zadhand
03/06/2016, 12h05
Industrie électronique
le 02.06.16|10h00
A2M lancera bientôt son téléviseur Atlas
A sa création en 1998, A2M Electronics ne faisait qu’importer des appareils
électroménagers pour les revendre en l’état. Peu de temps après, l’entreprise
s’est engagée dans la production en développant son propre logiciel pour démodulateur.
Pour sa troisième participation à la Foire internationale d’Alger (FIA), l’entreprise
algérienne A2M Electronics, plus connue sous le nom commercial Atlas, n’a pas voulu
faire dans la figuration et a pris soin d’exposer, d’ores et déjà, son prochain nouveau-né,
un téléviseur doté des toutes dernières technologies d’affichage.
«Après avoir interrompu la production des téléviseurs, nous comptons reprendre
cette activité dès l’année prochaine, avec un produit hautement technologique qui
complétera notre gamme de démodulateurs numériques», nous a confié, hier,
le directeur de l’administration générale de A2M, Mustapha Boutarcha.
A sa création en 1998, A2M Electronics ne faisait qu’importer des appareils
électroménagers pour les revendre en l’état. Peu après, l’entreprise s’est engagée
dans la production en développant, dans son usine située à Sétif, son propre logiciel
pour démodulateur, aujourd’hui leader sur le marché national. Avec une capacité de
production de 500 000 unités/an, la société veut passer aujourd’hui à la vitesse
supérieure en ciblant les marchés régionaux, «d’autant que les pouvoirs publics
insistent actuellement sur la nécessité de développer l’activité export des
produits industriels», souligne M. Boutarcha.Pour lui, le produit Atlas n’aura aucune
difficulté à s’imposer sur le marché international, notamment pour ce qui est du
démodulateur numérique HD2000s dont le système d’exploitation est conçu par des
techniciens algériens. «Il s’agit d’un produit de haute technologie, défiant toute
concurrence au plan qualité et prix», souligne le même responsable. Et de préciser
que A2M s’est spécialisée, également, dans la production des chauffages, cuisinières,
plaques de cuisson, chauffe-eau, chauffe-bain et fours encastrables.
Le taux d’intégration est de 70% pour les chauffages, 60% pour la cuisinière et 30%
pour le chauffe-eau et chauffe-bain. La société, qui emploie aujourd’hui 150 travailleurs,
devrait procéder prochainement à de nouveaux recrutements pour étoffer ses équipes
techniques, en prévision du lancement des nouveautés annoncées (démodulateur de
conception locale, insertion des cartes mères et téléviseurs).
Les responsables de A2M soulignent que leurs produits bénéficient de la certification
«produit local» et sont de ce fait concernés par le crédit à la consommation.
«Nous pourrions très bien nous contenter d’écouler notre production sur le marché
national, d’autant que les prix que nous pratiquons sont extrêmement concurrentiels
grâce à la politique d’optimisation que nous avons adoptée.Mais la conquête des
marchés extérieurs reste toujours un objectif majeur pour la société, pour peu que
les organismes concernés par l’activité export nous facilitent la tâche», dit M. Boutarcha.
Et d’enchaîner : «Etant une entreprise crédible, nous n’avons jamais eu de problème
avec les banquiers. Mais les tracas administratifs au niveau des Douanes, des services
fiscaux ou du commerce entravent nos activités.» Quant aux résultats financiers,
l’entreprise enregistre depuis quelques années une croissance de l’ordre de 20% de
son chiffre d’affaires. Ce dernier a été de 2 milliards de dinars en 2015, contre
1,5 milliard de dinars en 2014.
L. M.
le 02.06.16|10h00
A2M lancera bientôt son téléviseur Atlas
A sa création en 1998, A2M Electronics ne faisait qu’importer des appareils
électroménagers pour les revendre en l’état. Peu de temps après, l’entreprise
s’est engagée dans la production en développant son propre logiciel pour démodulateur.
Pour sa troisième participation à la Foire internationale d’Alger (FIA), l’entreprise
algérienne A2M Electronics, plus connue sous le nom commercial Atlas, n’a pas voulu
faire dans la figuration et a pris soin d’exposer, d’ores et déjà, son prochain nouveau-né,
un téléviseur doté des toutes dernières technologies d’affichage.
«Après avoir interrompu la production des téléviseurs, nous comptons reprendre
cette activité dès l’année prochaine, avec un produit hautement technologique qui
complétera notre gamme de démodulateurs numériques», nous a confié, hier,
le directeur de l’administration générale de A2M, Mustapha Boutarcha.
A sa création en 1998, A2M Electronics ne faisait qu’importer des appareils
électroménagers pour les revendre en l’état. Peu après, l’entreprise s’est engagée
dans la production en développant, dans son usine située à Sétif, son propre logiciel
pour démodulateur, aujourd’hui leader sur le marché national. Avec une capacité de
production de 500 000 unités/an, la société veut passer aujourd’hui à la vitesse
supérieure en ciblant les marchés régionaux, «d’autant que les pouvoirs publics
insistent actuellement sur la nécessité de développer l’activité export des
produits industriels», souligne M. Boutarcha.Pour lui, le produit Atlas n’aura aucune
difficulté à s’imposer sur le marché international, notamment pour ce qui est du
démodulateur numérique HD2000s dont le système d’exploitation est conçu par des
techniciens algériens. «Il s’agit d’un produit de haute technologie, défiant toute
concurrence au plan qualité et prix», souligne le même responsable. Et de préciser
que A2M s’est spécialisée, également, dans la production des chauffages, cuisinières,
plaques de cuisson, chauffe-eau, chauffe-bain et fours encastrables.
Le taux d’intégration est de 70% pour les chauffages, 60% pour la cuisinière et 30%
pour le chauffe-eau et chauffe-bain. La société, qui emploie aujourd’hui 150 travailleurs,
devrait procéder prochainement à de nouveaux recrutements pour étoffer ses équipes
techniques, en prévision du lancement des nouveautés annoncées (démodulateur de
conception locale, insertion des cartes mères et téléviseurs).
Les responsables de A2M soulignent que leurs produits bénéficient de la certification
«produit local» et sont de ce fait concernés par le crédit à la consommation.
«Nous pourrions très bien nous contenter d’écouler notre production sur le marché
national, d’autant que les prix que nous pratiquons sont extrêmement concurrentiels
grâce à la politique d’optimisation que nous avons adoptée.Mais la conquête des
marchés extérieurs reste toujours un objectif majeur pour la société, pour peu que
les organismes concernés par l’activité export nous facilitent la tâche», dit M. Boutarcha.
Et d’enchaîner : «Etant une entreprise crédible, nous n’avons jamais eu de problème
avec les banquiers. Mais les tracas administratifs au niveau des Douanes, des services
fiscaux ou du commerce entravent nos activités.» Quant aux résultats financiers,
l’entreprise enregistre depuis quelques années une croissance de l’ordre de 20% de
son chiffre d’affaires. Ce dernier a été de 2 milliards de dinars en 2015, contre
1,5 milliard de dinars en 2014.
L. M.