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zadhand
16/04/2016, 21h00
A LA UNE ACTUALITÉ_Le département d’Etat américain
le 16.04.16 | 10h00

Corruption, dépendance de la justice, liberté de la presse
Le département d’Etat américain critique Alger

C’est un rapport sans concession qu’a établi le département d’Etat américain sur l’Algérie.

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Le document, qui couvre l’année 2015, indique que «les trois plus importants problèmes
persistants des droits de l’homme sont dus aux restrictions à la liberté de réunion
et d’association, au manque d’indépendance et d’impartialité de la justice et à l’utilisation
excessive de la détention provisoire».D’autres atteintes relatives aux droits de l’homme sont
citées dans le rapport en question, comme «l’usage excessif de la force par la police».
«Il y a des limites à la liberté des citoyens de choisir leur gouvernement ; la corruption
est généralisée, accompagnée du manque de transparence du gouvernement».
Le département d’Etat met par ailleurs l’accent sur «la discrimination sociale à l’encontre
des personnes handicapées (…) et des femmes confrontées à la violence».
Selon le document américain, «bien que la loi interdise l’arrestation et la détention arbitraire,
les autorités les ont parfois utilisées en s’appuyant sur des dispositions formulées en termes
vagues, comme ‘incitation à un rassemblement non armé’ et ‘insulte à un organisme
gouvernemental’ pour arrêter et détenir des individus considérés comme des éléments qui
troublent l’ordre public en critiquant le gouvernement».
«Amnesty International et d’autres organisations des droits humains ont critiqué la loi interdisant
les rassemblements non autorisés et appelé à son amendement pour exiger qu’elle soit levée»,
souligne la même source, qui note aussi que «ces observateurs, entre autres, ont souligné
la loi comme une source importante d’arrestations arbitraires visant à réprimer le discours de l’opposition».
«La police a arrêté des manifestants, à Alger et ailleurs dans le pays tout au long de l’année,
pour violation de la loi contre les rassemblements publics non autorisés», précise Washington.
«Bien que la Constitution prévoie la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et judiciaire, de larges
pouvoirs statutaires de l’exécutif limitent l’indépendance judiciaire», indique le département d’Etat,
qui note que «la Constitution accorde à l’autorité du Président de nommer tous les procureurs et les juges».
«Ces nominations présidentielles, explique la même source, ne sont pas soumises à un contrôle législatif,
mais sont examinées par le Conseil supérieur de la magistrature qui se compose du Président,
du ministre de la Justice, du président de la Cour suprême, de dix juges et six personnes à l’extérieur
du système judiciaire choisies par le Président.» Le document du département d’Etat ajoute
«Le Président, en tant que président du Conseil supérieur de la magistrature, est également responsable
de la nomination, du transfert, de la promotion et de la discipline des juges».
«Le pouvoir judiciaire n’a pas été impartial et a souvent été soumis à l’influence et à la corruption»,
soutient Washington.Le département d’Etat américain n’est pas moins critique sur la question de la liberté
de la presse. Si la Constitution «prévoit la liberté de parole et de presse, une poignée seulement de médias
indépendants ont critiqué le gouvernement».«Le gouvernement restreint sévèrement ces droits»,
souligne le rapport, en ajoutant que «les techniques du gouvernement incluent le harcèlement,
l’application arbitraire des lois formulées en termes vagues, les pressions informelles sur les éditeurs,
les annonceurs et les journalistes, le contrôle d’une part importante de l’argent de la publicité et de l’impression».
«L’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) contrôle la publicité publique», indique le rapport.
Le département d’Etat critique également le fait que le gouvernement maintienne l’«interdiction
qui frappe l’organisation des manifestations à Alger».
Said Rabia

zadhand
05/06/2016, 00h12
A LA UNE/ACTUALITÉ_Rapport sur le terrorisme du département d’état
le 04.06.16|10h00


Les Américains louent l’expérience algérienne

Le département d’Etat américain a publié, jeudi dernier,
son rapport annuel par pays sur le terrorisme durant l’année 2015.

Soulignant que «l’Algérie est restée un important partenaire dans la lutte contre
le terrorisme, et louant son expérience en la matière», le document note que
«le gouvernement algérien a consacré des ressources considérables au
développement de sa politique sécuritaire». Plusieurs forces sont impliquées
dans la lutte contre le terrorisme.Le département d’Etat américain cite l’armée,
la Gendarmerie nationale, les garde-frontières, le Département du renseignement
et de la sécurité (DRS) sous l’égide du ministère de la Défense nationale,
et la police nationale ou Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN)
sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur.Pour le département d’Etat,
Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), l’Unité et le djihad en Afrique de
l’Ouest (Mujao) basées au Mali, Al Murabitoun et Jund Al Khilafah étaient
des menaces terroristes actives en Algérie et le long de ses frontières.
«Ces groupes ont continué à attaquer les services de sécurité et les intérêts
occidentaux, souligne la même source qui précise qu’il n’y a pas eu
d’enlèvement par les groupes terroristes en 2015». «Le gouvernement algérien
a maintenu une politique stricte, sans concession à l’égard de personnes ou
de groupes prenant des citoyens en otage», note encore le rapport.
Rappelant l’élimination des différents groupes terroristes qui avaient prêté
allégeance à l’Etat islamique le département d’Etat américain indique que l’Algérie
«poursuit une campagne agressive pour éliminer toute activité terroriste,
dans la capitale et autres grands centres urbains».«L’instabilité politique et sécuritaire
régionale accentue la menace terroriste en Algérie», souligne la même source,
évoquant un autre volet lié à la lutte contre la radicalisation, l’implication des imams
et des religieux pour l’éradication de l’extrémisme. «Les responsables algériens et
les chefs religieux et politiques musulmans ont condamné publiquement l’Etat
islamique et critiqué les actes de violence commis au nom de l’islam»,
écrit le département d’Etat américain, qui met aussi l’accent sur «le refus de se joindre
à la coalition mondiale contre l’ISIL (Etat islamique, ndlr), citant son ‘‘principe cardinal’’
de non-intervention dans les affaires des nations souveraines».«Néanmoins, l’Algérie
a soutenu activement les efforts visant à contrer ISIL par d’autres moyens, tels que
le partage de renseignements, la formation des imams, des programmes de
renforcement de la coopération avec les Etats voisins.»En plus de la lutte contre
le terrorisme sur le terrain, le document, qui souligne l’adaptation de la législation
algérienne sur la cybercriminalité, mentionne «la restructuration du DRS, le placement
du Service algérien central antiterrorisme (Scaat), anciennement connu sous le nom
de Service pour la coordination des opérations et du renseignement antiterroriste
(Scorat) sous le contrôle direct du vice-ministre de la Défense nationale».
Le gouvernement algérien, précise le même rapport, accorde «une priorité absolue à
la sécurité des frontières pour se prémunir contre les infiltrations de terroristes en
provenance des pays voisins».Selon la même source, «les responsables algériens ont
indiqué qu’ils ont fourni la formation et des équipements à la Tunisie pour assurer une
communication transfrontalière efficace». «Les mesures de sécurité incluent de nouveaux
points de contrôle communs et des patrouilles le long de la frontière, le partage de
l’information et des programmes de formation et d’équipement».«Cependant, le désaccord
politique entre l’Algérie et le Maroc sur le Sahara occidental demeure un obstacle à
la coopération antiterroriste bilatérale et régionale», note la même source.

Said Rabia

zadhand
07/07/2016, 00h07
Algérie, une destination attractive en matière d’investissement

Département d’Etat
06/07/2016 - 09:55



L’Algérie demeure une destination attractive en matière d’investissement
pour les entreprises américaines, a indiqué mardi le Département d’Etat,
soulignant la politique de diversification économique lancée par
le gouvernement pour réduire les importations et faire participer
le secteur privé dans la création de la croissance.

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Dans son rapport 2016 sur le climat d’investissement dans le monde, le Département d’Etat relève que «l’Algérie reste un marché lucratif pour de nombreuses entreprises américaines et que plusieurs secteurs offraient d’importantes possibilités de croissance à long terme pour les entreprises américaines ».Citant des représentants du secteur privé américain opérant en Algérie, le Département d’Etat précise que l’investissement en Algérie est très porteur notamment les secteurs de l'agriculture, du tourisme, des technologies de l’information et de la communication, de l'énergie, des infrastructures de la construction, et de la santé.En Algérie ½ les opportunités d’affaires se trouvent presque dans tous les secteurs » relève encore le Département d’Etat.Cependant, Il relève que les entreprises américaines doivent surmonter les barrières linguistiques et faire face également à la concurrence des entreprises chinoises, européennes et turques opérant en AlgérieLe rapport souligne que la baisse des cours de pétrole a incité le gouvernement à mener une politique de diversification économique pour réduire le volume important des importations tout en associant le secteur privé dans la création de la croissance.Pour ce faire, le gouvernement a ciblé des secteurs hors hydrocarbures pour augmenter l’investissement dans les secteurs public et privé tout en mettant l’accent sur les investissements directs étrangers dans les projets destinés à réduire les importations et à créer l’emploi, enchaîne le Département d’Etat.Le gouvernement a également mis en place tout un dispositif d’incitations à l’investissement en offrant des réductions fiscales pour les entreprises souhaitant investir en Algérie dans les secteurs de l’automobile et des énergies renouvelables.Le Département d’Etat rappelle également l’accord d’assistance technique signé avec la Banque Mondiale en novembre 2014 visant à améliorer la position de l’Algérie dans le classement Doing Business.Dans le cadre de cet effort, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a créé un comité dédié à l’amélioration du climat des affaires en demandant aux ministères de l’Industrie et des Mines, des Finances et de l’Intérieur d'appuyer tout dispositif en mesure de doper l’investissement, souligne le Département d’Etat dans son rapport.En évoquant le dispositif réglementaire régissant l’investissement étranger, le rapport précise qu’en dépit du fait que la règle 51/49% fixe la part de l’investisseur étranger à 49%, ½ il y a peu de loi restreignant les investissements étrangers en Algérie ».Le Département d’Etat explique, en se référant aux précisions apportées par le gouvernement algérien sur l’institution de cette mesure, que cette règle ne constitue pas un ½ obstacle pour les IDE » mais vise plutôt à diversifier les investissements, favoriser la croissance du secteur privé, créer de l’emploi pour les nationaux et assurer le transfert de la technologie. En outre, ce dispositif offre une série de mesures adaptées permettant à l'actionnaire étranger même minoritaire d'assurer le management de l’entreprise. Dans Certaines entreprises mixtes, l’actionnaire étranger devient majoritaire avec plusieurs partenaires nationaux.Le rapport cite également les différentes incitations fiscales accordées aux investisseurs étrangers comme les allègements fiscaux sur le revenu des entreprises et la taxe sur la valeur ajoutée.



http://www.maghreb-sat.com/forum/att...23325510_n.jpg (http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f13/24942d1467839706-kada-cccam-bz-16666-2u87ob-pass-13592781_744898978983491_1254797231223325510_n.jpg )

عيد مبارك سعيد لكم و للأمة العربية و الإسلامي
يا من احبهم في الله .. ويا من احن واشتاق اليهم كل يوم .. لا املك سوى الدعاء لكم بالصحة والعافية وللجزائر والامة الإسلامية بالخير والمن والبركات .. يارب الف رحمة على أرواح موتانا، والشفاء للمرضى واللطف بذوي الحاجة.. يارب

djafar1
08/07/2016, 16h49
ah pour une fois les americains nous regardent avec leurs yeux bleux (avant c'etait avec des yeux noirs)

zadhand
21/07/2016, 18h48
Le secrétaire d’Etat adjoint américain demain à Alger


21 juillet 2016


Le secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis d’Amérique, Antony Blinken, effectuera,
à partir de ce vendredi 22 juillet), une visite de travail de trois jours en Algérie,
indique mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

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A l’occasion de cette visite, « M. Blinken s’entretiendra avec de hauts responsables algériens sur l’état de la coopération bilatérale et les moyens de son renforcement », précise la même source. Les questions liées à l’actualité régionale et internationale
seront également à l’ordre du jour de ces entretiens, ajoute le communiqué.