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zadhand
16/03/2016, 18h47
La une/ Actualité_Chevènement dans son allocution d’ouverture de l’IRIS
16 Mars 2016

22303

«Dans la région, rien ne peut être fait sans l’Algérie»


L’ancien ministre français, Jean-Pierre Chevènement, a relevé mardi
à Paris une «embellie certaine» dans les relations franco-algériennes,
recommandant qu’il ne faut pas contrarier cet «élan spontané».
Dans son allocution d’ouverture du colloque de l’Institut des relations
internationales et stratégiques (IRIS), intitulé « Algérie
quelles transitions ?», Chevènement, président de l’association France-Algérie,
a indiqué que pour la France, l’Algérie
«n’est pas quel autre pays», mais un partenaire avec une relation
«spéciale», déplorant les écrits de médias français qui ne donnent pas
une «image juste» de ce pays. Pour lui, les deux pays «travailleront
mieux ensemble», affirmant que la stabilité de l’Algérie a «un impact majeur»
sur la France. En outre, il a souligné le rôle du président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, dans le retour de la paix au pays, après les années
du terrorisme, rappelant que l’Algérie «a été seule» à le combattre.
Il a mis en exergue que le peuple algérien «aspire à la stabilité», au moment
où des zones de turbulences traversent la région et le monde arabe, et
«ne souhaite pas être entraîné dans une situation de troubles».
Par ailleurs, le président de l’association France-Algérie a noté l’importance
géopolitique et géostratégique de l’Algérie dans la région du Maghreb
et de l’Afrique, ce qui la met, a-t-il expliqué, dans une situation «confortable»
pour aider avec des solutions aux conflits, citant les cas du Mali et de la Libye.
«Dans la région, rien ne peut être fait sans l’Algérie», a-t-il soutenu.
Evoquant l’impact de la chute des prix du pétrole, Jean-Pierre Chevènement
ne pense pas que «le catastrophisme soit de mise», parce que l’Algérie,
a-t-il expliqué, renferme des potentialités.