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Voir la version complète : Espionnage à France 24



ironman
20/06/2016, 16h09
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Décidément rien ne va plus sur la chaîne France 24. Même si l'affaire remonte à octobre 2010, elle fait tache d'huile sur le média français. Après une fuite dans Le Canard enchaîné sur la gestion financière de l'AEF, dans un contexte de guerre des chefs entre le président de l'AEF de l'époque, Alain de Pouzilhac, et son ancienne directrice déléguée, Christine Ockrent. Candice Marchal était poursuivie pour avoir frauduleusement accédé à une copie Internet du serveur informatique de l'AEF, créée par Thibault de Robert, ainsi qu'aux boîtes mail de plusieurs de ses dirigeants grâce aux codes que l'informaticien lui a fournis, et d'en avoir soustrait des données confidentielles. Licenciée pour faute grave fin 2010, elle avait réfuté tout espionnage et «certainement pas» pour le compte de Christine Ockrent. Le tribunal correctionnel de Nanterre a rendu jeudi 16 juin son verdict dans cette affaire d'espionnage. Six mois de prison avec sursis ont été infligés pour «espionnage informatique» à l'ancienne collaboratrice de Christine Ockrent. L'informaticien Thibault de Robert, poursuivi comme Candice Marchal pour piratage et vol de données de l'AEF, a été condamné à la même peine. Chacun d'entre eux devra verser un euro de dommages et intérêts à France Médias Monde, partie civile. Le procureur avait requis six à huit mois d'emprisonnement avec sursis contre Candice Marchal, 43 ans, et quatre à six mois avec sursis contre Thibault de Robert. Christine Ockrent, qui a toujours nié avoir mis en place un quelconque espionnage, n'a pas été entendue au cours de l'enquête, pas plus qu'Alain de Pouzilhac. Elle avait finalement claqué la porte de l'audiovisuel extérieur en mai 2011. Son rival avait été contraint de démissionner en juillet 2012. Et la vie continue pour les ex-patrons de France 24. Depuis début 2013, Christine Ockrent anime une émission hebdomadaire, Affaires étrangères, sur France Culture. Parallèlement, elle est pensionnaire des Grosses têtes sur RTL depuis février 2015. Mi-2014, elle a aussi rejoint le conseil d'administration d'Havas, un poste rémunéré 12 000 euros par an, et surtout un clin d'oeil à l'histoire: l'agence de publicité a longtemps été dirigée par son ennemi juré, Alain de Pouzilhac. Elle est aussi administratrice de la French-American Foundation, du Center for European Reform, de l'European Council on Foreign Relations, et membre du conseil d'orientation de Human Rights Watch France. En ce qui concerne Alain de Pouzilhac, l'ancien patron d'Havas est toujours président du conseil de surveillance du groupe de casinos Joa depuis 2006. Il est aussi administrateur de Nafilyan & Partners, promoteur immobilier créé début 2014 par Guy Nafilyan, l'ancien P-DG de Kaufman & Broad (dont Alain de Pouzilhac a été administrateur de 2003 à 2014).


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