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zadhand
03/02/2016, 22h06
A la une/Actualité_FORUM D’EL MOUDJAHID
04 Février 2016



Benyoucef Benkhedda
Homme politique

21406

Benyoucef Benkhedda, né le 23 février 1920 à Berrouaghia et mort le 4 février 2003à Alger, est un homme politique algérien.


Naissance : 23 février 1920, Algérie


Décès : 4 février 2003, Alger


Formation : Université d'Alger (1943–1953)


Parti : Front de libération nationale


Livres : L'Algérie à l'indepéndance: la crise de 1962, plus…



L’hommage à Benyoucef Benkhedda


Ce sont des éléments d’information et des détails qu’on ne retrouve peut-être pas dans
les livres d’histoire et sur les sites internet traitant de la biographie du
deuxième président du GPRA qu’ont révélés ses amis et compagnons,
lors du forum d’El Moudjahid qui lui a été dédié hier.
Naouel Boukir – Alger (Le Soir) - Treize ans déjà depuis que Benyoucef Benkhedda a quitté les siens.
A cette occasion historiens et camarades proches de celui-ci se sont réunis afin de rendre hommage
à l’homme qu’il était. Avant d’être le deuxième président du GPRA, Benyoucef Benkhedda était
«un homme de foi, de vision et de principes», ont confié les présents à cette commémoration.
Le représentant du doyen de la Faculté d’Alger, baptisée du nom du défunt, et l’historien
Moussa Issam ont évoqué, à son propos, «un patriotisme accompli et sans équivoque».
Ayant évolué dans un milieu d’intellectuels, sa prise de conscience de la Cause algérienne s’est faite
dès son jeune âge. Etudiant à la Faculté de médecine et pharmacie de Blida aux côtés
d’Abane Ramdane, son engagement nationaliste au sein du Mouvement du triomphe des
libertés démocratiques (MTLD) l’a amené à interrompre ses études pour se consacrer au
militantisme, avant d’y retourner et d’obtenir son diplôme de pharmacien en 1951.
Dès lors, son engagement devient de plus en plus coriace et il a été parmi
«les créateurs d’évènements, les planificateurs des rassemblements populaires et les pions essentiels
de la Révolution nationale et de l’Indépendance».
A ce stade, les intervenants se sont penchés davantage sur la personnalité marquante de
Benyoucef Benkhedda étant donné qu’il a été jugé que ses orientations et opinions politiques
après 1962 sont «bien connues». Quoiqu’il ne s’agisse pas d’une «question taboue»,
l’incommodité que les historiens avaient à relater ou à écarter cet élément de sa biographie
était bien perceptible. En l’occurrence, Ali Abdelhamid, Saïd Chibbani, Lamine Khène et d’autres
encore ont invoqué à son sujet «une modestie et une capacité et volonté d’écoute sans limites».
Et ce, même quand il avait occupé des fonctions supérieures. Son soutien aux jeunes et son fort
intéressement à l’histoire et à la culture n’ont jamais fait défaut car il estimait qu’il était essentiel
de rappeler aux futures générations leur identité pour bâtir «leur unité et leur avenir».
Pour résumer le profil de cet homme historique, le cheikh Tahar Ali Aldjet a mentionné l’une
des citations les plus visionnaires et intemporelles que Benyoucef Benkhedda a pu prononcer
de son vivant : «La crise de l’Algérie n’a jamais été économique, sociale ou politique.
Il s’agit d’une profonde crise de principes».

N. B.