Lako
07/06/2016, 22h44
Ça y est, cette fois-ci, on y est. Le mois sacré de Ramadan vient de commencer en Algérie comme dans la plupart des pays du monde où les musulmans...
http://el-manchar.com/wp-content/uploads/2016/06/ftour-1.jpg
çà y est, cette fois-ci, on y est. Le mois sacré de Ramadan vient de commencer en Algérie comme dans la plupart des pays du monde où les musulmans vont entamer un des plus importants piliers de l’Islam.
Evidemment, à côté de cela, il s’agit d’un mois où les talents culinaires de nombreuses personnes (les femmes plus particulièrement) explosent, pour offrir des tablées de f’tour plus que gourmandes où l’on peut retrouver la classique Chorba ou Hrira, les délicieux boureks ainsi que d’autres mets tout aussi alléchants les uns que les autres.
Dans une période où l’on assiste à un phénomène de fuites en tous genres, déclenché notamment par les fuites des sujets du bac 2016, les craintes des mères de famille de voir leur menu prévu pour ce soir est de plus en plus grandissantes.
En effet, elles sont des millions à vouloir à tout prix garder le secret jusqu’au bout et ne pas révéler ce qu’elles vont réaliser pour ce soir.
Crainte de la concurrence et de l’imitationLa motivation principale de cette tendance à tout garder secret jusqu’à la dernière minute réside dans le fait que, les femmes se jalousant entre elles par nature, aucune bonne cuisinière digne de ce nom ne veut que sa voisine fasse la même chose qu’elle. Chaque femme voulant par principe avoir l’exclusivité d’un menu qu’elle se vantera lendemain d’avoir servi à sa famille avec « les félicitations du jury ».
Houria, une habitante de Tipaza, mère de 3 enfants, nous confie : « dans mon immeuble, j’ai des voisines hyper curieuses. Et par-dessus tout, elles ne veulent faire aucun effort pour être un peu créatives, ne serait-ce que pour ce 1er jour particulier. Alors, elles passent me voir tout le temps, soi-disant pour avoir des nouvelles, mais très vite, je remarque leur nez qui se dresse comme le museau d’un chien de chasse et leurs yeux se balader un peu partout dans la maison et particulièrement en direction de la cuisine, à la recherche du moindre indice sur ce que j’ai prévu de faire ce soir. Et moi, naturellement, je ferme la porte de la cuisine et leur propose même qu’on s’installe dans le balcon où la seule odeur qu’elle pourront humer serait celle des gaz d’échappement des voitures qui passent !»
Djamila, 54 ans, mère de famille de 2 enfants va carrément plus loin : « plusieurs copines ou voisine m’appellent pour me dire saha ramdanek ! c’est sympa de leur part, mais la question fatidique tombe immédiatement après : tu fais quoi pour ce soir alors ? on sent bien que c’est dénué de toute naïveté et qu’elles sont plutôt à la recherche d’idée. Alors, moi aussi je fais l’idiote en disant que je n’ai aucune idée pour l’instant et qu’elles seraient sympas de me rappeler pour m’en donner une ou deux. Naturellement, aucune ne rappelle. Et pour vous dire la vérité, j’ai carrément interdit à mes enfants de parler de quoi que ce soit de ce qu’ils verront dans la cuisine. Je les ai même menacés de privation de repas si jamais ils sortaient la moindre information sur mes plats. »
Des exemples comme cela, il en existe des tonnes pendant ce mois. Dommage que ce ne soit pas ces mêmes mères de famille qui aient à superviser l’organisation du bac. Nous aurions certainement évité tout le scandale de la fuite des sujets.
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çà y est, cette fois-ci, on y est. Le mois sacré de Ramadan vient de commencer en Algérie comme dans la plupart des pays du monde où les musulmans vont entamer un des plus importants piliers de l’Islam.
Evidemment, à côté de cela, il s’agit d’un mois où les talents culinaires de nombreuses personnes (les femmes plus particulièrement) explosent, pour offrir des tablées de f’tour plus que gourmandes où l’on peut retrouver la classique Chorba ou Hrira, les délicieux boureks ainsi que d’autres mets tout aussi alléchants les uns que les autres.
Dans une période où l’on assiste à un phénomène de fuites en tous genres, déclenché notamment par les fuites des sujets du bac 2016, les craintes des mères de famille de voir leur menu prévu pour ce soir est de plus en plus grandissantes.
En effet, elles sont des millions à vouloir à tout prix garder le secret jusqu’au bout et ne pas révéler ce qu’elles vont réaliser pour ce soir.
Crainte de la concurrence et de l’imitationLa motivation principale de cette tendance à tout garder secret jusqu’à la dernière minute réside dans le fait que, les femmes se jalousant entre elles par nature, aucune bonne cuisinière digne de ce nom ne veut que sa voisine fasse la même chose qu’elle. Chaque femme voulant par principe avoir l’exclusivité d’un menu qu’elle se vantera lendemain d’avoir servi à sa famille avec « les félicitations du jury ».
Houria, une habitante de Tipaza, mère de 3 enfants, nous confie : « dans mon immeuble, j’ai des voisines hyper curieuses. Et par-dessus tout, elles ne veulent faire aucun effort pour être un peu créatives, ne serait-ce que pour ce 1er jour particulier. Alors, elles passent me voir tout le temps, soi-disant pour avoir des nouvelles, mais très vite, je remarque leur nez qui se dresse comme le museau d’un chien de chasse et leurs yeux se balader un peu partout dans la maison et particulièrement en direction de la cuisine, à la recherche du moindre indice sur ce que j’ai prévu de faire ce soir. Et moi, naturellement, je ferme la porte de la cuisine et leur propose même qu’on s’installe dans le balcon où la seule odeur qu’elle pourront humer serait celle des gaz d’échappement des voitures qui passent !»
Djamila, 54 ans, mère de famille de 2 enfants va carrément plus loin : « plusieurs copines ou voisine m’appellent pour me dire saha ramdanek ! c’est sympa de leur part, mais la question fatidique tombe immédiatement après : tu fais quoi pour ce soir alors ? on sent bien que c’est dénué de toute naïveté et qu’elles sont plutôt à la recherche d’idée. Alors, moi aussi je fais l’idiote en disant que je n’ai aucune idée pour l’instant et qu’elles seraient sympas de me rappeler pour m’en donner une ou deux. Naturellement, aucune ne rappelle. Et pour vous dire la vérité, j’ai carrément interdit à mes enfants de parler de quoi que ce soit de ce qu’ils verront dans la cuisine. Je les ai même menacés de privation de repas si jamais ils sortaient la moindre information sur mes plats. »
Des exemples comme cela, il en existe des tonnes pendant ce mois. Dommage que ce ne soit pas ces mêmes mères de famille qui aient à superviser l’organisation du bac. Nous aurions certainement évité tout le scandale de la fuite des sujets.