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zadhand
01/04/2016, 11h57
A la une/Actualité_Projet de la Grande Mosquée
le 01.04.16 | 10h00



Dans les coulisses de la Grande Mosquée d’Alger

Des équipements capables d’alimenter la moitié de la capitale en énergie, des bâtiments construits
pour accueillir des milliers de personnes du monde entier, des techniques jamais utilisées en Afrique
le chantier de ce qui sera la troisième plus grande mosquée du monde ne pouvait être que celui des défis.

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El Watan Week-end vous emmène dans les entrailles du plus grand projet de l’Algérie contemporaine.
Ceux qui empruntent tous les jours la moutonnière le voient depuis quelques mois grimper un peu plus haut,
un peu plus vite vers le ciel. La nuit, on y aperçoit même les projecteurs, signe que les équipes travaillent aussi
de nuit. Le minaret de la future Grande Mosquée d’Alger, Djamaâ El Djazaïr, fait aujourd’hui presque 100 mètres de haut.
Il lui en reste encore 165 pour atteindre sa hauteur finale. La salle de prière attend, quant à elle, sa première coupole,
construite en Chine et attendue d’une semaine à l’autre. Plombé par plusieurs mois de retard imputés aux études,
le chantier devrait maintenant accélérer.L’Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamaâ El Djazaïr (Anargema)
et le nouveau bureau d’études français Egis se sont donné dix mois pour finaliser la totalité des plans dont ont besoin les Chinois.
Plombé aussi par les critiques qui l’accusent de coûter trop cher, de sous-estimer le risque sismique ou de ne pas être fidèle
à l’islam maghrébin, le projet peine à s’imposer pour ce qu’il est : un ouvrage d’envergure internationale, un chantier titanesque
aux multiples défis techniques mobilisant des milliers de plans, de personnes, de compétences.
El Watan Week-end met fin aux idées reçues.
La mosquée risque de s’effondrer au premier séisme
Faux. La Grande Mosquée est le premier bâtiment public construit aux normes parasismiques en Algérie. «Et pas n’importe
lesquelles, souligne Mohamed Lotfi, ingénieur sur le projet du minaret. L’isolation sismique choisie est semblable à celle utilisée
au Japon et aux Etats-Unis. C’est une première en Afrique.» Protéger la mosquée contre les séismes est d’ailleurs, de l’avis
de toutes les personnes en charge du projet, le plus gros défi technique du chantier.
Comment a-t-il été relevé ? «Sous la salle de prière se trouvent deux sous-sols, poursuit l’ingénieur. Le premier sera
un sous-sol technique – on y stockera tous les équipements nécessaires à la ventilation, le système anti-incendie, mais aussi
les tapis et tout le matériel nécessaire. Le second, qui ne comprend aucun mur, et s’étend sur 20 000 mètres carrés est réservé
dans son intégralité à l’isolation sismique». Sur cette surface, 264 isolateurs (le terme technique est «isolateur de type pendule
couplé à des amortisseurs visqueux», plus simplement, ces isolateurs ressemblent à de gros piliers)
et 80 amortisseurs (sorte de pipelines hydrauliques) ont été implantés.
En cas de secousses, les isolateurs sont capables de se déplacer sur deux axes de 65 cm pour réduire les déformations induites
par le séisme. Quant aux amortisseurs, ils absorbent la force horizontale et remettent la structure dans sa position initiale.
Ce dispositif, capable d’absorber jusqu’à 70% de la force sismique, divise une secousse par trois. En d’autres termes
si le séisme est de 9 sur l’échelle de Richter, le ressenti sera de 3 pour la mosquée.
Le retard pris dans les travaux s’accumule
Faux. Le retard, estimé à environ 24 mois, devrait selon le ministère de l’Habitat être «rapidement rattrapé» maintenant que
le problème a été identifié. «Ce sont les études qui nous ont bloqués, affirme Mohamed Brahim Guechi,
directeur général de l’Anargema.Pour que les travaux avancent, il faut que l’entreprise ait entre les mains un plan visé.» Or, selon
les cadres du chantier, «sur les 27 500 plans, fiches techniques et notes de calcul que devait rendre le bureau d’études allemand
Krebs und Kiefer, à peine un millier a été remis».Le marché, qui leur a été enlevé pour être donné aux Français d’Egis, qui se sont
déjà occupés des études du stade du 5 Juillet, devrait selon l’Anargema permettre d’avancer, en particulier sur les plans
les plus importants : ceux touchant à la technique (mécanique, lambris, électricité, chauffage, climatisation…).
Pour atteindre cet objectif, 20 experts français et 65 experts algériens ont été mobilisés. Ils sont accompagnés à distance par
25 autres experts français basés à Montreuil. Leur mission : réaliser les études et accompagner les entreprises de réalisation.
«En dix mois, tous les plans seront terminés», promet-on à l’Anargema.Concrètement, ce qu’on appelle le gros œuvre, c’est-à-dire
le bâti de la salle de prière, du minaret, de l’esplanade, du parking, et des bâtiments sud (centre culturel, bibliothèque,
Dar El Coran) devrait être terminé à la fin du premier trimestre 2017.
Les équipes du minaret sont passées à une cadence de travail de 24 heures/24. Mais le bâti ne représente encore que 30% de
la totalité du chantier. Il restera ensuite à installer les équipements techniques, les revêtements des murs et des sols, s’occuper
de la décoration, etc.
Le minaret sera trop haut
Faux. Le minaret, avec ses 265 mètres de hauteur, sera le plus haut minaret du monde. Mais il existe des tours bien plus grandes,
comme Burj al-Arab (321 mètres) ou Burj Khalifa (828 m) à Dubaï, construites sur des sols semblables à celui sur lequel se monte
la Grande Mosquée, avec des règles parasismiques aussi très strictes. «Dans toutes les études de génie civil, on utilise
des marges de sécurité. Dans le cas du minaret, cette marge de sécurité a été majorée de 1,5, explique Mohamed Lotfi.
En cas de séisme, il n’y aura pas d’endroit plus sûr en Algérie que le minaret et la salle de prière.» Soixante barrettes
(pieux rectangulaires) sont ancrées à plus de 40 mètres de profondeur. Ils mesurent 7 mètres de long, 1,20 m d’épaisseur,
ce qui représente l’équivalent de 450 mètres cubes de béton. Ces pieux ont aussi subi des tests pour voir comment le sol se
déforme en cas de secousse. Le revêtement de la mosquée – et donc du minaret –, le travertin, une pierre poreuse,
sera aussi testée contre les séismes et le vent.
Elle risque d'attirer les plus radicaux de l’université de Kharrouba
Elle est pensée pour promouvoir l’ouverture et le dialogue. Comme l’indique son nom «Djamaâ» (et non pas masdjid),
la Grande Mosquée sera «un pôle pour la recherche en sciences humaines et religieuses, un lieu d’échanges et de conseils»,
explique un des cadres du projet. Tout est pensé en tout cas pour favoriser la connaissance.
L’institut Dar El Coran, conçu pour accueillir 300 doctorants en sciences islamiques, comprend amphithéâtre, bibliothèque,
salles de lecture... pour les études et des chambres et des suites pour le logement des étudiants amenés à venir de tout
le pays et de l’étranger. A côté de l’institut est construite une bibliothèque capable d’accueillir 18 000 personnes.
La salle de lecture, sur trois niveaux, est divisée en sections : scientifique et didactique, lettres et jeunesse.
Elle disposera d’un million d’ouvrages, d’une audiothèque, d’une filmothèque, d’écrans tactiles pour la consultation d’ouvrages
anciens trop fragiles. Enfin, le troisième bâtiment de l’aile sud du site, le centre culturel, est prévu pour accueillir des conférences.
La salle principale, d’une capacité de 1500 personnes, peut se partager en deux selon les besoins. Elle abritera aussi
des ateliers d’artistes et des salles de réunion.
Elle n’est pas maghrébine
Elle est un mélange d’architecture contemporaine et maghrébine. Très contemporaine dans son bâti, l’architecture reste tout de même
fidèle à des constantes maghrébines. On le voit à la coupole de la salle de prière, de forme ronde et sculptée de moucharabieh.
La conception des jardins, géométrique et traditionnelle, entre arbres et fontaines, rappelle l’esprit de l’Alhambra.
Le Maghreb sera aussi présent dans les zelliges prévus pour la décoration. Un bureau d’études et une commission de spécialistes ont été
mis en place pour que les calligraphies et les sculptures soient fidèles à l’islam maghrébin. Des missions ont également été lancées
pour étudier les décorations et les calligraphies dans toutes les mosquées du pays.
Le minaret, qui respecte l’élancement traditionnel des minarets maghrébins, est aussi dans sa forme très contemporain.
Elle coûtera trop cher
Tout est relatif. Critiquée pour son coût – de 109 milliards de dinars à la signature – ce qui a été comparé au coût de 20 hôpitaux,
la Grande Mosquée reviendra à la fin sans doute un peu plus cher. Car les entreprises sollicitées, en particulier la CSCEC,
demanderont une réévaluation des coûts négociés. «C’est un projet présidentiel, et comme tout projet conçu pour le rayonnement
d’un pays, il coûte forcément cher», souligne-t-on au ministère.
«Il faut penser aux retombées économiques qu’il engendrera avec le flux de touristes, et à tous les emplois indirects, de l’administration
aux commerces (cafés, restaurants, boutiques d’artisanat...) en passant par les lieux culturels comme la cinémathèque.»
Le site est prévu pour fonctionner de manière aussi autonome que possible.
Les piliers de la salle de prière sont par exemple fabriqués pour récupérer les eaux de pluie qui serviront pour les sanitaires et l’arrosage
des jardins. L’institut Dar El Coran est quant à lui équipé de panneaux solaires photovoltaïques. Dans son architecture,
la bibliothèque comprend un immense atrium reliant les trois niveaux et se prolongeant sur la terrasse,
qui permettra d’éclairer la construction grâce à la lumière naturelle.
La mosquée ne profite qu’aux étrangers
Faux. Si les études et la maîtrise d’ouvrage ont été confiés aux Français et la construction aux Chinois,
la règle de la préférence nationale prévaut, autant que possible, pour le reste. Par exemple : les pétales
qui supporteront les toitures des parkings, qui étaient auparavant construites en Allemagne, ont été confiées
à Cevico, une filiale de Cévital.Acheminés en pièces détachées, ces pétales sont ensuite assemblés en chapiteau
sur le chantier. Autre exemple : le gravier, le sable proviennent des carrières de Bouzegza. Le ciment, des usines
Lafarge en Algérie. Quant au marbre qui recouvrira le sol et en partie
les murs de la salle de prière, il sera aussi produit en partie en Algérie. «Si importation il y a, on ne fera venir
que des blocs qui seront ensuite transformés en Algérie», ajoute Mohamed Lotfi.
De plus, la quasi totalité des ingénieurs responsables des différents segments du projet sont de jeunes
cadres algériens.«Depuis le démarrage du chantier, des jeunes ingénieurs algériens ont été recrutés pour limiter
nos dépendances aux compétences étrangères», explique un cadre de l’Anargema.
«Formés aux dernières techniques de construction ici en Algérie, ce chantier gigantesque est pour nous
une opportunité inespérée pour compléter notre formation. C’est un formidable début de carrière»,
témoigne un des ingénieurs du site.


Testez vos connaissances

1- Savez-vous combien la Grande Mosquée pourra accueillir de personnes ?
a- 20 000
b- 45 000
c- 68 000


2- Le chantier dispose de deux centrales à béton qui produisent chaque heure
60 mètres cubes de béton. L’équivalent :
a- d’une piscine
b- d’une villa
c- d’une cour d’école
3- Les femmes auront accès à la salle de prière principale
a- vrai
b- faux


4- Le bâtiment technique chargé d’alimenter tout le site fournira en énergie l’équivalent :
a- de 10 000 logements
b- d’un aéroport
c- d’un parc d’attractions



5- Les piliers de la Grande Mosquée ont été construits
a- en Chine
b- en France
c- en Allemagne


6- Dans le minaret, il y aura
a- rien
b- un musée et un centre de recherches
c- un restaurant
7- Le site fait au total :
a- 5 hectares
b- 13 hectares
c- 28 hectares

zadhand
17/05/2016, 11h58
A LA UNE_Grande Mosquée d’Alger
le 17.05.16|10h00


Forcing des autorités, réserves des experts

Le bureau d’études en charge du suivi technique, le groupement allemand KSP
Jürgen Engel Architekten et Krebs und Kiefer, après avoir été confronté à des obstacles et
des retards, a fini par être écarté en octobre 2015. Habituellement très discrets,
les Allemands ont rompu le silence, s’exprimant publiquement à propos de leur éjection du projet.

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La construction de la Grande Mosquée d’Alger continue de faire polémique entre le maître de l’ouvrage,
le ministère de l’Habitat, et des experts en risques majeurs qui ne cessent d’exprimer leurs craintes de
voir l’édifice s’effondrer en cas de séisme de forte magnitude, en raison d’une étude technique
«assez faible» pour prendre en charge les risques auxquels est confronté le site. Pour sa part, le ministère
a opposé un niet à nos sollicitations pour avoir sa version des faits.Lancés en 2012, au moment où les revenus
pétroliers explosaient, les travaux de réalisation de ce complexe religieux, confiés à la société chinoise
China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), devaient être achevés en 2016, mais des
problèmes ont surgi. Le bureau d’études en charge du suivi technique, le groupement allemand KSP
Jürgen Engel Architekten et Krebs und Kiefer, après avoir été confronté à des obstacles et des retards,
a fini par être écarté en octobre 2015.Habituellement très discrets, les Allemands ont rompu le silence
en s’exprimant publiquement à propos de leur éjection du projet. Leur mission était de s’assurer de la
qualité technique liée à la sécurité de l’ouvrage et de l’aspect architectural. «C’est durant cette phase
que les problèmes ont vraiment commencé. Nous avons vu que la qualité et l’organisation de l’entreprise
chinoise n’étaient pas à la hauteur des attentes.(…) Nous sommes allés bien au-delà de ce qui se fait
normalement dans un processus d’approbation de plans d’atelier et nous avons assisté activement les
Chinois dans la production de leurs plans. (…) Les plans contenaient beaucoup d’erreurs et parfois
n’étaient même pas finis ; certains ne contenaient que la moitié des informations requises, nous étions
dans l’obligation de les rejeter. Cela a été perçu comme une sorte de frein sur le projet.
On nous a rendus responsables de ce retard, mais son origine provient du travail de l’entreprise chinoise.»
Un retard qui sera utilisé comme argument pour rompre le contrat avec le groupement allemand et le confier,
de gré à gré, au bureau d’études français EGIS. Parallèlement, le débat fait polémique chez les experts qui
reprochent au maître de l’ouvrage d’avoir opté pour un site hautement sismique, présentant des risques que
l’étude technique n’a pas suffisamment traités pour éviter au minaret et à la salle de prière de 150 mètres de
côté, sans poteaux intermédiaires, l’effondrement en cas de tremblement de terre majeur. Le maître de
l’ouvrage, en l’occurrence le ministère de l’Habitat, ne partage pas cette crainte.Aussi bien le ministre,
Abdelmadjid Tebboune, que son chargé de la communication, Ahmed Madani, n’ont cessé de rassurer
l’opinion publique : «La mosquée a été construite selon un système antisismique en mesure d’absorber de
fortes secousses telluriques. Il s’agit d’amortisseurs capables d’abaisser la magnitude d’un séisme de 9 à
3,5 sur l’échelle de Richter.» M. Tebboune va même jusqu’à accuser ses détracteurs d’être «des malades
qui cassent tout ce qui est algérien.Selon eux, tout ce qui est beau est mauvais dès lors que c’est fait par
des Algériens». Il rassure les Algériens en disant : «C’est le premier édifice depuis l’indépendance où l’on a
utilisé les techniques japonaise et allemande d’amortisseurs qui réduisent l’intensité d’un séisme par 5.»
Qui croire ? Les experts qui argumentent de manière objective leurs craintes, ou un ministre qui, à défaut
d’argument, accuse ses détracteurs d’êtres «des malades» ? En tout cas, le Pr Abdelkrim Chelghoum,
expert et président du Club des risques majeurs, ne partage pas la sérénité du gouvernement et exprime
une inquiétude clairement affichée (lire l’entretien ci-contre).

Salima Tlemçani

zadhand
18/07/2016, 23h16
Le taux d'avancement des travaux a atteint 82%

Mosquée d'Alger
Publié le Dimanche,17 Juillet 2016 16:31


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ALGER - Le taux d'avancement du gros œuvre de la Grande mosquée d'Alger,
plus grand édifice après les deux Lieux saints, a atteint 82%, a indiqué dimanche
un communique du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville.
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune qui
a effectué samedi une visite d'inspection du projet- prévoit le parachèvement des
travaux du gros œuvre d'ici fin 2016, indiquant que la salle de prière sera
opérationnelle d'ici à la fin du premier trimestre 2017, a indiqué le communiqué.
La hauteur du minaret a atteint 168 m sur 265 m, a indiqué M. Tebboune, précisant
que le montage de la coupole interne qui couvrira la salle de prière débutera en août prochain. La coupole extérieure a été envoyée le 4 juillet dernier de Chine et est en
cours d'acheminement vers l'Algérie, a fait savoir le ministre.Concernant les ornements
de la Grande mosquée d'Alger, un appel d'offres national et international sera lancé
pour choisir un bureau d'études qualifié pour la supervision de l'opération suivant un
cahier des charges qui prenne en compte le cachet algéro-maghrébin.
A propos de la gestion de la mosquée une fois réceptionnée, M. Tebboune a indiqué
qu'un décret est prévu pour réguler tous les aspects liés à la gestion spirituelle et
technique de cet édifice, dans le cadre de l'accord convenu, il y a deux jours.

zadhand
27/10/2016, 18h02
Le président Bouteflika se rendra dimanche
sur le site de la Grande Mosquée


Octobre 27, 2016

Le président de la République Abdelaziz Bouteflika va se rendre
ce dimanche le 30 novembre sur le site du chantier de la Grande
Mosquée d’Alger dans la commune de Mohammadia, a révélé
une source très proche du ministère des affaires religieuses.
Le président Bouteflika devra assister à une présentation vidéo
montrant les différentes étapes de la construction de la Mosquée,
une exposition de photos des images aériennes du site et surtout
des explications sur l’état des travaux qui ont été effectués jusque
là. Le 27 août dernier, le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme,
M. Abdelmadjid Tebboun, avait annoncé que les gros œuvres du
projet de la Grande Mosquée d’Alger seront terminés d’ici décembre
2016. Il avait fait état d’avancement de « près de 85% » dans ces
gros œuvres. Selon lui, il restait à réaliser une passerelle reliant la
mosquée à l’autoroute et une bâche à eau. C’est la troisième sortie
sur le terrain du chef de l’Etat après avoir inauguré le 8 septembre
dernier le nouveau centre international de conférences (CIC) à
Ain Benian et le 20 octobre courant l’Opéra d’Alger. Le président
est également attendu à Sid Abdallah au courant du mois de décembre
pour la livraison de 10 000 logements.

Lako
30/10/2016, 14h25
Le président Bouteflika inspecte le projet de la mosquée d'Alger




http://www.radioalgerie.dz/news/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/boutef-visite.jpg?itok=-3ZVcnOK


Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a effectué dimanche une visite d'inspection au projet de la mosquée d'Alger, située dans la commune de Mohammadia au cœur de la baie d'Alger.Le chef de l'Etat était accompagné durant cette visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, du ministre des Affaires religieuses et des Wakf, Mohamed Aissa, du président du Haut conseil islamique, Bouabdellah Ghoulamallah et du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh.En cours de construction, la mosquée d'Alger est considérée comme la plus grande d'Afrique et la troisième du monde après Masjid Al-Haram de la Mecque et Masjid Al-Nabawi de Médine en Arabie Saoudite. Elle pourra accueillir 120.000 fidèles et sera dotée d'un minaret de 265 m de hauteur, ce qui en fera le plus grand du monde.
By RA

Lako
30/10/2016, 18h48
La mosquée d'Alger, un pôle multifonctionnel alliant modernité et simplicité






http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/df6075642857f8883ed547b4671ab503_L.jpg (http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/df6075642857f8883ed547b4671ab503_XL.jpg)

ALGER - La mosquée d'Alger, considérée comme la plus grande en Afrique et la troisième dans le monde après celles de la Mecque (Masdjid El-Haram) et de Médine (Masdjid Al-Nabawi) et dotée du plus haut minaret au monde, est un pôle multifonctionnel à l'architecture alliant modernité et simplicité en même temps.L'imposant édifice, en cours de réalisation au niveau de la commune de Mohammadia au c£ur de la baie d’Alger et dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vient d'effectuer une visite d'inspection sur le site du chantier, compte une immense salle de prière d'une superficie de 20.000 m2, entourée d'innombrables colonnades en marbre.Dans la partie Est de la salle de prière, qui pourra accueillir 120.000 fidèles avec son immense esplanade, se trouve un imposant mihrab, orienté vers la Qibla (à la Mecque) et qui sera réalisé en marbre, zellige et plâtre peint de multiples couleurs et d'une finition brillante avec une touche rustique, selon la maquette du projet.A proximité du mihrab (utilisé par l'imam pour diriger les prières) se trouve le minbar, une sorte d'escabeau en bois de cèdre, d'une splendide sculpture, utilisé par l'imam pour les prêches.Cette grande salle comporte 618 colonnes octogonales, décorées de marbres avec des veinures d'un blanc éclatant, servant de pilier à l’édifice, qui, malgré ses grandes dimensions, est aéré et très lumineux.Six (6) kilomètres d'écritures calligraphiques, dont certaine seront gravées sur du marbre et de la pierre avec un système de laser, décoreront la salle de prière ainsi que les différentes autres édifices de la mosquée d'Alger.Le toit de la salle de prière, qui s'élève à une hauteur de 45 mètres, supporte, quant à lui, une immense coupole, d'un diamètre de 50 mètres culminant à une hauteur de 70 mètres.Non loin de cette coupole, vue de l'extérieur, est érigé le plus haut minaret jamais réalisé dans le monde.D'une hauteur de 265 mètres, le minaret comporte 43 étages desservis par des ascenseurs panoramiques. Chaque étage est doté d'un espace fonctionnel dont une aire d'entrée spacieuse, avec un grand foyer, prévu au pied du minaret, un musée, un centre de recherche pour l'art et l'histoire islamiques, ainsi que des bibliothèques.Le minaret abrite aussi dans ses différents niveaux un espace pouvant accueillir des expositions, un musée d’art et d’histoire de l’islam, une plateforme d’observation de la baie d’Alger et ses environs ainsi qu'un commerce et un restaurant.La Grande mosquée d'Alger abrite aussi une école du Coran "Dar El Qoran" d'une capacité d'accueil de 300 places, dédiée aux étudiants post-gradués algériens et étrangers en sciences islamiques et sciences humaines. L'école comprend notamment des salles de cours, une salle multimédia et une salle de conférence ainsi qu'un internat et des bureaux administratifs.La mosquée est dotée aussi d'autres édifices tels qu'un centre culturel, d'une capacité d'accueil de 3.000 places.Ce centre comprend un hall d’exposition, une bibliothèque, une médiathèque, une vidéothèque, une filmothèque, deux amphithéâtres, un amphithéâtre de 500 places avec salle de projection, une salle de travail d’une capacité d’accueil de 30 à 50 personnes, des espaces de projection, des ateliers d’art, un pôle informatique, un espace administration pour la gestion du centre culturel et une cafétéria.La mosquée compte également une autre bibliothèque de 3.500 places, un institut islamique, un amphithéâtre, plusieurs salles de séminaires et un musée.Elle possède aussi un parking de 4.000 véhicules construit sur deux niveaux au sous-sol d'une grande esplanade bordée de nombreux jardins (comportant plus de 700 variétés d'arbres, d'arbustes et de plantes) et de bassins et plans d'eau autour desquels se trouvent un hôtel de 300 chambres, des restaurants, un centre commercial et un parc de loisirs.

Lako
09/11/2016, 09h01
La signification de la nouvelle mosquée majeure d'Alger enfin expliquéehttps://www.algerie1.com/media/source/2016/10/grande-mosquee-alger1.jpg

Depuis son initiation, le projet de la nouvelle mosquée majeure d'Alger n'a pas cessé de susciter moult interrogations sur les motivations et la portée qu'elle est censée avoir pour la capitale et le pays. En effet, d'aucuns se sont interrogés, à travers la presse, sur le message sous-tendu par cet ouvrage architectural hors normes. Notre rédaction, pensant que le ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Teboune, allait apporter l'éclairage attendu en la matière, a tenu à suivre l'entretien accordé par lui à Farida Belkessam, diffusé dimanche dernier en début de soirée par la chaîne A3 de l'ENTV, mais elle resta sur sa fin, car ce dernier n'a pu donner qu'une réponse vague et laconique à la question posée par la journaliste sur la portée symbolique qu'il faut donner à la gigantesque mosquée en cours de construction.

Parmi les nombreux livres que nous venons de choisir et d'acquérir au dernier salon du livre, figure un livre d'art, à savoir " L'architecture sacrée de Islam, les mosquées historiques d'Algérie" édité sous le patronage du ministère des affaires religieuses par la maison d'édition Zaki Bouzid. Cet important ouvrage est venu à point nommé pour apporter à travers sa préface signée par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika des réponses autorisées à bons nombres de questionnements au sujet de son projet de mosquée. Aussi avons nous jugé utile, pour éclairer la lanterne de nos lecteurs et suppléer un tant soit peu à la carence de communication en matière d'édition littéraire, d'en reproduire sa traduction de l'arabe ci-après :

La préface :
L'architecture sacrée de l'Islam, les mosquées historiques en Algérie
Livre d'art préfacé par le président Abdelaziz Bouteflika et édité par la maison d'édition Zaki Bouzid ayant pour titre "L'architecture sacrée de l'Islam, les mosquées historiques en Algérie".

"Ce magnifique ouvrage sera, sans nul doute, une porte grande ouverte qui mènera son lecteur vers les plus somptueuses Mosquées, anciennes et modernes, dont s’enorgueillit chaque contrée d’Algérie. Qu’il soit musulman ou non, les textes fort instructifs et les splendides photos que renferme ce livre lui feront pleinement ressentir l’ambiance spirituelle qui y règne.
Naturellement, le sujet de ce majestueux livre, qui traite d'une branche majeure de l’architecture, à savoir celle des édifices sacrés, offre au lecteur une incursion dans l’histoire de l’Algérie depuis que l’Islam s’y est établi et que l’âme de son peuple a profondément intégré ses saints préceptes ainsi que s’imbriquent la trame et la chaîne, jusqu’à nos jours.
En effet, la culture du lieu de culte, si on peut l’appeler ainsi, est enracinée dans le tréfonds des enfants de l’Algérie, indépendamment de leur niveau de connaissance des enseignements du Prophète, depuis la transcription de la Tradition prophétique par les premiers exégètes. Les Algériens se sont profondément imbus de cette culture aussitôt qu’ils ont médité et saisi la portée du propos du Prophète de l’Islam, que le salut soit sur lui: « La terre m’est offerte à titre de lieu de prière et de purification ».
C’est ainsi qu'ils se consacrèrent, dès qu'ils embrassèrent l'Islam, à l’édification de mosquées pour y accomplir leurs prières, répandre la parole de Dieu, promouvoir l’aménagement du pays et en faire des bastions et des citadelles pour se défendre, des lieux de savoir et de rayonnement et des prétoires où la justice était rendue en toute équité. Ce faisant, ils rivalisèrent de tout coeur entre eux dans l’édification des mosquées, l’érection des minarets partout où ils s’établirent en communauté, dans les villes, les villages et les campagnes, et prirent soin de les baptiser des noms des compagnons du Prophète, que Dieu les agrée, de ceux des saints, des martyrs et des moudjahidine. C’est aussi la raison pour laquelle ils excellèrent dans l’architecture d’art qui englobe les mosquées, en élevant leurs colonnes, leurs voûtes et leurs coupoles, en excellant dans leur décoration intérieure et extérieure, en décorant avec ingéniosité leurs mihrâb, leurs minarets, leurs cours et leurs vasques, en s’ingéniant dans la pose des canaux d’adduction d’eau et l’aménagement des niches de rangement des exemplaires du Coran et des livres mis à la disposition de ceux qui étudient l’exégèse du Coran, la jurisprudence, la pratique rituelle et les relations sociales.
Quand on examine attentivement les photographies que recèle ce très beau livre, on se sent fortement happé, sinon émerveillé, par une seule et même réalité, j’entends le mode architectural particulier qui marque tous les édifices cultuels antérieurement et actuellement érigés en Algérie. A peine l’œil s’arrête-t-il, au fil des pages de ce livre, sur telle image ou telle autre, qu’il perçoit, se profilant derrière telle mosquée ou telle autre, une main algérienne habile, fortement éprise de transcendance spirituelle, qui a su concilier cette transcendance avec le génie du lieu. Il n’y a aucunement d’opposition entre les deux. Au contraire, ils se sont harmonieusement fondus l’un dans l’autre, que la mosquée soit édifiée dans la campagne, au Sahara ou dans les villes. Tout cela signifie que l’architecte algérien a entièrement assimilé la portée du propos du Prophète, que le salut soit sur lui : « La terre m’est offerte à titre de lieu de prière et de purification ».
La mosquée n’est-elle pas, dans son essence première et ultime, ce point qu’évoquent certains de nos aïeux mystiques et connaissant Dieu ? Ce point n’est-il pas la forme architecturale vers laquelle convergent toutes les lignes ? N’est-il pas aussi le point d’où partent toutes les lignes pour rayonner dans le monde de Dieu ?
La mosquée en Algérie, depuis que nos aïeux ont construit la première, au milieu du premier siècle de l’Hégire, matérialise l’essence même de l’unité des Algériens et signifie, entre autres, que le but de l’érection des édifices cultuels, en Algérie, va au-delà de leur fréquentation pour y accomplir la prière; elle les destine à servir de repères physiques qui signalent, à celui qui ne le sait pas, que l’Algérie est terre d’Islam.
C’est de la mosquée que s’élancèrent les cavaliers hérauts de l'Islam, se déployèrent vers tous les coins de la partie occidentale de l’Afrique du nord et allèrent effectuer la traversée vers l’Andalousie. C’est de la mosquée que s’élevèrent les appels au Djihad pour barrer le chemin devant les croisades venant de terre et de mer. C’est à partir de la mosquée que jaillit la première étincelle de la glorieuse Révolution du Premier Novembre 1954 et c’est à partir de la mosquée que se poursuivra la construction de notre pays dans la fraternité, la communion et la vraie connaissance de l’Islam. Nous observons cela et le constatons, de nos jours, dans notre vie quotidienne.
Au cours de l’ère coloniale, les mosquées, les zaouias et les écoles, bien que peu nombreuses et surveillées par l’autorité coloniale, s’acquittèrent d’une tâche vitale, celle de combattre la déculturation qui fut imposée au peuple algérien depuis la consolidation de la mainmise sur sa terre et la confiscation de sa souveraineté et de sa liberté dans le but de le priver des attributs de son identité, de rompre le lien qui le rattache à sa glorieuse histoire, à sa sainte religion et de le priver de la lumière de la connaissance et du savoir.
Il est à noter que les zaouias qui ont survécu à la destruction étaient au nombre de 129 à l’Indépendance ; ce nombre s’accrut, grâce à Dieu, pour atteindre 204 en 1999. Depuis, il s’est élevé à 586, en 2015.
C’est cela qui conduisit l’Etat algérien à entreprendre, dès le recouvrement de sa souveraineté, la multiplication du nombre d’établissements scolaires, tous cycles confondus, qui en 1962 ne dépassait pas 2.969, mais atteignit 21.069 établissements en 1999. Ce nombre s'accrut depuis cette année-là jusqu’à atteindre 26.167 établissements en 2015. Les écoles coraniques virent, quant à elles, leur nombre se multiplier au lendemain de l’Indépendance, pour atteindre 2.446 écoles en 1999. A ce jour, nous comptons 2.938 écoles coraniques qui sont fréquentées par 511.256 élèves.
J’ai découvert dans ce bel ouvrage des commentaires, des annotations et des photos saisissantes de beauté qui expriment l’âme algérienne et constituent une récapitulation didactique et spirituelle de l’art architectural algérien dans sa diversité, à travers les âges. Si les peuples musulmans ont bâti, dans leurs différents pays, des mosquées conformes à leurs propres visions artistiques et aux sentiments qui les animent, les Algériens n'ont pas dérogé à cette règle fondamentale, car le sujet est le même, d’Est en Ouest et du Sud au Nord. Ce sont les applications architecturales, et partant artistiques, et ce qui s’y rattache, qui entraînèrent tel pays ou tel autre à s'évertuer à exceller dans l’édification des édifices religieux et redoubler de virtuosité dans leur apparat et leur décoration. Mais la mosquée est la mosquée. Autrement dit, la pensée monothéiste demeure la même malgré la diversité des époques et des lieux, et ce sont seulement les aspects externes qui se construisent et s’articulent en fonction des goûts des gens. C’est ce qui s’est produit en Algérie depuis que Dieu lui fit la faveur de devenir une terre d’Islam.
Si nous venions à interroger la chute du nombre des mosquées anciennes, qui dépassait les cinq cents avant l’occupation coloniale, à 233 lorsque l’occupant entreprit de détruire la plupart d’entre elles et de transformer celles épargnées en églises, écuries et autres, puis son accroissement, à la faveur de l’édification de nouvelles mosquées par les Algériens, à 2.251 mosquées à l’Indépendance, puis à 10.363 en 1999 et enfin à 17.210 actuellement, une vérité fondamentale s’imposerait à nous, à savoir l’attachement du peuple algérien à tout ce qui est spirituel, à ce qui l’élève vers les hautes cimes de la spiritualité. Les mosquées constituent la pierre angulaire de notre culture nationale, de notre identité algérienne authentique et de notre souveraineté dans notre pays. Le raffinement apporté dans l’édification de ces mosquées fait partie de cette culture et de cette identité.
Il n’y a de meilleure preuve de la relation existant entre la mosquée et la souveraineté nationale et religieuse que le fait que la célébration du premier anniversaire de la Révolution du 1er Novembre par l’Etat algérien restauré, immédiatement après le recouvrement de notre souveraineté nationale, vit la première prière du vendredi, celle du 2 novembre 1962, célébrée dans la mosquée Ketchaoua, cent ans après sa transformation en église par l’occupant français.
Une honorable dame, qui compte de nos jours parmi les grands dirigeants politiques dans le monde, m’interrogea sur l’intérêt qu’il y a pour nous de construire la Grande Mosquée d’Alger dans notre situation actuelle. Autant sa question me surprit, autant je l’ai considérée innocente et dépourvue de ce qui peut avoir un quelconque rapport avec la provocation ou la mauvaise foi ; j’ai jugé que cette question était inspirée par le désir de s’informer, sans plus, ce qui n'est pas le cas des griefs que nous font les uns et les autres qui s’opposent à notre volonté de l’édifier, arguant du fait que l’Algérie fait encore face à des problèmes de logement et de développement économique. Je répondis qu’assurer la sécurité spirituelle du peuple algérien mérite que nous consentions des dépenses financières quel qu’en soit le montant, car nous avons payé le prix fort pour la récupérer après avoir failli la perdre à tout jamais. Un des buts de la construction de cette mosquée-symbole dans la capitale de notre pays est qu’elle tienne lieu d'imam derrière lequel se range l’ensemble des mosquées que nous possédons, sans lesquelles nous ne jouirons jamais de sécurité spirituelle.
Par conséquent, nous sommes fondés à souhaiter que l’éditeur de ce livre accorde son intérêt à cette mosquée en cours de construction dans la capitale de notre pays. Je souhaite même qu'il consacre un livre à part entière à ce monument de spiritualité et de civilisation, pour lequel nous formons le vœux de le voir, à la grâce de Dieu, tel un chef-d’œuvre suprême à tous égards, non pour nous enorgueillir ou faire la surenchère aux pays musulmans, mais pour dire à ceux qui la voient, de loin ou de près, et leur faire savoir que l’Algérie a décidé, depuis des siècles, d’être et de rester une terre d’Islam.
Ce livre qui exalte la beauté de nos mosquées et leur spécificité architecturale corrobore ce que j’exprime dans ces lignes. A mon sens, il mérite d’être et de rester notre hommage de reconnaissance et de gratitude envers toutes les croyantes et tous les croyants algériens et musulmans qui, au fil des générations et des époques de notre histoire, firent généreusement don de leur argent ou de leurs plans architecturaux, de leur savoir-faire manuel et de leur sueur pour l’édification de toutes les mosquées qui font la fierté de l’Algérie.
Je salue et apprécie ce brillant ouvrage de l’esprit et attends que les maisons d’édition et les imprimeries algériennes produisent d’autres livres d’art dont l’excellence et la beauté des contenus n’auront rien à envier à celles de ce livre, et viendront apporter à l’Algérien plus de savoir et de culture et enrichiront davantage la bibliographie algérienne."