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zadhand
14/02/2016, 18h53
ACTUALITÉ/INTERNATIONAL_Ukraine
14.02.2016 12:00

Inquiétante multiplication des violences

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La mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
chargée de veiller au respect des accords de Minsk II a déploré, hier samedi,
la multiplication des violences dans l’est de l’Ukraine, rapporte Reuters.
«Nous assistons à une multiplication des incidents, des violations du cessez-le-feu»,
a déclaré Lamberto Zannier, le chef de la mission en marge de la conférence sur
la sécurité de Munich. Il a également signalé «des cas de redéploiement d’armes
lourdes sur la ligne de contact (…) et des lance-roquettes multiples ainsi que de
l’artillerie ont été utilisés».Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a quant à
lui accusé Kiev de chercher à faire porter à Moscou la responsabilité de la poursuite
des hostilités. «Les accords de Minsk doivent être observés par tout le monde,
mais nous pensons que c’est d’abord aux autorités de Kiev de le faire»,
a-t-il dit en évoquant une «nouvelle guerre froide» entre l’Est et l’Ouest.

zadhand
17/05/2016, 16h08
HOUDA-IMANE FARAOUN MERCREDI À BERLIN

publié le 16 Mai 2016


La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication,
Mme Houda-Imane Faraoun,prendra part à partir de mercredi à Berlin (Allemagne) à une
conférence ministérielle portant sur « la connectivité pour le commerce et l’investissement »,
a indiqué lundi un communiqué de son département ministériel.

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Cette conférence de deux jours, initiée par l’Organisation pour la sécurité et la coopération
en Europe (OSCE), dont la présidence est assurée par l’Allemagne et qui compte 57 pays
membres et 11 pays partenaires dont l’Algérie, aura pour objectif « le développement des
perspectives de coopération économique de la région dans les domaines relatifs au transport,
aux infrastructures, au commerce, à l’énergie et à la connectivité numérique », selon la même
source. La rencontre mettra par ailleurs, l’accent sur « le rôle du secteur privé dans la stimulation
de la croissance économique ». La ministre, ainsi que les membres de la délégation qu’elle conduit,
prendront également part aux panels et ateliers de cette conférence en vue de « promouvoir
les efforts consentis par notre pays en matière du développement des technologies modernes de
l’information et de la communication et leur intégration dans les circuits économiques et
de gouvernance en général », a-t-on souligné. En marge de la conférence, Mme Faraoun aura des
entretiens avec des ministres et de hauts responsables des institutions et des entreprises activant
dans les domaines des Technologies de l’information et de la communication pour discuter
des perspectives de partenariat qui s’offrent à l’Algérie.

zadhand
28/12/2016, 21h45
Piratage de l'OSCE
pourquoi la Russie est suspectée


28 décembre 2016, 19h49



Après les accusations du camp d'Hillary Clinton,c'est l'Organisation
pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargé de
surveiller les conflits en Europe, qui suspecte la Russie de l'avoir piratée. L'intérêt ? Avoir plusieurs coups diplomatiques d'avance.

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Un "important" piratage informatique a touché cet automne les serveurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), mettant en danger "la confidentialité" de son réseau, a indiqué l'organisation mercredi.
"L'OSCE s'est rendu compte début novembre de la survenue d'un incident important de sécurité informatique, compromettant la confidentialité de son réseau informatique interne et mettant en danger sa protection", a indiqué à l'AFP Mersiha Causevic Podzic, une porte-parole de l'organisation basée à Vienne, confirmant une information du quotidien français Le Monde.Cette cyberattaque n'a cependant pas interrompu le fonctionnement du réseau, a-t-elle précisé sans détailler la forme du préjudice subi. Selon le Monde, un service de renseignement occidental attribue la responsabilité de ce piratage au groupe de hackers russes APT28 également connu sous les noms Sofacy, Pawn Storm, Tsar team ou Fancy Bears.La porte-parole de l'OSCE n'a pas commenté cette allégation, précisant cependant que le mode opératoire de l'attaque avait été identifié ainsi "que des destinataires de communication externe".L'OSCE, une instance de dialogue Est-Ouest datant de la Guerre froide, assure notamment depuis 2014 une mission d'observation du conflit en Ukraine opposant les forces gouvernementales à des séparatistes prorusses.
"Si ce type de piratage à l'OSCE peut avoir un intérêt, c'est sur les +conflits gelés+ (type Nagorny-Karabakh, ndlr), la crise ukrainienne et la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine", a estimé Véronique Roger-Lacan, réprésentante de la France auprès de l'OSCE interrogée par l'AFP."Les diplomates en poste à l'OSCE sont de toute façon avertis que les tentatives d'espionnage, sous quelque forme qu'elles soient, sont intrinsèques à l'activité de l'organisation", a-t-elle ajouté.L'OSCE offre un cadre de discussion dans le domaine politico-militaire, de l'économie, des droits de l'Homme et des médias à 57 pays allant des Etats-Unis à la Mongolie, en passant par le Canada, l'ensemble du continent européen, l'Asie centrale et la Russie.
- Crise ukrainienne -Lorsque la crise ukrainienne a éclaté, l'organisation a servi de forum où l'Ukraine, la Russie, les Européens et les Etats-Unis ont pu dialoguer. L'organisation a déployé 700 observateurs sur le terrain.La Russie est au centre des accusations américaines de piratage des ordinateurs du parti démocrate qui ont perturbé la campagne électorale américaine. Ces attaques informatiques inquiètent aussi en Europe où Berlin a dit craindre qu'elles viennent bousculer le jeu politique lors des législatives allemandes de 2017.La vulnérabilité de la première puissance européenne a notamment été démontrée fin novembre par le piratage des routeurs du principal opérateur du pays, Deutsche Telekom.Mais de nombreux autres Etats ou entreprises privées sont régulièrement la cible de cyberattaques devenues un véritable enjeu de sécurité nationale, selon les experts. Elles peuvent être le fait d'autres Etats, de hackers, de groupes terroristes ou criminels.En décembre, le géant américain d'internet Yahoo! a révélé une attaque, remontant à 2013, portant sur plus d'un milliard de ses utilisateurs, ce qui en fait le plus piratage le plus massif à ce jour. Une série d'attaques visant le secteur financier russe s'est également produite cet automne. La Russie s'est dotée début décembre d'une nouvelle doctrine de "sécurité" visant à répondre notamment à cette menace des cyberattaques.
L'armée française va créer en janvier un commandement des opérations cyber, placé sous la responsabilité directe du chef d'état-major des armées et doté de 2.600 "combattants numériques" d'ici 2019. Les cyberattaques peuvent paralyser des infrastructures vitales (réseaux téléphoniques, centrales électriques, transport..)
tout comme des cibles militaires. Un des problèmes majeurs reste l'identification des groupes ou Etats à l'origine de cyber attaques et qui se cachent souvent derrière d'autres acteurs.


AFP