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zadhand
08/03/2016, 19h12
A la une/ Société de Gestion de la Bourse des Valeurs Mobilière (SGBV)
08 Mars 2016

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Son DG l'a affirmé hier
La Bourse d'Alger prévoit un milliard de dollars de niveau de capitalisation à fin 2016


La Société de la Bourse d’Alger prévoit d’atteindre un niveau de capitalisation
de 1 milliard de dollars d’ici à la fin de cette année, avec l’entrée en Bourse
des deux sociétés Biopharm et la cimenterie de Aïn El Kébira.
Younès Djama - Alger (Le Soir) - La société se fixe comme objectif d’atteindre
«au moins 10 milliards de dollars» de capitalisation dans les 5 prochaines années,
avec l’arrivée des huit entreprises publiques autorisées par le Conseil
des participations de l’Etat (CPE) dans sa résolution adoptée le 21 janvier 2014,
à entrer en Bourse et l’arrivée éventuelle des entreprises privées.
C’est ce qu’a fait savoir, hier, le directeur général de la Bourse d’Alger,
Yazid Benmouhoub, lors de son passage au forum économique d’El Moudjahid,
ajoutant que ces arrivées éventuelles permettront de dépasser «très largement»
cette capitalisation dans les «délais très rapprochés», selon Yazid Benmouhoub.
Deux autres entreprises publiques, parmi les huit prévues, devront faire
leur entrée en Bourse «au courant du second semestre 2016»,
a indiqué Benmouhoub qui n’a pas souhaité dévoiler leur identité. «Elles sont
encore au stade de l’évaluation», précise le DG de la Bourse d’Alger.
Pour rappel, la Bourse d’Alger avec un niveau de capitalisation de 15 milliards de DA
reste l’une des plus faibles à l’échelle régionale, loin derrière la Bourse de
Tunis (10 milliards de dollars de capitalisation) et la Bourse saoudienne Tadaoul
avec 400 milliards de dollars de niveau de capitalisation. L’autorisation donnée
aux entreprises publiques d’entrer en Bourse entre dans le cadre de la politique
de redynamisation de la place boursière frappée d’inertie.
A propos de l’emprunt obligataire national, annoncé récemment par le Premier ministre
Abdelmalek Sellal, l’hôte d’El Moudjahid a estimé qu’il était «intéressant» dans
la mesure où il n’y a pas de risque de change. De plus, Benmouhoub a qualifié
de «très intéressant» le taux de 5% de rémunération proposé, en comparaison avec
ce qu’offrent les banques sur les dépôts bancaires qui ne dépassent pas 2,75%.
Le DG de la Bourse a tenu à signaler que si cet emprunt devait passer par la Bourse
le gouvernement n’ayant pas encore tranché sur les modalités — le rendement
de 5% serait net car il n’y a pas d’imposition. Aussi, cet emprunt va permettre
de capter l’épargne, Yazid Benmouhoub suggérant que cet emprunt soit le plus large
possible, autrement dit adressé au grand public. Car, un emprunt exclusivement
institutionnel n’aura pas de sens et ce n’est pas le but recherché, souligne-t-il.
L’initiative de lancer un emprunt obligataire national est qualifiée d’audacieuse et
de courageuse par le DG de la Bourse, ajoutant que l’arrivée de cet emprunt pourrait
intéresser les citoyens qui détiennent des fonds en dehors du circuit formel. Cependant,
Benmouhoub signale qu’en dehors du taux de rémunération de 5%, les autres modalités
de l’emprunt dont le lancement est prévu en avril, ne sont pas connues.
A propos de la volonté de certaines grandes sociétés nationales d’aller lever des fonds
à l’étranger, à l’instar de la Sonelgaz, Yazid Benmouhoub estime que l’idéal aurait été
de prospecter d’autres pistes, notamment permettre à des fonds d’investissements étrangers
de venir investir sur la place d’Alger. Ce qui permet à la fois d’éviter les risques de change
et une disponibilité des liquidités.«Lorsqu’une société s’endette à l’étranger le risque
de change peut lui être préjudiciable. Dans un environnement d’incertitude
à l’échelle planétaire, une telle option risque de pénaliser nos entreprises.
La venue de ces fonds d’investissements permettra non seulement de réduire
le risque de change, mais aussi assurer une disponibilité importante de liquidités», observe-t-il.
Y. D.

zadhand
27/03/2016, 00h09
A la une/Actualité_Entrée en Bourse de Biopharm
publié le 24.03.16 | 10h00

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Groupe Pharmaceutique Algérien Biopharm
L’opération de souscription prolongée

L’opération de souscription à l’offre publique de vente à prix fixe des actions
du groupe pharmaceutique Biopharm, ayant officiellement pris fin hier, a été finalement prolongée
de quinze jours supplémentaires, soit jusqu’au 7 avril 2016.

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Dans un communiqué rendu public, Biopharm indique que «la période a été prolongée à la demande de banques
et de souscripteurs qui n’ont pu, pendant la période de 9 jours ouvrables, conclure leurs démarches de souscription.
La période de souscription comprendra 11 jours ouvrables supplémentaires et s’achèvera le jeudi 7 avril 2016».
Lors d’une rencontre avec la presse, lundi dernier, le directeur général adjoint de l’entreprise, Kamel Ameur,
avait déjà prévu que la période de souscription serait vraisemblablement prolongée du fait que beaucoup de souscripteurs,
des entreprises notamment, n’ont pas eu suffisamment de temps pour souscrire à l’offre de vente.
Tout en indiquant que «l’opération de souscription se passe bien depuis le premier jour de son lancement», le même responsable
a relevé cependant que les investisseurs institutionnels, en l’occurrence les entreprises publiques ou privées, ont buté sur
deux entraves majeures, à savoir la lenteur du processus administratif interne à l’entreprise — dont les décisions sont généralement
soumises à l’aval des assemblées générales ou des conseils d’administration — et aux difficultés de procéder au transfert des fonds
pour celles qui ne sont pas domiciliées dans les banques accompagnant l’opération.
M. Ameur a également souligné la responsabilité des intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) dans une opération pareille,
en ce sens qu’ils devraient assumer pleinement leur rôle de conseillers face à leurs clients et aux investisseurs intéressés.
A la question de savoir où en était l’opération à la veille de sa clôture, le directeur général adjoint de Biopharm a indiqué qu’il était quasiment
impossible de communiquer un chiffre fiable sur le nombre de souscriptions ou le montant dégagé à cause d’un problème de «remontée
de l’information». Selon lui, l’opération connaît un grand «décalage entre le jour où la souscription est effectuée au niveau des banques
et le jour où elle est enregistrée par la Société de gestion de la Bourse des valeurs (SGBV)». D’où le fait que beaucoup de souscriptions
se retrouvent, aujourd’hui, non encore comptabilisées. Cependant, les informations disponibles indiquent déjà que
«95% des achats d’actions sont venus des particuliers».L’offre publique de vente du groupe devra permettre l’achat de 5 104 375 actions,
soit l’équivalent de 6 252 859 375 DA (20% du capital) au prix de 1225 DA par action pour le public et de 1102,5 DA pour les salariés du groupe.
Le communiqué de Biopharm précise que «les investisseurs intéressés peuvent encore souscrire auprès d’un des neuf intermédiaires en opérations
de Bourse constituant le syndicat de placement, dont le chef de file est la Banque extérieure d’Algérie (BEA). Toutes les souscriptions sont prises
jusqu’à la fin de la période de souscription et les titres seront alloués au prorata, de façon équitable».
Lyes M.

zadhand
27/05/2016, 15h51
A la une/Actualité_Entrée du Groupe El Khabar
le 27.05.16|15h00
mis à jour le 27.05.16|16h12

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Rebrab annonce l’ouverture du capital du groupe El Khabar

Le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, a annoncé, aujourd’hui vendredi,
sa décision de mettre la majorité du capital d’El Khabar à la bourse d’Alger.

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« J’ai décidé de mettre la majorité du capital du groupe #ElKhabar à la bourse d’Alger »,
a annoncé Rebrab sur Twitter. Il a ajouté que « Tous les #Algériens qui défendent
la liberté d’expression pourront devenir actionnaires ».
Le Pdg de Cevital s’est engagé, aussi,
à « nommer un comité de surveillance indépendant,
pour veiller à l’éthique et à la déontologie ».
Le message de Rebrab vient, semble-t-il, en réponse aux "craintes"
évoquant une menace du capital sur la liberté de la presse.
L’avenir d’El Khabar est incertain. Racheté par NessProd, une filiale de Cevital,
en début d'avril dernier, le sort de ce groupe de médias influant (quotidien El Khabar et
chaîne Kbc), s’est retrouvé, quelques semaines après, entre les mains du
tribunal administratif de Bir Mourad Rais, suite à l’action en référé introduite par
le ministère de la Communication, visant à invalider la transaction de rachat.

Le procès a été reporté quatre fois. La prochaine audience est prévue le 8 juin.



Farouk Djouadi