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zadhand
17/04/2016, 23h59
A la une/Foot-Ball_ Glorieuse équipe de football du FLN
le 14.04.16 | 10h00

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La belle aventure des «Diamants bruns»
Épopée de la Glorieuse Équipe de Football du FLN


Glorieuse équipe de football du FLN


A chaque fois qu’on évoque la glorieuse équipe de football du FLN,
on est en face d’une pagede l’histoire de l’Algérie à enseigner dans les écoles.
Une aventure passionnante qui mérite bien d’être racontée.

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Le 12 avril 1958, un groupe de 12 footballeurs algériens, évoluant dans des clubs
professionnels français, quitte clandestinement l’hexagone via les frontières suisses et italiennes.
Ils ont choisi de sacrifier leur carrière et tourner le dos au confort de la vie en France,
pour rejoindre Tunis, en réponse à l’appel de la Révolution, marquant l’acte de naissance de
l’équipe de football du FLN. L’événement qui a fait, le lendemain, la Une des journaux français,
a eu l’effet d’une véritable bombe dans les milieux footballistiques.
Deux joueurs étaient déjà sur la liste de l’équipe de France qui préparait la Coupe du monde de football
en Suède au mois de mai 1958 : le talentueux attaquant Rachid Mekhloufi, champion de France
avec l’AS Saint-Etienne, et Mustapha Zitouni, sociétaire de l’AS Monaco, l’un des meilleurs arrières centraux
à l’époque. Les militants du football, dont le nombre atteindra 32 joueurs au total, seront les représentants
de la cause algérienne à travers des tournées organisées dans plusieurs pays arabes, asiatiques et de l’Europe de l’Est.
Une véritable épopée qui s’est déroulée sur 80 rencontres jouées malgré les menaces et les pressions de la FIFA,
et que l’équipe du FLN a disputées d’une manière officielle, avec hymne national et levée du drapeau.
La merveilleuse aventure de ceux que la grande star du Real Madrid, le don Alfredo Di Stéfano, avait nommé
«Les diamants bruns», a été à l’honneur d’un bloc feuillet, au format 158mm x 108mm, réalisé
par Sid-Ahmed Bentounes, émis par la Poste algérienne le 12/4/2008, pour célébrer le 50e anniversaire de
la création de la glorieuse équipe du FLN .L’émission de ce feuillet, qui illustre les membres de cette équipe posant
en costumes noirs, est tout aussi particulière puisqu’elle coïncide avec la parution dans ce même feuillet du premier
timbre rond dans l’histoire de la philatélie algérienne. Une véritable prouesse technique à l’époque,
puisque l’outil qui a servi au perforage du timbre circulaire a été fabriqué dans les ateliers de l’imprimerie de
la Banque centrale d’Algérie. Ce qui était une fierté en soi.
Même si cette émission a été reçue comme un merveilleux cadeau par les philatélistes algériens, il est à noter que
l’Algérie a été déjà devancée par la Maroc, qui avait émis son premier timbre rond en 2000 sur une thématique de
la solidarité, suivi par la Tunisie, qui a réalisé deux timbres ronds en 2004 à l’occasion de la Coupe d’Afrique de football.
Huit ans après, les passionnés du timbre en Algérie attendent toujours d’autres «prouesses philatéliques».

Arslan Selmane

zadhand
07/11/2016, 18h53
La glorieuse équipe de la Révolution algérienne
fierté de tout un peuple


Abaci M’hamed. Financier et auteur
le 04.11.16 | 10h00

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Une très belle page de l’histoire du football algérien riche en événements d’une autre époque
qui mérite d’être remémorée à l’occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Révolution
du 1er Novembre 1954.
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Ce grand moment de l’histoire de l’Algérie indépendante nous rappelle
assurément le souvenir de la glorieuse équipe de la Révolution algérienne
des anciennes gloires historiques, qui constitue un précieux capital
historique politique et sportif incontestable, qui furent notamment
d’authentiques footballeurs-militants, tant leur engagement était
exceptionnel, parce qu’ils ont marqué le monde footballistique et un pan
de l’histoire du sport franco-algérien durant l’épreuve de la lutte de
Libération nationale qui ont fièrement hissé l’emblème national lors des
compétitions sportives internationales.L’Algérie doit être fière aujourd’hui
d’une génération magnifique, symbole de patriotisme et de sacrifice. En
effet, cette équipe a disputé 83 rencontres entre mai 1958 et décembre 1961.
Elle a remporté 57 victoires, concédé 14 nuls et 12 défaites. Cela va sans
dire, l’Algérie ne doit jamais oublier ces hommes, ces footballeurs qui ont
prouvé ainsi qu’ils constituaient un second souffle pour le combat contre le colonialisme et pour notre indépendance.Nous trouvons assez triste qu’on ne
puisse pas parler des noms d’une génération d’hommes historiques, des
premiers sportifs-militants et aussi rendre hommage et reconnaître à ces
footballeurs, symbole de patriotisme et de sacrifice, qui ont fait la promotion
de notre glorieuse Révolution de Libération nationale où ils ont consacré leur
jeunesse, leur vie et leur carrière de footballeur professionnel à l’étranger et
tout ce qu’elle pouvait leur apporter pour répondre à l’appel de l’Algérie
combattante, alors que rien n’inquiétait ces sportifs, tout comme ils ne
manquaient de rien en France.En effet, ils quittent leurs clubs français de
divisions 1 et 2 dans le plus grand secret pour rejoindre Tunis, où siégeait le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) pour créer une
équipe de football d’Algérie sous la direction de Mohamed Boumezrag. Il fut
désigné par la suite directeur technique et entraîneur de l’équipe FLN.
C’est dans ces grands moments durs et pénibles qu’est né le football algérien,
le 13 avril 1958
Modèle
D’autre part, nous trouvons assez regrettable, aujourd’hui, que cette génération
de footballeurs ne soit pas tellement mise en exergue, car son modèle de football
est un monument de l’histoire sportive qui servira, à notre humble avis, à toutes
les générations de l’Algérie. Ils ont laissé leur empreinte dans l’histoire du football planétaire, eux qui ont décliné avec beaucoup de fierté une carrière de
professionnel et une sélection en équipe de France pour jouer la Coupe du monde.
Ils ont préféré faire partie de l’équipe FLN, celle de la patrie.Il s’agissait de Mekhloufi,

Boumezrag, Arribi, Bentifour, Zitouni Mustapha, Amara, Kermali, Zouba,
Maouche, Boubekeur, Rouaï, Bouricha, Oudjani, Mazouza, Brahimi, Kerroum, Benfadha, Oualiken, Bourtal, Chabri, Haddad, Boucha, Doudou, Bekhloufi,
Defnoun, Hedhoud, les frères Soukhane, Ibrir, Bouchouk et tant d’autres .Ne dit-on

pas que Ferhat Abbas, alors président du GPRA, avait dit un jour que l’équipe FLN
a fait avancer la Révolution algérienne de dix ans. En effet, le sacrifice des joueurs a permis de porter haut la voix de l’Algérie à travers le monde pour faire connaître la
juste cause algérienne. Il est donc temps d’honorer ces hommes qui, pour la plupart, sont malades ou dans le besoin, qui terminent leur vie et dont très peu de personnes parlent aujourd’hui. Parmi eux, il y en a quelques-uns qui sombrent dans l’anonymat. Beaucoup sont décédés et n’ont plus droit de cité.L’histoire retiendra aussi que cette

génération de footballeurs a poursuivi le combat politique après l’indépendance en apportant une pierre à l’édifice de l’évolution du développement sportif d’une
manière significative à l’essor du football national et au développement des valeurs éthiques et morales du sport en général. A cette époque, nos clubs avaient un niveau mondial, ils se sont donné corps et âme à la fierté du pays en apposant leur supériorité
dans les espaces Maghreb arabe et Afrique en remportant plusieurs titres et coupes.

Fierté
Ils ont contribué grandement à l’essor du football algérien. En effet, l’équipe
nationale s’est qualifiée deux fois consécutives à la Coupe du monde 1982 et 1986
et a remporté une fois la Coupe d’Afrique, deux médailles d’or, l’une aux Jeux méditerranéens en 1975, l’autre aux Jeux africains en 1978 et plusieurs fois qualifiée
à la phase finale de la CAN, classée 3e en 1984,1988 et 4e en 1982. C’étaient les

fruits d’un dur travail de performance et de formation menées successivement
sous la direction de Mekhloufi, Zouba, Soukhane, Maouche, Kermali, Mustapha Zitouni, Lemoui, Khabatou, Ibrir, puis Khalef et Saâdane… Nous devons nous rappeler que ces hommes ont marqué également de leur empreinte la formation et
la production de grands joueurs de haut niveau dans l’histoire de l’équipe nationale post-indépendance, celle de la très belle légende des années 1963 à 1990, symbole
du football national, une riche histoire en performance.A l’exemple de ces célèbres

footballeurs entre autres Lalmas, Abrouk, Kalem, Nassou, Hadefi, Fréha, Ouanès, Belatoui, El Ouazani, Bensaoula, Tahar Benfarhat, Krimo, Amirouche, Assad,
Khedis, Seridi, Atoui, Belloumi, Cerbah, Mansouri, Zenir, Merzekane, Salhi, Ighil, Guendouz, Matem, Koussim, Ouchen, Madjer, Megharia, Betrouni, Bencheikh, Beloucif, Gamouh, Arab, Kouici, Selmi, Aouadj, Berroudji, Achour, Draoui,
Melaksou et la liste est encore longue.Nous rappelons enfin le souvenir du bon
vieux temps où tous les grands joueurs et athlètes de performance pensaient
seulement à l’intérêt du sport, aux couleurs du club, de la ville et enfin à l’intérêt suprême du pays au sens large du terme. Aujourd’hui, le sacrifice, l’intelligentsia
et la dignité nationale ne sont plus à l’ordre du jour. Car, en effet, force est de
constater que la politique et l’argent — qui l’ont vidé de toute sa substance, à
savoir de ses valeurs sociétales. Etant donné que le football national a accusé une

sérieuse régression qu’on ne saurait expliquer que par cette inflation vertigineuse
des salaires et primes des joueurs et entraîneurs ainsi que les recrutements à coups
de milliards de centimes — rien n’a changé. En effet, nous avons un championnat classique fortement marqué par la violence dans les stades. Exit donc
l’investissement, la formation et, enfin, l’élévation du niveau de notre football.
Notre équipe nationale est formée de plus de 90% de joueurs évoluant dans les
clubs à l’étranger, y compris l’entraîneur.

kouid-air
08/11/2016, 11h04
Bonjour !
entièrement d'accord je me rappelle de certains anciens et meme je l'ai vu jouer au foot je me rappele de Soukhane, Ammara, quelles élégances aussi j'au vu Hadefi, Tahar Lalmas ntre autres Lalmas, Abrouk, Kalem, Nassou, Hadefi, Fréha, Ouanès, Belatoui, El Ouazani, Bensaoula, Tahar Benfarhat, Krimo, Amirouche, puis les joueurs des années fin 70 debut 80 Belloumi Assad et consort ,et oui tous à changer !!!