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Voir la version complète : Ces conseils de parents dont on se passerait bien



soltan009
27/01/2013, 15h23
Tous les jeunes parents en ont fait l’expérience : votre nouvel état est une mine d’inspiration pour vos proches. Des parents plus expérimentés (souvent même les vôtres) ne se privent pas pour vous faire profiter de leur précieuse expérience. Or, si ces conseils sont parfois frappés du sceau du bon sens, et peuvent s’avérer très utiles pour des papas et des mamans débutantes, d’autres frôlent parfois le ridicule. Florilège de conseils bien intentionnés reçus par de jeunes parents. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?
« Dors quand il/elle dort ! »
Les exploits des marins du Vendée Globe ont apparemment fait des émules. Outre le fait que peu d’entre nous se contenteront de mini-siestes d’une demi-heure du matin au soir, ce conseil se heurte rapidement au principe de réalité. De fait, il n’existe pas encore de robot ménager capable de prendre en charge les lessives de bébé et de préparer le dîner tout en remettant un minimum la maison en ordre. Non, malheureusement, les siestes de bébé resteront encore longtemps cet espace de liberté béni où l’on peut enfin faire quelque chose d’utile, voire même pour soi.
« Laisse-le/la pleurer… »
Cette maxime est à lire avec un filigrane : il est naturellement déconseillé de céder au moindre piaillement du dernier-né, sauf à risquer d’en faire un enfant capricieux et colérique. Néanmoins, il est important de prendre en considération le tempérament de chaque enfant, qui sera plus ou moins enclin à pleurer pour un rien. Inutile également de vous torturer les sangs en culpabilisant au salon pendant que bébé s’égosille au premier. Faites confiance à votre instinct, et apprenez à distinguer le simple caprice d’une angoisse réelle.
« Tu n’as jamais pensé à essayer les couches lavables ? »
L’auteur de ce conseil est au choix un militant écologiste ou un psychopathe dépourvu de mémoire. A moins de vouloir partager votre salon avec une lessiveuse remplie de langes en tissu malodorants et de tartiner les fesses de votre bébé de crème apaisante, ne franchissez pas le rubicond des couches lavables. Bien entendu, celles-ci sont moins nocives pour la planète et présentent des avantages, notamment sur le plan financier. Mais prenez le temps de vous renseigner auparavant. Ce n’est pas pour rien que quelques siècles de civilisation ont débouché sur des couchez jetables…
« Tu devrais démissionner »
Toucher à ce point à la corde de la culpabilité tient du sadisme. Combien de femmes ont envisagé de quitter leur job pour se consacrer entièrement à leurs enfants, et ont tout de même continué à se rendre au travail la boule au ventre ? Tout dépend en fait de votre situation professionnelle et de votre caractère : une période de chômage choisie, associée à la joie d’élever vous-même vos enfants durant leurs premières années, peut être un moment formidable. Elle peut également se transformer en véritable punition pour celles qui feraient ce choix par conformisme, et se morfondraient loin de toute vie sociale.
« Tu devrais lui couper les cheveux »
La pousse des cheveux varie fortement d’un enfant à l’autre, et certains seront encore quasiment chauves quand d’autres arboreront de magnifiques bouclettes. Les premières années, il y a fort à parier que la coupe de cheveux de votre enfant ne ressemble pas à grand chose. Laissez leur le temps de pousser avant de projeter les fantasmes capillaires du premier venu. En outre, c’est sans doute le seul âge durant lequel un palmier est encore envisageable.
« Il faut le/la punir, tu sais »
On a souvent tendance à oublier que le bébé qui vous jette son hochet à la figure n’a qu’un an et demi. Il est essentiel de fixer des barrières à votre enfant et à lui apprendre à respecter l’autorité. Pour autant, une punition n’aura de sens que si elle est comprise. Mettre un enfant au coin ou le priver d’un jouet avant qu’il soit en âge de le comprendre – ou sans lui expliquer la raison de votre courroux – n’aura pas le moindre effet sur lui, sinon celui d’une frustration intense.
« Frotte-lui les gencives à l’Armagnac, ça le/la fera dormir »
Surgi tout droit du fond des ans, ce conseil de grand mère illustre une époque durant laquelle tous les moyens étaient bons pour faire dormir les nourrissons. La seule attitude face à cette maxime : ne jamais confier votre enfant à son auteur.