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Voir la version complète : Zidane "choqué et blessé" par les propos d'Alévêque



soltan009
24/01/2013, 18h39
http://s.tf1.fr/mmdia/i/57/7/zinedine-zidane-10399577vnfqd_1713.jpg?v=3

L'ancien footballeur Zinedine Zidane s'est présenté jeudi devant la cour d'appel de Paris, devant laquelle il poursuit l'humoriste Christophe Alévêque qui l'avait qualifié de "panneau publicitaire à trois neurones". En premier instance, l'humoriste avait été relaxé.
Poursuivi par Zinedine Zidane (http://lci.tf1.fr/biographies/zinedine-zidane-4883823.html) pour injure, Christophe Alévêque avait été relaxé en première instance pour ses propos tenus dans une interview au magazine SportMag en janvier 2011. L'humoriste y déclarait à propos du footballeur : "Ce mec est un panneau publicitaire qui a trois neurones (...) et qui maintenant profite de son image à outrance". (http://lci.tf1.fr/france/justice/christophe-aleveque-juge-pour-avoir-injurie-zidane-6967156.html)

Zinedine Zidane s'est présenté jeudi au Palais de justice de Paris pour le procès en appel. Le champion du monde s'est dit "choqué et blessé". "C'est gratuit et ça fait mal", a-t-il déclaré, d'une voix parfois inaudible. Si l'ancien footballeur "accepte la critique", lui, qui n'avait jamais attaqué quiconque en justice, ne tolère pas d'avoir été "insulté". A l'égard de sa femme, ses enfants, ses parents, "c'est juste pas possible", a dit Zidane.

Christophe Alévêque ne s'était pas limité à traiter Zidane de " panneau publicitaire" : "C'est une forme de prostitution. Ce mec est une pute", avait dit l'ancien chroniqueur de Laurent Ruquier sur France 2, en brocardant le statut d'icône marchande acquis, selon lui, par l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France. Il ajoutait que le footballeur était "lisse" et "con comme une bite".
Le symbole plus que la personne

Des propos "blessants" qui ont "touché l'honneur" de l'ancien capitaine des Bleus, a plaidé son avocat Me Carlo Alberto Brusa, réclamant pour son client un euro de dommages et intérêts alors qu'il avait demandé en première instance 75.000 euros qu'il s'était engagé à verser à une oeuvre caritative. "Ces propos ne sont pas subjectivement blessants mais objectivement injurieux", a-t-il ajouté, estimant qu'ils ne sont pas "dans un cadre humoristique".

Du côté de la défense, on explique que ce n'est pas la personne mais le personnage qui était visé : Christophe Alévêque n'a "personnellement rien contre M. Zidane", mais s'en est pris au "symbole", à "l'icône". "C'est le travail de l'humoriste de mettre le doigt là où ça fait mal", a-t-il expliqué. L'un de ses avocats, Me Thomas Klotz, a souligné le rôle de "poil à gratter" de l'humoriste. Son confrère Me Pascal Garbarini a souligné qu'en tant que personnage public, Zidane s'expose à la critique, évoquant le "business du sport". Le parquet n'ayant pas fait appel, l'humoriste ne peut être condamné qu'à des dommages et intérêts, la relaxe au pénal étant définitive. Délibéré le 7 mars.