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zadhand
06/03/2016, 21h43
A la une/Actualité_Éradication des marchés informels à Jijel
06 Mars 2016

«La guerre» se poursuit


La résorption des marchés informels constitue l’une des priorités
des autorités locales de la wilaya de Jijel.
En effet, elles ont procédé depuis septembre dernier à l’éradication
de 17 marchés informels qui comptent pas moins de 427 vendeurs,
dans sept communes de la wilaya. Conformément aux directives du chef
de l’exécutif qui a mis l’accent sur le fait de trouver des solutions de rechange
pour ces vendeurs qui squattent les espaces publics, les responsables locaux
chargés de cette opération ont procédé au placement de 252 vendeurs à
la sauvette dans les marchés de proximité réalisés dans cette optique pour
contenir le commerce informel dont la résorption demeure un cheval de bataille
des pouvoirs publics.Il convient de souligner que 11 marchés de proximité sur
un total de 23 réalisés sur l’ensemble des communes de la wilaya demeurent
inexploités faute de preneurs qui préfèrent exercer illicitement pour échapper
à toutes formes de contrôle des services de la Direction du commerce et des Impôts.
A cet effet, lors du dernier Conseil de wilaya tenu mardi dernier, le wali Larbi Merzoug
était ferme à l’égard des vendeurs bénéficiaires de locaux dans ces marchés de proximité
et qui refusent toujours de rejoindre leurs commerces en chargeant les chefs de daïras
d’adresser des mises en demeure aux concernés sinon ils risquent d’être remplacés par
d’autres demandeurs notamment dans la commune chef-lieu de wilaya où le marché
du village Mustapha demeure fermé et celui du village Moussa est partiellement exploité.
D'autre part, dans le cadre de la commission de wilaya relative à l’interdiction de l’exposition
des produits et marchandises en dehors des commerces, on apprend que cette commission
a effectué 427 interventions sanctionnées par 105 fermetures et la mise en demeure
de 294 commerçants. Des actions qui ont permis relativement de mettre un terme à ce genre
de pratiques commerciales illégales qui, faut-il le souligner, causent beaucoup de
désagréments aux citoyens.Notons enfin que la résorption des marchés informels a été
chaleureusement accueillie par l’ensemble de la population de la wilaya.


Bouhali Mohamed-Cherif

zadhand
04/11/2016, 16h27
Le commerce informel sévit toujours à Souk Ahras
Chaussée et trottoirs squattés


le 02.11.16|10h00

Lors de la dernière session de l’APW, des voix se sont élevées pour
dénoncer le phénomène des parkings sauvages et des chaussées squattées
par les vendeurs ambulants à Souk Ahras.


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Des mois après, les efforts consentis par les autorités publiques n’ont pas atteint
leurs objectifs. Aux rues Ouarti Abderrahmane et H’rireche Abdellatif, les
commerçants imposent leur diktat et transforment, chaque jour que Dieu fait, les
chaussées en espaces bien achalandés où l’on propose effets vestimentaires,
ustensiles et produits cosmétiques dans une quiétude qui n’augure aucunement la
restitution de la voie publique au profit de la municipalité.«Ce sont les marchands
de gros et les commerçants domiciliés dans ces deux rues qui sont les premiers
responsables de cette situation, car ils avaient pris le pli de déposer à même le sol
leur marchandise, invitant, de cette manière d’autres à agir de la même manière»,
a déclaré un épicier du quartier qui prédit, en l’absence d’une rigueur dans
l’application des textes, d’un retour imminent de ces commerçants ambulants qui
cache mal, estime-t-il, d’autres maux qui collent à ces commerces de façade. Même
décor et même impression à la rue Ibn Khaldoun où tout est informel, à commencer
par les camions stationnés à longueur de journée le long de cette artère et
l’importante quantité des fruits et légumes qui tiennent lieu de plaques de signalisation
pour les automobilistes en provenance des quartiers populeux de Ghelloussi, la rue
des Jardins et autres.«La chaussée est littéralement occupée par des étals de fortune et
l’espace minuscule cédé aux piétons et aux automobilistes doit être scrupuleusement
respecté sous peine de subir la colère de ces groupes d’agresseurs potentiels», a indiqué
Salim T, un habitant de la rue des écoles. Point n’est besoin de rappeler que dans ces lieux
où le moindre espace est disputé à coups de sabre, prolifèrent également des parkings
sauvages. La voie publique se trouve ainsi transformée en une véritable machine à sous
pour des marginaux. Aux alentours des sièges de l’APC, de la daïra et du musée Mohamed Boudiaf, tout conducteur de véhicule doit payer une dîme en contrepartie de la
«protection» de son véhicule par un groupe autoproclamé maître des lieux. Un membre de
l’exécutif a été récemment menacé à l’arme blanche non loin de la salle des fêtes pour
avoir rappelé au «propriétaire» du parking sauvage que ladite dîme de 50 DA a été payée à
l’avance. «J’ai changé d’avis pour exiger 200 DA de plus», a rétorqué le sinistre quidam
après la remarque de la victime. Si la pression exercée quotidiennement par les services de
l’ordre au niveau de la rue Victor Hugo, celle des fidayine et encore celle de l’ALN a
produit les effets escomptés. Il n’en est pas de même pour les autres artères principales de
Souk Ahras, où prolifèrent encore commerce illicite et d’autres vices que favorisent la
promiscuité et l’enchevêtrement des foules.
Échauffourées entre maquignons et «parkingueurs»
Hier, jour de marché au lieu-dit Errahba, des échauffourées entre maquignons et visiteurs,
d’un côté, et des «parkingueurs», de l’autre, ont failli dégénérer en bataille rangée, quand
un vendeur de bétail a été provoqué par des jeunes, qui imposaient aux propriétaires de
véhicules stationnés aux abords du marché le paiement de «droits de stationnement». En
voulant insister sur le libre stationnement sur la voie publique, le même homme sera
bousculé par des repris de justice appelés à la rescousse par leurs compères. La victime
fera de même en faisant appel à ses compagnons. Venus en surnombre par rapport aux «parkingueurs», les maquignons ont pu dissuader les «parkingueurs» par la logique du
gourdin. Toutes les rues et routes qui mènent vers le marché à bestiaux et qui s’étendent
jusqu’à la cité Skanska sont, chaque mardi, transformées en parkings, a-t-on constaté
sur les lieux.

Abderrahmane Djafri