zadhand
25/05/2016, 17h37
A LA UNE/ACTUALITÉ_Premier jour des épreuves du BEM
le 25.05.16|10h00
23877
23878
Des sujets «abordables», selon les candidats
Selon les chiffres publiés par l’Office national des examens et
concours (ONEC), 559 926 candidats sont concernés par les épreuves de
fin de cycle moyen, encadrés par 98 500 enseignants, directeurs et inspecteurs.
23879
Sujet abordable, voire facile», lancent les dizaines de candidats aux épreuves du
Brevet d’enseignement moyen, accostés hier à leur sortie des salles d’examen.
Aux établissements Ibn Ennas, Aïssat Idir ou bien Haroun El Rachid, situés à
Sidi M’hamed (Alger), les élèves n’ont pas caché leur soulagement après
«s’être débarrassés» des deux matières : langue arabe et science physique.
«Finalement, c’était facile. J’avais peur que le texte ne soit pas compréhensible.
Mais le thème du patriotisme me convenait parfaitement.» Riham Bakhti du CEM
Aïssat Idir et Hana Dahi de Haroun El Rachid ont exprimé leur soulagement après
les épreuves de la matinée.«L’arabe est une matière essentielle avec un coefficient 5.
Nous tenons à avoir une bonne note», disent-elles en faisant une comparaison de leurs
réponses. «Pour la physique, les questions étaient semblables à ce que nous avions
l’habitude de résoudre en classe», témoignent-elles. Les deux jeunes filles ne cachent
pas leur inquiétude concernant le sujet de maths d’aujourd’hui qui peut leur réserver des «surprises».
Les épreuves de l’après-midi d’hier, concernant l’éducation islamique et civique n’effraient pas
ces deux candidates : «Nous sommes prêtes.»Les élèves rencontrés au niveau des différents
centres d’examen expliquent que l’enjeu du BEM n’est pas uniquement de réussir ou d’échouer,
l’orientation et le choix de la filière de l’enseignement secondaire dépendent essentiellement des
notes obtenues au BEM. «Nous voulons être orientés vers la filière scientifique, et je pense n’avoir
pas bien traité le premier exercice de physique.Le pire est à craindre pour le sujet de maths»,
s’inquiète un candidat. Cet examen de trois jours est encadré par plus de 98 000 agents et
enseignants. Selon les chiffres de l’Office national des examens et concours (ONEC), 559 926
candidats (271 856 garçons et 288 070 filles) sont concernés par les épreuves de fin de cycle moyen
et seront encadrés par 98 500 enseignants, directeurs et inspecteurs. Parmi les candidats,
551 532 sont scolarisés et 8394 sont issus des catégories aux besoins spécifiques ou sont
des malades hospitalisés.Selon le ministère de l’Education nationale, 2192 centres d’examen,
18 autres pour le regroupement et le codage, 60 centres de correction et trois centres de regroupement
pour l’annonce des résultats ont été mobilisés pour la session présente. Les épreuves du BEM s’étalent
sur trois jours dans neuf matières obligatoires et tamazight comme épreuve facultative.
Aujourd’hui, le calendrier prévoit les épreuves de mathématiques et d’anglais le matin, celles d’histoire
et de géographie dans l’après-midi. Demain, troisième et dernier jour d’examen, les candidats passeront,
le matin, les épreuves de français et de sciences naturelles. Les postulants concernés par la langue
amazighe subiront l’épreuve dans l’après-midi.Selon le ministère de l’Education nationale, la correction
des épreuves commencera quatre jours après la fin de l’examen et les résultats seront annoncés en juin.
A rappeler que pour accéder en première année secondaire il faut obtenir une note supérieure ou égale
à 10/20 au BEM. Pour les postulants ayant obtenu moins de 10/20 à l’examen, leur note d’admission au
lycée sera la somme de la moyenne annuelle de la quatrième année avec
celle obtenue au BEM divisée par deux.
L’échec scolaire chez les garçons
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a estimé, hier à El Oued, qu’il est important
d’élaborer une étude pour «diagnostiquer» les causes de l’échec scolaire.
L’élaboration d’une étude susceptible de diagnostiquer les causes de l’échec des garçons dans leur
parcours scolaire s’avère nécessaire, notamment dans le palier de l’enseignement moyen où est constaté
un «nombre beaucoup plus important de collégiennes, soit deux tiers, des inscrits aux épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) par rapport à celui des garçons qui ne dépasse pas le tiers dans plusieurs
wilayas», a indiqué Mme Benghebrit.La ministre, qui a suivi un exposé sur les conditions de déroulement
de cet examen à El Oued, en marge du coup d’envoi officiel des épreuves, a souligné «la nécessité de
trouver, avec le concours d’experts et de pédagogues, des solutions urgentes susceptibles de permettre
d’offrir davantage d’opportunités de réussite aux garçons, dans tous les paliers scolaires».
Le ministère de l’Education nationale s’est attelé à mener une étude à même de cerner les causes principales
de ce «phénomène», notamment les causes sociales de dimension locale, a-t-elle fait savoir.
Mme Benghebrit a révélé, à ce titre, que les services centraux travailleront, à la lumière de cette étude,
sur l’élaboration d’une stratégie devant permettre de remédier de manière scientifique à ce phénomène qui,
a-t-elle dit, a influé négativement sur les processus didactique et pédagogique dans plusieurs établissements
scolaires.Les premières mesures préventives à prendre pour faire face à ce phénomène consistent en le
traitement du phénomène de la déperdition scolaire, plus fréquente chez les garçons que chez les filles,
en veillant scrupuleusement au respect de l’obligation de scolarisation jusqu’à l’âge de 16 ans,
a souligné la ministre. R. S.
Fatima Arab
le 25.05.16|10h00
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Des sujets «abordables», selon les candidats
Selon les chiffres publiés par l’Office national des examens et
concours (ONEC), 559 926 candidats sont concernés par les épreuves de
fin de cycle moyen, encadrés par 98 500 enseignants, directeurs et inspecteurs.
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Sujet abordable, voire facile», lancent les dizaines de candidats aux épreuves du
Brevet d’enseignement moyen, accostés hier à leur sortie des salles d’examen.
Aux établissements Ibn Ennas, Aïssat Idir ou bien Haroun El Rachid, situés à
Sidi M’hamed (Alger), les élèves n’ont pas caché leur soulagement après
«s’être débarrassés» des deux matières : langue arabe et science physique.
«Finalement, c’était facile. J’avais peur que le texte ne soit pas compréhensible.
Mais le thème du patriotisme me convenait parfaitement.» Riham Bakhti du CEM
Aïssat Idir et Hana Dahi de Haroun El Rachid ont exprimé leur soulagement après
les épreuves de la matinée.«L’arabe est une matière essentielle avec un coefficient 5.
Nous tenons à avoir une bonne note», disent-elles en faisant une comparaison de leurs
réponses. «Pour la physique, les questions étaient semblables à ce que nous avions
l’habitude de résoudre en classe», témoignent-elles. Les deux jeunes filles ne cachent
pas leur inquiétude concernant le sujet de maths d’aujourd’hui qui peut leur réserver des «surprises».
Les épreuves de l’après-midi d’hier, concernant l’éducation islamique et civique n’effraient pas
ces deux candidates : «Nous sommes prêtes.»Les élèves rencontrés au niveau des différents
centres d’examen expliquent que l’enjeu du BEM n’est pas uniquement de réussir ou d’échouer,
l’orientation et le choix de la filière de l’enseignement secondaire dépendent essentiellement des
notes obtenues au BEM. «Nous voulons être orientés vers la filière scientifique, et je pense n’avoir
pas bien traité le premier exercice de physique.Le pire est à craindre pour le sujet de maths»,
s’inquiète un candidat. Cet examen de trois jours est encadré par plus de 98 000 agents et
enseignants. Selon les chiffres de l’Office national des examens et concours (ONEC), 559 926
candidats (271 856 garçons et 288 070 filles) sont concernés par les épreuves de fin de cycle moyen
et seront encadrés par 98 500 enseignants, directeurs et inspecteurs. Parmi les candidats,
551 532 sont scolarisés et 8394 sont issus des catégories aux besoins spécifiques ou sont
des malades hospitalisés.Selon le ministère de l’Education nationale, 2192 centres d’examen,
18 autres pour le regroupement et le codage, 60 centres de correction et trois centres de regroupement
pour l’annonce des résultats ont été mobilisés pour la session présente. Les épreuves du BEM s’étalent
sur trois jours dans neuf matières obligatoires et tamazight comme épreuve facultative.
Aujourd’hui, le calendrier prévoit les épreuves de mathématiques et d’anglais le matin, celles d’histoire
et de géographie dans l’après-midi. Demain, troisième et dernier jour d’examen, les candidats passeront,
le matin, les épreuves de français et de sciences naturelles. Les postulants concernés par la langue
amazighe subiront l’épreuve dans l’après-midi.Selon le ministère de l’Education nationale, la correction
des épreuves commencera quatre jours après la fin de l’examen et les résultats seront annoncés en juin.
A rappeler que pour accéder en première année secondaire il faut obtenir une note supérieure ou égale
à 10/20 au BEM. Pour les postulants ayant obtenu moins de 10/20 à l’examen, leur note d’admission au
lycée sera la somme de la moyenne annuelle de la quatrième année avec
celle obtenue au BEM divisée par deux.
L’échec scolaire chez les garçons
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a estimé, hier à El Oued, qu’il est important
d’élaborer une étude pour «diagnostiquer» les causes de l’échec scolaire.
L’élaboration d’une étude susceptible de diagnostiquer les causes de l’échec des garçons dans leur
parcours scolaire s’avère nécessaire, notamment dans le palier de l’enseignement moyen où est constaté
un «nombre beaucoup plus important de collégiennes, soit deux tiers, des inscrits aux épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) par rapport à celui des garçons qui ne dépasse pas le tiers dans plusieurs
wilayas», a indiqué Mme Benghebrit.La ministre, qui a suivi un exposé sur les conditions de déroulement
de cet examen à El Oued, en marge du coup d’envoi officiel des épreuves, a souligné «la nécessité de
trouver, avec le concours d’experts et de pédagogues, des solutions urgentes susceptibles de permettre
d’offrir davantage d’opportunités de réussite aux garçons, dans tous les paliers scolaires».
Le ministère de l’Education nationale s’est attelé à mener une étude à même de cerner les causes principales
de ce «phénomène», notamment les causes sociales de dimension locale, a-t-elle fait savoir.
Mme Benghebrit a révélé, à ce titre, que les services centraux travailleront, à la lumière de cette étude,
sur l’élaboration d’une stratégie devant permettre de remédier de manière scientifique à ce phénomène qui,
a-t-elle dit, a influé négativement sur les processus didactique et pédagogique dans plusieurs établissements
scolaires.Les premières mesures préventives à prendre pour faire face à ce phénomène consistent en le
traitement du phénomène de la déperdition scolaire, plus fréquente chez les garçons que chez les filles,
en veillant scrupuleusement au respect de l’obligation de scolarisation jusqu’à l’âge de 16 ans,
a souligné la ministre. R. S.
Fatima Arab