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zadhand
19/04/2016, 17h25
A LA UNE ACTUALITÉ_Visa Schengen
le 19.04.16 | 14h44


Obligation d’effectuer le premier voyage vers le pays de délivrance

Les voyageurs désireux se rendre dans l’espace européen doivent désormais effectuer
leur premier voyage dans le pays qui a délivré le visa Schengen avant de pouvoir circuler
dans les autres pays de cet espace, a affirmé mardi à Alger
le Pdg d’Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala.
"Dorénavant, Air Algérie est soumise à l’obligation de vérifier les visas Schengen avant
l’embarquement des voyageurs" pour vérifier si leur première destination est vers le pays
qui a délivré le visa, a indiqué M. Bouderbala en marge d’un séminaire sur la sécurité aérienne.
A cet effet, "si une personne obtient un visa délivré par l’Espagne, son premier voyage
doit être effectué vers ce pays. Elle ne peut pas se rendre dans un autre pays", a-t-il expliqué.
Faute de contrôle de voyageurs, par Air Algérie, qui leur permet d’arriver à un pays autre que celui
qui a délivré le visa, la compagnie aérienne sera exposée à une amende de quelques 5.000 euros
par personne, explique encore M. Bouderbala. En outre, ces voyageurs seront refoulés au niveau
des aéroports européens, selon la même source. Le Pdg d’Air Algérie a affirmé, à cet effet, que
cette mesure existait déjà mais elle n’était pas appliquée d’une manière rigoureuse, ajoutant que
cette décision concerne tous les acquéreurs de visas Schengen dans tous les pays du monde et
non pas en l’Algérie seulement.De son côté, le ministre des Transports, Boudjemaa Talai, estime que
cette mesure, qui existait déjà par le passé mais vient d’être appliquée strictement, relève des mesures
de sécurité et de contrôle des voyageurs par les pays européens.


APS

zadhand
26/04/2016, 16h34
A la une/Actualité_Visa Schengen
le 26.04.16|10h00

La confusion


Relayé par les ambassades européennes à Alger, le service diplomatique de l’Union européenne
(European External Action Service) a affirmé, dimanche, que le détenteur d’un visa Schengen
n’est pas obligé de débuter son voyage par le pays qui le lui a délivré.

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Le communiqué de l’UE parviendra-t-il pour autant à dissiper la confusion qui règne autour
des droits du voyageur qu’implique l’obtention du visa Schengen ? En tout cas, il apparaît
clairement qu’une plus large explication sur les pratiques y afférentes permettrait de lever
le doute. C’est la confusion autour des droits que donne la possession d’un visa Schengen.
Pour tenter de «répondre» au communiqué de la compagnie nationale, Air Algérie, le service
diplomatique de l’Union européenne (European External Action Service) a affirmé,
dans un message publié dimanche 24 avril et relayé par les ambassades européennes à Alger,
que le détenteur d’un visa Schengen n’est pas obligé de débuter son voyage par le pays qui le
lui a délivré.Il est toutefois précisé dans l’article 5 du règlement n°810/2009 du Parlement européen
et du Conseil établissant un code communautaire des visas que «lorsqu’un voyageur doit se rendre
dans plusieurs pays de l’espace Schengen, l’Etat membre compétent pour examiner une demande de
visa est celui de la destination principale, en termes de durée ou d’objet du séjour.
En cas d’impossibilité de déterminer l’Etat membre de destination principale, c’est l’Etat membre de
première entrée qui doit être saisi de la demande de visa». Il est constaté par ailleurs, selon la même
source, qu’«il est fréquent que le titulaire d’un visa commence son voyage en passant sur le territoire
d’un Etat membre qui ne lui a pas délivré son visa, soit parce que les liaisons aériennes l’y obligent,
soit parce qu’il met à profit son séjour dans l’espace Schengen pour passer quelques jours dans un ou
plusieurs autres pays avant de rejoindre sa destination principale».Même si le code communautaire
des visas «n’exige pas qu’un voyageur commence son voyage dans l’espace Schengen en arrivant sur
le territoire de l’Etat membre qui lui a délivré le visa», ce communiqué ne dissipe pas les «ambiguïtés»
et les malentendus en matière réglementaire. Certains observateurs disent même qu’il sème la confusion.
Il ne dit pas que dans l’absolu, un passager peut partir et rentrer de n’importe quel aéroport de l’espace
Schengen. Car, est-il mentionné, «cette faculté de pouvoir accéder à l’espace Schengen par le point d’entrée
de son choix ne dispense pas le voyageur d’être en mesure de présenter, à chaque franchissement de
frontière et tout au long de son séjour dans l’espace Schengen, les justificatifs (objet du séjour,
moyens de subsistance et d’hébergement, assurance, titres de transport entre le pays d’arrivée et
le pays de destination) qui doivent permettre à la fois de justifier du séjour dans le pays de première arrivée
et d’identifier la destination principale du voyage».Même les titulaires de visas à entrées multiples sont tenus
à cette obligation. A défaut de la présentation de ces justificatifs, l’entrée dans l’espace Schengen peut être
refusée par les services chargés des contrôles aux frontières.Ce communiqué fait suite à celui de la compagnie
nationale Air Algérie qui stipule que les voyageurs désirant se rendre dans l’espace européen doivent désormais
effectuer leur premier voyage dans le pays qui a délivré le visa Schengen avant de pouvoir circuler dans
les autres pays de cet espace. Boudjema Talai, ministre des Transports, a estimé que cela relève des mesures
de sécurité et de contrôle des voyageurs par les pays européens. Contacté par El Watan, le chef de la division
commerciale d’Air Algérie affirme qu’«il s’agit plus d’une clarification que d’un démenti, un rappel de l’article 5
du règlement CE.Nous n’avons fait que répercuter une instruction de la Direction de l’aviation civile et de
la météorologie (DACM) qui nous a demandé d’attirer l’attention des passagers sur cet article, car il a été constaté
plusieurs cas de refoulement. C’est un rappel de cette procédure et nous n’avons empêché personne de voyager».
Signalons que le nombre de visas attribués par la France (pays qui délivre le plus de visas en Algérie) a connu
une croissance avec plus de 300 000 titres délivrés.Pourquoi compliquer le voyage des Algériens en Europe,
sachant que la procédure passe par le VIS, un système informatique qui relie les postes consulaires Schengen
situés dans les pays tiers, les autorités nationales compétentes et les points de passage des frontières extérieures
des Etats Schengen ? Il permet aux autorités des Etats Schengen chargées des visas d’échanger des informations
sur les demandes, aux gardes-frontières de vérifier, à l’aide de données biométriques (dont les empreintes digitales)
que le voyageur présentant le visa en est bien le titulaire légitime.

Kamel Benelkadi

zadhand
21/10/2016, 13h11
Visas Schengen
L'ambassade de France dément les accusations contre TLS Contact



21 Octobre 2016


Les rumeurs de malversa- tion au sein de TLS Contact, faisant
état de pratiques douteuses et accusant ce prestataire de ne pas transmettre certains dossiers de demandes de visas aux consulats
généraux concernés, ont contraint l'ambassade de France en
Algérie de sortir de son silence et de s'exprimer sur ce sujet qui
focalise l'opinion publique. Apportant un démenti catégorique à ces
ouï-dire, l'ambassade de France à Alger juge ces accusations
« infondées » et affirme, à travers un communiqué, que
« ces rumeurs de malversations et de non-transmission par TLS
Contact de certains dossiers aux différents consulats généraux,
propagées à la suite d'un SMS abusivement attribué au chef de
service des visas du consulat général de France à Oran, sont
parfaitement fausses ». Tout en précisant que « les procédures
mises en place au sein de TLS Contact ne permettent en aucun
cas ce type de fraude, et toutes les demandes de visas qui lui sont adressées sont systématiquement transmises au consulat général
concerné ». Plus explicite encore, le communiqué en question
souligne que « les vérifications des dossiers des personnes ayant
essuyé un refus ont démontré que les demandes avaient bien été
traitées par le consulat général concerné, qui leur avait opposé un
refus en toute connaissance de cause, sur la base de la
réglementation en vigueur ». Précisant dans ce contexte que
«les consulats des États membres de l'espace Schengen, en
application de l'article 20, alinéa 3, du Code communautaire des
visas, n'apposent plus de cachet dans les passeports depuis le 20
novembre 2015, date à laquelle le VIS
(Système d'information Schengen) est devenu pleinement
opérationnel dans toutes les régions du monde ». Des clarifications
bien nécessaires et qui arrivent à point pour mettre un terme à une
rumeur qui n'arrêtait pas de s'enfler au fil des jours à travers une
large médiatisation et un véritable buzz sur les réseaux sociaux.