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ironman
03/04/2016, 19h39
Le Monde" et France Télé révèlent les comptes au Panama de Platini, Messi, Poutine et de nombreuses personnalités étrangères..



Le Monde (http://www.lemonde.fr/)et France Télé (http://www.francetvinfo.fr/)révèlent ce soir les noms de personnalités ayant des comptes cachés au Panama: Platini, Messi, le Premier ministre islandais...
"Panama Papers" est une enquête sur les sociétés offshore et les paradis fiscaux.
Des documents, consulté par les journalistes de "Cash Investigation", révèlent les noms de sportifs, d'hommes d'affaires et de politiques, qui ont créé ou utilisé des sociétés offshore.
Parmi les bénéficiaires de ces société offshore basées au Panama, on trouve des personnalités comme Michel Platini, le patron du foot européen, Lionel Messi, le footballeur star du FC Barcelone, mais aussi le Premier ministre en exercice d'Islande ainsi que celui du Pakistan.
Ou encore Serguei Roldugin, l'homme de confiance de Poutine, mais aussi parrain de sa fille.
Onze chefs d'états, 14 de leurs proches et 38 hommes politique et hauts fonctionnaires figurent dans la base de données.
Le « leak » qui a mis au jour le scandale des Panama Papers a permis la fuite de millions de documents et données de la firme panaméenne Mossack Fonseca.
Elle provient d’une source qui a remis gracieusement au journal Süddeutzsche Zeitung les fichiers de la firme spécialisée dans le montage de sociétés offshore.
Pour le protéger, l’identité du lanceur d’alerte n’a pas été divulguée aux médias partenaires du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) qui ont travaillé sur l’enquête.
[COLOR=#333333][FONT=helvetica]L’authenticité des fichiers a toutefois pu être vérifiée à deux reprises, par la Süddeutzsche Zeitung et par Le Monde. >

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djafar1
04/04/2016, 18h55
il parait que meme notre president est impliqué
bon sang je me demande comment il à fait lui qui ne bouge plus depuis belle lurette

zadhand
04/04/2016, 22h49
A la une/Actualité_Panama Papers
le 04.04.16 | 11h07 | mis à jour le 04.04.16 | 13h13



Abdeslam Bouchouareb possède une société offshore

Le nom du ministre algérien de l’Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb,
figure sur la liste des personnalités possédant des sociétés offshore au Panama,
révélée dans le cadre de l’opération « Panama Papers ».

22770

« Panama Papers », considérée comme la plus grande fuite de documents dans l’histoire du journalisme,
a révélé les noms de 140 personnalités à travers le monde - dont ceux du roi de l'Arabie Saoudite
et du président de l’Ukraine - ayant fait appel aux services du cabinet panaméens Mosack Fonseka,
pour enregistrer des sociétés offshore dans des paradis fiscaux.
Abdeslam Bouchouareb possède une société dénommée Royal arrival Corp, basée au Panama,
et un compte dans la banque suisse Nbad private SA. Royal arrival Corp, qui opère dans
les domaines des transactions commerciales et le transport maritime, est gérée via la société
Compagnie d'études et de conseil (CEC), basée au Luxembourg, selon les documents révélés
par leConsortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

Geler la société le temps de son mandat

La Compagnie d’études et de conseils a affirmé avoir décidé, avec l’accord de Bouchourab,
de « suspendre toute utilisation de la société (Royal Arrival Corp ndlr) », rapporte
le journal français Le Monde qui a eu accès aux documents avec108 autres médias de 76 pays.
Et L’ouverture du compte bancaire à la Nbad de Genève « n’a jamais été finalisée ».
« M. Bouchourab nous a demandé de geler cette société le temps de son mandat »,
a précisé CEC au Consortium international des journalistes d’investigation.


Elwatan.com

zadhand
05/04/2016, 23h21
A la une/Actualités _APRÈS BOUCHOUAREB ET LES PROCHES DE KHELIL CITÉS DANS LE SCANDALE «PANAMA PAPERS»
05 Avril 2016

Quels sont les autres Algériens impliqués ?

C’est un monstrueux scandale qui fait passer les révélations des Wikileaks et autres Swissleaks pour
de simples puzzles d’enfants. Et pour cause ! Sont impliqués des puissants parmi les puissants de ce monde, des chefs d’Etat,
des émirs, des rois, des proches d’hommes politiques, des hommes d’affaires, des sportifs du plus haut niveau, des membres de familles
qui font et défont la décision dans d’innombrables pays et même des criminels notoirement connus
. Tous ont monté en catimini des entreprises pour échapper à tout contrôle.
Suite...
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ironman
06/04/2016, 18h34
http://www.jeanmarcmorandini.com/sites/jeanmarcmorandini.com/files/styles/liste-centrale-grande/public/footballreuters_4.jpg



La police fédérale suisse a perquisitionné mercredi le siège de l'UEFA à Nyon pour obtenir les contrats concernant l'attribution des droits TV en Equateur à la société Cross Trading, citée dans le scandale Panama Papers.
Dans un communiqué, l'UEFA indique "avoir reçu aujourd'hui la visite de la Police fédérale suisse agissant en vertu d'un mandat et demandant à voir les contrats entre l'UEFA et Cross Trading/Teleamazonas. Naturellement, l'UEFA a fourni à la Police fédérale tous les documents en sa possession et va coopérer pleinement"


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[COLOR=#336699][FONT=franklin gothic medium]Sujet déplacé et fusionné.

zadhand
07/04/2016, 22h47
A La Une/Panama papers
07.04.2016 10:30

Entre démissions, enquêtes et vains démentis

22836

Par Amar Naït Messaoud
Parallèlement au traitement médiatique dont a bénéficié une affaire dans laquelle sont mises
en cause des dizaines de milliers de personnes, et qui ne risque pas de tarir de sitôt, chaque
pays ou personnalité citée ou réellement impliquée a eu des réactions qui n’est pas partout
la même. C’est pourquoi, le journal français Les Echos a fait sa manchette du lundi 4 avril
en titrant: « Les réactions oscillent entre indignation, enquêtes et démentis ».
Suite à une pression de la rue, faite de grandes manifestations populaires organisées lundi dernier,
le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, avait annoncé sa démission.
Du moins, sa déclaration a été ainsi comprise par la population et les médias, avant que
le communiqué du Premier ministre ne soit « élucidé ». Il y est expliqué que
« le Premier ministre a proposé au Parti du progrès que le vice-président du parti le remplace
pour une période non déterminée. Le Premier ministre n’a pas démissionné
et continuera à présider le Parti du progrès. »
Démissions
Cependant, une journée plus tard, le mardi 5 avril, l’information de sa démission a été donnée à
la télévision par le vice-président du parti et ministre de l’Agriculture.
David Gunnlaugsson, embarrassé par la citation de son nom dans l’affaire des Panama papers,
avait, auparavant, demandé l’autorisation de dissoudre le Parlement au président qui la lui a refusée.
Ce dernier a expliqué qu’il souhaitait au préalable consulter notamment le Parti de l’indépendance,
allié du Premier ministre et de son Parti du progrès, afin de connaître sa position. Le Premier ministre
s’est dit prêt à dissoudre le Parlement et convoquer des législatives anticipées « si les parlementaires
du Parti de l’indépendance (avec lequel il a fait alliance, Ndlr) estiment qu’ils ne peuvent plus soutenir
le gouvernement ». Des partis de gauche réclament le départ du Premier ministre, alors que le Parti
de l’indépendance apparaît divisé. C’est que cette formation politique elle-même a des choses à
se reprocher, sachant que son président, Bjarni Benediktsson, qui est ministre des Finances,
est lui aussi impliqué dans l’affaire de Panama papers.
David Gunnlaugsson est cité dans l’affaire de Panama papers, pour avoir domicilié, avec sa femme,
une entreprise dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques. La population s’est sentie « flouée »
par cette fuite de capitaux nationaux pour se soustraire au fisc. Dans un sondage réalisé le jour même
de la grande manifestion de rue, 81% des citoyens interrogés tiennent à la démission de
leur Premier ministre.Au Chili, le président de « Chili Transparent », faisant partie de l’ONG
Transparency International qui se donne pour vocation la lutte contre la corruption, a démissionné de
son poste, dès qu’il a vu son nom figurer sur la liste de Panama papers de ceux qui ont installé
leurs actifs en dehors des territoires de la fiscalité.
Enquêtes
Au Pakistan, le Premier ministre, Nawaz Sharif, dont la famille est mise en cause dans le scandale
Panama papers, a annoncé mardi la formation d’une commission d’enquête. « J’ai décidé de mettre
en place une commission judiciaire de haut niveau dirigée par un juge à la retraite de la Cour suprême.
Cette commission tranchera sur la réalité et sur le poids de ces allégations »a-t-il déclaré à
la télévision pakistanaise.Parmi les personnes proches du Premier ministre, citées dans l’affaire,
figurent trois de ses quatre enfants, sa fille Maryam, pressentie comme son successeur, et
ses fils Hassan et Hussain, propriétaires de biens immobiliers à Londres par le biais de compagnies
offshore gérées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca.
En annonçant la création d’une commission d’enquête, Nawaz Sharif reconnaissait à la télévision
« Des amis m’ont dit que comme il n’y a rien contre moi et que mes deux fils sont adultes et responsables
de leurs actes, je devrais me tenir à l’écart… Mais mes compatriotes, je veux que les faits soient
présentés devant la nation et que tout Pakistanais puisse connaître ces allégations ».
Aux Etats-Unis, les autorités américaines sont en train d’examiner les informations relatives à l’affaire
« Nous sommes au courant des publications et sommes en train de les examiner », a déclaré à
l’AFP Peter Carr, porte-parole du département de la Justice.De son côté, le porte-parole de
la Maison Blanche Josh Earnest, a indiqué que les Etats-Unis souhaitaient continuer à se battre en faveur
« d’une plus grande transparence dans le système financier international », afin, en particulier,
de « lutter contre la corruption ».En France, le président François Hollande a réagi en promettant
des enquêtes fiscales et des procédures judiciaires. « Toutes les informations qui seront livrées donneront
lieu à des enquêtes des services fiscaux et à des procédures judiciaires », a-t-il assuré selon le site
lepoint.fr. A l’occasion des révélations relatives aux comptes off shore et aux paradis fiscaux,
il remercié ceux qu’il appelés les « lanceurs d’alerte » et la presse pour ces révélations qui vont, selon lui,
« permettre de nouvelles rentrées fiscales ».François Hollande précisera: « Ce que je peux vous assurer,
c’est qu’à mesure que les informations seront connues, toutes les enquêtes seront diligentées, toutes
les procédures seront instruites et les procès éventuellement auront lieu ».
Silence radio
Les réactions enregistrées et les mesures engagées diffèrent d’un pays à l’autre. Là où il y a une certaine
tradition de rigueur fiscale, de transparence et de démocratie, des enquêtes sont ou seront diligentées
pour confirmer les faits reprochés aux détenteurs de comptes off shore et déterminer éventuellement
l’origine des fonds (corruption, terrorisme, drogue, ou simple domiciliation motivée par la volonté
de fuir le fisc,…).Ailleurs, l’illustration nous est faite par l’image que donne le présentateur télé Ibrahim Issa,
officiant sur une télévision égyptienne, sur monde arabe. Il se pose la question de savoir
« où est l’intérêt de mentionner les noms des rois arabes qui n’ont de toute façon pas d’impôts dans
leur pays ».Si, en Russie, des médias proche du régime préparent la riposte pour soutenir Vladimir Poutine,
dont on a cité des proches dans l’affaire des Panama papers, au Maroc, en Chine et dans certains pays africains,
c’est quasiment le silence radio du côté des officiels. L’affaire n’est traitée que par certains médias privés.
L’Algérie convoque l’ambassadeur français
Comme, d’ailleurs en Algérie où la seule réaction officielle est celle du ministère des Affaires étrangères qui
a protesté auprès de l’ambassade de France à Alger pour ce qu’il appelle une « campagne de presse,
hostile à l’Algérie et à ses institutions » menée en France. L’ambassadeur d’Algérie en France a, lui aussi,
protesté auprès de la rédaction du journal Le Monde suite à la publication de la photo du président Bouteflika
dans une de ses éditions où elle a traité de l’affaire des Panama papers. L’on sait que dans cette affaire,
ce n’est pas le nom du président de la République qui est cité, mais ce sont les noms de Abdeslam Bouchouareb,
Farid Bedjaoui et Chekib Khelil.L’autre réaction, relative à la citation du nom du ministre de l’Industrie et
des Mines ayant bénéficié de support de l’agence de presse officielle (APS), est venue d’une entité qui a
pour nom « Compagnie d’études et de conseil » (CEC), qui déclare que « la société appartenant à
M. Bouchouareb Abdeslam, ministre de l’Industrie et des Mines, la ‘Royal Arrival Corp’, a été créée à l’initiative
de la Compagnie d’études et de conseil (CEC) pour gérer son patrimoine privé, mais n’a jamais été active »
et « ne possède aucun compte bancaire ».Le sujet, tout en soulevant une tempête médiatique dans
le landerneau algérien, n’a pas donné, jusqu’à présent, suite à une quelconque investigation ou enquête.
A.N.M

malouki
08/04/2016, 08h22
CAMPAGNE DE PRESSE HOSTILE À L'ALGÉRIE L'ambassadeur de France convoqué au MAE*

L'affaire dite de «Panama Papers» a servi de marche-pied à des milieux hostiles à l'Algérie. Ces derniers ont monté toute une campagne de presse au seul objectif de ternir l'image du pays. Cette attaque en règle, menée par plusieurs médias de l'Hexagone à la veille de la visite de Manuel Valls à Alger, cache mal des velléités revanchardes et une volonté de torpiller le partenariat entre les deux pays. Il y a dans cet acharnement, à première vue, difficilement compréhensible, une claire volonté de forces malveillantes à attenter à la crédibilité de l'Algérie auprès de l'opinion française, mais également à l'échelle internationale.Il faut dire que l'instrumentalisation de l'image du président de la République et les graves accusations infondées qui relèvent plus de la propagande que de l'exercice du métier de journaliste ne peuvent, au regard du gouvernement algérien, rester sans réaction. L'attaque est massive et l'intention de nuire est plus qu'évidente. Il n'est, dans ce cas, pas question de liberté de la presse, mais d'une agression préméditée contre un Etat souverain.Ceci expliquant cela, l'Algérie a réagi énergiquement à travers la convocation au ministère des Affaires étrangères de l'ambassadeur de France en Algérie. Cette démarche suppose que l'Algérie interpelle officiellement l'Etat français sur le comportement quasi criminel de quelques titres de sa presse.«M.Lamamra a fait valoir le fait que ladite campagne malveillante et fallacieuse - que l'invocation de la liberté de la presse ne saurait aucunement justifier - a atteint son paroxysme avec des manipulations diffamatoires délibérément dirigées contre l'Institution présidentielle», rapporte un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public, hier. Le chef de la diplomatie a exigé, ni plus ni moins, que les autorités politiques de Paris se démarquent officiellement de ce comportement malveillant que de nombreux observateurs ont assimilé à une attaque en règle contre un Etat étranger à la France. Ramtane Lamamra «a, dans ce contexte, souligné la nécessité morale et politique que des autorités françaises qualifiées marquent clairement leur réprobation de cette campagne qui est incompatible avec la qualité et le niveau des relations algéro-françaises», souligne le même communiqué.Cette interpellation d'Alger met le gouvernement de François Hollande devant l'impérieuse nécessité de réagir et ne pas invoquer la «sacro-sainte» liberté de la presse qui n'a rien à voir avec l'acharnement dont ont fait montre ces titres de la presse française qui ont usé de vocables qui s'apparentent à une volonté, non pas seulement de nuire, mais de liquider un pays. Cette attaque a été perpétrée à partir du territoire français. Il est donc normal que le président de la France se positionne par rapport à ce qu'on peut qualifier de terrorisme médiatique.

zadhand
16/04/2016, 21h19
A LA UNE/Actualité_Scandale des «Panama papers»
le 16.04.16 | 10h00

Le ministre espagnol de l’Industrie contraint à la démission


Le ministre espagnol de l’Industrie est la dernière victime en date du scandale planétaire
des «Panama Papers», qui l’ont contraint à la

démission, hier, une nouvelle source d’embarras pour les conservateurs au pouvoir à moins
de trois mois de probables législatives. Le 6 avril, le Premier ministre islandais, Sigmundur
David Gunnlaugsson, avait déjà dû démissionner sous la pression de la rue, outrée par les révélations
sur ses placements dans des paradis fiscaux. Vendredi matin, c’est le ministre espagnol de l’Industrie,
de l’Energie et du Tourisme, Jose Manuel Soria, 58 ans, qui annonçait son départ et même son retrait
de la vie politique, après avoir passé la semaine à nier catégoriquement tout lien avec des paradis fiscaux.
Depuis lundi, la presse publiait chaque jour de nouveaux documents laissant penser qu’«il avait caché ses liens
avec des sociétés basées dans les paradis fiscaux des Bahamas et de Jersey», a résumé le quotidien en ligne
El Confidencial, en pointe dans ces révélations. «J’ai annoncé ma décision irrévocable de présenter ma démission»,
a finalement déclaré le ministre dans un communiqué aux rédactions, évoquant «le tort évident» causé par sa situation
«au gouvernement et au Parti populaire» (PP, droite au pouvoir).
«A partir d’aujourd’hui, j’abandonne toute activité politique», a ajouté M. Soria, également député et président du PP
dans l’archipel des Canaries. Le dirigeant socialiste Pedro Sanchez — qui réclamait cette démission — a aussitôt demandé
que M. Rajoy «comparaisse» devant les députés pour expliquer l’«affaire Soria», tout comme le chef du parti de centre droit
Ciudadanos, Albert Rivera, qui a vertement reproché à M. Soria d’avoir «menti aux Espagnols»


A.N.M

zadhand
01/10/2016, 01h15
Les pratiques illégales d’un importateur algérien de poudre de lait

Scandale « Panama papers »
vendredi 30 septembre 2016|11:49

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Le scandale « Panama papers » continue de révéler les secrets des pratiques
illégales des hommes d’affaires algériens. Selon le quotidien Le Monde de ce
vendredi, Zoubir Bererhi, 73 ans, importateur de poudre de lait et industriel,
et son fils Jawad, 45 ans, disposent de deux sociétés offshore Dairy Food
Ingredients Ltd et Oxford Chemical Ltd. Le Monde dit se baser sur des
documents obtenus par le journal allemand Süddeutsche Zeitung et
le consortium international des journalistes d’investigation dont le quotidien
français est partenaire. Jawad Brerhi dirige l’usine de Oued Smar à Alger,
détenue par la Sarl Liko, appartenant à son père.Le Monde explique que « les
Bererhi ont recouru aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca – mis
en cause dans les Panama Papers par le biais de la société genevoise de gestion
de fortune Fiducior SA pour domicilier leurs deux sociétés aux Îles Vierges
britanniques. »Les sociétés de Bererhi étaient « destinées à la gestion de
portefeuilles placés à la banque Crédit Suisse, à Genève », précise encore Le
Monde. Mais l’importateur algérien a utilisé Dairy Food Ingredients Ltd,
comme « intermédiaire pour d’importantes transactions », ajoute la même
source.« Les Bererhi lui faisaient acheter de la poudre de lait au prix du marché,
en Ukraine notamment, avant de la revendre en Algérie… à eux-mêmes, à un
prix bien supérieur. Le tout en évitant que cela se sache », révèle Le Monde.

La pratique, largement répandue en Algérie par les groupes algériens et


étrangers, permet de transférer d’importantes sommes en devises vers l’étranger.





Pour éviter d’être pris par les Douanes, les Bererhi ont pris leurs précautions. Le
Monde publie un courrier daté de 2009, adressé par le fondé de pouvoir des
Bererhi, Jean Sunier, à l’antenne genevoise de Mossack Fonseca, pour prévenir
le cabinet panaméen d’éventuelles vérifications des douanes algériennes.





« Nous avons reçu la semaine passée l’ADE (Ayant droit économique) de la
société en rubrique qui nous a remis la copie d’un contrat signé le 16.02.2009 avec
la Sarl Liko concernant la vente de lait en poudre. Il est possible que la Douane
algérienne vérifie l’existence de la société Dairy Food Ingredients Ltd ainsi que la
validité du contrat en téléphonant au siège à Tortola (Îles Vierges britanniques).
Merci de bien vouloir instruire ledit siège en leur envoyant une note accompagnée
du contrat en annexe pour leur demander de confirmer que celui-ci est valablement
conclu et engage la société. Attention : le contrat a été signé par Aleksandrov par délégation de pouvoir. Ne pas mentionner que M. Bererhi a le pouvoir d’engager
Dairy Food Ingredients Ltd. Merci de votre assistance. »Le contrat évoqué dans ce
courrier est « signé par Jawed Bererhi pour le compte de la Sarl Liko et porte sur l’importation de 700 tonnes de poudre de lait au prix de 5 600 $/tonne, pour un
montant total de 3,92 millions de dollars (3,5 millions d’euros) », selon la même
source. « Et cela alors qu’en 2009 la tonne de poudre de lait valait en moyenne
2 400 dollars sur le marché mondial », ajoute Le Monde.En 2009, l’Algérie avait
importé 93 000 tonnes de poudre de lait pour une valeur de 220 millions de dollars,
soit un prix moyen équivalent à celui du marché, 2 400 dollars, selon le Centre
national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes algériennes, précise
encore le même journal. Cela signifie que les Bererhi ont payé la poudre de lait deux
fois plus cher que son prix sur le marché mondial.Le Monde précise que dans les
documents de Mossack Fonseca « apparaissent douze opérations d’importation
réalisées entre 2007 et 2009 par Liko, totalisant 4 080 tonnes pour une valeur de 22
millions de dollars. Soit 5 400 $/tonne, le double du prix du marché en 2009. »