zadhand
11/04/2016, 09h29
A la une/Actualité/France_Nuit debout
Le Monde.fr avec AFP | 11.04.2016 à 08h10
Mis à jour le 11.04.2016 à 08h54
22925
La place de la République provisoirement évacuée, le mouvement reprendra lundi soir
22926
Les manifestants qui depuis onze jours se retrouvaient pour des « nuits debout » afin de contester
entre autres le projet de loi travail ont été évacués lundi 11 avril au matin de la place de la République
à Paris, a-t-on appris de sources policières. L’évacuation par la police de la centaine de personnes encore
sur place a commencé vers 5 h 30 et s’est déroulée sans incident.
L’évacuation « visait prioritairement à enlever les structures fixes, conformément aux déclarations de
manifestation déposées qui prévoyaient un démontage dimanche en fin de soirée », a expliqué la préfecture
de police de Paris. Mais une nouvelle demande de manifestation ayant été déposée, le mouvement reprendra
lundi soir, apprenait-on de source policière. Vers 7 h 30, il n’y avait plus de manifestants et les services
de propreté de la ville de Paris, en présence de CRS, continuaient de nettoyer et démonter les structures
de stands et autres installations qui avaient été mises en place au fur et à mesure, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Si tout commence avec des places, rien n’y finit »
« Si ça tourne à la violence, on ne peut pas tolérer »
Chaque nuit depuis la journée de mobilisation du 31 mars contre le projet de réforme contesté du code du travail,
des manifestants, souvent par milliers, se retrouvent à République dans le cadre de ce mouvement citoyen qui
dépasse largement l’opposition à la loi El Khomri.La vaste esplanade draine une foule bigarrée, dont de nombreux jeunes,
dans une ambiance de kermesse et de forum altermondialiste, entre stands, réunions de commissions et
« assemblées générales ». Le mouvement s’est depuis étendu à plusieurs dizaines de villes de province, avec plus ou moins
d’affluence.Des incidents ont toutefois émaillé la Nuit debout de Paris dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque quelques
centaines de personnes ont voulu se rendre au domicile du premier ministre, Manuel Valls, dans l’Est parisien.
Huit personnes ont été interpellées et des dégradations ont été déplorées par les autorités.
« Tant que c’était bon enfant on pouvait tolérer, même si l’occupation ou la privatisation d’une place n’est pas totalement
possible. Et puis nous sommes quand même dans une période pour le moins troublée du point de vue des risques
de terrorisme. Mais là, depuis quelques jours, la violence s’est invitée (…) donc la difficulté est là. C’est-à-dire que
l’on peut discuter, dialoguer (…), mais si ça tourne à la violence, on ne peut pas tolérer », a déclaré le premier secrétaire
du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis sur France Info lundi.
En quoi consiste le mouvement Nuit Debout ?
la naissance d'un mouvement ?
Etudiants ou travailleurs qui rêvent de réinventer un monde, que veulent-ils dire ?
22928
"Un mouvement très vaste". Tout a commencé par une banale manifestation jeudi contre la loi El Khomri
mais depuis, des manifestants sont restés sur place, principalement à Paris, place de la République.
Voilà comment est né le mouvement Nuit Debout. Gaël Brustier, docteur en sciences politiques, fait partie de
ceux qui ont passé la nuit de samedi à dimanche dernier place de la République. "C’est un mouvement
qui vient d’une contestation contre la loi Travail mais il s’inscrit dans un mouvement plus vaste et notamment
la situation qui frappe actuellement les plus jeunes qui doivent faire face au déclassement, à la montée des inégalités
et par le fait que les diplômes ne sont plus protecteurs aujourd’hui", a-t-il expliqué lundi matin sur Europe 1
Le Monde.fr avec AFP | 11.04.2016 à 08h10
Mis à jour le 11.04.2016 à 08h54
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La place de la République provisoirement évacuée, le mouvement reprendra lundi soir
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Les manifestants qui depuis onze jours se retrouvaient pour des « nuits debout » afin de contester
entre autres le projet de loi travail ont été évacués lundi 11 avril au matin de la place de la République
à Paris, a-t-on appris de sources policières. L’évacuation par la police de la centaine de personnes encore
sur place a commencé vers 5 h 30 et s’est déroulée sans incident.
L’évacuation « visait prioritairement à enlever les structures fixes, conformément aux déclarations de
manifestation déposées qui prévoyaient un démontage dimanche en fin de soirée », a expliqué la préfecture
de police de Paris. Mais une nouvelle demande de manifestation ayant été déposée, le mouvement reprendra
lundi soir, apprenait-on de source policière. Vers 7 h 30, il n’y avait plus de manifestants et les services
de propreté de la ville de Paris, en présence de CRS, continuaient de nettoyer et démonter les structures
de stands et autres installations qui avaient été mises en place au fur et à mesure, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Si tout commence avec des places, rien n’y finit »
« Si ça tourne à la violence, on ne peut pas tolérer »
Chaque nuit depuis la journée de mobilisation du 31 mars contre le projet de réforme contesté du code du travail,
des manifestants, souvent par milliers, se retrouvent à République dans le cadre de ce mouvement citoyen qui
dépasse largement l’opposition à la loi El Khomri.La vaste esplanade draine une foule bigarrée, dont de nombreux jeunes,
dans une ambiance de kermesse et de forum altermondialiste, entre stands, réunions de commissions et
« assemblées générales ». Le mouvement s’est depuis étendu à plusieurs dizaines de villes de province, avec plus ou moins
d’affluence.Des incidents ont toutefois émaillé la Nuit debout de Paris dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque quelques
centaines de personnes ont voulu se rendre au domicile du premier ministre, Manuel Valls, dans l’Est parisien.
Huit personnes ont été interpellées et des dégradations ont été déplorées par les autorités.
« Tant que c’était bon enfant on pouvait tolérer, même si l’occupation ou la privatisation d’une place n’est pas totalement
possible. Et puis nous sommes quand même dans une période pour le moins troublée du point de vue des risques
de terrorisme. Mais là, depuis quelques jours, la violence s’est invitée (…) donc la difficulté est là. C’est-à-dire que
l’on peut discuter, dialoguer (…), mais si ça tourne à la violence, on ne peut pas tolérer », a déclaré le premier secrétaire
du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis sur France Info lundi.
En quoi consiste le mouvement Nuit Debout ?
la naissance d'un mouvement ?
Etudiants ou travailleurs qui rêvent de réinventer un monde, que veulent-ils dire ?
22928
"Un mouvement très vaste". Tout a commencé par une banale manifestation jeudi contre la loi El Khomri
mais depuis, des manifestants sont restés sur place, principalement à Paris, place de la République.
Voilà comment est né le mouvement Nuit Debout. Gaël Brustier, docteur en sciences politiques, fait partie de
ceux qui ont passé la nuit de samedi à dimanche dernier place de la République. "C’est un mouvement
qui vient d’une contestation contre la loi Travail mais il s’inscrit dans un mouvement plus vaste et notamment
la situation qui frappe actuellement les plus jeunes qui doivent faire face au déclassement, à la montée des inégalités
et par le fait que les diplômes ne sont plus protecteurs aujourd’hui", a-t-il expliqué lundi matin sur Europe 1