter au mois d’octobre. La perspective de voir la Russie se joindre aux efforts de réduction de l’offre annoncés fin septembre par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont elle n’est pas membre, avaient permis aux cours de finir à leur plus haut niveau de l’année lundi.
«La Russie est prête à se joindre aux mesures pour limiter la production» de pétrole, avait déclaré le président russe Vladimir Poutine lors du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul lundi, précisant qu’un «gel ou une réduction de la production de pétrole est le seul moyen pour préserver la stabilité du secteur». Autre facteur, «poussant à la prudence, les chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ont montré une production record des pays de l’OPEP», a ajouté John Kilduff.

Le patron de BP prévoit un baril entre 55 et 70 dollarsLes cours du pétrole devraient évoluer entre 55 et 70 dollars le baril jusqu’à la fin de la décennie, a estimé hier le patron de British Petroleum (BP), Bob Dudley.
M. Dudley, s’exprimant lors du Congrès mondial de l’énergie à Istanbul, a estimé que «le prix du pétrole va osciller entre 55 et 70 dollars (le baril) jusqu’à la fin de la décennie».
«Avoir des prix à 25 dollars le baril n’est pas bon pour le monde, tout comme ce n’est pas bon d’avoir un baril à 100 dollars», a ajouté M. Dudley. R. E.

R. E.

Lako
12/10/2016, 19h38
e brut se relève, les marchés misant sur l'accord de l'Opep




http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/PETROLE_3.jpg?itok=HIXfKtPz


Les prix du pétrole repartaient en hausse, mercredi, en cours d'échanges Européens, les marchés réagissant aux annonces venues de l'Opep et de la Russie sur l'accord de limitation de la production.Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 52,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de mardi.Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de novembre prenait 19 cents à 50,98 dollars.« Le marché semble toujours persuadé que l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une réduction de sa production sera acté », expliquaient les analystes de Commerzbank.Certains représentants de l'Opep et la Russie sont réunis à Istanbul, cette semaine pour un sommet international. D’autre part, alors qu'ils devraient se réunir de façon informelle, ce mercredi, les dirigeants ont multiplié les annonces depuis le début de la semaine.Le président Russe, Vladimir Poutine, a annoncé, lundi, que son pays serait prêt à se joindre à un effort de limitation de la production, permettant au pétrole d'atteindre des records le même jour à 53,73 dollars pour le Brent et à 51,60 dollars pour le WTI.
By Radio Algerienne

Lako
14/10/2016, 09h06
Le pétrole se maintient au-dessus de 50 dollars aidé par le dollarLes cours du pétrole ont terminé en petite hausse jeudi à New York, soutenus par l'affaiblissement du dollar et après des stocks américains en demi-teinte.



Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a progressé de 26 cents à 50,44 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex)."Le dollar s'est affaibli au cours de la journée et c'est probablement le principal moteur", a expliqué Kyle Cooper de IAF Advisors. Le brut, libellé en dollar devient moins onéreux et donc plus attractif pour les opérateurs utilisant d'autres monnaies quand le cours du billet vert baisse.Par ailleurs, le ministère américain de l'Energie (DoE) a publié jeudi des chiffres hebdomadaires en demi-teinte. "Le chiffre du brut, le plus scruté a fortement augmenté", a expliqué Kyle Cooper.Lors de la semaine achevée le 7 octobre, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 4,9 millions de barils, ce qui est plus marqué que les attentes des analystes. Les stocks d'essence et de produits distillés ont en revanche cenregistré un recul plus important qu'anticipé. Ces deux mouvements s'expliquent par "une baisse inattendue de l'utilisation des raffineries", a indiqué Tim Evans de Citi dans une note.Au total, tous produits confondus, les réserves américaines de pétrole sont en recul, ce qui a pu apporter un peu de soutien aux cours. Principal facteur encourageant parmi les chiffres du DoE, la demande reste forte aux Etats-Unis pour le brut et pour l'essence, en hausse par rapport à l'année dernière.AFP

Lako
14/10/2016, 18h55
Le pétrole termine en baisse à New York, à 50,35 dollars le baril

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Les cours du pétrole ont terminé en très légère baisse vendredi sur le marché new-yorkais Nymex, pénalisés par la hausse du dollar.
Le très attendu rapport de Baker Hughes sur le nombre de forages actifs aux Etats-Unis a monté que celui-ci avait encore augmenté cette semaine, de quatre à 432.
Le nombre de forages actifs n'a plus baissé depuis 16 semaines d'affilée, la troisième série la plus longue depuis 1987 après 19 semaines en 2011 et 17 semaines en 2010.
Le contrat novembre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 9 cents (0,18%) à 50,35 dollars le baril.
L'échéance décembre sur le Brent a cédé 8 cents (0,15%) à 51,95 dollars le baril.Reuters

Lako
15/10/2016, 11h09
Le pétrole ouvre en hausse à New York.Les prix du pétrole évoluaient en hausse vendredi à l’ouverture à New York, toujours portés par l’annonce d’une réduction de la production de l’Opep et par des stocks américains jugés dans l’ensemble rassurants.
Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, prenait 24 cents à 50,68 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
«En toile de fond, la possibilité d’une réduction de la production, combinée à la baisse des stocks de produits raffinés, constatée dans les chiffres des stocks hier (jeudi), apporte du soutien au marché», a résumé un analyste.
Les réserves américaines de brut ont certes augmenté de 4,9 millions de barils lors de la semaine achevée le 7 octobre, mais les stocks d’essence et de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, etc.) ont fortement baissé.
«La principale raison à cela est le déclin prononcé de la transformation de brut», ont expliqué des experts.
Aux Etats-Unis, la saison d’entretien des raffineries a débuté, ce qui nécessite l’arrêt d’une partie des installations et diminue la quantité de brut raffiné.
Sur le plan international, «avec tout ce qui s’est passé autour de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), il est normal que le marché ne veuille pas vendre», a ajouté l’expert.
Fin septembre, l’Opep a annoncé une réduction de sa production, dont les termes exacts doivent être finalisés le 30 novembre lors d’une réunion de l’organisation à Vienne.
D’ici là, la volonté affichée lundi par la Russie, important producteur non membre de l’Opep, de se joindre à cet effort a apporté un regain d’optimisme.
La Russie, ainsi que d’autres pays producteurs non membres de l’Opep, ont été conviées à une réunion technique sur le sujet fin octobre.
By Algerie 360

Lako
17/10/2016, 19h13
Le pétrole recule, les productions iranienne et américaine inquiètent
By HuffPost

Lako
19/10/2016, 10h46
Cours du pétrole

https://www.algerie1.com/media/source/2016/oil_flambee-petrole.jpg
En attendant la réunion de l’OPEP à Vienne le 30 novembre 2016 ou tout reposera sur une entente entre la Russie et l’OPEP, et supposant que les pays de l’OPEP respectent leurs quotas, le cours du Brent a été coté le 18 octobre 2016 à 51,46 dollars et le Wit à 50,05 dollars. Le cours du gaz naturel a été coté à 3,25 dollars le MBTU.

Le cours du dollar a été coté à un niveau extrêmement bas 1,0989 un euro pénalisant doublement les exportateurs de pétrole qui le vendent en dollars (1)

Lako
20/10/2016, 15h37
Le pétrole au plus haut depuis un an à New York après les stocks USLes cours du pétrole ont fortement monté mercredi pour finir à un niveau sans précédent depuis plus d'un an à New York, les investisseurs envisageant une résorption durable de la surabondance d'or noir après l'annonce inattendue d'une baisse des réserves américaines



Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 1,31 dollar à 51,60 dollars sur son contrat pour livraison en novembre, un niveau qu'un cours de référence n'avait pas atteint à la clôture depuis juillet 2015.A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a pris 99 cents à 52,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), sans dépasser lui son plus haut niveau de clôture de l'année, atteint la semaine précédente à plus de 53 dollars. "Le marché a été tiré vers le haut par une baisse inattendue et conséquente des stocks de pétrole brut" aux Etats-Unis, a mis en avant Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Alors que les analystes tablaient sur une hausse hebdomadaire des réserves de brut, le département américain de l'Energie (DoE) a annoncé mercredi un recul de plus de cinq millions de barils et accentué l'élan d'un marché déjà encouragé la veille au soir par des estimations semblables de la fédération American Petroleum Institute (API).

A l'exception d'un rebond la semaine précédente, ces stocks déclinent de façon continue depuis plus d'un mois et demi aux Etats-Unis, ce que les investisseurs commencent à percevoir comme une tendance lourde. Ces chiffres "laissent croire à un rééquilibrage du marché mondial", expliquait Phil Flynn, de Price Futures Group, avant même que le DoE confirme les estimations de l'API. "Cela va bien finir par nettement réduire la surabondance de pétrole aux Etats-Unis et dans le monde."La Libye scrutée

Certains observateurs restent néanmoins prudents, car ils pointent que le déclin des réserves est plus dû à des importations en berne qu'à un recul de la production, d'ailleurs en petit rebond la semaine dernière, ce qui ne résout pas la situation mondiale.

Sur ce plan aussi, toutefois, "il y a de nouveaux signes encourageants quant au fait que les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des pays extérieurs vont continuer à collaborer sur une baisse de leur production", a rapporté M. Flynn.

Au moment où le marché profite des spéculations sur la mise en oeuvre d'un accord encore préliminaire de baisse de l'offre au sein du cartel, annoncé fin septembre, l'Arabie saoudite, membre dominant de l'Opep, a assuré mercredi par la voix de son ministre de l'Energie que des progrès avaient été faits en ce sens la semaine dernière lors de discussions à Istanbul.

"Chaque jour, on a l'impression de patauger dans la semoule à subir le barrage quotidien de rhétorique de l'Opep", a minimisé dans une note Matt Smith, de ClipperData, soulignant qu'il fallait "juxtaposer les propos du cartel avec ses actions". De fait, différentes estimations ont fait état ces dernières semaines d'une production toujours élevée au sein des membres de l'Opep.

Mercredi encore, "on dirait que la Libye continue à accélérer sa production avec le redémarrage du gisement de Waha", a écrit Tim Evans, de Citi. Sujette à une complexe guerre civile, "la Libye fait toujours face à de grosses divisions politiques mais, pour le moment, l'attitude qui semble domine, c'est +les affaires sont les affaires+", a-t-il ironisé.

Enfin, les investisseurs ont digéré des chiffres relativement positifs de la Chine, deuxième consommateur de pétrole après les Etats-Unis, dont la croissance est restée stable au troisième trimestre, rassurant sur la demande, et dont la production d'or noir a, elle, chuté de 10% sur un an le mois dernier.AFP

Lako
21/10/2016, 19h28
Le pétrole finit en légère hausse, entre doutes et espoirs sur une réduction conséquente de l'offreLes cours du pétrole ont légèrement monté vendredi, sans grosse prise de risque par les investisseurs à l'issue d'une semaine une nouvelle fois marquée par les doutes et les espoirs sur une réduction conséquente de l'offre par l'Opep et d'autres producteurs.


Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 22 cents à 50,85 dollars sur le New York Mercantile Exchange pour le contrat pour décembre, dont c'était le premier jour comme cours de référence.
"On dirait que l'on manque de direction", a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy.
Les cours du pétrole, qui avaient déjà beaucoup hésité lors des précédentes séances, sont successivement passés vendredi dans le rouge et le vert, restant proches de niveaux sans précédent depuis l'été 2015.
"On reste au-dessus de 50 dollars", a souligné Bart Melek, de TD Securities.
Beaucoup d'observateurs voient un signe d'optimisme général dans le fait que les cours se maintiennent au-dessus de ce seuil symbolique.
Pour l'heure, néanmoins, "l'embellie des cours semble provisoirement stoppée par les incertitudes quant à savoir si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va ou non rééquilibrer l'offre et la demande sur le marché", a expliqué M. McGillian.
L'Opep a relancé fin septembre le marché en annonçant un accord de principe sur une baisse de la production entre ses membres, qui doivent encore le concrétiser lors du sommet de novembre et que les investisseurs espèrent voir rejoindre par la Russie.
"La réalité, c'est que beaucoup d'investisseurs pensent qu'il va y avoir un accord sur l'offre et que le marché va rebondir", a assuré M. Melek.
Avant une rencontre ce week-end entre les ministres russe et saoudien de l'Energie, Ryad étant l'acteur dominant de l'Opep, Moscou a néanmoins semblé temporiser, alors que le marché avait déjà souffert la veille de propos jugés peu engageants du géant public pétrolier Rosneft.
"Avant de rencontrer son homologue saoudien Khaled al-Faleh, le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak a de nouveau affirmé sa volonté de geler la production de son pays, avant de donner un indice sur ce niveau", ont rapporté les analystes de PVM. "Il a en effet déclaré que la Russie devrait produire en moyenne 11 millions de barils par jour en 2017, ce qui est proche des niveaux actuels."
By Maghreb Emergent

Lako
27/10/2016, 20h21
Marchés pétroliers : Les doutes sur l’Opep plombent les coursLes cours du pétrole ont ouvert en baisse, hier en cours d’échanges européens, de même qu’à New York où les investisseurs ont anticipé une augmentation des réserves de brut aux Etats-Unis, avec un certain doute planant toujours sur une éventuelle réduction de l’offre par les pays producteurs.
Le cours du pétrole brent a atteint, sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son plus bas depuis trois semaines à 49,70 dollars le baril, avant de gagner un peu moins d’un dollar, vers 16h GMT, s’établissant à 50,56 dollars le baril. Le prix du light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, perdait vers 13h20 GMT, 79 cents à 49,17 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex) sur le contrat pour décembre.
Très attendus par les investisseurs, les chiffres sur les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, publiés hier par le département de l’Energie (DoE) ont finalement révélé une légère baisse, de façon inattendue.
Le DoE a enregistré, en effet, un recul des réserves commerciales de brut à hauteur de 600 000 barils à 468,2 millions de barils, alors que les experts tablaient sur une hausse de 2 millions de barils. Les chiffres officiels du DoE viennent également à l’encontre des estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) qui tablait mardi soir sur une hausse encore plus marquée des réserves de brut la semaine dernière. Beaucoup d’observateurs ont évoqué, par ailleurs, «le doute qui s’installe lentement sur une possible réduction de l’offre par les principaux pays producteurs».
Depuis le début de la semaine, les cours de l’or noir, soutenus fin septembre par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui avait annoncé un probable accord pour réduire sa production, ont commencé à reculer, aidés par «l’Irak et la Russie qui ont sapé la confiance que le marché avait dans l’accord conclu par l’Opep à Alger le mois dernier», affirment encore des analystes.
Selon Bloomberg, la chute des prix s’explique ainsi par «le refus de la Russie de coopérer pour limiter la production», mais aussi par l’Irak qui vient de demander à être exempté d’un gel de sa production pour conserver les revenus du pétrole et lui permettre de lutter contre l’organisation Etat islamique. Le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo, s’est précipité à Baghdad pour régler la situation, mais ses efforts n’ont pour l’instant visiblement pas abouti.
Il n’en demeure pas moins que beaucoup de pays producteurs de pétrole nourrissent toujours l’espoir de voir, à court terme, le marché pétrolier se rééquilibrer. Même la Banque mondiale, dans sa dernière édition du Commodities Markets Outlook, table sur une hausse progressive des prix du pétrole, soit un baril à 55 dollars en 2017, en raison de la récente décision de l’Opep de limiter sa production. Le ministre saoudien de l’Energie, Khaled Al Faleh, a estimé, dimanche dernier, que le cycle de baisse des prix du pétrole touchait à sa fin, dans un contexte d’amélioration des fondamentaux du marché. Les pays producteurs doivent se réunir fin novembre pour décider puis officialiser un gel de la production. 

Lyes M.

Lako
28/10/2016, 17h07
Le pétrole en légère hausse en Asie

Les cours du pétrole étaient orientés vendredi en légère hausse en Asie, mais les gains étaient limités par les faibles espoirs sur la portée d'un accord international de réduction de la production de brut. Peu après 04h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, progressait de 4 cents à 49,76 dollars. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en décembre, gagnait 3 cents à 50,50 dollars. "Le pétrole a connu un timide rebond à New York jeudi grâce à des déclarations saoudiennes sur la baisse de la production", a observé Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.

zadhand
31/10/2016, 14h52
Le pétrole recule, l'Opep ne convainc pas


Publication 31/10/2016 13h01
Mis à jour il y a 3 heure

Les prix du pétrole poursuivaient leur recul lundi en cours d'échanges
européens, la réunion de travail de l'Organisation des pays exportateurs
de pétrole (Opep) à Vienne s'étant achevée ce week-end sans grandes
avancées sur l'accord de gel de la production.
Vers 11H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord
pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait
49,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul
de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges
électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de
light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 25 cents à 48,45
dollars.Les prix du pétrole, qui avaient fortement reculé la semaine dernière,
poursuivaient leur descente à l'issue d'une réunion de l'Opep, qui a planché
ce week-end sur l'accord de gel de la production. Lundi en début d'échanges
en Asie, le baril de Brent a atteint 49,29 dollars et celui de WTI 48,17 dollars,
à leur plus bas depuis un mois. Aucune annonce forte n'est venue redonner
confiance aux investisseurs, qui doutent depuis la semaine dernière que cet
accord pourra se concrétiser.Le communiqué de l'Opep après deux jours de négociations était un chef d'oeuvre d'insignifiance, rempli d'allusions à des conversations productives et à la collaboration mais sans aucune mention de
baisse ou de gel (de la production), tranchait David Hufton, analyste chez
PVM. nSelon l'analyste, trois options sont désormais possibles lors de la
prochaine réunion officielle de l'Opep, le 28 novembre une absence d'accord,
un accord ambitieux mais dont la réalisation serait peu crédible, ou un accord
réaliste mais qui ne permettrait pas de rééquilibrer le marché. Les marchés
devraient donc continuer de scruter les annonces des dirigeants de
l'Organisation avant cette réunion. Jusque là, les investisseurs pourraient
également se concentrer à nouveau sur les fondamentaux de l'offre et de la
demande,et observer avec attention les niveaux des réserves, estimait pour sa
part Naeem Aslam, analyste de Think Markets.

Lako
02/11/2016, 14h40
Le pétrole creuse ses pertes, les réserves américaines s'accumulent
Les prix du pétrole reculaient mercredi en cours d'échanges européens pour la quatrième séance consécutive, une première évaluation faisant état d'une forte hausse des réserves américaines de brut et les marchés désespérant d'un accord de l'Opep.
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le mois de décembre cédait 74 cents à 45,93 dollars.
Vers 09H30 GMT, le Brent a atteint 47,36 dollars et le WTI 45,88 dollars, tous deux à leurs plus bas depuis le 28 septembre et l'annonce par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d'un accord de limitation de la production.
Cet accord aurait permis au cartel de résoudre le problème de surproduction mondiale, une thématique mise en exergue mardi par les données hebdomadaires sur les réserves américaines de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API).
Les réserves de brut auraient augmenté de 9,3 millions de barils la semaine dernière, plus de neuf fois ce qui était attendu par les analystes, notait Dorian Lucas, analyste chez Inenco.
Selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à ce que le rapport officiel du département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine close le 28 octobre fasse état mercredi d'une hausse de 1,5 million de barils pour le brut, une baisse de 1 million de barils pour l'essence et une baisse de 1,8 million de barils pour les produits distillés.
Le DoE, dont les données sont jugées plus fiables par les marchés, devrait publier son rapport hebdomadaire vers 14H30 GMT.
Les craintes sur la surproduction venaient également de l'intérieur de l'Opep. Mardi, le ministre nigérian du Pétrole Emmanuel Kachiwu a annoncé que la production pétrolière de son pays était remontée à 2,1 millions de barils par jour.
Le cartel est ressorti dimanche d'un week-end de négociations sans annonce concrète sur les modalités de la limitation de sa production.
L'Organisation a affirmé que l'accord serait prêt dès sa prochaine réunion, le 30 novembre à Vienne.
By AFP

Lako
04/11/2016, 06h11
Nouvelle baisse du cours du pétrole, doute sur l'accord de l'OpepLes cours du pétrole ont baissé jeudi pour la cinquième séance de suite, restant au plus bas depuis plus d'un mois dans un marché qui ne parvient pas à se défaire de ses inquiétudes quant à la surabondance générale.


Le cours du "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a perdu 68 cents à 44,66 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), après n'avoir connu que des séances de baisse depuis une semaine.


A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, qui a observé une évolution semblable, a encore cédé 51 cents à 46,35 dollars sur le contrat pour livraison en janvier à l'International Exchange (ICE).


"La pression reste là, faute de voir comment amoindrir l'offre pour le moment", a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan. Les cours, qui évoluent depuis plusieurs jours au plus bas depuis la fin septembre, ont tenté un rebond en début de séance, mais sont vite retombés dans le rouge, faute d'actualité réellement encourageante.


Les investisseurs en sont donc revenus au contexte qui plombe le marché depuis la fin de la semaine précédente avec, d'un côté, les doutes sur un accord de baisse de la production au sein de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et, de l'autre, l'annonce d'un bond massif de presque quinze millions de barils des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis.


Sur ce dernier plan, "le problème, c'est que les raffineries américaines fonctionnent à une cadence ralentie et ne devraient pas vite reprendre leur rythme habituel", en pleine saison de maintenance, a expliqué M. Larry. "Et si les raffineries ne marchent pas, le pétrole brut n'a nulle part où aller", a-t-il insisté.


D'autres analystes notaient aussi que la production américaine risque de rebondir, car beaucoup de producteurs d'hydrocarbures de schiste sont susceptibles d'avoir accéléré leur activité à la faveur de l'embellie des cours en octobre.


Ryad monte les prix


Cet essor, sur lequel le marché est désormais totalement revenu, avait suivi l'annonce fin septembre par l'Opep d'un projet d'accord entre ses membres afin de réduire leur production. "Mais il va falloir attendre la fin du mois pour assister à de véritables actions face au niveau de l'offre", a prévenu M. Larry.


L'Opep doit encore mettre en oeuvre le texte à l'issue de son sommet du 30 novembre et les doutes règnent actuellement sur sa capacité à le faire: certains de ses membres en sont déjà exemptés, d'autres semblent désireux de l'être et les derniers chiffres en date montrent que l'offre du cartel reste à un niveau sans précédent.


Certes, dans les derniers développements en date, l'Arabie saoudite, acteur dominant du cartel, "a relevé ses prix vers ses clients asiatiques et cela peut être perçu comme une manière de témoigner de son engagement à parvenir à une baisse de la production", des tarifs plus élevés supposant une offre moindre, a rapporté Bob Yawger, de Mizuho Securities.


Cette actualité a cependant semblé n'apporter qu'un bref soutien au marché, son aspect symbolique ne semblant pas peser très lourd par rapport aux doutes régnant sur la bonne volonté de pays comme l'Irak, deuxième producteur du cartel, pour freiner leur offre.


La hausse des tarifs saoudiens "peut être interprétée comme quelque chose d'encourageant, mais cela risque de n'être que le reflet de l'évolution saisonnière des raffineries et non d'un véritable rééquilibrage entre l'offre et la demande", a estimé dans une note Tim Evans, de Citi.


De façon plus engageante, "on peut espérer qu'à court terme, des déclarations optimistes de ministres de l'Opep puissent contribuer à relancer un peu les cours avant le sommet du 30 novembre", a-t-il conclu, tout en exprimant son scepticisme sur les effets concrets du projet d'accord à une échéance plus lointaine.


AFP

Lako
04/11/2016, 15h22
L’Arabie Saoudite menacerait d’augmenter sa production pour contrer la chute du pétrole.Les prix du pétrole chutaient vendredi en cours d’échanges européens pour une cinquième séance consécutive de baisse, une information de presse faisant état d’un risque de hausse de la production saoudienne.


Vers 12H45 GMT (13H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 45,74 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 61 cents par rapport à la clôture de jeudi.


Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en décembre perdait 39 cents à 44,27 dollars.


Vers 12H15 GMT, les cours de l’or noir ont atteint leur plus bas depuis mi-septembre, à 45,50 dollars le baril pour le Brent et à 44,06 dollars pour le WTI.


Alors que les prix se stabilisaient en début de séance, ils ont plongé après une information de presse plombant encore plus les perspectives de l’accord sur une limitation de la production.


« Les mauvaises nouvelles s’accumulent, puisque les Saoudiens menacent d’augmenter leur production selon la presse. Dans les faits, personne n’a le doigté nécessaire pour faire aboutir les négociations de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) », résumait Naeem Aslam, analyste de Think Markets.


L’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, faisait partie des rares membres du cartel à s’être engagé à limiter sa production dans le cadre de l’accord trouvé fin septembre à Alger.


Lors d’une réunion de travail le week-end dernier, dont aucune information concrète n’était ressortie, l’Arabie Saoudite aurait menacé d’augmenter sa production si l’Iran, son rival géopolitique, refusait de s’imposer un plafond de sa production à 4 millions de barils par an, rapportait la presse vendredi.


Les observateurs attendent avec impatience la réunion officielle de l’Opep, le 30 novembre à Vienne, pour savoir si l’accord sera finalisé.


« Il y a d’autres risques pour les marchés du pétrole à court terme, avec notamment l’élection présidentielle américaine la semaine prochaine », notait par ailleurs Jameel Ahmad, analyste de FXTM
By Algerie 360

Lako
07/11/2016, 08h12
Le pétrole en hausse après l’effet "Comey-Hillary", Boutarfa "rassure" sur l'avenir de l'accord de l'OPEP d’AlgerLe dernier rebondissement de la campagne américaine où le directeur du FBI, James Comey, a annoncé, à deux jours du scrutin présidentiel, que l’examen des courriels de Hillary Clinton ne changeait pas à sa recommandation de ne pas poursuivre la candidate a comblé d’aise ses partisans… Et aussi les marchés pétroliers qui étaient orientés à la hausse en Asie après une semaine particulièrement déprimée.
James Comey, le patron du FBI a plombé la campagne de Hillary Clinton en faisant une intrusion à dix jours du scrutin à travers un courrier évasif adressé aux responsables du Congrès pour les informes de la découverte de nouveaux messages liés à l'utilisation par Hillary Clinton d'un serveur privé lorsqu'elle était secrétaire d'Etat.


Un message très vague qui a rapidement relancé Donald Trump dans la campagne et qui a poussé le président Barack Obama à s'interroger sur l'action du chef du FBI. " Il existe une norme selon laquelle lorsqu’il y a des enquêtes, nous ne travaillons pas sur des insinuations, des informations incomplètes ou des fuites »,


A deux jours du scrutin, le patron du FBI vient de nouveau de créer la surprise qui soulage Hillary Clinton. Les traders, dont la préférence va largement vers Hillary Clinton, ont été également rassurés d’apprendre que l’avenir judiciaire de leur favorite n’était plus menacée. Vers 04h30, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, gagnait 44 cents à 44,51 dollars. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en janvier, progressait de 37 cents à 45,95 dollars.


Mais l’effet Comey-Hillary ne change pas fondamentalement la donne où la surabondance de l’offre pèse toujours sur les marchés. Le Département américain de l'Energie (DoE) a rafraichi les ardeurs des investisseurs en annonçant une hausse record de 14,4 millions de barils des réserves de brut aux Etats-Unis pour la semaine achevée le 28 octobre.




Boutarfa : "Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger"


Ce facteur s’ajoute aux doutes, entretenus par des articles-rumeurs, tendant à mettre en doute la capacité de l’OPEP à mettre en œuvre l’accord de principe conclu le 28 septembre dernier à Alger pour une baisse de la production du pétrole dans une fourchette allant entre 32,5 et 33 millions barils/jour pour stabiliser les prix.


Le ministre algérien de l'Energie Noureddine Boutarfa a réagi dimanche à ces rumeurs qui pèsent lourdement sur les marchés en insistant sur le fait que l’accord d’Alger n’était pas remis en cause.


"Il n'y a pas de retour sur l'accord d'Alger. Aujourd'hui, nous sommes en application de cet accord. Le comité technique de haut niveau installé suite à la réunion d'Alger est en train d'y travailler, et l'accord d'Alger n'a pas été remis en cause", a-t-il déclaré en marge de la cérémonie de signature d'un contrat entre les groupes algérien Sonatrach et chinois CPECC portant réhabilitation de la raffinerie de Sidi R’Zine à Alger.


Ce comité technique, a-t-il poursuivi, "a déjà réglé pas mal d'éléments techniques" et proposé, entre autres, que la durée de l'accord soit d'une année à partir de janvier 2017 avec révision au bout de six mois.


"Les quotas (de production) seront arrêtés lors de la prochaine réunion" le 28 novembre à Vienne, a-t-il poursuivi. "Chaque pays réduira (sa production) en fonction de son volume de production actuel".


Après l’optimisme provoqué par l’accord d’Alger puis la rencontre OPEP et non-OPEP à Istanbul le 13 octobre, le pétrole a connu une hausse sensible, le Brent atteignant jusqu’à 53 dollar le baril, un record pour 2016. Mais les rumeurs sur les dissensions au sein de l’OPEP et les données sur la surabondance de l’offre ont, au cours de la première semaine de novembre, effacé l’embellie d’octobre.



[*=center]

Lako
10/11/2016, 08h36
Les prix de l’énergie devraient gagner 25% d’ici fin 2017 selon la Banque mondiale (média)

[*=center]

[*=center]Soyez le premier à commenter! (http://www.maghrebemergent.com/economie/65527-les-prix-de-l-energie-devraient-gagner-25-d-ici-fin-2017-selon-la-banque-mondiale-media.html#itemCommentsAnchor)



http://www.maghrebemergent.com/images/ptrole-papier.jpg
Leur hausse succède à une baisse de 15% en 2016. Elle a été déjà été amorcée au troisième trimestre de l’année en cours, avec, aux Etats-Unis, des prix du charbon qui ont gagné 30% et du gaz naturel qui ont gagné 33 %.
Les prix de l'énergie devraient augmenter de près de 25 % d'ici la fin de l'année 2017, selon des « prévisions récentes » de la Banque mondiale rapportées par le site spécialisé Boursorama
By Maghreb emergent.Une reprise solide devrait concerner le pétrole, suite à la décision des pays de l'OPEP de limiter leur production l'année prochaine, ainsi que le gaz naturel et le charbon, en une tendance opposée à celle de l’année 2016, marquée par une baisse de 15% des prix matières premières énergétiques.Le troisième trimestre 2016, indique Boursorama, a déjà amorcé cette reprise avec, aux Etats-Unis, des prix du charbon qui ont gagné 30% et du gaz naturel qui ont gagné 33%.Pour rappel, le dernier panorama des énergies de la Banque mondiale, rendu public en octobre dernier, a annoncé un baril de pétrole à 55 dollars pour l’année 2017, contre 43 dollars en moyenne pour l’année 2016. La tendance haussière qui a commencé fin septembre devrait ainsi se poursuivre si la réunion de l’Opep fin novembre destinée à limiter la production de cette organisation, est couronnée de succès.

Lako
13/11/2016, 10h06
BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE
Déjà un trou supplémentaire de 2 milliards de dollars dans le budget 2017Les cours du baril de brut sont en net repli ces derniers jours. Ils passaient en fin de semaine sous la barre des 45 dollars pour le baril de Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) coté à Londres. Or, le gouvernement algérien a fait le choix de calculer la Loi de Finances pour 2017 sur la base d’un prix de référence du baril de 50 dollars… Cherchez l’erreur.


La LF 2017, telle qu’adoptée par le Conseil des ministres, prévoit un déficit budgétaire de près de 12 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année. C’est une réduction de plus de moitié par rapport au trou dans le budget de l’année en cours, estimé à 26 milliards de dollars. Pour atteindre un tel objectif, l’État a largement coupé dans les dépenses publiques, que ce soit pour le budget de fonctionnement ou celui d’équipement (investissements). En fin de compte, l’Algérie entre dans une phase de rigueur, voire d’austérité budgétaire.


Déjà 2 milliards de dollar supplémentaires


Surtout, c’est le choix d’un prix de référence de 50 dollars, au lieu des 37 dollars habituels, qui permet un niveau de déficit réduit aussi fortement d’une année sur l’autre. Or, avec le fléchissement des cours du brut, le trou dans les finances public va grandir à vue d’œil.


En effet, la LF 2017 prévoit des recettes de fiscalité pétrolière de l’ordre de 2 200 milliards de dinars sur la base d’un baril à 50 dollars. Or, avec un baril à 45 dollars, ces rentrées ne seront plus que de 1980 milliards de dinars. En somme, ce sont déjà 220 milliards de dinars en moins dans le budget de l’État. Ceci porterait le déficit à un peu plus de 14 milliards de dollars, soit environ 2 milliards supplémentaires.




Le plus inquiétant est que les cours sont, comme toujours, tributaires de facteurs externes. La prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), prévue le 30 novembre à Vienne, doit entériner et formaliser l’accord d’Alger sur une réduction des plafonds de production des pays membres du cartel. Tout échec – probable à ce stade, selon les experts – ne manquera pas de précipiter les cours du baril à des niveaux inférieurs. Le déficit budgétaire de l’Algérie n’en sera, lui, qu’accentué.
By TSA

Lako
14/11/2016, 15h57
L'Iran plombe les prix du pétrole
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse ce 14 novembre à New York après de nouveaux éléments alimentant les craintes d'une offre élevée de l'Opep, notamment l'Iran, et donc les doutes sur un accord au sein du cartel à la fin du mois.
Le prix du light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, perdait 51 cents à 42,90 cents sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours sont vraiment plombés par l'annonce lors de week-end que l'Iran allait accroître sa production de quelque 200.000 barils par jour (bj) avec l'ouverture de nouveaux gisements, a rapporté John Kilduff, d'Again Capital.

Cette annonce est jugée de mauvais augure à l'approche le 30 novembre d'un sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont est membre Téhéran. Le cartel doit y entériner un projet d'accord de baisse de la production entre ses membres, que les investisseurs espèrent voir rejoints d'autres pays comme la Russie.


L'actualité sur l'Iran va rendre d'autant plus difficile un accord au sein des membres de l'Opep et avec d'autres acteurs, a prévenu M. Kilduff.
Certes, l'Iran, qui fait son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions, est théoriquement exempté de participer à ce pacte, de même que la Libye et le Nigeria, mais en faisant preuve de mauvaise volonté, Téhéran risque de froisser son grand rival régional, l'Arabie saoudite, qui domine l'Opep et tente pour l'heure de défendre ce projet d'accord.
Qui plus est, les annonces de l'Iran n'ont fait que s'ajouter à un rapport mensuel de l'Opep, qui estime que la surproduction mondiale atteindra 950.000 barils par jour l'année prochaine, en se basant sur une comparaison de la production actuelle de ses membres avec des projections pour 2017, ont rapporté dans une note les experts de Commerzbank.
Et cela ne prend même pas en compte la hausse de la production iranienne, ont-ils souligné, remarquant que l'Irak était aussi en train d'accélérer nettement sa production.
Alors que les cours avaient bondi après l'annonce du projet d'accord de l'Opep, ils sont revenus à leur niveau de la mi-septembre, face à l'incapacité du cartel à faire des annonces concrètes malgré de multiples réunions, et sont tous proches de chuter encore plus bas à New York.
By HuffPost

Lako
15/11/2016, 16h57
Le pétrole rebondit fortement à New York, l'Opep restant au centre du jeu
Les cours du pétrole montaient nettement mardi à l'ouverture à New York, les investisseurs se motivant à repasser à l'achat face au bas niveau des prix et prenant comme prétexte de nouvelles rumeurs sur l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, prenait 1,08 dollar à 44,40 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Je ne suis pas certain de ce qui explique" cette forte hausse, a reconnu Kyle Cooper de IAF Advisors. "On avait beaucoup baissé en peu de temps, donc un rebond n'a rien d'inhabituel."
Les cours pâtissent depuis plusieurs semaines de doutes désormais généraux sur les chances de concrétisation d'un pacte de réduction de l'offre au sein de l'Opep, alors que l'annonce fin septembre d'un accord préliminaire en ce sens avait provoqué une brève embellie en octobre.
Certes, mardi, le rebond des cours, tombés la veille au plus bas depuis août en cours de séance, peut s'expliquer par "les derniers efforts diplomatiques en date du Qatar, du Venezuela et de l'Algérie pour parvenir à un compromis lors du sommet de l'Opep", le 30 novembre, ont avancé dans une note les experts de Commerzbank.
Selon des rumeurs de presse, ces trois membres de l'Opep sont engagés dans une opération de dernière minute pour réconcilier les positions divergentes au sein du cartel, l'Algérie et le Venezuela souffrant particulièrement de difficultés budgétaires face au bas niveau des cours.
"Manifestement, le marché se remet à croire à une baisse de la production de l'Opep, après s'être auparavant montré de plus en plus pessimiste", ont-expliqué les experts de Commerzbank.
Parmi les autres éléments encourageants, ils faisaient état de rumeurs selon lesquelles l'Iran avait manifesté sa bonne volonté de geler sa production à quatre millions de barils par jour (bj), soufflant le chaud et le froid après annoncé lors de week-end une hausse de son offre à quasiment ce niveau.
L'Iran est censé être exempté de participer à l'accord, puisqu'il est en train de faire son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions, mais tout durcissement de son ton risque de froisser l'Arabie saoudite, son grand rival régional et le membre dominant de l'Opep.
By HuffPost

Lako
21/11/2016, 13h12
Le pétrole en hausse, perspective d’un accord entre les pays producteursLe pétrole reprend sa course haussière, poussé les déclarations de l’Iran et de la Russie, qui ont réitéré leur soutien au gel de la production. Lundi, le baril de Brent (référence pour le pétrole algérien) est remonté à 47,80 dollars (14h15), soit une augmentation de 94 centimes depuis la clôture vendredi. Un signe d’espoir quant à la perspective d’un accord (http://www.tsa-algerie.com/20160928/opep-accord-limitation-d-production-petrole-gagne-plus-de-5/) entre les producteurs de pétrole lors de leur rencontre à Vienne le 30 novembre.Les déclarations par l’Iran et l’Irak, membres de l’Opep, et de la Russie, producteur hors-Opep, ont créé un certain optimisme des marchés quant à la réalisation de l’Accord. L’Iran serait favorable à un gel de leur production au niveau actuel. L’Irak a, pour sa part, affirmé avoir des propositions pour renforcer l’unité de l’Opep avant leur rencontre.Le président russe Vladimir Putin a affirmé qu’il ne voyait « pas d’obstacle » à un accord entre les pays de l’Opep, et que la Russie pourrait geler sa production aux niveaux actuels, rapporte Bloomberg.
By TSA

Lako
29/11/2016, 14h40
Entretien. La hausse du prix du pétrole pour bientôt ?/ Le scepticisme d’un ancien responsable de SonatrachSaïd Beghoul est n ancien directeur de la division exploration à Sonatrach. Aujourd’hui, il est consultant indépendant dans le domaine des hydrocarbures. Il décortique pour Algérie-Focus le sommet des pays Opep-hors Opep, qui se tiendra ce mercredi 30 novembre à Vienne (Autriche).
Entretien réalisé par Mehdi Bsikri


1-Quelle lecture pouvez-vous présenter suite à la décision de l’Arabie Saoudite de ne pas prendre part à la réunion programmée à Vienne lelundi 28 novembre, prétextant que les pays du cartel doivent d’abord se mettre d’accord avant de rencontrer les pays non-Opep?
Ma première lecture est que l’Arabie Saoudite sait de plus en plus, à mesure que la réunion avance, que la Russie se rétracte. En effet, la Russie vient de dire « niet» à la proposition de l’OPEP aux non-OPEP de réduire leur production de 880 000 barils par jour (b/j) pendant 6 mois à compter du 1er janvier 2017. Lors de la réunion technique d’Istanbul du 10-13 octobre, la Russie s’est intéressée, certes, aux discussions avec les représentants de l’organisation mais n’a pas pris de décision. Le patron de Lukoil ( le plus grand producteur russe de pétrole, ndlr) avait auparavant décliné toute réduction de sa production. En plus, les Russes n’ont que très peu prononcé le mot réduction et le gel serait leur geste maximal et éventuel. Le plan de développement pluriannuel de la Russie risque d’être perturbé en cas de réduction, voire de gel. Donc l’Arabie Saoudite se voyant contrainte à prendre en charge l’essentiel de la coupe OPEP (au moins 500 000 b/j) veut discuter avec le cartel de la nécessité de faire pression sur l’Iraq et l’Iran pour qu’ils acceptent de contribuer par des réductions. Elle cherche peut-être à alléger la coupe proposée aux non-Opep si l’Iraq et l’Iran contribuent avec des coupes compensatrices.

2-L’Irak affirme avoir besoin de ressources suite aux efforts pour la prise de Moussoul. L’Iran persiste pour produire afin de fructifier son économie, longtemps sous embargo. Avec ces deux équations, est-ce le scénario de la baisse ou du gel qui va primer ?
Il était question, il y a une semaine, que l’Iran allait accepter une proposition de l’Opep de geler sa production à 3,93 millions b/j, alors que l’Iran voulait atteindre 4 à 4.2 millions b/j d’avant sanctions. Il semblerait que l’Iran a bien réfléchi à la proposition de l’OPEP et il se pourrait qu’il finira par geler sa production à ce niveau mais pas pour plus de 6 mois. Pour l’Iraq, il y a un besoin urgent en matière de payement de ses partenaires du fait de ses contrats de services. Il est possible qu’avec ses dettes envers le FMI d’un montant de 5.3 milliards de dollars comme aide pour combattre l’État islamique, l’Iraq pourrait continuer à demander à être exempté comme la Libye et le Nigéria.
3-Croyez-vous à la réussite de ce sommet Opep-hors Opep?
L’Opep n’a pas intérêt dans un remake de Doha, d’avril dernier. Donc un accord est presque une certitude. Mais un accord ne suffit pas. La réussite ce n’est pas sortir avec un accord mais que ce dernier soit efficace en matière de remontée conséquente et durable des prix. Partant de ce principe, je pense que le marché va réagir positivement mais pas pour longtemps car la prétendue réduction va être compensée par les producteurs non-Opep et aussi par ceux de l’Opep exemptés, la Libye, le Nigéria, voire l’Iraq et l’Iran. D’ici 2 ou 3 mois, le marché risque de revenir à la case départ. Auquel cas la réunion n’aura pas été une réussite.
bY aLGERIE fOCUS

Lako
30/11/2016, 13h39
Le pétrole grimpe alors que l’Opep se réunit à VienneLes prix du pétrole grimpaient mercredi en cours d’échanges européens, portés par l’optimisme des représentants de l’Opep sur l’accord de limitation de la production alors que s’ouvrait à Vienne leur réunion officielle.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c’est le dernier jour de cotation, valait 49,67 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3,29 dollars par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 2,96 dollars à 48,19 dollars.
Les cours de l’or noir confirmaient leur volatilité ce 30 novembre, alors que les investisseurs s’accrochaient aux signaux productifs des responsables de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avant l’ouverture de leur réunion officielle.
L’humeur est généralement optimiste et positive, a déclaré le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al-Falih, juste avant la réunion, ce qui a fait bondir les cours du pétrole.
Cependant, le ministre du premier exportateur mondial a également estimé qu’il ne savait pas si un accord serait conclu.
Annoncé fin septembre par le cartel, cet accord est très attendu des marchés. En limitant la production de ses membres et de ses partenaires, il permettrait de mettre fin à la surabondance de l’offre a fait chuter les prix.
L’Arabie Saoudite semble prête à voir sa production prendre un coup, mais elle exige de voir les autres pays faire des efforts, estimait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.
Cependant, certains pays du cartel estiment qu’ils devraient être exemptés d’un gel de leur production.
L’Iran, qui n’a repris ses exportations que depuis le début de l’année et la levée des sanctions internationales, demande ainsi à produire à des niveaux plus élevés.
S’il y a un accord, il se basera sur une production plus haute qu’en octobre, a prévenu le ministre iranien du Pétrole, selon l’agence Bloomberg.

Lako
01/12/2016, 08h29
Le Cours du pétrole Brent en dollars: 52.59 $ (+0.75 1.45% )


Les cours du pétrole se sont envolés de près de 10% mercredi, l'Organisation des pays exportateurs de pétroles (Opep) ayant mis fin à deux mois de suspense par un accord jugé particulièrement ambitieux sur une limitation de son offre.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris 4,21 dollars, soit 9,31%, à 49,44 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange.


A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 4,09 dollars, soit 8,82%, à 50,47 dollars à l'Intercontinental Exchange (ICE), également sur le contrat pour livraison en janvier.


"L'OPEP a conclu un accord et c'est un accord solide", a résumé Bob Yawger, de Mizuho Securities.


Réuni comme tous les six mois à Vienne, le cartel a annoncé que ses membres s'étaient entendus pour réduire leur production, marquant un événement sans précédent depuis 2008 ainsi que la fin d'un suspense de deux mois.


En effet, le cartel avait fait part dès la fin septembre de son intention de conclure un tel pacte, mais les cours n'avaient cessé de fluctuer face aux rumeurs plus ou moins engageantes sur la capacité et la volonté de ses membres de faire les concessions nécessaires à un tel accord.


Finalement, "c'est un très bon accord, à ma propre surprise !", a reconnu M. Yawger, résumant le sentiment général sur le marché.
- "Front uni"


Au delà du simple fait que le cartel compte, à partir du 1er janvier 2017, réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (bj), les détails de l'accord semblaient inspirer confiance aux investisseurs, comme l'imposition de quotas précis aux différents pays ou la mise en place d'un comité de surveillance.


"Le cartel a montré un front uni, et c'est ce qui compte", s'est félicité Naeem Aslam, de Think Markets.


L'Arabie saoudite, membre dominant du cartel et fer de lance d'un accord ambitieux, sera logiquement le membre qui réduira le plus sa production, de presque 500.000 bj, mais l'Irak, qui s'était montré bien peu enclin à en faire beaucoup, a finalement accepté de diminuer la sienne de plus de 200.000 bj.


Quant à l'Iran, rival régional de l'Arabie saoudite, le cartel a accepté de lui laisser une marge de 90.000 bj pour augmenter encore sa production, puisqu'il achève de faire son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions.


Pour ajouter à l'euphorie générale, "la Russie a aussi accepté d'abaisser sa production de 300.000 bj", a enchaîné M. Yawger.


Membre du trio de tête des producteurs mondiaux avec l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, la Russie ne fait pas partie de l'OPEP mais les investisseurs espéraient bien qu'elle rejoigne un tel pacte.


L'accord constitue "une décision extrêmement favorable aux cours", a écrit Jason Schenker, de Prestige Economics.


"Toutefois, je ne m'attend pas à ce que la production soit autant abaissée que prévu, malgré le comité de surveillance", a-t-il relativisé.


Il comparait l'OPEP à une "banque centrale du pétrole", qui cherche par différents leviers à stabiliser ou relancer les cours de l'or noir, de la même manière que la Réserve fédérale américaine ou la Banque centrale européenne (BCE) veillent à ne pas perturber les marchés en employant une rhétorique pesant chaque mot.


Dans ce contexte écrasé par l'OPEP, les investisseurs n'ont par ailleurs guère prêté d'attention aux chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE), qui a fait état d'une baisse inattendue des réserves de pétrole mais de hausses des stocks d'essence et de produits distillés (fioul...).

Lako
01/12/2016, 14h37
Le pétrole continue de remonter, doutes sur l’impact de l’accord de l’OpepAu lendemain de l’accord conclu par l’Opep en vue de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour, le pétrole a atteint son plus haut niveau depuis 6 semaines pour s’approcher des 53 dollars. Le Brent (référence pour le pétrole algérien), est passé mercredi au-dessus de la barre des 50 dollars. Jeudi à 14h15, le Brent était à 52,86 dollars le baril.


Le rôle du ministre de l’Énergie, Noureddine Bouterfa, dans la construction de cet accord a été salué. La conclusion de cet accord était particulièrement importante pour l’Algérie, dont la situation économique dépend largement des hydrocarbures.


Le rôle de l’Algérie


« L’Algérie a énormément travaillé sur cet accord, et le ministre (Noureddine Bouterfa) y a consacré une part substantielle de son temps, depuis des mois », a constaté Francis Perrin, président de Stratégies et Politiques énergétiques, selon Les Échos.


« Après l’échec cuisant de Doha en avril dernier, après quatre réunions de l’Opep sans aucune décision, ce n’est pas rien que d’avoir réussi à concilier les positions de pays antagonistes comme l’Arabie saoudite et l’Iran« , a-t-il poursuivi, ajoutant : « À l’Opep, (M. Bouterfa) a su prêcher inlassablement sur l’importance d’un accord pour l’intérêt commun, mais aussi pour chacun des pays membres, faisant preuve d’indéniables qualités de négociateur ».


Le fait que l’Algérie entretienne des « relations politiques apaisées » avec les autres membres de l’Opep a aussi rendu possible ce rôle de médiation, analyse Les Échos.


De son côté, la Russie, le plus grand producteur de brut hors Opep, s’est montrée disponible pour réduire sa production. Son ministre de l’Énergie, Alexandre Novak, a déclaré mercredi que son pays était prêt à « graduellement » réduire sa production de 300.000 bpj au cours du premier semestre 2017. Jeudi, M. Novak a indiqué que la réduction serait calculée sur les niveaux de novembre-décembre, rapporte Reuters.


Le ministre russe a également affirmé que la Russie accueillait favorablement la décision de l’Opep et s’attendait à ce que d’autre pays hors Opep se joignent à l’effort de réduction. C’est la première fois en 15 ans qu’une action coordonnée est menée avec la Russie par l’Opep, selon l’agence.


Jeudi, l’Azerbaïdjan a lui aussi déclaré être disposée à s’engager dans des discussions en vue d’une réduction. Le ministre russe a indiqué par ailleurs que le Mexique pourrait lui aussi participer à l’effort.


Au total, les pays hors Opep devraient réduire leur production de 600.000 bpj, la moitié de la réduction étant portée par la Russie, a affirmé Mohammed al-Sada, ministre de l’Énergie du Qatar.


Le 9 décembre, l’Opep devrait rencontrer les producteurs hors-cartel afin de discuter de leur contribution à la réduction de la production.


L’accord devrait être contrôlé pendant six mois, l’Algérie, le Venezuela et le Koweït ayant accepté de prendre part à ce contrôle.


Doutes sur l’impact de l’accord


Des doutes persistent cependant sur l’impact de l’accord sur le marché à long terme. Plusieurs observateurs font remarquer que la réduction sera calculée à partir de niveaux de production record, et pourrait par conséquent ne pas suffire à régler le problème de la surproduction des deux dernières années. Et quoi qu’il en soit, selon Goldman Sachs, il faut encore attendre pour avoir une confirmation de la participation des producteurs hors Opep à la réduction, ainsi que des preuves concrètes de la part des membres de l’Opep de baisser leur production. Il faudrait aussi avoir davantage de précisions sur ce à quoi l’Iran s’est engagé, rapporte Reuters.


« Nous réitérons notre point de vue selon lequel il s’agit d’une réduction sur le court terme, qui vise l’excès d’inventaire et non une augmentation du prix du pétrole, et qui déchaînera au contraire la production à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde », a déclaré Goldman Sachs, qui affirme : « Nous ne croyons pas que les prix du pétrole puissent durablement rester au-dessus de 55 dollars le baril », rapporte Reuters.


Par ailleurs, l’accord suppose qu’il n’y ait pas de net accroissement de la production en Libye et au Nigéria, tous deux exemptés de réduction en raison de la situation conflictuelle dans ces deux pays. Selon Morgan Stanley, les deux pays ont augmenté leur réduction récemment, ce qui pourrait être un facteur de mise en péril de la réduction globale, rapporte Barron’s.


L’impact du retrait de l’Indonésie du cartel soulève aussi des questions.


L’Arabie saoudite a accepté de prendre la « part du lion », avec une réduction prévue de 500.000 bpj. Mais Hamza Khan d’ING s’interroge sur la prise en charge par les autres membres de l’Opep de la réduction qui aurait dû être portée par l’Indonésie. Quant aux pays hors Opep, M. Khan s’interroge : « Nous ne savons pas d’où viendront les autres 300.000 bpj (de réduction). C’est un peu étrange pour nous ». Selon M. Khan, le fait que la crédibilité de l’Opep ait dépendu de l’aboutissement à un accord a contraint l’organisation à « dire quelque chose », mais « ce que cela signifie n’est pas clair », rapporte Reuters.

Lako
03/12/2016, 15h22
Selon le vice-président de Lukoil, le baril coûtera 60 USD l’an prochainLe prix dominant du pétrole sera de 60$ le baril à la suite de la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de réduire la production pétrolière, a déclaré le vice-président de la compagnie pétrolière et gazière Lukoil, Leonid Fedun.


Après des mois de dissensions internes, les pays États membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont scellé un accord « historique » censé faire remonter les prix. Jusqu'à 60 dollars le baril, selon un vice-président du pétrogazier russe Lukoil.
L'Opep a accepté mercredi, pour la première fois depuis 2008, de plafonner sa production pour la ramener à 32,5 millions de barils par jour, afin de stabiliser le marché mondial du pétrole. Les pays non membre, la Russie comprise, ont exprimé leur intention de se joindre à l'accord et de réduire leur production totale de 600 000 barils par jour. « L'histoire de trois opérations similaires de l'Opep sur le marché montre que les prix du pétrole augmentent de 50 %. Cela me permet de dire avec la plus grande certitude que le prix montera à 60 dollars l'année prochaine », a déclaré à Sputnik le vice-président de Lukoil Léonide Fédoun, dans son analyse de l'avenir de l'industrie pétrolière.M. Fedoun a ajouté que l'Iran et l'Irak seront deux principales sources d'augmentation de la production pétrolière par l'Opep. L'Iran est revenu sur le marché au début de 2016, suite à la conclusion de l'accord nucléaire. Et l'Irak, dont la production pétrolière a été perturbée par la montée des islamistes en 2014, est parvenu à récupérer de vastes champs pétrolifères avec le soutien aérien de la coalition internationale. Il a cependant signalé que la reprise des prix stimulée par la décision de l'Opep de geler le niveau de production pourrait encourager la production du pétrole de schiste aux États-Unis, qui ne font pas partie de l'Opep.
« L'Opep a réussi à stopper l'augmentation de la production de pétrole de schiste, mais la hausse du prix du pétrole pourrait entraîner une augmentation de la production de pétrole de schiste aux États-Unis », estime M. Fédoun.Jeudi, l'ancien secrétaire adjoint américain à l'Énergie Charles McConnell a déclaré à Sputnik que l'accord de l'Opep ne durerait pas longtemps et que s'il durait quand même, les producteurs américains de pétrole de schiste seraient en mesure de combler la demande mondiale. Le vice-président de Lukoil a signalé en conclusion que la nécessité de diminuer la production de pétrole en Russie ne poserait pas de problèmes techniques.



[*=center]

Lako
05/12/2016, 14h45
Lundi 5 décembre 2016 16:29
Le Cours du pétrole Brent en dollars: 54.84 $ (+0.38 0.70% )
Le pétrole poursuit sa hausse post-OPEPhttps://www.algerie1.com/media/source/hausse%20petrole%20opeps.jpg
Boostés par l'accord de l'Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole (OPEP) de la semaine dernière, pour limiter la production mondiale, les prix du pétrole poursuivent leur hausse lundi atteignant de nouveaux plus hauts annuels depuis plus de 17 mois.En fin de matinée de ce lundi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 68 cents par rapport à la clôture du vendredi soir. Quelques heures auparavant, le Brent a même atteint 55,20 dollars, soit son plus haut niveau depuis 17 mois. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 54 cents à 52,22 dollars. L'annonce de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui est parvenu mercredi à Vienne à un accord pour limiter la production de ses membres de 1,2 million de barils par jour, en application de l'accord d'Alger, rassure toujours les marchés.
By Algerie1.com

Lako
08/12/2016, 18h09
Marché pétrolier : Le Brent frôle les 54 dollars, en attendant la réunion des producteurs hors OpepIl faudrait sans doute s’attendre à une fin d’année intense pour les prix du baril, qui hésitent encore à s’installer durablement au-dessus des 55 dollars.
Jusqu’à hier, les prix du pétrole augmentaient légèrement à près de 54 dollars/baril en cours d’échanges européens, la tendance des marchés se stabilisant après de fortes hausses enregistrées au lendemain de l’accord de l’Opep de Vienne. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,97 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de la veille.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 4 cents à 50,96 dollars. Mais les regards des marchés restent maintenant braqués sur le rendez-vous de samedi prochain, lorsque les pays producteurs, membres et non-membres de l’Opep, discuteront de la baisse de la production et des moyens de la coordonner avec les pays hors Opep.
A l’issue de cette rencontre, des mouvements brusques des prix du pétrole sont attendus. Entre-temps, et afin justement de limiter la volatilité des prix, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé qu’il allait proposer aux membres de l’Opep et autres producteurs liés à l’organisation de fixer les prix du brut pour dix ans, après l’accord historique de réduction de la production annoncé il y a une semaine.
« Je propose qu’au cours du premier trimestre 2017 nous ayons une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Opep avec ceux des pays n’appartenant pas à l’Opep pour étudier une proposition de stabilisation pour dix ans du marché pétrolier et de défense de ses prix justes », a déclaré M. Maduro lors d’un discours à Carabobo (centre) retransmis à la télévision mardi soir. « C’est très important », a affirmé le président dont le pays traverse une crise économique depuis la chute en 2014 des cours du brut qui lui fournit 96% de ses devises.
Le président vénézuélien a lancé cette proposition après avoir eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, qui lui a confirmé que la Russie allait réduire sa production de 300 000 barils par jour. Il reste toutefois à connaître la position des autres producteurs hors Opep, alors que le Brésil a déjà fait savoir que cette réduction se fera sans lui. A contrario, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques riches en hydrocarbures et également non-membres de l’Opep, comptent participer à cette réduction, ont fait savoir leurs ministères de l’Energie.
Après avoir inondé le marché d’or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre, sous la férule de l’Algérie, à surmonter leurs dissensions pour se mettre d’accord et réduire leur production de 1,2 million de barils par jour.
Ils ont aussi convaincu d’importants pays producteurs non-membres, comme la Russie – mais pas les Etats-Unis – de participer à cet effort, un élément essentiel pour rééquilibrer le marché et mettre fin à une période de prix bas aux conséquences économiques dramatiques pour nombre d’entre eux. Ainsi, la réunion de samedi est « cruciale pour légitimer l’accord » de la semaine dernière, a jugé Emily Stromquist, du cabinet Eurasia Group, cité par l’AFP.

Lako
10/12/2016, 09h42
Le pétrole termine la semaine à plus de 54 dollarsTrès bonne nouvelle pour les pays producteurs de pétrole, les cours du pétrole remontaient ce vendredi en fin d'échanges européens et finissaient la semaine à l'équilibre à la veille d'une nouvelle réunion des pays producteurs de pétrole.Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 54,16 dollar sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WITI) pour le contrat de janvier gagnait 66 cents à 51,50 dollars.




) pour le contrat de janvier gagnait 66 cents à 51,50 dollars.Les cours de l'or noir ont oscillé au fil de la semaine pour finir en très léger retrait par rapport à la clôture de vendredi dernier, quand le Brent était à 54,46 et le WTI à 51,68 dollars le baril.


Après la hausse des cours liée à l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) annoncé la semaine dernière par le cartel, qui devrait limiter sa production quotidienne de pétrole de 1,2 million de barils, les marchés cherchaient désormais à évaluer les chances d'application de cet accord.


L'OPEP a notamment annoncé que d'autres producteurs se joindraient à l'effort de ses membres, en réduisant leur production de 600.000 barils par jour.


"La position officielle de la Russie la devrait être connue ce week-end, et cela devrait accroître la volatilité lundi", a pour sa part souligné Olivier Jakob, de Petromatrix.


La Russie, un des plus importants producteurs de pétrole du monde, a affirmé qu'elle se joindrait à l'OPEP et abaisserait sa production de 300.000 barils par jour, mais la question de savoir sur quels niveaux cette baisse serait calculée restait ouverte.(Avec agences)
By Algerie1.com

Lako
12/12/2016, 10h16
Les cours du pétrole en hausse en Asie au lendemain de l'accord de VienneQuarante-huit heures après l'accord conclu à Vienne (Autriche) entre 11 pays producteurs non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les producteurs du cartel, les cours du pétrole s'appréciaient nettement lundi en Asie.L''accord en question portait sur l'engagement des pays producteurs extérieurs au cartel à diminuer leur production de 558.000 barils par jour (bpj). Ainsi vers 02H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, gagnait 2,28 dollars à 53,78 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février, gagnait 2,29 dollars, à 56,62 dollars. Pour rappel, la Russie sera le plus important de ces contributeurs. Elle avait déjà annoncé, il y a une semaine, qu'elle abaisserait son offre de 300.000 bpj. Après avoir inondé le marché d'"or noir" et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix depuis 2014, l'Opep était déjà parvenue le 30 novembre dernier à s'entendre sur une baisse de sa propre production de 1,2 million de barils par jour, donnant un coup de pouce aux cours. L'accord de Vienne "est clairement le catalyseur et les marchés ne tiennent pas compte de la production record de l'Arabie saoudite de novembre", a commenté Jeffrey Halley, analyste chez OANDA. Dans un signe supplémentaire envoyé aux marchés, l'Arabie Saoudite, poids-lourd du cartel, a annoncé qu'elle irait au-delà de ses promesses initiales. Vendredi à la clôture, le WTI a gagné 66 cents à 51,50 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a pris 54 cents à 54,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
By Algerie1.com

Lako
12/12/2016, 16h47
Pétrole : un baril à 60 ou 70 dollars en 2017 ?Les cours du baril de pétrole devraient remonter à 60 dollars en 2017 et pourraient même atteindre les 70 dans la seconde moitié de l’année prochaine, selon une analyse du cabinet Lipow Oil publiée, ce lundi 12 décembre, sur le site internet de la chaîne de télévision américaine CNBC.


Résorption du surplus d’offre


La série des récents accords au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et avec d’autres producteurs mondiaux a contribué à un fort rebond du prix de l’or noir dès ce lundi. Selon Andy Lipow, le président du cabinet Lipow and Associates, « un baril de pétrole à 60$ est juste au tournant ».


Les cours sont soutenus par la conjonction des effets des annonces de réduction de production, ainsi que par la perspective d’une politique américaine « pro-business », à la faveur de l’entrée en fonction du président élu, Donald Trump.


Cela dit, l’analyste se montre sceptique sur le respect des quotas fixés par l’Opep de la part de pays comme l’Algérie, le Venezuela ou le Qatar. Néanmoins, la mise en œuvre, même partielle, d’une baisse de production des « trois grands » de l’Opep (Arabie saoudite, Koweit et Emirats Arabes Unis), en plus de la Russie, suffirait à booster les cours, estime Lipow.


La demande en hausse


Dans le même temps, la demande mondiale de brut continue de croître. l’Agence internationale de l’énergie (AIE) table sr une hausse de 1,2 million de barils par jour (bpj) en 2017, rappelle le dirigeant du cabinet spécialisé en pétrole.


Ces données, en addition à la baisse de production, suffiront à résorber l’excédent de l’offre de brut et rééquilibrer le marché pétrolier au deuxième semestre de 2017 voire plus tôt que prévu, selon certains observateurs, poursuit la même source.


Se montrant optimiste, Andy Lipow « donne rendez-vous en avril » pour savoir si et quand le cours du baril atteindrait le seuil des 70 dollars.


Retour des hydrocarbures non-conventionnels


Dans le même temps, la remontée des cours contribuera à un retour en force des producteurs de pétrole et gaz schiste américains et surtout canadiens, prédit le cabinet Lipow. Ces acteurs ont déjà trouvé le moyen d’être « rentables avec un baril à 50 dollars ou moins », souligne le dirigeant de cet organisme. Il oriente ainsi les investisseurs vers les nouveaux puits et réserves découvertes, notamment au Texas et surtout au Canada.


Autre conséquence de la remontée des cours, le marché des « tankers », ces bateaux pétroliers, devrait ralentir. En effet, le ralentissement de la production entraînera une baisse des exportations, réduisant au passage les débouchés et les besoins pour ses navires de transport d’hydrocarbures, prévient la même source.

Lako
13/12/2016, 11h17
Le pétrole en forte hausse, à plus de 57 dollars, après l'accord Opep/non-Opephttps://www.algerie1.com/media/source/opep-non-opep_693959248.jpg
Les cours du pétrole ont connu lundi une hausse en fin d'échanges européens, et restaient sur la mêmedynamique soutenus par l'accord de ce week-end entre les pays producteurs pour la limitation des productions.En fin d'échanges, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 56,02 dollars sur
l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,69 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de
janvier gagnait 1,64 dollar à 53,14 dollars.
Durant les échanges asiatiques, les cours de l'or noir ont décollé à leur plus haut en 18 mois, le baril

de Brent atteignant 57,89 dollars et celui de WTI 54,51 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui avait annoncé que ses membres limiteraient

leur production de 1,2 million de barils par jour, a convaincu ce week-end d'autres pays producteurs de
se joindre à l'accord, ce qui a permis aux cours de s'envoler.
By Algerie1.com

Lako
14/12/2016, 16h42
Le pétrole en baisse, des doutes sur le respect des quotas par l’IrakCe mercredi, l’Opep a encore alerté sur un risque de surproduction mondiale de pétrole l’année prochaine en cas de non-respect des accords signés par les membres du cartel. Selon un rapport de l’organisation, les pays membres ont produit « 33,87 millions de barils par jour (bpj) en novembre (…) soit 150 000 de plus qu’en octobre », rapporte le site zone bourse.À la fin novembre, les pays de l’Opep étaient parvenus à un accord (http://www.tsa-algerie.com/20161130/lopep-valide-laccord-dalger-petrole-remonte-dessus-de-50-dollars/) portant sur une réduction de 1,2 million de barils/jour (bpj) pour limiter la production pétrolière à 32,5 millions de bjp. Chacun des pays membres s’est ainsi vu octroyer un quota à respecter. Mais il semblerait déjà que certains États ne comptent pas s’y plier.Le Wall Street Journal révèle aujourd’hui que l’Irak « envisagerait d’augmenter ses exportations de pétrole brut en janvier ». Selon les informations du journal américain, « la compagnie pétrolière nationale irakienne, envisagerait d’augmenter la production du puits de pétrole de Bassorah d’environ 7% pour atteindre 3,53 millions bpj par rapport aux niveaux d’octobre ». Le terminal de Bassorah représente environ « 85% des exportations pétrolières de l’Irak ».Selon la même source, ce plan irakien daterait du 8 décembre, soit quelques jours après que le pays ait difficilement donné son accord pour réduire sa production de 210 000 bpj afin de la ramener à 4,35 millions de bpj en début d’année 2017.Pendant ce temps-là, les cours du pétrole ont ouvert en baisse ce matin à New-York. À 17h30, le baril de pétrole Brent se maintenait difficilement au-dessus de 55 dollars.
By TSA

Lako
15/12/2016, 18h50
Le pétrole en baisse, plombé par la hausse du dollar et un marché hésitantLes cours du pétrole étaient en repli ce jeudi 15 décembre en fin de journée, plombés par la hausse du dollar et les soupçons du marché sur l’application de l’accord de réduction de l’Opep.Le Brent, référence pour le pétrole algérien, a baissé jusqu’à atteindre 53,125 dollars, après avoir atteint un haut de 54,465 dollars.Les prix du baril avaient augmenté lundi, pour atteindre 57,5 dollars, un niveau record depuis 18 mois, après l’accord conclu le week-end dernier par l’Opep et les pays hors Opep en vue d’une réduction de leur production.La baisse du brent s’explique par deux facteurs. Le premier est lié à la hausse du dollar. Ce jeudi, l’euro a chuté face à la monnaie américaine pour atteindre son plus bas niveau depuis 2003. Vers 13H05 GMT, l’euro valait 1,0398 dollar contre 1,0533 dollar mercredi vers 22H00 GMT.La hausse du dollar intervient après l’annonce de la Fed (Banque centrale américaine), d’opérer trois hausses de ses taux d’intérêts en 2017, ce qui a poussé les investisseurs à se ruer sur le billet vert. Mais la hausse de la monnaie américaine impacte le pouvoir d’achat des pays importateurs de pétrole, qui est libellé en dollar, selon les médias.Le deuxième facteur est lié aux doutes persistants qui planent sur la capacité de l’Opep à mettre en œuvre l’accord sur la réduction de la production, conclu le 30 novembre à Vienne.Un rapport publié par l’Opep note que le cartel a augmenté sa production le mois dernier d’environ 150.000 bpj, pour atteindre 33.87 millions de bpj. Mais pour atteindre les 32.5 millions de bpj prévus par l’accord, l’Opep devrait donc réduire de 1.37 million de bpj contre 1.2 million prévu initialement.Le rapport prévoit aussi une augmentation de 0,3 million de bpj de la production hors Opep en 2017, en raison d’une anticipation de prix plus élevés. Une large part de cette croissance serait liée à la production du Brésil, du Canada, du Kazakhstan et de la Russie, ces deux derniers pays ayant accepté de réduire leur production le week-end passé.Selon les prévisions de l’Opep, le Kazakhstan augmenterait sa production d’environ 210.000 bpj et la Russie augmenterait la sienne de 80.000 bpj, alors que les deux pays ont accepté de réduire leur production de respectivement 20.000 et 300.000 bpj.Des soupçons pèsent aussi sur l’intention du Mexique et de l’Azerbaïdjan de faire passer une chute naturelle de leur production pour des réductions. Selon le Wall Street Journal, les deux pays devraient voir leur production décroître naturellement de respectivement 130.000 et 30.000 bpj.La possibilité d’une augmentation de la production au Nigéria et en Libye, tous deux exemptés de réduction, contribue aussi à faire baisser les cours. « Le principal défaut de l’accord de l’Opep vient du fait qu’il exempte certains pays de la réduction mais formule un objectif de production qui les inclut », selon les propos d’Olivier Jakob de Petromatrix rapportés par Market Watch.Une nouvelle fois, des doutes sont émis sur la détermination de l’Opep à tenir son accord. L’Irak en particulier est soupçonné de chercher à augmenter ses ventes de pétrole en janvier, rapporte le Wall Street Journal. Des documents officiels irakiens datés du 8 décembre indiquent notamment une augmentation de 7% des cargaisons depuis Bassora, ces cargaisons représentant 85% des exportations du pays, selon le même journal.Par ailleurs, la tendance passée de l’Opep à ne pas mettre en œuvre ses accords de réduction conduit le marché à s’interroger sur l’avenir du dernier en date. « Si les prix augmentent, tout le monde sera tenté de tricher un peu », affirme Geoffrey Heal, professeur à la Columbia Business School et ancien conseiller de l’Opep, rapporte Wall Street Journal.
By TSA

Lako
16/12/2016, 16h33
Le pétrole monte un peu à New York, le marché se calmantes cours du pétrole ont ouvert en légère hausse vendredi à New York, les échanges s'atténuant à l'issue d'une semaine agitée par l'annonce d'un nouvel accord impliquant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une baisse de l'offre.



Vers 14h05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, gagnait 24 cents à 51,14 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).C'est une séance très calme, a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan. On s'approche du week-end, puis de la période des fêtes. S'il faut évoquer quelque chose aujourd'hui, c'est le dollar qui s'affaiblit un peu et permet au marché du pétrole de reprendre son souffle, a-t-il avancé.Le billet vert avait bondi en milieu de semaine, après la décision par la Réserve fédérale (Fed) de relever les taux américains pour la première fois de l'année, et la force du dollar a tendance à peser sur le marché pétrolier car les échanges y sont libellés en monnaie américaine et deviennt donc plus coûteux. Mais à part cela (...), tout le monde se croise les bras en attendant janvier, a reconnu M. Larry.Non seulement les investisseurs sont en train de clore leurs compte pour l'année, mais janvier doit voir le début de l'application de deux accords conclus par l'Opep sur une baisse de l'offre.Ces deux pactes, l'un annoncé fin novembre au sein du cartel et l'autre le week-end dernier avec d'autres pays dont la Russie, ont contribué à relancer le marché, mais les investisseurs semblent désormais choisir la prudence en attendant de voir comment ils seront concrétisés, comme en témoignent des échanges hésitants cette semaine.Qui plus est, certains observateurs craignent que la reprise des cours encouragent les producteurs américains, en premier lieu de pétrole schiste, à faire repartir leur offre, les Etats-Unis n'étant pas concernés par ces différents accords.La résistance des producteurs américains de pétrole de schiste a été prouvée par le dernier rapport de l'EIA (Energy Information Administration, antenne du département américain de l'Énergie ou DoE), ont noté les analystes de PVM. Selon ce rapport, les extractions de pétrole de schiste sont attendues en hausse en janvier, pour la première fois en six mois.Sur ce sujet, les investisseurs digèreront en cours de séance les chiffres hebdomadaires sur le nombre de puits actifs aux Etats-Unis, établis par le groupe Baker Hughes.AFP

Lako
19/12/2016, 14h39
Le pétrole remonte, l’accord de limitation de la production toujours en questionLes prix du pétrole montaient légèrement lundi en cours d’échanges européens après une semaine très volatile, les marchés peinant à se positionner entre une offre trop abondante et les promesses de limitation des productions des pays producteurs.
Vers 11H35 GMT (12H35 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,41 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 20 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 19 cents à 52,09 dollars.
Malgré une performance plutôt décevante la semaine passée, les prix du brut sont à nouveau en hausse. L’accord des pays producteurs est étonnamment complet, ce qui devrait limiter les risques de baisse, mais reste à savoir dans quelle mesure il sera appliqué, a commenté Joshua Mahony, de IG.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé fin novembre que ses membres réduiraient leur production quotidienne de 1,2 million de barils, une décision à laquelle plusieurs autres pays producteurs se sont joints après une réunion début décembre.
A première vue, les conséquences d’un retour à la gestion active du marché pour l’Opep sont évidentes. Avec moins de pétrole sur les marchés, les prix remonteront, et le rééquilibrage du marché sera accéléré, a noté David Hufton, de PVM Reports.
Mais l’analyste rappelle que la Libye et le Nigeria ont tous deux été exempté d’un gel de leur production, ce qui devrait limiter l’effet du gel.
Nous nous attendons à ce que la production de l’Opep soit au dessus de son objectif, mais que les signaux envoyés que la production est tout de même limitée soient appréciés des marchés, ont pour leur part jugé les analystes de Morgan Stanley.
By HuffPost Maghreb

Lako
23/12/2016, 00h13
Pétrole La baisse des réserves du brut américain encourage la hausse des prixLes prix du baril étaient en augmentation sur les marchés internationaux hier mercredi. Les données sur une certaine baisse des stocks du brut américain boostent cette tendance. La hausse généralisée des prix confirme une relative réduction de la surabondance de l’offre mondiale. En effet, vers 04h GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, dont c’était le premier jour comme contrat de référence, acquiesçait 19 cents à 53,49 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Pour ce qui est de la référence européenne, le baril de Brent, également pour livraison en février, prenait 16 cents, à 55,51 dollars. Les investisseurs ont été manifestement sensibles aux prévisions de la fédération privée American Petroleum Institute (API), qui escompte une baisse hebdomadaire des réserves de brut américain de 4,15 millions de barils. Il en va de même pour les contextes américain et anglais où mardi à la clôture, le WTI a pris 11 cents à 52,23 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a pris 43 cents à 55,35 dollars à l’Intercontinental Exchange (ICE).

Lako
27/12/2016, 17h35
Le Cours du pétrole Brent en dollars: 56.72 $ (+0.82 1.47% ) le Mardi 27 décembre 2016 19:25
Les cours du pétrole en hausse depuis le mois d’août dernierLe marché du pétrole se relance. Les cours ont enregistré la plus longue période d’augmentation en plus de quatre mois, avant que l'OPEP et les autres pays producteurs ne réduisent leur production pétrolière, en vue de stabiliser le marché, selon l’agence Bloomberg.
«Les prix devraient reprendre l'année prochaine, car les réductions de production sont fixées de façon à permettre de réquilibrer un marché surchargé», a déclaré la semaine dernière le ministre saoudien de l'Énergie, Khalid Al-Falih.
Pour rappel, l'OPEP et les 11 pays non-OPEP dont la Russie, ont convenu de réduire leur production pétrolière à environ 1,8 million de barils par jour l'année prochaine.

Le baril a atteint les 50 dollars depuis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole a accepté le mois dernier de réduire la production, pour la première fois en huit ans.
L'Irak, deuxième producteur de l'OPEP, est pleinement engagé dans cet accord, a déclaré jeudi, le ministre irakien du pétrole, Jabbar Al-Luaibi, lors d'une réunion de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, organisée au Caire (Egypte).
"Les prix actuels du pétrole reflètent les facteurs positifs que nous avons connus récemment, y compris les attentes concernant les réductions de la production par l'OPEP et les pays non membres de l'OPEP", a déclaré Will Yun, analyste des matières premières basé à Séoul (Corée du Sud).

Lako
28/12/2016, 15h43
Le Cours du pétrole Brent en dollars: 57.10 $ (+0.27 0.48%

Lako
29/12/2016, 06h03
Le cours du pétrole toujours au plus hautLes cours du pétrole maintenaient leur hausse mercredi en fin d'échanges européens, remontant vers leurs plus hauts de l'année dans des marchés aux volumes réduits en cette période des fêtes.



Vers 17h15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 56,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 30 cents à 54,20 dollars.Les cours du pétrole remontaient depuis trois sessions et approchaient doucement de leurs plus hauts de l'année, atteints début décembre à 54,51 dollars pour le WTI et à 57,89 dollars pour le Brent.L'accord conclu par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et plusieurs autres pays producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production, continue de galvaniser les marchés. Si cet accord est respecté, le cartel et ses partenaires espèrent que cela accélérera le rééquilibrage du marché, dont l'offre trop abondante a fait chuter les cours ces dernières années.Selon des informations rapportées par plusieurs analystes, le comité de contrôle devrait tenir sa première réunion le 13 janvier. "Cette réunion sera l'occasion pour tout le monde de dire qu'ils sont en train de mettre en oeuvre les baisses, deux semaines avant que les données sur les exportations prouvent que tout le monde ne s'est pas tenu à l'accord", a ironisé Olivier Jakob, de Petromatix.Jeudi, les marchés observeront les données sur les réserves des Etats-Unis, publiées un jour plus tard que d'habitude par le Département américain de l'Energie (DoE).Pour la semaine achevée le 23 décembre, les analystes prévoient une baisse des réserves de brut de 1,5 million de barils, une hausse des stocks d'essence de 1 million de barils et une augmentation des réserves de produits distillés de 1 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.AFP

Lako
30/12/2016, 18h16
Le pétrole stagne pour la dernière séance de l'année
Les prix du pétrole restaient stables vendredi en cours d'échanges européens dans des échanges aux volumes modérés, alors que les marchés londoniens s'apprêtaient à clore la dernière séance de l'année à la mi-journée.
Vers 11H35 GMT (12H35 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 56,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en très légère baisse de 2 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de février grappillait pour sa part 6 cents à à 53,83 dollars.
Alors que les marchés ont tourné au ralenti cette semaine avec les faibles volumes d'échanges qui étaient à attendre de séances écourtées par les fêtes de fin d'année, les prix de l'or noir sont resté stables.
Les investisseurs attendent que l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour limiter la production soit appliqué au début de l'année 2017, a expliqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Outre les pays de l'Opep, des producteurs qui ne font pas partie du cartel, au premier rang desquels la Russie, ont promis de se joindre à cet effort qui pourrait permettre aux marchés de retrouver l'équilibre, alors que l'offre surabondante pèse sur les cours.
Si l'idée d'une baisse de la production mondiale d'environ 1,8 million de barils par jour est alléchante, des doutes planent toujours sur la façon dont cet accord va être respecté. La volatilité sur le marché du pétrole pourrait atteindre son paroxysme en 2017 si des complications voient le jour, a prévenu Lukman Otunuga.
L'année 2016 aura déjà été une année mouvementée pour les cours. En janvier, le baril de Brent a atteint 27,10 dollars, à son plus bas depuis fin 2003, tandis que le WTI a trouvé son plus bas depuis mi-2003 en février, à 26,05 dollars.
Les cours ont ensuite grimpé pour atteindre leurs plus hauts de l'année début décembre, à 57,89 dollars pour le Brent et à 54,51 dollars pour le WTI.

Lako
31/12/2016, 07h13
Le pétrole gagne 45% sur 2016Les cours du pétrole ont terminé en baisse vendredi sur le marché new-yorkais Nymex mais ils affichent sur l'ensemble de l'année leur meilleure performance depuis 2009, grâce à l'accord entre pays producteurs pour réduire la production, dont l'excédent a pesé sur les prix pendant deux ans.
Le contrat février sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu cinq cents sur la journée, soit 0,09%, à 53,72 dollars le baril. Il a néanmoins gagné 45% sur l'ensemble de 2016.
Au moment de la clôture du Nymex, le Brent livrable en mars cédait sept cents (-0,12%) à 56,78 dollars. Sur l'année, il affiche un bond de 52%.Reuters



[*=center]

Lako
03/01/2017, 10h41
Le pétrole démarre l’année en fanfareLe prix du pétrole Brent, référence pour le Sahara Blend algérien, a entamé l’année en hausse significative lors de sa première cotation de l’année à la Bourse de Londres, ce mardi 3 janvier. Il gagne plus de 2,4%, à près de 58,2 dollars le baril. Cette poussée de fièvre intervient alors que l’accord de réduction (http://www.tsa-algerie.com/20161210/petrole-accord-precedent-a-vienne-entre-pays-opep-non-opep/) de l’offre mondiale de brut, conclu entre les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et 11 autres producteurs, est officiellement entré en vigueur (http://www.tsa-algerie.com/20170102/laccord-petrole-entre-officiellement-vigueur/) le 1erjanvier dernier.La poursuite de la remontée des cours reflète une dissipation, au moins progressive, des doutes autour de l’application dudit accord. À titre d’exemple, le Koweit annonçait hier, lundi 2 janvier, une réduction de son extraction, avec la fermeture de 90 puits de pétrole, afin de respecter ses engagements de baisse de l’offre.En parallèle, le billet vert se renforce face à la monnaie unique européenne, à une quasi-parité de 1,04 dollars pour 1 euro. Il gagne également 0,85% face à un panier de devises de référence. Habituellement, lorsque la monnaie américaine se renforce, les prix du pétrole baissent. La situation qui prévaut actuellement sur les marchés dénote d’une vigueur particulièrement forte pour le baril.
bY tsa

Lako
03/01/2017, 18h41
Les cours du pétrole continuent de grimper en ce début d’année, grâce à l’entrée en vigueur de la baisse de production décidée par plusieurs pays producteurs, hors Etats-Unis.
Ce mardi, le baril de Brent est passé au-dessus des 58 dollars en séance, soit son niveau le plus élevé depuis juillet 2015. Idem pour le brut léger américain (WTI) qui évoluait, de son côté, aux alentours de 55 dollars.
Les producteurs de brut sont pénalisés par l’engorgement du marché mondial de l’or noir qui plombe les prix et entame leurs marges.
Le 10 décembre dernier, l’OPEP et d’autres pays hors cartel, comme la Russie, ont convenu d’une réduction totale de leur production de l’ordre de 1,8 million de barils par jour.
Cet accord est entré en vigueur le 1er janvier.
By Euronews

zadhand
04/01/2017, 11h05
Marché pétrolier
Le brent au plus haut depuis 18 mois


le 04.01.17|10h00


Trois jours après l’entrée en vigueur de l’accord de l’OPEP sur la limitation de la production,
les cours pétroliers mondiaux embrassent des niveaux jamais vus depuis un an et demi,
entamant ainsi l’année sous de meilleurs auspices.


Dans la matinée d’hier, rapporte l’AFP, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mars franchissait légèrement la barre des 58 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, marquant ainsi une hausse plus qu’appréciable de 1,27 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le light sweet crude (WTI) pour le contrat de février gagnait, lui aussi, 1,25 dollar pour s’établir à près de 55 dollars le baril.Au plus haut depuis juillet 2015, les prix du brut entament ainsi l’année à des niveaux quelque peu inattendus, les marchés affichant une confiance quasi-totale à l’égard des engagements de réduction de l’offre pris par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d’autres pays producteurs, en novembre dernier. «La foi des marchés dans l’accord de réduction de la production, qui devrait être appliqué par les producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres pays non membres, suffit à déplacer des montagnes», ont commenté en
ce sens les analystes de Commerzbank, cités hier par l’AFP. Tempérant quelque
peu ce nouvel élan d’enthousiasme, Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, note pour
sa part que «l’année 2017 démarre sur les chapeaux de roue, mais devrait finir bien plus modestement, car la production de pétrole de schiste américain devrait augmenter». Plus onéreux à produire que le pétrole conventionnel, le schiste américain a connu un net ralentissement du fait de la chute des prix du pétrole le rendant peu rentable, mais pourrait retrouver plus d’attrait si les engagements de réduction de l’offre sont respectés par les membres et non-membres de l’OPEP.A cet écueil d’une reprise de la production américaine, qui pourrait venir refroidir la
confiance actuelle des marchés, s’ajoutent d’autres sources de réticence, à savoir notamment le niveau record de la production de la Russie en 2016, ainsi qu’une hausse de la production en Libye, qui n’est pas concernée par les limitations de l’offre convenues au sein de l’OPEP. Au demeurant, nombre d’analystes soutiennent que même si la nouvelle stratégie de l’OPEP visant une maîtrise de l’offre est
actuellement efficace, son effet sur les prix ne devrait néanmoins être durable que si la demande mondiale de brut s’améliore et que l’Organisation accepte de prolonger ses engagements de réduction au-delà de juin 2017. En décembre dernier, convient-il de rappeler, les membres de l’OPEP ainsi que onze autres producteurs de pétrole,
dont notamment la Russie, se sont officiellement mis d’accord pour réduire leur production de près de 1,8 million de barils par jour au total, et ce, pour une période de six mois à compter du 1er janvier 2017. Cet accord historique aura ainsi permis d’enrayer la chute des cours pétroliers, le baril se rapprochant désormais d’un niveau de 60 dollars, après avoir chuté à moins de 30 dollars il y a à peine une année.


Akli Rezouali

Lako
05/01/2017, 05h41
Les prix du pétrole en hausse suite à une baisse du dollar et à une diminution prévue des stocks américainsLes prix du pétrole sont remontés mercredi suite à une baisse du dollar et à une diminution attendue des réserves américaines de brut.
Le cours du Texas West Intermediate pour livraison en février a augmenté de 0,93 dollars, se stabilisant à 53,26 dollars le baril sur la bourse NYMEX de New York. Le prix du Brent brut pour livraison en mars a quant à lui augmenté de 0,99 dollars, affichant 56,46 dollars le baril à la fermeture de la bourse ICE Future Exchange de Londres.Xinhua

Lako
05/01/2017, 15h02
Le Cours du pétrole Brent en dollars: 57.16 $ (+0.70 1.24% )
: l’Irak annonce une baisse de production, les cours en hausseAprès le Koweït il y a trois jours, l’Irak a annoncé, ce jeudi 5 janvier, avoir réduit sa production de pétrole de 200 000 barils par jour (bpj) à 4,6 millions de bpj, selon des propos du ministre du Pétrole, rapportés par le quotidien français Le Figaro.





En réaction, les cours du brut ont bien réagi : le baril de Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) gagne près de 0,75% en séance à la Bourse de Londres, très proche du seuil des 57 dollars le baril.


La valeur du pétrole est également portée par perturbations au Nigéria en décembre, qui a enregistré une baisse inattendue de 200 000 barils de la production du principal pays pétrolier d’Afrique. En parallèle, le baril bénéficie également d’un léger fléchissement du dollar face à l’euro, à une parité de 1,05 dollar contre 1 euro.


Merril Lynch optimiste sur les valeurs énergie


Autre révélateur d’une conjoncture favorable au pétrole : un rapport des services de Merril Lynch, prestigieuse division financière de la Bank of America, se montre très optimiste sur la valeur boursière de plusieurs compagnies pétrolières américaines. Merril Lynch fixe des objectifs de cotation largement au-dessus du « consensus » du marché, notamment pour ConocoPhilipps et Anadarko Petroleum.


À titre d’exemple, la filiale de Bank of America prévoit une valorisation d’Anadarko à 110 dollars en 2017, tandis que les marchés ne misent que sur 77 dollars l’action. Ceci reflète les bonnes perspectives et une reprise des cours du brut, qui favoriseront les compagnies pétrolières présentes à l’international.

ironman
06/01/2017, 21h27
L’agence américaine de l’énergie : le Brent à 226 dollars en 2040

Les cours du Brent devraient connaître une progression "fulgurante" dans les années à venir et pourraient atteindre les 226 dollars le baril en 2040, selon les dernières prévisions de l’agence gouvernementale américaine d’information sur l’énergie (EIA), publiées à Washington. L’EIA (Energy information administration) fournit trois scénarios pour l’évolution des cours de Brent d’ici à 2040 qui comprennent une fourchette de prix entre 43 et 226 dollars. Le premier scénario qui table sur des prix élevés illustre une hausse importante de la demande pétrolière mondiale couplée à une baisse des investissements de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans l’amont pétrolier et un renchérissement des coûts de développement et d’exploitation des gisements dans les pays Hors Opep, précise l’Agence dans son rapport 2017 sur l’évolution du secteur énergétique américain.

Lako
07/01/2017, 09h12
Le pétrole remonte, l'Arabie Saoudite aurait limité sa production
Les prix du pétrole poursuivaient lentement leur hausse vendredi en cours d'échanges européens, oubliant déjà les données sur les réserves américaines alors que l'Arabie Saoudite aurait abaissé sa production, selon des informations de presse.
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 57,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de février gagnait 45 cents à 54,21 dollars.
Les cours de l'or noir, qui avaient brièvement accusé le coup jeudi après des données hebdomadaires décevantes du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves des Etats-Unis, remontaient vendredi pour achever d'effacer la chute observée mardi.
Les prix du pétrole avancent à tâtons, malgré des données impressionnantes sur les réserves des Etats-Unis. Les réserves de brut ont augmenté de 7 millions de barils, alors que les importations ont chuté. Les réserves de produits distillés et d'essence ont augmenté de respectivement 10 millions et 8,3 millions de barils, ont commenté les analystes de JBC Energy.
Mais les marchés sont restés focalisés sur les producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et sur leurs partenaires, qui se sont engagés à réduire leur production dès ce mois de janvier pour permettre aux marchés de se rééquilibrer.
Selon des sources de presse, l'Arabie Saoudite a complètement appliqué son engagement, et a réduit sa production de 486.000 barils par jour. Cette nouvelle preuve que le pilier de l'Opep (et premier exportateur mondial, NDLR) mène l'effort pour normaliser les niveaux des réserves internationales a soutenu les prix, ont commenté les analystes de PVM.
AFP

Lako
09/01/2017, 14h21
les prévisions de hausse de la production américaine minent les coursLe marché pétrolier est en nette baisse (-1,5%), ce lundi 9 janvier, avec un baril de Brent (référence pour le Sahara Blend algérien) à 55,99 dollars à la bourse de Londres. Ce recul est lié aux inquiétudes d’une forte reprise de la production américaine de brut.


L’accord de l’Opep en péril


Ces anticipations viennent largement contrebalancer l’optimisme du marché, porté par un respect de l’accord de réduction de l’extraction de pétrole conclu entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et 11 autres producteurs majeurs.


En effet, la Russie a annoncé le retrait de 100 000 barils par jour (bpj) au mois de janvier et s’engage à poursuivre cette baisse, devant atteindre 200 000 bpj au premier trimestre, puis 300 000 bpj, conformément à l’accord. Dans le même temps, l’Arabie saoudite, principal producteur mondial, a également réduit sa production de 486 000 bpj ce mois-ci.


Ainsi, ces annonces ne semblent plus suffire à rassurer les marchés, tant la nouvelle d’une hausse sensible du nombre de forages aux États-Unis, annoncée vendredi dernier, pèse sur les cours mondiaux du pétrole.
By TSA

Lako
12/01/2017, 10h02
Les cours du petrole repartent à la hausse
Le pétrole était orienté à la hausse mercredi en Asie en raison d’achats à bon compte après une forte baisse mardi.
Vers 03h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, progressait de 16 cents à 50,98 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le prix du baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, gagnait 12 cents à 53,76 dollars.
La veille, le WTI avait perdu 1,14 dollar à 50,82 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir déjà cédé plus de deux dollars lundi.
A Londres, le Brent de la mer du Nord, lui aussi lourdement affecté lundi, a encore baissé mardi de 1,30 dollar à 53,64 dollars à l’Intercontinental Exchange.
Ce recul a notamment été dû à l’intention de Bagdad d’augmenter ses exportations, augmentant les doutes quant à l’efficacité d’un accord international visant à réduire l’offre pour soutenir les prix.
Le 1er janvier, le cartel a fait entrer en vigueur deux accords, l’un en son sein et l’autre avec des pays extérieurs comme la Russie, pour réduire la production générale, mais des doutes demeurent sur leur concrétisation.
« L’Irak, membre de l’Opep, a annoncé son intention d’augmenter ses exportations en février, ce qui suscite des questions sur l’impact réel de l’accord de l’Opep », a déclaré Alex Furber, de CMC Markets à Singapore.
Les cours de l’or noir, qui est libellé en dollar, ne sont « pas non plus aidés par le renforcement du billet vert », qui rend le pétrole plus cher pour les investisseurs dotés d’autres devises.
La défiance s’installant
Les cours du pétrole ont baissé mardi sur la lancée de leur chute de la veille, les investisseurs semblant pris d’un accès général de méfiance sur les promesses de réduction de l’offre par de nombreux pays producteurs.
« Je ne suis pas sûr de ce qui a précisément provoqué ce recul mais (…) le marché se met peut-être à douter du degré auquel de vraies baisses de production vont avoir lieu », a avancé Kyle Cooper, d’IAF Advisors.
Les investisseurs sont avides de tout indice sur la mise en oeuvre réelle de baisses annoncés fin 2016 par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en son sein comme par d’autres pays producteurs, mais les premières données devraient attendre la fin du mois car ces pactes ne sont entrés en vigueur que le 1er janvier.
« Le pétrole brut a un démarrage difficile en 2017 », s’est étonné Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com. « Pourtant, rien n’a changé depuis fin 2016. »
Les cours avaient alors bondi après l’annonce des accords conclus par l’Opep et, pour certains observateurs, leur actuel repli souligne ce que tous ces mouvements ont de spéculatif.
« Je serais très surpris de voir les nations productrices s’éloigner de leurs quotas de façon considérable car, si cela leur profiterait à court terme, ce serait très coûteux sur le long terme », a relativisé M. Razaqzada.
Stocks aux USA
Reste que le début de semaine a été marqué par des chiffres peu engageants venus d’Irak, un membre de l’Opep qui s’est engagé à une forte baisse de production mais a encore exporté de l’or noir à un niveau soutenu en décembre, alors que des informations plus favorables n’ont guère soutenu le marché.
« Les cours ont peu réagi à l’annonce que la Russie et le Kazakhstan, producteurs extérieurs à l’Opep, avaient réduit leur production », a écrit Tim Evans, de Citi. « Cela laisse penser que le marché est allé trop haut et est exposé à de nouveaux rééquilibrages en baisse. »
Même si les signataires de ces accords produisent effectivement moins, les analystes craignent que cela pousse les producteurs américains, notamment de pétrole de schiste, à s’engouffrer dans la brèche en accélérant leur activité.
A ce titre, le département américain de l’Energie (DoE) a, dans un rapport mensuel publié mardi, tablé sur une légère reprise de la production en 2017 aux Etats-Unis, à 9 millions de barils par jour (bj) contre 8,9 l’année précédente, et il a aussi relevé ses prévisions sur les cours avec un baril de WTI prévu à 52,50 dollars en moyenne cette année.
Pour l’heure, « on attend les chiffres de demain sur les stocks américains », a annoncé Carl Larry, de Frost & Sullivan, en référence à des données hebdomadaires publiées séparément par le DoE.
Selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg, les réserves de brut sont attendues en hausse de 1,5 million de barils pour la semaine précédente, les réserves d’essence en hausse de 2,75 millions de barils et celles de produits distillés en hausse de 2,6 millions de barils.

Lako
12/01/2017, 19h55
Le pétrole remonte, aidé par l’Arabie saouditeLe cours du pétrole , le Brent, référence pour le pétrole algérien, est remonté ce jeudi 12 janvier, atteignant 56.2 dollars le baril à 18h41 GMT, profitant de l’annonce par de membres-clé de l’Opep de la réduction de leur production et de leurs exports. Mais aussi de la faiblesse du dollar face à l’euro. À 15h, la monnaie unique européenne valait 1,0647 dollar contre 1,0509 dollar mercredi vers la même heure.


Les cours avaient baissé en début de semaine, avec la persistance des doutes du marché sur la mise en œuvre de l’accord de réduction prévue. De forts doutes en particulier se sont faits sentir au vu de la hausse des exportations de l’Irak, deuxième producteur de l’Opep après l’Arabie saoudite. La hausse de la production américaine est une autre cause d’inquiétude des marchés.


Jeudi, le ministre saoudien de l’Énergie, Khalid al-Falih, a déclaré lors d’une conférence à Abu Dhabi que le royaume avait réduit sa production jusqu’à atteindre le niveau le plus bas depuis près de deux ans, rapporte Reuters.




Pour Al-Falih, l’accord de l’Opep accélérerait le rééquilibrage du marché du pétrole et les prix y répondraient plus tard cette année. Le renouvellement de l’accord, prévu pour six mois, sera discuté par les producteurs « plus tard », a-t-il ajouté. Selon M. al-Falih, la demande mondiale devrait augmenter de plus d’un million de bpj en 2017, et le marché devrait se resserrer en deux ou trois ans.


En janvier, l’Arabie saoudite a réduit sa production d’au moins 486.000 bpj, la faisant passer à 10.058 millions de bpj. Après avoir réduit ses exports vers l’Europe et l’Amérique, l’Arabie saoudite a réduit ses exportations vers l’Inde et les pays d’Asie du sud-est, tout en maintenant pour l’heure sa place sur le marché dans le reste de l’Asie.


Le royaume envisage toujours l’entrée en bourse de 5% du géant Saudi Aramco, et espère en tirer 100 milliards de dollars. Le pays a intérêt de maintenir une hausse du prix du baril, qui rendrait cette opération plus lucrative, explique Olivier Rech dans Challenges.


Le ministre koweïtien de l’Énergie, Essam Al-Marzouq, a affirmé lors de la même conférence que le Koweït avait déjà réduit sa production d’une quantité supérieure à celle promise lors de la conclusion de l’accord, selon Reuters.


Le ministre émirati, Suhail al-Mazroui, a lui aussi affirmé qu’il était prématuré de parler d’une prolongation de l’accord au-delà des six premiers mois. « Il faut de la compétition dans le marché du pétrole, et tenter de fixer le marché pour atteindre un prix donné ne fonctionnera pas, parce que tous les membres de l’Opep ne soutiendraient pas une telle stratégie », a-t-il dit, rapporte le journal émirati The National.


Le ministre a par ailleurs affirmé que la production émiratie se poursuivrait et envisageait de passer de 3.15 à 3.5 millions de bpj. « Nous nous sommes engagés à réduire l’approvisionnement en pétrole et c’est en cours. Les capacités de production supplémentaire serviront de réserve en cas de pénurie », a-t-il expliqué, selon l’AFP.


Le ministre irakien, Jabar Ali al-Luaibi, a déclaré quant à lui que son pays « espérait de meilleurs prix », ajoutant que l’Irak avait réduit ses exports de 170.000 bpj et envisageait de les réduire encore de 40.000 bpj cette semaine.


De forts doutes ont été émis ces derniers jours sur la réduction de la production irakienne, les exportations depuis le sud de l’Irak ayant atteint un record de 3.51 millions de bpj en décembre, selon Reuters, qui indique que les exportations depuis Bassorah devraient augmenter de 3.641 millions de bpj en février. Le ministre irakien a toutefois affirmé que l’augmentation des exportations en décembre n’affecterait pas la décision irakienne de réduire sa production en janvier.


Jeudi, le Secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo, a affirmé qu’il n’y avait pas de raison de douter de la coopération de l’Irak dans l’initiative de réduction. Il a aussi indiqué que le cartel s’attendait à voir les inventaires mondiaux baisser d’ici le deuxième quart de l’année, précisant que l’Opep ne visait pas de prix précis mais souhaitait que le baril atteigne un prix qui permette d’entretenir l’investissement dans l’industrie du pétrole.




En Russie, les conditions météorologiques ont déjà permis une réduction de 100.000 bpj pendant les premiers jours de janvier, selon Reuters. « Il n’y a aucun doute sur le fait que la Russie honore tous les points de l’accord et toutes les obligations qu’elle a prises », avait déclaré un porte-parole du Kremlin mardi dernier, sans préciser si la réduction de 100.000 bpj faisait partie de cet effort.


Selon BMI Research, les pays de l’Opep et hors Opep semblent se conformer aux décisions de l’accord, cette conformité étant évaluée à environ 73%, rapporte Reuters.


La première réunion du comité ministériel de supervision de l’Opep est prévue à Vienne les 21 et 22 janvier.


Du côté américain, la production de brut devrait augmenter de 110.000 bpj en 2017 pour atteindre 9 millions de bpj, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie, qui avait prévu un déclin de 80.000 bpj le mois dernier.


La demande mondiale devrait augmenter « plus fortement que prévu » en 2017, selon Olivier Reich, avec une prévision à la hausse par l’Agence internationale de l’énergie des consommations russes et chinoises. En Chine, l’augmentation de la production automobile est un facteur de la hausse de la demande de pétrole. Selon Olivier Reich, si les producteurs tiennent parole, le marché « devrait se rééquilibrer en 2017 ».


Au cours des années suivantes, si la baisse des investissements pétroliers se poursuit, le recul en conséquence de la production de pétrole pourrait « très facilement » faire remonter le prix du baril autour de 90 dollars, selon M. Reich. Une hausse trop importante des prix relancerait cependant le pétrole de schiste aux États-Unis, un scénario que les producteurs de brut souhaitent éviter.

Lako
13/01/2017, 07h44
Le pétrole en nette hausse profitant d'une faiblesse du dollar et de l'espoir d'une baisse de l'offreLes cours du pétrole ont monté jeudi, profitant à la fois d'un affaiblissement du dollar et d'éléments relançant les espoirs d'une bonne application de plusieurs accords de baisse de l'offre entre grands producteurs.


Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a gagné 76 cents à 53,01 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 91 cents à 56,01 dollars le baril sur le contrat pour livraison en mars à l'Intercontinental Exchange.
"On continue à réagir à l'annonce d'une baisse de la production en Arabie saoudite", a mis en avant Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Les actions de Ryad sont particulièrement surveillées, car c'est le membre dominant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et le principal promoteur en son sein d'accords entrés en vigueur ce mois-ci sur une baisse concertée de l'offre entre pays producteurs.
Or, jeudi, "le ministre de l'Energie Khaled al-Faleh a déclaré à la presse que la production était passé sous les 10 millions de barils par jour", en deçà de ses objectifs fixés par l'accord de limitation de la production, a expliqué Michael Hewson, de CMC Markets.
Les déclarations du ministre saoudien, qui s'est plus largement dit optimiste sur la perspective d'une stabilisation du marché pétrolier, sont de nature à rassurer le marché sur une bonne application des accords conclus par l'Opep, qui concernent non seulement ses propres membres mais aussi des pays extérieurs comme la Russie.
SpéculationsA ce titre, les cours ont "aussi profité d'annonces de l'Irak et de la Russie qui ont chacun dit abaisser leur production pour respecter les termes des accords", a rapporté M. Lipow. "Le marché s'attend à ce qu'il y ait moins de pétrole disponible lors des prochains mois et cela soutient les cours."
Le gouvernement russe a rapporté que la production du pays diminuait plus que ce qu'avaient prévu les compagnies pétrolières, tandis que l'Irak, qui avait inquiété le marché en début de semaine par le niveau élevé de ses exportations, a assuré qu'il respectait les termes de l'accord en matière de production.
Autre élément notable jeudi, "le dollar s'affaiblit beaucoup (...), ce qui contribue à soutenir les cours du pétrole", a remarqué Bob Yawger, de Mizuho Securities.
L'affaiblissement du billet vert, qui perd notamment du terrain face au manque de précisions apportées la veille par le futur président américain Donald Trump lors d'une conférence de presse, est susceptible de profiter aux cours pétroliers car ils sont libellés en dollars et deviennent donc moins coûteux pour les opérateurs utilisant d'autres devises.
Au final, beaucoup d'observateurs relativisent les mouvements des cours en mettant en avant le côté actuellement très spéculatif du marché pétrolier: il enregistre de fortes fluctuations depuis le début de la semaine mais se trouve finalement proche du niveau auquel il était avant le week-end.
"Beaucoup d'investisseurs spéculatifs placent des paris en hausse sur le marché", a conclu M. Yawger.By Maghreb Emergent

ironman
04/03/2017, 15h15
Le pétrole baisse nettement face à de mauvais signes sur l’offre

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Le pétrole baisse nettement face à de mauvais signes sur l’offre
DIA-03 mars 2017: Les cours pétroliers ont nettement baissé jeudi sous le coup de multiples éléments jugés de mauvais augure sur une réduction marquée de l’offre mondiale, que ce soit en Russie, dans l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou aux Etats-Unis.

Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a reculé de 1,22 dollar à 52,61 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a perdu 1,28 dollar à 55,08 dollars sur le contrat pour livraison en mai à l’Intercontinental Exchange (ICE).

« Le marché n’a pas bien pris l’annonce que la production russe est restée au même niveau en février en janvier: cela montre que l’accord avec l’Opep n’y a pas été respecté plus avant », a mis en avant Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

La Russie participe depuis le 1er janvier à des baisses concertées de production entre plusieurs pays, en premier lieu les membres de l’Opep, dans le but affiché de stabiliser le marché.

Or, selon des chiffres publiés jeudi par le ministère russe de l’Energie, la production du pays s’est maintenue le mois dernier, laissant craindre que les compagnies locales aient cessé de ralentir leur activité.

« On se remet à se poser des questions sur l’accord entre l’Opep et d’autres pays », a expliqué John Kilduff, d’Again Capital.

Certes, les derniers chiffres en date sur la production du cartel, publiés par l’agence Bloomberg, montrent qu’elle a décliné en février. Mais ce recul a largement été assumé par la seule Arabie saoudite, membre dominant de l’Opep et fer-de-lance des accords de baisses de l’offre.

Parmi les autres membres, « des données de presse montrent que les exportations irakiennes ont augmenté en février, (…) ce qui remet en cause les propos du secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo, qui estime que les pays du cartel respectent à 90% leurs objectifs », a commenté Michael Hewson, de Markets.

Après l’Arabie saoudite, l’Irak est le second plus gros producteur de l’Opep et, même s’il a officiellement accepté d’importantes baisses de production, il avait beaucoup traîné des pieds pour signer ces accords fin 2016.

– Force du dollar –

A ces éléments sur la Russie et l’Opep, « s’ajoutent le fait que les réserves de brut ont encore monté aux Etats-Unis », a souligné M. Lipow.

Les chiffres hebdomadaires du département de l’Energie (DoE) ont fait état mercredi d’une nouvelle hausse de ces stocks à un record, ainsi que d’une avancée de la production qui semble s’installer à plus de neuf millions de barils par jour (bj).

« Le marché semble prendre conscience aujourd’hui des chiffres de la veille sur l’offre américaine », les cours n’ayant qu’un peu baissé mercredi, a reconnu M. Kilduff.

Les analystes craignent que la production américaine reparte durablement face à l’occasion théoriquement créée par les accords de baisses de l’offre entre l’Opep et les autres pays signataires.

Enfin, « le sentiment sur le marché a aussi été affecté (…) par le renforcement du dollar », a écrit Tim Evans, de Citi.

La force du dollar, qui profite de déclarations de responsables de la Réserve fédérale (Fed), pèse sur les échanges pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine et deviennent donc plus coûteux.

ironman
01/09/2017, 17h27
Le pétrole poursuit sa baisse à 45,96 dollars le baril
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Le pétrole coté à New York a terminé en baisse mercredi, la fermeture de raffineries le long des côtes du Golfe du Mexique après le passage de la tempête Harvey faisant chuter la demande en brut.
Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en octobre, la référence américaine, a perdu 48 cents par rapport à la clôture de la veille pour clôturer à 45,96 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).