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zadhand
20/04/2016, 00h03
A la une/Sport_Sport & Violence
19 avril 2016|20:10


COMBATTRE LE FLÉAU PAR L’APPLICATION DES LOIS

Les participants à une journée parlementaire sur le sport et la violence organisée
au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont mis en avant la nécessité d’appliquer
tous les textes de lois relatifs à la lutte contre ce fléau.

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Djaafar Yefsah, ancien cadre du ministère de la jeunesse et des sports a déploré que les nombreux textes
de lois élaborés après une analyse approfondie du phénomène de violence en milieu sportif soient restés lettre morte.
Dans une communication intitulée « Sport et violence, vers une approche éducative pour combattre le fléau »,
l’intervenant a expliqué que les lois ont été appliquées à 37% seulement et que les recommandations des différentes
rencontres n’ont jamais été mises en œuvres. De son coté, Mourad Boutadjine, commentateur sportif et
ancien parlementaire est revenu sur le défaut de suivi de la mise en oeuvre des lois par les parlementaires qui sont
habilités à mettre en place des commissions d’enquête pour connaitre les motifs de la non application des lois.
70% des lois promulguées anciennement pour combattre la violence dans les stades n’ont pas été mises en oeuvre et
de nouveaux textes ont connu le même sort, a-t-il dit appelant les participants à trouver des solutions à
cette problématique à partir de l’hémicycle. Pour le député Boudaoud Liamine, le phénomène de violence est présent dans
toutes les sociétés, mais qu’en Algérie ce fléau se présentait sous de multiples aspects. « Même une victoire est célébrée
dans l’incivisme », a-t-il fait remarquer appelant à la conjugaison des efforts pour cerner le fléau.
Il a préconisé la mise à contribution des journalistes et éducateurs pour le développement de l’esprit sportif.
Le commissaire divisionnaire Abdelmadjid Saadi a présenté l’approche de la sûreté nationale dans la gestion des rencontres
de football. La période 2014-2015 a enregistré un taux d’agressions contre les agents de l’ordre supérieur à celles ciblant
les supporters, a-t-il révélé.Les interventions ont été axées sur la nécessaire formation d’animateurs de quartiers pour encadrer
les supporters, la vidéosurveillance des stades et l’élaboration d’un fichier national des fauteurs de troubles dans les stades.
Il s’agit, selon les participants, de se rapprocher des jeunes et d’être à l’écoute de leurs doléances et de leurs problèmes
qui souvent sont à l’origine de leur comportement agressif lors des rencontres disputées par leurs clubs favoris.
Le président de l’APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa a présidé l’ouverture du séminaire en présence d’anciens joueurs et
entraîneurs de foot bal, de présidents de clubs et des cadres de la sûreté et de la gendarmerie nationales.
D’anciens champions sportifs ont été distingués pour la circonstance.

zadhand
29/10/2016, 12h33
La violence dans les stades, quels remèdes ?


28 octobre 2016


Le phénomène de la violence dans les stades a pris une ampleur telle qu’il est devenu urgent de trouver
des pistes de solutions qui permettent de le réduire à sa plus simple expression, par des réflexions qui ont
été tentées par des intervenants à l’occasion d’une journée d’étude , avant-hier, au centre des loisirs scientifiques
de Médéa, par l’office des activités de jeunes (ODEJ) en collaboration avec la direction de la jeunesse et des sports.
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Toujours présentes dans les stades, les forces de l’ordre sont au
premier rang face aux violences qui peuvent éclater entre les
joueurs ou entre supporters et qui, souvent, se prolongent jusqu’à
l’extérieur des enceintes sportives par des actes de vandalisme et
d’agressions contre les citoyens et les supporters du club visiteur.
« Ensemble, nous rejetons la violence » est l’intitulé de l’intervention
de l’officier chargé de la sécurité publique à la sûreté de wilaya, qui a
mis en lumière l’ampleur du phénomène en Algérie et qui n’épargne
plus aussi bien les divisions supérieures que les divisions inférieures
et régionales. L’intervenant étayera ses propos par les chiffres
concernant les incidents enregistrés au cours de la saison 2015/2016
où pas moins de 213 cas de violences ont eu lieu dans les différents
stades du pays, faisant 476 blessés dont 324 agents de l’ordre.L’analyse affinée des statistiques fait ressortir la distribution géographique du phénomène de la violence à travers le nombre d’incidents enregistrés
par région, s’établissant à plus de 50 % à l’est, 30% au centre, 15% à
l’ouest, 4 % au sud. Pas moins de 849 personnes ont été arrêtées au
cours de la même saison pour des chefs d’inculpation liées aux jets de
pierre, état d’ébriété, consommation de drogue et de psychotropes, agressions à l’arme blanche, envahissement de terrain, faux billets
d’accès, utilisation de laser, etc. La lutte contre les comportements
violents a consisté à identifier les catégories de spectateurs en supporters non violents et en supporters chauvins qui, par leur comportement,
tentent à chaque fois d’influer sur les dirigeants, les décisions du coach
et l’administration. Ces comportements, qui sont des sources de violence, découlent de l’infiltration des supporters par des casseurs et voyous qui participent à l’exacerbation de la situation par l’utilisation de banderoles, pancartes et écrits pour montrer l’appartenance ou l’hostilité à l’égard de l’équipe locale ou de l’équipe adverse.La lutte contre les comportements
à l’esprit fair-play, notamment en cas de défaite, qui se manifestent
souvent par des insultes et des actes vandalisme, jets de pierres contre
les agents de l’ordre et les supporters et même les citoyens, sont à bannir
en urgence.Pour ce faire, des mécanismes organisationnels sont mis en
place en vue d’abord de la sensibilisation du public à travers les médias et
sur les conditions de déroulement des rencontres dont la concrétisation nécessite l’installation de barrières de séparation entre les galeries des supporters des deux clubs, de caméras de surveillance, de stadiers suffisamment formés. A cela devra s’ajouter l’élaboration d’un fichier national des personnes reconnues coupables de violence et fauteurs de troubles afin de leur interdire l’accès à tous les stades du pays, ainsi que
leur poursuite pour les délits afférents à leurs actes. Parmi les autres
facteurs participant à l’exacerbation de la violence dans les stades, il est
noté le mauvais arbitrage, le jeu agressif pratiqué par certains joueurs et surtout les propos et écrits rapportés par certains médias qui ne font qu’attiser la « fitna » et créer un climat de tension, a-t-on fait remarquer.
En tout état de cause, la coordination des efforts entre les différentes
parties concernées, à savoir les services chargés de la gestion et de l’organisation des rencontres, du comité des supporters et des dirigeants
de clubs, est impérative pour lutter contre le phénomène de la violence
dans les stades.

zadhand
06/12/2016, 22h21
Un phénomène alarmant


Violence dans les stades
PUBLIE LE 07-12-2016


La violence dans les stades, un phénomène qui prend de plus en plus
de proportions alarmantes dans nos enceintes sportives.


Cette violence, qui n’est pas propre à l’Algérie, a été constatée
dans les quatre coins du monde, dans les championnats animés par des
clubs professionnels de haut niveau mais aussi dans des championnats amateurs.Afin de donner une idée précise sur la violence dans les stades algériens et mettre en avant des solutions efficaces pour freiner un tant soit peu l’élan de cette violence qui nuit à la réputation des clubs de football mais ternit également l’image de notre sport roi vis-à-vis des autres nations footballistiques, la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a organisé, hier, à l’école de police de Dar El Beida,
une journée d’étude sur le renforcement de la sécurité et le fair-play au niveau des stades.Placée sous le patronage du directeur général de la sûreté nationale, le général major, Abdelghani Hamel, elle a vu la participation des représentants des douanes, de la protection civile et
de la Ligue de football professionnel. Sur le chapitre des statistiques il a été avancé le chiffre de 78 cas de violence depuis le début de la saison 2016-2017, 116 blessés ont été recensés dont 56 policiers dans l’exercice de leur fonction.Aussi, ce sont 40 cas de violence qui ont été enregistrées lors des rencontres de la première ligue professionnelle.Comparativement à la même période de la saison précédente, la DGSN a constaté une baisse de la violence dans la mesure où il a été enregistré 83 cas de violence, selon le directeur de la sécurité publique à la DGSN, le contrôleur de police Aissa Naili.Par contre, le nombre de blessés dans les stades a sensiblement augmenté, par rapport à la saison 2015-2016, durant laquelle 95 blessés ont été évacués vers les établissements de santé, parmi lesquels 64 agents de l’ordre public.Les participants à cette rencontre ont tous été unanimes sur la nécessité de l'engagement de tous les acteurs de la société d’appliquer les recommandations approuvées lors de la journée d’étude afin d’assurer plus de sécurité dans les stades et inculquer la culture du fair-play et de la fraternité dans les milieux sportifs.Devant un parterre composé de plusieurs anciennes figures de proues du football algérien, des présidents de clubs, du président de la Ligue de football professionnel ainsi que d’autres invités, le directeur de la sécurité publique affirmera que la DGSN était la pionnière dans la lutte contre la violence dans les milieux sportifs et ce, à travers l'adoption d'une série de mesures d'urgence, telle que l’application stricte des dispositions des systèmes juridiques garantis par la loi 05-13 de juillet 2013.Dans son intervention, le DSP a noté l’importance accordée par le DGSN à la forte volonté de consolider tous les efforts et initiatives visant à faire cesser la violence dans les milieux sportifs, en citant les mesures prises par la Direction générale
de la sûreté nationale pour sécuriser les installations sportives du côté technique et la mise en service des caméras de surveillance et la contribution des écoles de police, de ses cadres pour la formation des stadiers.Le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, dans son discours, a précisé que les actions et les mesures prises par son département, visent dans son ensemble à l’application sur le terrain des recommandations de la journée en question pour lutter contre la violence à travers l'activation du Commission nationale exécutif de lutte contre la violence.Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a été catégorique dans son intervention pour réprimer cette violence grandissante. Il affirmera que « le stade qui sera sanctionné à trois reprises durant la même saison sera fermé jusqu’à la fin de saison ».
Il insistera à l’occasion auprès des clubs professionnels d’entamer la formation des stadiers pour assurer davantage de sécurité au niveau des enceintes sportives.De son côté, le représentant de la Direction générale des douanes a mis en relief les efforts des services des douanes dans la répression des tentatives de contrebande des produits pyrotechniques et autres fumigènes, feux d'artifice, devenus une préoccupation des services des douanes et menaçant la sécurité des supporteurs et des sportifs.
Il louera à l’occasion les efforts des services de police dans la lutte contre la contrebande de ces produits dangereux.Pour sa part, le représentant de la protection civile a ajouté que l'utilisation des
pétards et autres produits pyrotechniques, lors des rencontres sportives représente une réelle menace pour les supporteurs, soulignant qu'il a été enregistré un grand nombre de blessés parmi les agents de police et la protection civile.


Mohamed Mendaci