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zadhand
12/02/2016, 21h42
A la une/Actualité_Chafia Mentalecheta. Députée de la communauté algérienne établie en France
le 12.02.16 | 10h00

Chafia Mentalecheta
21610

Née en 1958 à Clermont-Ferrand en France, Chafia Mentalecheta est aujourd’hui
non seulement députée, mais aussi membre de la commission des Affaires étrangères,
de la Coopération et de l’Emigration auprès de l’APN.
Diplômée en psychologie de l’université de Clermont-Ferrand, elle a été pendant
plusieurs années représentante au Parlement européen de
l’observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes.


Les binationaux sont devenus des étrangers
de chaque côté de la Méditerranée



Des huit députés qui représentent la diaspora algérienne dans le monde,
seuls deux ont boycotté la nouvelle Constitution. Une position qui a provoqué
la colère des Algériens résidant à l’étranger, surtout en France,
qui contestent les articles 51 et 73. Chafia Mentalecheta, députée de la zone 1 en France,
qui a boycotté le scrutin, revient sur cette polémique.

21611

- Vous faites partie de la minorité parlementaire qui a boycotté la séance
de vote de la nouvelle Constitution dimanche dernier. Pourquoi ?
J’ai trouvé anormal que la Constitution algérienne soit révisée pour la troisième fois
en moins de 14 ans, sans que le peuple n’ait son mot à dire ni directement via
un référendum ni indirectement via un débat démocratique au Parlement.
Je suis élue par la communauté nationale établie en zone 1 en France au regard
des valeurs que je défends et de mes convictions fondamentales. A ce titre,
j’avais des choses à dire au sujet de cette Constitution et en particulier concernant
les articles dédiés à la diaspora.En interdisant le débat au sein de l’Assemblée nationale
populaire, le pouvoir en place a sciemment empêché la diaspora de lui porter
la contradiction et de formuler ses protestations dans le seul espace officiel
et constitutionnel d’expression du peuple. Dans les faits et en langage populaire,
les hautes autorités ont donc tout bonnement boycotté le peuple. Il n’y avait
donc aucune raison valable, y compris et particulièrement en qualité de représentante
de ce même peuple que je sois présente à la séance de vote de la Constitution.
- Qu’en pense la diaspora algérienne notamment en France ?
J’ai fait le choix de passer la journée du vote du 7 février dernier auprès de nos
compatriotes en France pour partager leur tristesse et essayer de transformer
leur colère en mobilisation pacifique et citoyenne. Des associations organisaient
une votation citoyenne dans le Val de Marne, je suis allée à leur rencontre.
J’ai pu constater sur le terrain combien le désarroi, l’incompréhension et la désolation
étaient sur toutes les lèvres. Le fossé est bien et bel creusé entre nos dirigeants
et nos compatriotes établis à l’étranger.Cet acte brutal d’exclusion, posé gratuitement,
restera, me semble-t-il, gravé longtemps dans la mémoire de la diaspora qui n’aspire
pas dans sa grande majorité à occuper des hautes responsabilités ou des fonctions
politiques. Car, entendons-nous bien, la protestation des binationaux n’est pas
une controverse qui porte sur la matérialité des postes, mais une contestation basée
sur le principe de la pleine citoyenneté, de l’entière algérianité
et du rejet de la suspicion systématique et de la stigmatisation.
- Parlons justement de ces deux articles, 51 et 73, largement contestés
par la diaspora, notamment en France…
Les arguments avancés sur la nécessaire protection de la souveraineté de l’Etat
ont contribué à amplifier l’indignation de nos compatriotes établis à l’étranger.
Dénigrer ouvertement leur patriotisme sous prétexte de multinationalité est
une offense à leur dignité et une insulte à l’histoire. La nationalité exclusive n’a jamais
été l’inaltérable synonyme de défense de la patrie, sinon que dire de Frantz Fanon,
Maurice Audin, Fernand Yveton, Francis Jeanson et tant d’autres qui se sont sacrifiés
aux côtés de Larbi Ben M’hidi, Mustapha Ben Boulaïd, Hassiba Ben Bouali et tous
nos martyrs pour permettre aux Algériens d’être des citoyens égaux en droits et
en devoirs dans une Algérie libre et indépendante.
- Sur les 8 députés de la diaspora, seuls vous et Belkacem Amarouche,
député FFS de la zone 4, ont boycotté. Comment un député peut-il approuver
des articles qui vont à l’encontre de son électorat qui ne peut plus aspirer
maintenant à des postes de responsabilité ?
Concernant mes collègues, je crois que c’est à eux qu’il faut poser la question.
Je ne souhaite pas répondre à leur place. Quant à la diaspora, elle est bien évidemment
surprise, surtout après les prises de position très déterminées de certains de mes collègues
contre l’article 51. Il faut attendre les prochaines échéances électorales pour savoir quelles
seront les conséquences des différents positionnements. Chaque prise de position
peut être sujette à incompréhension, y compris la mienne concernant le boycott.
Et même si nous sommes élus, je sais que nous ne pouvons pas représenter la pensée
de chacune et chacun pris individuellement. L’essentiel est donc d’être en conscience
avec soi-même, de rester fidèle aux engagements pris pour pouvoir assumer
sereinement sa responsabilité devant les citoyens.
- Les binationaux font aussi l’actualité en France sur la proposition de la loi
sur la déchéance de la nationalité. Cette communauté qui se sent aujourd’hui
visée par les deux pays, comment vit-elle tout cela ?
En effet, la déchéance de la nationalité proposée par le Président français a suscité également
de grands questionnements. Très vite, la société civile et les parlementaires français se sont
emparés du sujet. La qualité et la puissance du débat ont d’ores et déjà permis que
la terminologie «binationaux» soit exclue du texte constitutionnel car les parlementaires
français et particulièrement ceux issus de la majorité présidentielle ont refusé qu’une catégorie
de citoyens soit discriminée du fait de ses origines. Mais, curieusement, nous avons constaté
une réelle similitude dans les arguments des défenseurs de la déchéance de la nationalité
et ceux de l’article 51.Comme si les gouvernants en général et une certaine classe politique
en particulier n’avaient trouvé que la solution du repli sur soi pour remédier aux effets de
la mondialisation. Et, de fait, les binationaux sont devenus des boucs émissaires de choix
mais aussi des étrangers de chaque côté de la Méditerranée. La similitude dans le timing
a également surpris. Les deux pays ont pris la décision de réserver un sort à leur société
commune pratiquement en même temps. Cependant, le résultat escompté ne sera,
de toute évidence, pas le même d’une rive à l’autre.
- Selon vous, l’adoption de ces deux articles aura-elle un impact
sur les relations binationaux - Algérie ?
Les Algériens binationaux ou non font la différence entre les dirigeants et le pays.
Personne et pas même un article inscrit dans la Constitution ne peut les priver de leur
algérianité, leur faire oublier leurs racines et diminuer leur ferveur pour leur pays d’origine.
Si la rupture du pacte de confiance est consommée avec les responsables de cet article 51,
l’Algérie restera toujours bien plus grande aux yeux de tout le peuple algérien, binationaux
y compris.La diaspora dans son ensemble est tout à fait consciente de son rôle de premier
rempart contre les velléités de déstabilisation du pays. Tous les spécialistes internationaux
en géopolitique s’accordent à dire que sans sa communauté aussi nombreuse et autant
attachée à ses racines, l’Algérie aurait déjà fait les frais d’un scénario à la libyenne ou
à la syrienne. Il n’est pas nécessaire de sortir de Sciences Po pour savoir que notre pays,
encerclé de toutes parts, est une cible de choix.
C’est une raison supplémentaire pour ne pas tomber dans le piège de la division.
Consciente de cela, la diaspora va renforcer ses relations familiales et populaires et
va être encore plus attentive à ce qui se passe dans le pays. Mais elle continuera aussi à
se mobiliser pour défendre l’indivisibilité du peuple afin de lutter contre les discriminations
et pour participer à la construction d’une Algérie forte et leader africain.


Meziane Abane

zadhand
29/05/2016, 18h35
A LA UNE/ACTUALITÉ_Communauté algérienne à l'étranger
le 29.05.16|10h00


Voyager vers l’Algérie avec la carte d’identité

La facilité de voyager vers l'Algérie avec la présentation d’un passeport
d’une nationalité étrangère et de la carte d’identité nationale, pour les
membres de la communauté algérienne à l’étranger n’ayant pas encore
établi de passeport biométrique, a été prorogée, a indiqué hier à Paris
le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération
internationale, Ramtane Lamamra. «Le gouvernement a été appelé à
prendre, dans des conditions particulières, la décision de permettre à
ceux de nos compatriotes qui n’ont pas encore leur passeport biométrique,
s’ils disposent d’un passeport d’une autre nationalité de pouvoir entrer en
Algérie sur la base du passeport étranger et de la carte d’identité nationale»,
a déclaré le ministre aux quelques membres de la communauté nationale à
Créteil, lors de l’inauguration du nouveau siège du consulat.
Il a averti que cette «facilité exceptionnelle n’a pas vocation d’être permanente».
«Nous savons que certains Algériens, un petit nombre, souhaiteraient bénéficier
de cette facilité. A titre tout à fait exceptionnel, la mesure est prorogée pour une
courte période», a-t-il expliqué. «Ainsi, tous les compatriotes qui souhaitent entrer
en Algérie, notamment pour la période du Ramadhan qui est propice aux voyages,
ont cette possibilité», a-t-il ajouté, soulignant que le gouvernement algérien a
«à cœur de servir ses compatriotes dans d’autres circonscriptions,
d’autres villes et d’autres pays».M. Lamamra a également annoncé que
d’autres dispositions seront prises par d’autres entreprises algériennes, sans
donner de détails, assurant qu’Air Algérie, entre autres, «travaille pour que
les choses s’améliorent d’une manière générale».

zadhand
10/06/2016, 01h20
A LA UNE/ACTUALITÉ_Canada
le 09.06.16 | 20h57

http://www.maghreb-sat.com/forum/attachments/f49/24259d1465512506-les-choses-de-la-vie-saisons-orphelines-ma%E2mar-farah-t%E9l%E9chargement.png


La dépouille d’une Algérienne bloquée à Calgary à cause d’Air Algérie ?

24261

La dépouille d’une Algérienne morte d’une crise cardiaque la semaine
dernière à Calgary en Alberta est toujours bloquée dans cette ville de
l‘ouest canadien à cause d’une série d’erreurs commises par le salon
funéraire qui rejette la faute sur Air Algérie.Cette triste histoire a commencé
hier quand Air Canada n’a pas voulu embarquer la dépouille qui devait
transiter par Montréal avant de s’envoler vers Alger, prétextant que
la représentation d’Air Algérie à Montréal n’avait pas encore donné son accord
pour l’envoi de la dépouille. La compagnie nationale n’avait répondu à aucun
des emails, fax et appels téléphoniques pour coordonner l'opération.
C’est l’explication donnée par le salon funéraire Heritage funeral services chargé
par le mari de la défunte et des membres de la communauté algérienne de Calgary

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de procéder au rapatriement du corps.Une source d’Air Algérie Montréal a balayé du
revers de la main ces accusations.« Nous ne traitons jamais directement les opérations de
rapatriement de corps. Çà se passe entre les salons funéraires et notre transitaire »,
a ajouté cette source qui était au courant de l’affaire. D'ailleurs beaucoup reprochent
exactement cette approche à la compagnie nationale qui consiste à expliquer la situation
sans montrerune quelconque disponibilité à faire avancer les choses,
Au moment où nous mettons en ligne, le transitaire d’Air Algerie,
Cargolution,n’a toujours pas répondu aux questions posées par El Watan.
Finalement, le mari et ses deux enfants se sont envolés hier vers Alger sans leur
mère décédée avec les mêmes billets achetés pour aller passer le ramadan en
Algérie. Le mari n’avait pas le choix, sinon il aurait perdu ses titres de transports.
La solidarité de la communauté l’ayant grandement apaisé.
Entre temps, les membres de la communauté ont rompu avec le salon funéraire
albertain qui a été défaillant et ont chargé un autre de Montréal, Magnus Poirier.
La dépouille devrait transiter par Paris ou Francfort selon les disponibilités pour
que la mère des deux enfants puisse enfin arriver à sa dernières demeure.
A rappeler qu’Air Algérie Canada est toujours sans directeur depuis janvier 2015,
date à la mise en retraite de son ancien directeur suite à sa condamnation par
la justice canadienne pour agression sexuelle. Il a fait appel.
Une Algérienne évacuée de Fort McMurray
Cette Algérienne faisait partie avec sa famille des évacués de la ville de Fort
McMurray en raison des feux de forêts qui ont ravagé cette région de
l’Ouest canadien.Elle avait été retrouvée morte d’une crise cardiaque dans
sa résidence à Calgary;ses deux enfants de 4 et 6 ans à côté d’elle ignorant
ce qui est arrivé à leur mère.Le mari de cette maman de 35 ans était absent
car il avait regagné, deux jours plus tôt, son travail dans la région sinistrée où
est produit le pétrole extrait des sables bitumineux.Selon des membres de la
Calgary Algerian Society, une association d’Algériens de Calgary (Alberta),
la famille vivait depuis son évacuation dans une résidence universitaire et les
enfants étaient inscrits provisoirement dans une nouvelle école.Le chauffeur
de taxi, fourni par le programme d’aide aux sinistrés,s’est présenté le matin,
comme à son habitude, à la résidence pour emmener les enfants à leur classe.
Mais comme personne ne répondait, il a contacté le mari qui lui-même a dû
appeler des amis de la famille. Ces derniers ont pu accéder à la résidence et
on fait la malheureuse découverte.

Samir Ben

zadhand
26/07/2016, 02h03
Un adolescent algérien abandonné par sa mère près de Lille


« pour que la France s’occupe de lui »
lundi 25 juillet 2016 à 21:36



Un adolescent algérien de 17 ans a été retrouvé hier dimanche par
la police après avoir été abandonné par sa mère depuis une semaine
dans la région de Lille, rapporte, ce lundi 25 juillet, La Voix du Nord.

25301

Le jeune homme, dont l’identité n’a pas été révélée, a été remarqué par
le chef de gare d’une station de train de Hazebrouck, une commune française
située en Flandre, dans le département du Nord. Aux policiers qui l’ont pris
en charge, le jeune algérien a expliqué qu’il était arrivé en France depuis
quinze jours avec sa mère. Ils avaient d’abord logé dans un hôtel à Lille.
Au bout d’une semaine, la mère était repartie en Algérie en disant à son fils
de rester car « la France, elle va s’occuper de toi », ajoute La Voix du Nord.
Le jeune homme a poursuivi son récit auprès des policiers en leur expliquant
qu’il errait depuis, de gare en gare, dans la région, sans avoir pu se laver et
faisant la manche pour pouvoir se nourrir. Étant mineur, l’adolescent ne peut
être expulsé selon la législation française, il a donc été placé dans un foyer.
En mars déjà, les policiers d’Hazebrouck avaient eu un cas semblable avec
un Algérien de 16 ans, arrivé chez un oncle à Paris, puis mis à la porte par
celui-ci et qui avait également erré de gare en gare jusqu’à celle d’Hazebrouck
avant d’être placé dans un foyer à Coudekerque, affirme La Voix du Nord.

zadhand
11/08/2016, 01h48
155 Algériens expulsés de Belgique en 2015

le 10.08.16|12h59

« On est des deux côtés entre cet agresseur immonde qui est de
nationalité algérienne et cette victime innocente qui est belge d’origine
algérienne ». L’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Bellani, a
répondu aux critiques du secrétaire d’Etat belge à l’asile et aux migrations,
Theo Francken, qui a reproché à Alger son manque de coopération, en
ce qui concerne le rapatriement de ses ressortissants en situation irrégulière.
« La coopération entre l’Algérie et la Belgique existe elle est pragmatique,
elle est constructive. On n’a pas besoin d’accords bilatéraux de réadmission.
Avec tous les pays, nous avons une très bonne coopération en matière de
réadmission de ceux qui séjournent de manière irrégulière », a déclaré
Amar Belani, cité par le quotidien la Dernière Heure. Le diplomate s’exprimait
lors de sa visite, hier mardi, à la famille de l’une des deux policières blessées
lors de l’attaque à la machette perpétrée, samedi dernier à Charleroi, par
Khaled Babouri. Belani a précisé que pas moins de 155 Algériens vivant en
situation irrégulière en Belgique ont été rapatriés vers l’Algérie en 2015, et ce,
« avec la coopération des services consulaires algériens parce que, dans ces
cas-là, on avait été saisi et il y avait un travail qui avait été fait avec l’Office des
Étrangers ». Le terroriste Khaled Babouri a été abattu par la police lors de cette
attaque. L’une des policières, Hakima Dhamna, est d’origine algérienne.« On est
des deux côtés entre cet agresseur immonde qui est de nationalité algérienne et
cette victime innocente qui est belge d’origine algérienne », a déclaré Amar Belani.

Elwatan.com

zadhand
27/08/2016, 00h37
Une mostaganémoise décède en plein vol

COMPAGNIE AERIENNE PORTUGAISE
Vendredi 26 Août 2016 - 19:49


http://www.reflexiondz.net/photo/art/default/10104052-16447149.jpg?v=1472238263

Nous avons appris qu’une jeune femme, âgée de 36 ans, est décédée
avant-hier 25 août 2016 aux environs de 22 heures en plein vol de la
compagnie aérienne portugaise au-dessus du territoire espagnol,
selon nos sources. Informé de la triste nouvelle, le wali de Mostaganem
coordonne avec les autorités sécuritaires et la famille de la défunte
pour rapatrier la dépouille de la défunte vers son domicile familiale à
la Salamandre Mostaganem.

zadhand
19/09/2016, 21h50
La mesure effective dès janvier 2017
L’Etat prendra en charge le rapatriement des dépouilles de ses ressortissants



25653


19 septembre 2016



Longtemps attendue par notre communauté établie à l’étranger, la prise en charge
des frais de transfert de dépouilles de ressortissants algériens établis à l’étranger
deviendra réalité dès janvier 2017. En effet, suite à la récente décision du gouvernement,
le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a instruit Ramtane Lamamra, ministre
des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, de prendre en charge
le rapatriement des dépouilles des ressortissants algériens et ce, à travers la création
d’un Fonds dédié aux rapatriement, il s’agit de la « Caisse de solidarité de la communauté
algérienne établie à l’étranger ». Ce Fonds est placé sous la tutelle du département de
M. Lamamra. Toutefois, les « bénéficiaires » de ce fonds devraient être impérativement
inscrits au consulats d’Algérie de leur lieu de résidence. Pour rappel, le recteur de
la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubekeur, avait moult fois, soulevé avec
les autorités algériennes le problème du rapatriement des dépouilles algériennes,
«70% de la communauté algérienne vivant en France tient toujours à rapatrier
les corps de leurs proches vers le pays natal», avait-il souligné en début d’année.

zadhand
30/10/2016, 00h20
Nouveau consulat général à Marseille


PUBLIE LE 30-10-2016
Communauté Algérienne en France


Les membres de la communauté algérienne résidant dans les Bouches-du-Rhône et du Vaucluse, départements de Marseille, se sont dotés d’un nouveau consulat général plus spacieux et mieux agencé, a-t-on constaté.


26102


Le projet de réalisation du nouveau consulat
d’Algérie à Marseille, qui a été achevé en
juin dernier, a été réalisé en deux phases, a
indiqué un responsable du consulat général,
qui a précisé que durant la première phase,
la construction d’un nouveau bâtiment d’une
superficie de 1.430 m2 a été achevée en juillet
2015. La deuxième phase, qui a concerné la réhabilitation "totale" de l’ancienne
chancellerie avec une superficie de 1.240 m2,
a été réceptionnée en juin 2016 pour mieux
accueillir les membres immatriculés au consulat
général de la communauté algérienne de la région s’élevant à 176.978 dont 166.855 résident dans
le département des Bouches-du-Rhône. Les deux
bâtiments sont mitoyens et implantés sur un
terrain de 2.614 m2 et des venelles de circulation relient les quatre niveaux des deux immeubles.
La superficie totale du projet, comprenant deux
autres annexes réhabilitées (logement de gardiens
et ancienne résidence), s’étale 3.110 m2
habitables.Les deux bâtiments se composent de
plusieurs espaces accueil du public, espace
d’attente, des guichets pour les différents services consulaires (passeports, visas, état civil,social
et juridique, légalisation et procurations,service national, changement de résidence, etc.),bureaux,
salle d’archives, salles de réunion, une grande
salle polyvalente pour les conférences,les
rencontres culturelles et les projections de films,
en plus d’un grand parking. Par ailleurs,un nombre
"très important" de Français d’origine algérienne,
selon la même source, ne sont pas immatriculés
auprès des services consulaires et qui se déplacent "régulièrement" en Algérie avec un passeport
français. Les membres de la communauté algérienne,
dont l’histoire de l’immigration à Marseille remonte
au début du 20e siècle et demeure étroitement liée
à la proximité de cette ville antique aux villes algériennes situées de l’autre côté de la
Méditerranée, exercent dans les différents secteurs d’activité de la région. On peut citer la santé, l’enseignement universitaire, la recherche
scientifique, l’engineering, l’informatique, les professions libérales, le bâtiment, l’import-export
et le commerce. Il y a lieu de rappeler que le
consulat général d’Algérie à Marseille, qui était
dans le 13e arrondissement, a été la cible d’un
attentat terroriste, le 14 décembre 1974, qui avait
fait 4 morts et une vingtaine de blessés.L’actuelle chancellerie, dans le 8e arrondissement,a été acquise par l’Etat algérien en 1976 et occupée en 1977. Le nouveau siège a été inauguré vendredi après-midi par
le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra,
et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, en présence d’une foule nombreuse, des élus locaux, des parlementaires de deux pays, du préfet, des élus du Conseil régional et de membres de la communauté algérienne établis dans la région.