zadhand
31/03/2016, 19h26
A la une/Actualité_Sommet de Washington sur la Sécurité Nucléaire
François d’Alançon, le 31/03/2016 à 9h12
SELLAL REPRÉSENTERA BOUTEFLIKA AU SOMMET DE WASHINGTON
La terrible équation nucléaire
Le mot est lâché: un attentat «terroriste nucléaire» est désormais une sérieuse hypothèse
de travail pour les services de renseignement du monde entier.
22661
Réunis aujourd'hui à Washington, aux Etats-Unis, dans le cadre du Sommet sur la sécurité nucléaire,
les dirigeants de la planète feront face à la terrible équation atomique et qui intervient dans un contexte
sécuritaire mondial marqué par la multiplication des attentats terroristes de Daesh.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal représentera le président de la République Abdelaziz Bouteflika à
ce sommet.«Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a chargé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
de le représenter au Sommet sur la sécurité nucléaire qui aura lieu à Washington (Etats-Unis d'Amérique),
les 31 mars et 1er avril 2016», a précisé hier, un communiqué des services du Premier ministre. M.Sellal,
ajoute la même source, sera accompagné du ministre de l'Energie, Salah Khebri.
Les dirigeants de la planète seront «condamnés» à trouver les moyens à mettre en oeuvre pour empêcher
les djihadistes de l'Etat islamique (EI) de s'approprier la «bombe sale».Ce scénario catastrophe est plausible
aux yeux de nombreux observateurs et experts qui considèrent que l'accès de Daesh aux missiles contre
l'aviation civile, n'est qu'une étape.Le souvenir de l'explosion de l'Airbus A321 reliant Charm el-Cheikh (Egypte)
à Saint-Pétersbourg (Russie) avec 224 personnes à bord, le 31 octobre 2015, est encore frais dans les mémoires.
Ce quatrième sommet intervient quelques jours après l'attaque terroriste qui a endeuillé la capitale européenne,
Deux jours après cette boucherie qui a fait 32 morts, 340 blessés à Bruxelles, le responsable de l'Agence internationale
de l'énergie atomique (Aiea), lance un pavé dans la mare donnant un caractère encore plus dramatique à
la menace terroriste.Dans un entretien accordé à l'AFP, Yukiya Amano a clairement soutenu que «le terrorisme se
répand et la possibilité que des matériaux nucléaires soient employés ne peut pas être exclue». Le mot est lâché
un attentat «terroriste nucléaire» est désormais une sérieuse hypothèse de travail pour les services de renseignement
du monde entier.Cette menace a été formulée de manière encore plus précise par le coordinateur de l'Union européenne
pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove. S'exprimant sur les colonnes du journal La Libre Belgique,
il avertissait aussi samedi dernier d'une éventuelle cyberattaque ainsi que d''une prise de contrôle par Internet
«d'un centre de gestion d'une centrale nucléaire» par des mouvements djihadistes. Celle-ci pourrait survenir
«avant cinq ans». Sitôt dits, ces propos affolent Washington qui a immédiatement proposé «l'assistance des Etats-Unis
à la Belgique pour protéger les infrastructures nucléaires du pays».
Mardi dernier, c'est le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, qui nous informe que «les Etats-Unis s'inquiètent que
des armes de destruction massive puissent tomber dans les mains de terroristes». Exagération? Dramatisation
des Américains face à cette question? C'est ce que semble déceler la Russie, puissance nucléaire majeure,
mais qui ne prendra pas part au Sommet de Washington. De même d'ailleurs que l'Iran et la Corée du Nord.
«Nous ne comprenons pas bien quel est le but de ce sommet, car la problématique a un caractère très spécifique
elle cible particulièrement les physiciens nucléaires, les fonctionnaires des services de renseignement et les ingénieurs,
mais ce n'est pas ce dont il faut discuter au plus haut niveau», a argumenté à RIA Novosti, Mikhaïl Oulianov,
directeur du département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères.
François d’Alançon, le 31/03/2016 à 9h12
SELLAL REPRÉSENTERA BOUTEFLIKA AU SOMMET DE WASHINGTON
La terrible équation nucléaire
Le mot est lâché: un attentat «terroriste nucléaire» est désormais une sérieuse hypothèse
de travail pour les services de renseignement du monde entier.
22661
Réunis aujourd'hui à Washington, aux Etats-Unis, dans le cadre du Sommet sur la sécurité nucléaire,
les dirigeants de la planète feront face à la terrible équation atomique et qui intervient dans un contexte
sécuritaire mondial marqué par la multiplication des attentats terroristes de Daesh.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal représentera le président de la République Abdelaziz Bouteflika à
ce sommet.«Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a chargé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
de le représenter au Sommet sur la sécurité nucléaire qui aura lieu à Washington (Etats-Unis d'Amérique),
les 31 mars et 1er avril 2016», a précisé hier, un communiqué des services du Premier ministre. M.Sellal,
ajoute la même source, sera accompagné du ministre de l'Energie, Salah Khebri.
Les dirigeants de la planète seront «condamnés» à trouver les moyens à mettre en oeuvre pour empêcher
les djihadistes de l'Etat islamique (EI) de s'approprier la «bombe sale».Ce scénario catastrophe est plausible
aux yeux de nombreux observateurs et experts qui considèrent que l'accès de Daesh aux missiles contre
l'aviation civile, n'est qu'une étape.Le souvenir de l'explosion de l'Airbus A321 reliant Charm el-Cheikh (Egypte)
à Saint-Pétersbourg (Russie) avec 224 personnes à bord, le 31 octobre 2015, est encore frais dans les mémoires.
Ce quatrième sommet intervient quelques jours après l'attaque terroriste qui a endeuillé la capitale européenne,
Deux jours après cette boucherie qui a fait 32 morts, 340 blessés à Bruxelles, le responsable de l'Agence internationale
de l'énergie atomique (Aiea), lance un pavé dans la mare donnant un caractère encore plus dramatique à
la menace terroriste.Dans un entretien accordé à l'AFP, Yukiya Amano a clairement soutenu que «le terrorisme se
répand et la possibilité que des matériaux nucléaires soient employés ne peut pas être exclue». Le mot est lâché
un attentat «terroriste nucléaire» est désormais une sérieuse hypothèse de travail pour les services de renseignement
du monde entier.Cette menace a été formulée de manière encore plus précise par le coordinateur de l'Union européenne
pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove. S'exprimant sur les colonnes du journal La Libre Belgique,
il avertissait aussi samedi dernier d'une éventuelle cyberattaque ainsi que d''une prise de contrôle par Internet
«d'un centre de gestion d'une centrale nucléaire» par des mouvements djihadistes. Celle-ci pourrait survenir
«avant cinq ans». Sitôt dits, ces propos affolent Washington qui a immédiatement proposé «l'assistance des Etats-Unis
à la Belgique pour protéger les infrastructures nucléaires du pays».
Mardi dernier, c'est le porte-parole du Pentagone, Peter Cook, qui nous informe que «les Etats-Unis s'inquiètent que
des armes de destruction massive puissent tomber dans les mains de terroristes». Exagération? Dramatisation
des Américains face à cette question? C'est ce que semble déceler la Russie, puissance nucléaire majeure,
mais qui ne prendra pas part au Sommet de Washington. De même d'ailleurs que l'Iran et la Corée du Nord.
«Nous ne comprenons pas bien quel est le but de ce sommet, car la problématique a un caractère très spécifique
elle cible particulièrement les physiciens nucléaires, les fonctionnaires des services de renseignement et les ingénieurs,
mais ce n'est pas ce dont il faut discuter au plus haut niveau», a argumenté à RIA Novosti, Mikhaïl Oulianov,
directeur du département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères.