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zadhand
23/06/2016, 00h54
La Question des Archives Coloniales


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L’Algérie récupère des archives coloniales
le 22.06.16 |17h45

Dans le cadre du dialogue sur la question des archives, l’Algérie vient
d’avoir de copies d’archives couvrant la période coloniale.
L’ambassadeur de la France en Algérie, Bernard EMIE, a remis, hier,
mardi, à M. Abdelmajid Chikhi, directeur des Archives nationales d’Algérie,
vingt-deux volumes de copies de documents diplomatiques français couvrant
la période de 1954 à 1962, indique un communiqué de l’ambassade de France.
Ces documents dont l’original est conservé par l’Etat français concernent des
événements qui se sont déroulés pendant la guerre d’Algérie et se rapportent
aux développements de la politique étrangère de la France à cette époque.
L’ambassade précise que cette remise s’inscrit dans le cadre du « dialogue apaisé
et confiant engagé avec l’Algérie sur la question des Archives, dialogue initié à
la suite de la visite d’Etat du Président de la République François Hollande en
Algérie en décembre 2012. »Et de noter que la prochaine session de travail
bilatéral coprésidé par les deux directeurs nationaux des archives en France et
en Algérie est prévue du 19 au 21 juillet en Algérie.

Mina Adel

zadhand
04/07/2016, 23h15
L'Algérie n'a recupéré que 2 % de ses archives
détenues par la France


Bonsoir, http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f4/24889d1467667094-sondages-du-ramadhan-tv-joyeux-anniversaire-moubarak-et-de-la-nation-arabe-et-islamique.jpg

mes meilleurs vœux,bonheur, de santé et de prospérité
à la communauté de maghreb-Sat et de la nation arabe et islamique

عيد مبارك سعيد لكم و للأمة العربية و الإسلامي


le 04.07.16|16h55
http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f265/24518d1466203968-economie-saha-shourkoum.jpg

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé lundi que l'Algérie

n'avait recupéré que 2 % de ses archives détenues par la France,
ajoutant que les relations entre les deux pays ne sauraient être "normales"
sans le règlement du dossier de la Mémoire, l'Algérie ne comptant pas
renoncer à sa revendication relative à la restitution de la totalité de ses
archives. Dans un entretien à l'APS à la veille de la célébration du 54e
anniversaire du recouvrement de sa souveraineté, M. Zitouni a précisé que
les archives remises par la France à l'Algérie depuis l'indépendance
"ne dépassent pas les 2 %", estimant que les relations entre les deux pays
"ne peuvent êtres normales" sans le règlement du dossier de la Mémoire et
la satisfaction de la revendication de l'Algérie relative à la restitution de la
totalité de ses archives spoliées lors de l'occupation française.
Sur le plan économique et commercial, M. Zitouni a indiqué que les relations
entre l'Algérie et la France étaient "bonnes", mais restaient en deçà de l'objectif
escompté concernant la question de la Mémoire. Le ministre a rappelé l'installation
à l'occasion de sa dernière visite en France de trois commissions dont l'une est
chargée de l'examen des archives nationales détenues par la France, tandis que
la deuxième s'occupe du traitement du dossier des Algériens disparus durant la
période coloniale.La troisième commission est, par ailleurs, chargée du dossier
des victimes des essais nucléaires effectués par la France durant la période coloniale,
a précisé le ministre qui a fait remarquer que les archives ne concernaient pas uniquement les documents liés à la Révolution, mais également tout ce qui concerne
les infrastructures de l'Algérie, l'architecture et l'urbanisme.M. Zitouni a demandé aux autorités françaises d'accélérer le travail des commissions, ajoutant que les archives
en possession de l'Algérie et les témoignages recueillis ainsi que les mémoire écrites,
y compris les mémoires des bourreaux français, suffisaient pour écrire l'histoire de
l'Algérie durant cette période. Il a, par ailleurs, souligné que la revendication relative
à la restitution des archives était une question de "principe pour les Algériens".
2.000 Algériens disparus durant la Guerre de libération selon les statistiques
préliminaires .Concernant le dossier des disparus durant l'occupation française
de l'Algérie, le ministre des Moudjahidine a affirmé que les statistiques préliminaires montraient que le nombre de disparus durant la Guerre de libération (de 1954 à 1962), s'élevait à plus de 2.000 victimes. Il s'agit de détenus incarcérés ou retenus dans
des centres d'interrogatoire français, selon le ministre qui a ajouté que l'opération de recensement se poursuivait et la commission installée à cet effet allait travailler conformément à l'accord qui prévoit l'identification des sépultures de ces victimes.
Parmi les chouhada n'ayant pas de sépulture connue, figurent les noms de Ahmed Bouguerra, El Djilali Bounaama, Larbi Tebessi ainsi que le français qui a soutenu la
cause algérienne, Maurice Audin. Dans le cadre de ses efforts visant à récupérer ses archives, l'Algérie oeuvre à la restitution des crânes des premiers résistants algériens, conservés au Musée de l'homme à Paris.
"32 crânes de vaillants résistants algériens ont été recensés", selon le ministre qui a indiqué que "l'Algérie demeure attachée à la récupération des crânes de nos aïeux
qui doivent avoir leurs sépultures en Algérie". "Les crimes odieux perpétrés par
la France durant 132 ans d'occupation témoignent de la barbarie de ce qu'a accompli
ce pays en Algérie", a souligné le ministre.

APS

zadhand
03/11/2016, 22h51
La France cache les archives algériennes


Jeudi 03 Novembre 2016 00:00

Le DG de nos Archives nationales nous apprend que la France use
de tous les moyens pour ne pas nous remettre nos archives.Cachettes
secrètes et mensonges font partie de ces moyens. Pourquoi? Nous
avons fouillé...Coups tordus. Notre DG des archives nationales,
Abdelmadjid Chikhi, a jeté un véritable pavé dans la mare, lundi dernier.
Il a choisi, pour cela, la commémoration du 62ème anniversaire du 1er
Novembre 1954. Ce qui met en relief son annonce sur le sort des
archives algériennes transférées par la France entre 1960-1961. Dans un
entretien à l'APS, il nous apprend que les autorités françaises ont procédé
depuis cinq ans à l'éparpillement de ces archives qui étaient emmagasinées
dans le centre des archives à Paris et au centre régional d'Aix en Provence
vers des «endroits inconnus». L'information est de taille. Au-delà de la
volonté de soustraire ces documents aux chercheurs, il y a celle de
compromettre l'accord signé en 2009 entre l'Algérie et la France sur les
modalités de restitution de ces archives à notre pays. Chikhi confirme cette
attitude française en déclarant «qu'au lieu d'aider l'Algérie à entamer
l'opération telle qu'énoncée dans l'accord, la partie française avançait moult
prétextes». On comprend par-là que la France n'a pas l'intention de tenir ses engagements. Surtout quand on apprend, toujours par M. Chikhi, «qu'»au
lieu d'aider l'Algérie à entamer l'opération telle qu'énoncée dans l'accord, la
partie française avançait moult prétextes dont la nécessité pour l'Algérie, de
cibler les archives qui l'intéressent». Pour ce faire, poursuit-il «la France s'est
engagée à remettre des listes d'archives dont elle dispose sous forme de
livrets, mais ces derniers ne renferment pas la totalité des documents». De
plus «la partie française a exigé que l'Algérie prenne en charge l'envoi
d'équipes de techniciens qui se pencheront sur la recherche et la copie des
archives. Une opération qui requiert un nombre considérable d'experts en
archives devant effectuer un déplacement en France». Même le mensonge
est utilisé car semblablement «les archives sur l'époque ottomane que la
France prétend avoir restituées dans leur totalité à l'Algérie» ne l'ont pas
été. Chikhi précise «qu'un nombre important de correspondances entre les
deys et les rois de France sont toujours en possession de la partie française.
Aucune archive ni copie d'archive n'ont été remises». Les raisons de tous
ces subterfuges? Pour notre DG des archives, l'Algérie «traite avec une partie
(française) qui a de fortes raisons qui la poussent à refuser de restituer ces
archives». Sans donner plus de précisions. Diplomatie oblige. L'opinion
algérienne sait maintenant que la France a beaucoup de choses à cacher sur
sa présence durant un siècle et demi de colonisation de l'Algérie. Même avant
le débarquement de 1830. Sans être dans les secrets de l'Etat français, on
peut expliquer facilement le refus de la France de nous restituer nos archives.
Prenons un seul exemple. Tout le monde connaît «le coup d'éventail» invoqué
par la France pour envahir l'Algérie. Sauf que ce «coup d'éventail» qui avait été
précédé par les propos de voyou proférés par le consul de France, Pierre Deval,
à l'adresse du dey appelle au moins une question qui n'a pas été posée jusque-
là. Comment expliquer le comportement irrespectueux et provocateur de ce
consul Deval? Si l'on exclut la folie qui aurait dû le conduire à l'hôpital
psychiatrique, ce qui n'a pas été le cas, le consul Deval ne peut qu'avoir agi sur
ordre de sa hiérarchie. Ce qui rend l'acte incontestablement prémédité. Ainsi
que l'invasion de notre pays. Ceux qui n'aiment pas la thèse du complot sont
servis. D'autant que c'est Talleyrand dit le «boiteux», l'homme des coups tordus,
qui nomme Deval consul à Alger. Deval emportera avec lui son secret puisqu'il
meurt deux années après son départ précipité d'Alger. En 1827 la France était
dirigée par le roi Charles X qui sera «débarqué» en Juillet 1830. A vrai dire,
depuis la révolution de 1789, la gouvernance en France est constituée de
nombreuses phases cachées. Notamment dans sa relation avec l'Algérie. On peut rappeler l'affaire des créances de blé qui avait été préparée de longue date.
Comme le monde est pavé de bonnes intentions! On peut également citer au
passage, l'administration de Vichy en Algérie et encore les dessous des massacres
du 8 mai 1945 à Sétif et Kherrata. Même la période du général de Gaulle, l'homme
qui a libéré la France deux fois plutôt qu'une (en 1945 et en 1962) et que certains milieux en France n'hésitent pas pour l'accuser de trahison. Ce ne sont là que
quelques exemples de dossiers «explosifs» que la France n'est toujours pas prête à
voir s'étaler au grand jour. C'est dire que pour la repentance ou les excuses de la
France attendues en Algérie, il faudra attendre encore un peu. Un peu beaucoup!