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zadhand
08/04/2016, 11h46
A la une/Actualité_Grève de la Faim
le 08.04.16 | 10h00

Une grève de la faim ou jeûne de protestation, est un moyen
de protestation non violent utilisé entre autres par Gandhi1.

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Ils poursuivent leur grève de la faim
Les contractuels résistent


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Entamé le 27 mars dernier, le mouvement de protestation des contractuels de l’éducation se poursuit.
Même s’ils ont été empêchés d’entrer dans la wilaya d’Alger — objectif initial de leur marche
pour réclamer leur intégration dans des postes permanents, les protestataires continuent d’observer
leur rassemblement dans la wilaya de Boumerdès.Les protestataires poursuivent également leur grève de
la faim. Une dizaines d’enseignants, très affaiblis par les centaines de kilomètres de marche et la faim,
ont été conduits dans des centres hospitaliers où ils ont reçu des soins, avant de retourner auprès de
leurs camarades. «Nous resterons ici jusqu’à l’aboutissement de notre unique revendication
l’intégration ou rien», affirment les protestataires, qui ne donnent pas beaucoup de crédit aux appels de
la ministre de l’Education nationale au dialogue.Déterminés à poursuive leur grève et à boycotter le concours d’avril,
«le compromis» trouvé par la tutelle ne semble pas non plus intéressant pour M. Hamici, représentant de ce collectif,
et ses camarades. «Nous ne participerons pas à ce concours auquel se présenteront également nos élèves
d’il y a trois ou quatre ans.C’est une aberration pour ce que nous avons donné au secteur et un mépris pour la fonction
d’enseignant», estime-t-il, expliquant que seule une décision d’intégration simple leur ferait changer d’avis. Le mouvement
de protestation a le soutien de plusieurs partis politiques et organisations syndicales. Le Cnapeste a d’ailleurs organisé
une journée de grève en signe de soutien aux enseignants contractuels, appelant le ministère et la direction de
la Fonction publique à l’intégration de ces effectifs.Pour rappel, les années d’expérience dans le secteur seront valorisées sur
une échelle d’un point par année d’exercice à hauteur de six points pour le concours du 30 avril. Le ministère de l’Education
affirme que les portes du dialogue sont toujours ouvertes. Hier, Mme Benghebrit a instruit tous les directeurs de l’éducation
à réunir les conditions optimales pour le déroulement du concours.Dans ce sens, la ministre a insisté sur
la nécessité de préparerles documents attestant l’expérience des contractuels pour que ces derniers n’aient pas de difficulté
à prouver leur expérience dans le dossier de candidature. Le nombre de postes dégagés pour le concours est de 28 000
pour les trois cycles de l’éducation. Le nombre de contractuels est estimé à 25 000.
Fatima Arab

aissdz
08/04/2016, 14h51
Courage et dommage que le boycotte ne peut pas etre fait

zadhand
17/08/2016, 13h14
Trois vieilles dames entament une grève de la faim


Haïzer (Bouira)
le 17.08.16 | 10h00

Une grève de la faim ou jeûne de protestation, est un moyen
de protestation non violent utilisé entre autres par Gandhi1.

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Trois femmes, toutes âgées de plus de 70 ans, ont entamé depuis hier une grève
de la faim devant le siège de la daïra de Haïzer, à 10 km à l’est du chef-lieu de
Bouira, pour réclamer des logements sociaux. Les trois femmes dénoncent leur
élimination de la liste des bénéficiaires de logements sociaux affichée en janvier
de l’année en cours. «Nous avions déposé un dossier de demande d’un logement
social au nom de notre mère, en 1997. Nous sommes actuellement 26 membres
d’une seule famille à partager un logement de 6 pièces. Malheureusement, le nom
de ma mère a été radié de la liste des bénéficiaires sous prétexte qu’elle perçoit une pension de 30 000 DA», déclare un des enfants des femmes grévistes de la faim.
Les trois vieilles dames étaient accompagnées d’une dizaine de leurs enfants qui se tenaient à quelques mètres afin de veiller sur elles. «Tout ce que nous possédons,
c’est un terrain de 120 m². Pour construire un logement dessus, nous devons laisser
au moins 4 mètres de distance entre les logements de nos voisins. Malgré ce motif
valable, ma mère a été injustement exclue de la liste des bénéficiaires», déplore le
fils d’une des grévistes. Le dernier cas est celui d’une fille de chahid.
Selon son fils, «toutes les filles de chahid de la commune ont bénéficié d'un logement social, excepté ma mère». Contacté à ce sujet, le chef de daïra de Haïzer a rejeté
toute accusation d’injustice envers les trois femmes. «C’est la commission des recours
de la wilaya de Bouira qui a pris la décision de les radier de la liste provisoire des bénéficiaires de logement. Cette exclusion n’est pas fortuite. Elle est basée sur
l’examen rigoureux des dossiers et sur les données du fichier national des
demandeurs de logement», explique-t-il.

Omar Arbane

zadhand
30/08/2016, 11h35
Le journaliste observe une grève de la faim depuis 64 jours

Mohamed Tamalt est dans un coma profond
le 30.08.16 | 10h00

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Le journaliste Mohamed Tamalt, en prison depuis le 27 janvier dernier, est entre la vie et la mort.
Il se trouve depuis 18 jours au service des soins intensifs de l’hôpital Lamine-Debaghine de
Bab El Oued, a-t-on appris auprès de son frère.

Le journaliste, âgé de 42 ans, en est à sa 64e journée de grève de la faim,
qu’il a entamée au lendemain de son arrestation en juin dernier, devant le
domicile de ses parents à Bachedjarrah, à Alger. Depuis, malgré
l’insistance de ses avocats et de sa famille, Tamalt, détenteur également
de la nationalité britannique, refuse de s’alimenter. Il s’est insurgé contre les
conditions de son arrestation.«C’est la première fois que je réussis à le voir
après 16 jours d’insistance», indique son frère, qui s’est présenté hier à notre
rédaction. «Il est dans le coma. Mais sa situation est meilleure que celle dans
laquelle il se trouvait lorsqu’il était à la prison de Koléa. A l’époque, il n’était
qu’un amas de chair posé sur un fauteuil roulant», raconte le frère, désabusé.
Le récit est identique à celui des avocats du détenu qui ont lancé un appel
à une libération pour «raison humanitaire».Accusé de «diffamation et d’outrage
au chef de l’Etat» ainsi que d’«atteinte à l’honneur de personnalités et de
leurs familles», Mohamed Tamalt a été condamné à 2 ans de prison ferme.
La peine a été confirmée, courant juillet, en appel par la cour d’Alger.
Ses avocats se sont retirés en signe de protestation contre la sévérité
de la peine. Mohamed Tamalt a notamment dénoncé de hauts responsables
de l’Etat et leurs proches dans une page animée sur facebook et sur
le site du journal Essiyak El Magharibi (le contexte maghrébin).
Avant son arrestation, il vivait à Londres.

zadhand
16/12/2016, 09h57
Grévistes de la faim
Proteste ou «crève» !


le 16.12.16|10h00


Ils dénoncent, ils crient, ils débrayent, ils marchent…
mais leurs voix ne sont toujours pas entendues. Ils font
des grèves de la faim sans pour autant avoir gain de cause
face à un interlocuteur «silencieux» et en l’absence de
«toute médiation sociale».
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«Grève de la faim, c’est-à-dire crever. Face à un interlocuteur qui ne réagit pas et
reste insensible à l’action aussi critique, il faudrait à tout prix l’éviter. C’est l’ultime
recours pour faire valoir les droits, mais…» Bachir Hakem est un enseignant en
colère et surtout déçu. Enseignant au lycée technique d’Oran, il est aussi porte-
parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA). En avril dernier, il faisait partie des
cinq enseignanats ayant entamé une grève de la faim pour soutenir les collègues
contractuels et vacataires et exiger leur intégration dans le secteur de l’éducation
sans passer par le concours de recrutement. Une cause finalement perdue. Au
quatrième jour, ils ont mis fin à leur action de protestation jugée «suicidaire».
«Après des sit-in, des rassemblements, une grève puis une marche de Béjaïa
jusqu’à Alger où nous avons été bloqués à Boudouaou, la seule voix qui pouvait
être enttendue, c’était la grève de la faim. Il s’agissait d’un genre de suicide. Ça
allait se propager à d’autres protestataires.» Pour Bachir Hakem, «rien ne mérite
tout cela», surtout que les grévistes ne sont pas protégés par la loi.«Juridiquement,
il n’y a pas de texte qui cite le droit à la grève de la faim», nous explique maître
Rachid Aiche, même si l’aspect non-assistance à personne en danger est cité dans
tous les cas. Aussi juridiquement, la responsabilité, en cas de complication de santé
ou de mort, comme c’est le cas pour Mohamed Tamalt, incombe directement,
explique maître Salah Dabouz, à l’institution opposante, c’est-à-dire à l’interlocuteur
ou l’autorité à laquelle le gréviste exprime sa doléance. «La loi ne cite pas la grève
de la faim comme un droit mais ne l’interdit pas. Nous sommes dans une action
humaine. Il est normal qu’une personne conteste avec cette action aussi pacifique
quand elle est désespérée», affirme maître Dabouz, qui explique encore que le
gréviste dans une action désepérée fait entendre sa voix à travers son corps. C’est
d’ailleurs le cas des avocats d’Oran qui ont fait grève à Alger il y a quelques mois.
Mort
Les agents des bases pétrolières de Sonatrach au Sud en sont à leur cinquième
journée de grève de la faim. Revendications : il y en a exactement neuf, mais elles
se résument essentiellement au rythme du travail en exigeant pour tous les
travailleurs 4/4, obtenir des contrats à durée indéterminée, une prime de port d’arme
… La semaine dernière, les travailleurs et même des cadres ont boycotté la cantine
dans les bases de vie de Sonatrach. Des pertes financières faramineuses sont
enregistrées. «Nous sommes servis à table comme d’habitude, mais une fois les plats
déposés, nous quittons la cantine. Une manière pour nous de protester», nous confie
un travailleur. Ils ont protesté contre une problématique salariale puis sur la question
de la retraite anticipée. L’ancien candidat à la présidentielle et président du Front
national algérien (FNA), Moussa Touati, est depuis quelques jours à l’hôpital de Médéa
dans un état critique, après plus de 10 jours de grève de la faim. Pour dénoncer
«les agissements des autorités locales», M. Touati avait entamé une grève de la faim
«dans le bureau du chef de cabinet de la wilaya de Médéa, et a refusé de sortir tant
que sa situation ne sera pas réglée». Selon Moussa Touati «les autorités locales et à
leur tête le président de l’APC de Médéa ont démoli un mur sans préavis qu’il a érigé à
l’entrée de sa propriété située dans un quartier résidentiel de la ville». Un black-out.
«Malgré les pressions exercées sur les médias, il y a de plus en plus de journalistes qui
se mobilisent pour les grévistes de la faim, au prix de leur emploi parfois, lorsque la
cause est noble. Par contre, il y a des causes pour lesquelles les médias ne se
mobilisent pas beaucoup non pas à cause de pressions mais parce que la cause
défendue ne convainc pas. Et derrière les médias, les opinions réagissent de même»,
explique le sociologue Mohamed Kouidri.
Prison
En prison, explique maître Dabouz, «c’est la seule et unique méthode de protestation».
D’ailleurs on se souvient de ces 50 Algériens qui, en octobre dernier, avaient observé
une grève de la faim dans un centre de rétention d’étrangers à Barcelone.Ils refusaient
d’entrer à la cantine pour manger et de regagner leur chambre. Des démarches qui
n’ont pas pour autant permis d’aboutir. Exception faite des enseignants contractuels
ayant fait une grève de la faim de 45 jours en 2011 pour être recrutés. En mars
dernier, le général à la retraite Benhadid avait entamé, à la prison d’El Harrach, une
grève de la faim qui a duré plusieurs jours, mais il n’a pas tenu longtemps car il est
atteint d’un cancer. Il réclamait, après avoir usé de toutes les voies de recours,
«son droit à être jugé et d’être transféré dans un établissement hospitalier». Il a été
libéré en juillet «provisoirement pour raison de santé». Le psychologue classe cette
démarche comme «une conduite inadaptée dans la nosographie psychiatrique».
D’après Khaled Keddad, psychologue de santé publique et président du Snapsy,
aucune étude sérieuse sur cette conduite n’est élaborée à ce jour. S’agit-il d’un acte
désespéré ? C’est plutôt un «comportement inadapté qui met en péril sa propre
personne», explique le psychologue, qui tente d’analyser «C’est un acte à travers
lequel on peut avoir des surprises.Tout dépend aussi de l’environnement. Autrement
dit, un environnement sensible ce n’est pas comme un environnement indifférent
qui pousse à accepter la mort facilement». Médicalement «le jeûne prolongé comme
la grève de la faim provoque un état de déséquilibre nutritionnel et un déficit aigu en
électrolytes et en protéines essentielles, ce qui induit à échéance (cela dépend aussi
de la durée et de l’état de santé de l’individu) à une souffrance,puis à une défaillance
viscérale généralisée», explique le docteur Mérabet.
Aînés
Un flash-back s’impose sur le plan sociologique : la grève de la faim a été exhibée
comme «arme non violente» de combat par le Mahatma Ghandi dans sa lutte pour
l’indépendance de son pays. Il a été suivi par les Irlandais dans leur lutte pour
l’indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni. Les Algériens aussi y ont eu recours,
dans leur lutte pour l’indépendance. Aujourd’hui, ce sont surtout les Palestiniens
qui continuent à l’utiliser. «L’histoire nous apprend comment des grévistes comme
Ghandi, les Irlandais ou les Algériens, et dernièrement les palestiniens ont pu
rallier des peuples entiers à leurs causes grâce à leurs luttes multiformes y compris
la grève de la faim», rappelle le sociologue Mohamed Kouidri. «Ce n’est que tout
récemment, au début du XXIe siècle, que la grève de la faim est de plus en plus
utilisée dans des revendications partisanes, syndicales ou même personnelles. Là
aussi, l’histoire nous apprend que la mobilisation que peut engendrer l’usage de la
grève de la faim pour ce genre de causes est proportionnelle à la popularité de la
cause elle-même. Les hommes sont sensibles et se mobilisent pour des causes qui
les ‘touchent’ par leur justesse, leur noblesse et leur sens de l’universel», conclut
encore le sociologue.

Nassima Oulebsir

zadhand
11/01/2017, 15h39
En détention provisoire depuis 18 mois
Kamel-Eddine Fekhar en grève de la faim au péril de sa vie


le 11.01.17|10h00


Son avocat, Salah Dabouz, a alerté sur le risque d’une fin tragique du détenu,
d’autant qu’il est atteint d’une hépatite C contractée avant son arrestation.
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Kamel-Eddine Fekhar

Dix-huit mois sans procès et leur détention provisoire risque de durer encore.
Les détenus de Ghardaïa vivent un calvaire carcéral interminable. Kamel-Eddine Fekhar et ses amis dont plusieurs membres de mêmes familles arrêtés en juillet 2015, au lendemain des événements de Guerrara, sont incarcérés à la prison d’El Ménéa et il pèse sur eux de lourds chefs d’inculpation. Le juge n’a pas encore bouclé l’instruction. Une procédure qui traîne en longueur, contre laquelle les détenus s’élèvent, réclamant la liberté provisoire. Mais surtout la tenue d’un procès équitable dans les plus brefs délais.
Désigné d’abord par le pouvoir politique avant même la justice comme «chef de la fitna (discorde)», Kamel-Eddine Fekhar a entamé une grève de la faim la cinquième depuis son incarcération pour protester contre les conditions de détention, surtout que son état de santé s’est dégradé. Son avocat, Salah Dabouz, qui a lui rendu visite samedi dernier, a justement alerté sur le risque d’une fin tragique du détenu, d’autant qu’il est atteint d’une hépatite C qu’il avait contractée avant son arrestation. «Fekhar m’a indiqué qu’il continue sa grève de la faim même si ça va lui coûter la vie», a prévenu maître Dabouz.
«Fekhar est convaincu qu’il est déjà condamné pour être donné en exemple et que l’on cherche juste un habillage judiciaire légal pour une condamnation prise ailleurs», rapporte encore l’avocat. Ce dernier assure également que les détenus dénoncent «des conditions carcérales dégradées et le manque de soins nécessaires pour certains détenus qui souffrent de troubles visuels». «Les détenus n’en peuvent plus des conditions de vie en prison», ajoute l’avocat, lui-même placé sous contrôle judiciaire. Plusieurs ONG nationales et internationales ont condamné «des arrestations arbitraires de citoyens au prétexte d’avoir fomenté des troubles, alors qu’ils étaient interpellés pour avoir exprimé des opinions politiques» sur les événements qui ont secoué la vallée du M’zab entre 2013 et 2014. Le cas de Kamel-Eddine Fekhar n’est pas sans rappeler celui, tragique, de Mohamed Tamalt, mort en détention. Déjà emprisonné avec d’autres militants de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme en 2004, le docteur Fekhar a donné des sueurs froides aux autorités politiques nationales et locales. La radicalisation de son action politique ces dernières années a fait de lui un «homme à abattre». Ou du moins un bouc émissaire des troubles aux tenants et aboutissants qui demeurent obscurs.
Il faut dire que la région subit une descente punitive en règle. Après les vagues de violences et leurs lots de victimes, de traumatismes et de dégâts matériels, est venu le temps de celles des arrestations. Certaines personnes ont même été arrêtées dans des mosquées, loin du théâtre des événements. Ce fut le cas de Kamel-Eddine Fekhar, interpellé à Ghardaïa au lendemain des événements qui ont ensanglanté la localité de Guerrara. Le harcèlement judiciaire et policier s’est poursuivi pour cibler des militants de partis politiques. Après Nasreddine Hadjadj, secrétaire national chargé de l’environnement du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), en détention provisoire depuis une année et demi, des militants du Front des forces socialistes (FFS) se trouvent à leur tour dans le viseur de la justice. Cinq militants, dont un membre de la direction nationale du parti, Hamou Mesbah, ont été placés sous contrôle judiciaire le 21 décembre 2016 pour «tentative de renverser le régime», «incitation à prendre les armes» et «incitation à la violence et à la haine». Les associations des droits de l’homme et des partis politiques voient derrières ces arrestations et poursuites judiciaires «une atteinte aux droits de la personne humaine et aux libertés d’opinion».D’autres n’excluent pas une volonté manifeste de «punir» une région qui, depuis quelques années, échappe au contrôle politique du pouvoir et s’émancipe de sa tutelle. La présence de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme et la forte implantation de partis politiques d’opposition dans la vallée du M’zab sont mal perçues par le pouvoir central. En 2008, lors des événements de Berriane, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Noureddine Zerhouni, l’avait clairement fait savoir.


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