zadhand
26/06/2016, 00h18
L'incertitude est totale !
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A LA UNE INTERNATIONAL_Élections Législatives en Espagne
Valence (Espagne)
De notre correspondant
le 25.06.16 | 14h30
Six mois après l'élection d'un Parlement qui n'est pas parvenu à former un gouvernement,
36,5 millions d'électeurs sont rappelés aux urnes, ce dimanche, pour renouveler
les députés du nouveau parlement, dans le cadre des treizièmes
élections législatives depuis l’instauration de la démocratie en Espagne.
24688
Le blocage politique a obligé le roi Felipe VI à convoquer de
nouvelles élections, afin de sortir le pays de l’impasse politique.
Cela mènera t-il sur un gouvernement de droite ou de gauche ou
une grande coalition ? Les élections législatives de décembre 2015
avaient abouti sur un Parlement fragmenté entre quatre grandes
formations, le Parti populaire de Mariano Rajoy, les socialistes de
Pedro Sanchez, Podemos de Pablo Iglesias et le libéral
Ciudadanos d´Albert Rivera. Les derniers meetings de campagne ont
été tenus ce vendredi, à deux jours des législatives de dimanche.
L'incertitude est donc totale en ce qui concerne l'avenir proche de
l'Espagne mais l'hypothèse de la grande coalition est véritablement
prévisible. Mariano Rajoy, qui n'a pas réussi à convaincre le PSOE
de le rejoindre dans une grande coalition, ne profite pas de
l'affaiblissement des socialistes et si certaines sondages lui octroient
jusqu'à 130 députés (soit 7 de plus qu'en décembre), le consensus est
plutôt autour de 118-120 Là encore ce serait le plus faible résultat du PP
depuis 1989.À gauche, la nouvelle coalition formée par Podemos et le
parti écolo-communiste Izquierda Unida, appelée "Unidos Podemos", est
en train de gagner du terrain. Et ce, au détriment du traditionnel Parti
socialiste auquel il pourrait arracher la seconde place. Les électeurs de
"podemos", ont clairement indiqué leur choix et ils sont favorables à la
construction d'une majorité de gauche. Le parti politique Podemos de
Pablo Iglesias est devenu en moins de deux ans la troisième force politique
du pays. Rassemblant notamment des membres du mouvement des
"Indignés" par l'austérité, né à Madrid en 2011, il a fait son entrée au
Parlement lors des élections du décembre 2015, avec 20,6% des voix.
Selon les sondages, Podemos pourrait devenir la première force d'opposition
du pays, devant le traditionnel Parti socialiste (PSOE.Le PSOE qui a gouverné
l'Espagne pendant 21 ans (1982-1996 et 2004-2011) a échoué à rassembler
autour de son leader, Pedro Sánchez, une majorité progressiste. Un parti divisé
sur la position à tenir face à Podemos qui a refusé d'y adjoindre ses 69 élus en
décembre. il a voté avec la droite, le Parti Populaire,pour empêcher l'investiture
de Sánchez.Par ailleurs, les élus centristes,d´Albert Rivera, leader du parti libéral Ciudadanos (C’s), allié naturel du PP et quatrième des intentions de vote,
n'apporteront pas leurs voix pour une investiture de Mariano Rajoy, suite aux récents scandales de corruption qui ont visé le camp du Premier Ministre.
Ali Ait Mouhoub
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A LA UNE INTERNATIONAL_Élections Législatives en Espagne
Valence (Espagne)
De notre correspondant
le 25.06.16 | 14h30
Six mois après l'élection d'un Parlement qui n'est pas parvenu à former un gouvernement,
36,5 millions d'électeurs sont rappelés aux urnes, ce dimanche, pour renouveler
les députés du nouveau parlement, dans le cadre des treizièmes
élections législatives depuis l’instauration de la démocratie en Espagne.
24688
Le blocage politique a obligé le roi Felipe VI à convoquer de
nouvelles élections, afin de sortir le pays de l’impasse politique.
Cela mènera t-il sur un gouvernement de droite ou de gauche ou
une grande coalition ? Les élections législatives de décembre 2015
avaient abouti sur un Parlement fragmenté entre quatre grandes
formations, le Parti populaire de Mariano Rajoy, les socialistes de
Pedro Sanchez, Podemos de Pablo Iglesias et le libéral
Ciudadanos d´Albert Rivera. Les derniers meetings de campagne ont
été tenus ce vendredi, à deux jours des législatives de dimanche.
L'incertitude est donc totale en ce qui concerne l'avenir proche de
l'Espagne mais l'hypothèse de la grande coalition est véritablement
prévisible. Mariano Rajoy, qui n'a pas réussi à convaincre le PSOE
de le rejoindre dans une grande coalition, ne profite pas de
l'affaiblissement des socialistes et si certaines sondages lui octroient
jusqu'à 130 députés (soit 7 de plus qu'en décembre), le consensus est
plutôt autour de 118-120 Là encore ce serait le plus faible résultat du PP
depuis 1989.À gauche, la nouvelle coalition formée par Podemos et le
parti écolo-communiste Izquierda Unida, appelée "Unidos Podemos", est
en train de gagner du terrain. Et ce, au détriment du traditionnel Parti
socialiste auquel il pourrait arracher la seconde place. Les électeurs de
"podemos", ont clairement indiqué leur choix et ils sont favorables à la
construction d'une majorité de gauche. Le parti politique Podemos de
Pablo Iglesias est devenu en moins de deux ans la troisième force politique
du pays. Rassemblant notamment des membres du mouvement des
"Indignés" par l'austérité, né à Madrid en 2011, il a fait son entrée au
Parlement lors des élections du décembre 2015, avec 20,6% des voix.
Selon les sondages, Podemos pourrait devenir la première force d'opposition
du pays, devant le traditionnel Parti socialiste (PSOE.Le PSOE qui a gouverné
l'Espagne pendant 21 ans (1982-1996 et 2004-2011) a échoué à rassembler
autour de son leader, Pedro Sánchez, une majorité progressiste. Un parti divisé
sur la position à tenir face à Podemos qui a refusé d'y adjoindre ses 69 élus en
décembre. il a voté avec la droite, le Parti Populaire,pour empêcher l'investiture
de Sánchez.Par ailleurs, les élus centristes,d´Albert Rivera, leader du parti libéral Ciudadanos (C’s), allié naturel du PP et quatrième des intentions de vote,
n'apporteront pas leurs voix pour une investiture de Mariano Rajoy, suite aux récents scandales de corruption qui ont visé le camp du Premier Ministre.
Ali Ait Mouhoub