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zadhand
03/02/2016, 15h14
A la une/International/U.S.A_La course à la Maison-blanche est lancée
le 03.02.16 | 10h00


Hillary Clinton et Donald Trump butent sur les réalités américaines



La course à la Maison-Blanche a commencé le 1er février
dans l’Iowa avec le premier caucus des primaires.

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S’il y a bien une leçon à retenir de ces primaires, c’est qu’une élection n’est jamais jouée d’avance
aux Etats-Unis. Alors que tout le monde donnait gagnant Donald Trump, c’est finalement Ted Cruz
qui a remporté la première manche de la primaire républicaine. Le conservateur arrive en tête dans
l’Iowa avec 28% des voix. «Ce soir, c’est une victoire pour les conservateurs courageux de tout
l’Iowa, mais aussi de tout le pays», a affirmé le sénateur du Texas.
Le favori des sondages, Donald Trump, n’arrive effectivement que deuxième (24%) dans cet Etat
du Midwest, mais il ne s’avoue pas vaincu. «Nous continuerons pour gagner l’investiture républicaine
et nous continuerons pour battre Hillary Clinton ou Bernie Sanders», a-t-il promis.
Mais pour l’iconoclaste homme d’affaires, la pilule est difficile à avaler. Le candidat populiste
des Républicains a non seulement raté son pari de se hisser en tête de ce premier vote déterminant
pour la suite de la campagne, mais il n’a assuré que de justesse la seconde place. Il se retrouve talonné
en effet de très près par Marco Rubio, le candidat latino-américain qui, dit-on,
«pourrait créer la surprise par la suite».Chez les démocrates, le résultat est aussi décevant pour
Hillary Clinton qui a aussi la faveur des sondages. La grande favorite du parti démocrate n’a pas pu faire
nettement la différence par rapport à son rival socialiste Bernie Sanders, avec 49,7% contre 49,4%
pour le candidat de «l’aile gauche». En réalité, Bernie Sanders n’a pas vraiment perdu. Il est possible
de parler d’une égalité quasi parfaite. La course va donc être encore très longue. Le socialiste de 74 ans
est donné gagnant lors de la prochaine primaire.Hillary Clinton devra donc se battre jusqu’au bout
pour obtenir l’investiture démocrate. Malgré son âge (74 ans), Sanders inquiète l’establishment démocrate.
«Son avance dans les sondages dans le New Hampshire, le 9 janvier, est relativement justifiée par
la sociologie de cet Etat de la côte Est, voisin du Vermont. Son très bon score de l’Iowa l’est moins,
et réveille le souvenir de la victoire aussi inattendue que prémonitoire de Barack Obama en 2008»,
soutiennent certains spécialistes. Comme ce fut le cas pour l’actuel président américain, les jeunes
apprécient Sanders, ce qui ne va pas sans provoquer des cauchemars à Mme Clinton.
Pour le déstabiliser, Hillary Clinton attaque régulièrement le sénateur du Vermont sur son absence
de plan de financement de son projet de sécurité sociale à l’européenne ou son manque d’expérience
en politique étrangère. A quoi le vieux sénateur peut répondre qu’il n’a pas commis l’erreur, lui, de
voter pour l’invasion de l’Irak en 2003. Bref, Sanders laisse entendre qu’il se battra jusqu’au bout
et qu’il ne fera aucun cadeau à son adversaire. Pour autant, tout ne semble pas perdu pour Hillary.
L’ancienne secrétaire d’Etat a une longueur d’avance parmi les cadres du parti démocrate.
Malgré cela, Mme Clinton n’est toujours pas à l’abri d’une mauvaise surprise.



Zine Cherfaoui

zadhand
16/02/2016, 20h24
A la une/International/U.S.A_La course à la Maison-blanche est lancée
le 16.02.16 | 10h00


L’effet Sanders



Par Ammar Belhimer
[email protected]
Sceptiques et pessimistes qui désespèrent des luttes sociales depuis la déferlante néolibérale
des années 1990 en ont pour leurs frais. Qu’il s’agisse du retour avec succès
d’une nouvelle génération de politiciens de gauche en Espagne et en Grèce avant
la reddition de Tsipras, ou de la vague révolutionnaire qui se propage en Amérique latine,
ou encore du regain de luttes syndicales partout ailleurs, la prise de conscience est évidente.
La dernière surprise est venue de là où on s’attendait le moins : les Etats-Unis.
En donnant le coup d’envoi des primaires démocrates et républicaines aux États-Unis,
en vue de l'élection présidentielle du 8 novembre, l'Iowa a révélé un retour en force des jeunes
en politique et l’éclosion de ce que tout le monde est unanime a qualifier déjà de
«phénomène Sanders «, du nom du candidat démocrate – le sénateur «socialiste»
du Vermont âgé de 74 ans -, qui talonne Hillary Clinton, sa rivale de démocrate l’establishment
qui malgré son image de femme compétente ne suscite plus d’enthousiasme ou de sympathie,
alors que des doutes planent sur son honnêteté.
Après avoir fait avec elle score égale dans l’Iowa, il va la battre dans une autre primaire
celle du New Hampshire, organisée mardi 9 février. Dans le New Hampshire, Bernie Sanders
avait obtenu 60 % des suffrages, contre 39 % pour Mme Clinton.
Même si au final les chances de Bernie Sanders d’accéder à la magistrature suprême dans l’antre
du capital financier semble relever de l’impossible, il n’en demeure pas moins que le mouvement
des Indignés contre Wall Street aura trouvé là une expression forte.
Certes, Sanders n’a pas cartonné dans l’Iowa, mais il aura mis en mouvement une force capitale
les jeunes, qui constituent plus de 80% de ses soutiens. Ils viennent de ce qu’on appelle
«la génération millenium».Dans sa rivalité avec Sanders, Hillary Clinton vient d’enregistrer
un soutien intellectuel de taille : celui du prix Nobel d’économique Paul Krugman qui estime
que les promesses de Sanders sont irréalistes, en prenant appui sur l’échec de la réforme
de l’assurance-santé dans le Vermont, le bastion de Sanders.
Sanders évalue à 1 380 milliards de dollars par an (soit près 8 % du PIB des États-Unis)
le coût de son plan.
Le plan Sanders serait favorable aux travailleurs américains. Selon les calculs de
Gerald Friedman (université du Massachussetts), une famille de quatre personnes
gagnant 50 000 dollars par an (4 000 dollars par mois) paierait 466 dollars en impôts
supplémentaires, mais économiserait plus de 12 000 dollars nets en frais de santé grâce
à de meilleurs remboursements.Krugman assimile le plan de généralisation de
l’assurance-maladie proposé par Sanders à «un petit peu semblable aux plans Républicains
de baisses d’impôts» dans lesquels des gains farfelus pour les finances publiques sont
attendus des baisses d’impôts.Sur la finance, autre thèse de prédilection de Sanders,
Krugman ne soutient pas le retour au Glass-Steagall Act, c’est-à-dire une nette séparation
entre banques d’affaires et banques de dépôts. Il y voit un risque majeur d’alimenter
la «finance de l’ombre» (shadow banking) en poussant les banques à développer
les activités risquées loin des zones les plus régulées.
L'abrogation de la loi Glass-Steagall Act en 1999 (celle loi date de 1933) a aboli le mur,
pare-feu, de séparation entre les banques de dépôts et les banques d’investissements,
provoquant dans son sillage la ruine des petits épargnants, propriétaires et retraités.
Au-delà du système de santé et de la finance, Sanders s’attaque aux questions politiques
pour toucher du doigt la dépossession des Américains de leur pouvoir de décision dans
le choix de ceux qui les gouvernent : «Les principaux obstacles au changement nécessaire,
a-t-il expliqué, sont d'ordre politique. La réalité est que nous avons l'un des plus bas taux
de participation de tous les grands pays de la planète parce que beaucoup de gens
ont renoncé à la vie politique. La réalité est que nous qui ont un système de financement
électoral assis sur la corruption, qui sépare les besoins et les désirs du peuple américain
à partir de ce que le Congrès est en train de faire. Donc, à mon avis, ce que nous avons
à faire est de mener une révolution politique pour que des millions de personnes
qui ont abandonné la politique se lèvent et se battent, exigent un gouvernement qui
nous représente et pas seulement une poignée de [contributeurs de campagne]».
Martelant l’idée d’«un vrai changement», il a soutenu mardi dernier dans
le New Hampshire : «Ce que les gens ont dit ici c’est que, compte tenu des énormes crises
auxquelles notre pays est confronté, c’est juste trop tard pour [avoir] la même élite politique,
la même élite économique.»Même s’il n’ira pas jusqu’au bout, l’effet Sanders sur Clinton
est déjà manifeste : elle a gauchi son discours, soutenant notamment vouloir généraliser
l’Obama Care, la fameuse assurance maladie pour 18 millions d’Américains démunis,
et si la bataille avec Sanders continue, elle sera poussé à un vrai débat à gauche,
axé sur des thèmes de société.D’autres intellectuels de renom sont moins critiques
que Paul Krugman. «Pour Robert Reich, professeur à Berkeley et ancien ministre du
Travail de Bill Clinton, les sceptiques ont tort : Sanders est un bon candidat, et
il peut être élu Président des États-Unis», note Gilles Raveaux dans un excellent point
de situation.Gilles Raveaux soutient par ailleurs que «si l’on en croit les intentions de vote,
Sanders battrait aussi bien Trump que Cruz lors de l’élection présidentielle, réalisant
à chaque fois de meilleurs scores face à eux qu’Hillary Clinton, qui serait notamment battue
par Cruz selon les sondages actuels. Si l’on en croit les intentions de vote, Sanders
battrait aussi bien Trump que Cruz lors de l’élection présidentielle Par ailleurs, même
si le fait que les deux chambres du Congrès soient aux mains des Républicains est
indéniablement un problème, Reich estime que les Démocrates auraient plus
de chances de les reconquérir si la «révolution politique» proposée par Sanders
était couronnée de succès.»Reich ne croit pas à l’aversion des Américains pour
le socialisme, estimant que les États-Unis se caractérisent par un «socialisme des riches».
Cette caractéristique du socialisme américain fait que les Afro-Américains ne votent pas
pour lui : «Son électeur type est plutôt un Blanc marqué à gauche conduisant une Volvo
et financièrement à l'aise», relève le «New York Times».
Vu les pesanteurs du système, «Sanders fera douter le plus possible Hillary Clinton,
= mais il ne semble pas pouvoir l’emporter au final.
Il aura été le pot de terre contre le pot de fer.


A. B.
(*) Paul Krugman, Democrats, Republicans and Wall Street Tycoons, New York Times, 16 octobre 2015.
(**) Gilles Raveaux, Croire au candidat Bernie Sanders, Alterécoplus, 29 janvier 2016,
HTTP://WWW.ALTERECOPLUS.FR/CROIRE-AU-CANDIDAT-BERNIE-SANDERS

zadhand
10/05/2016, 21h30
USA
Trump déjà dans la peau de Président ?
Publié le 10 - 05 - 2016

Campagne n Le candidat républicain a annoncé hier lundi, qu'il avait choisi le gouverneur
de New Jersey, Chris Christie, pour diriger son équipe de transition à la Maison-Blanche.
«Le gouverneur Christie est une personne aux connaissances extrêmement solides et
quelqu'un d'extrêmement loyal, qui a les outils et les ressources pour mettre en place
une équipe de transition sans précédent», a déclaré M. Trump dans un communiqué.
Cette équipe serait chargée de gérer la passation des dossiers avec l'administration du
président Barack Obama, qui ne quittera la Maison- Blanche que début 2017 même si
la présidentielle a lieu le 8 novembre.Donald Trump est désormais seul candidat républicain
en lice dans la course à la Maison-Blanche, après les abandons de ses deux derniers rivaux,
Ted Cruz et John Kasich la semaine dernière. Dans l'Indiana, Donald Trump avait remporté
53% des voix républicaines contre le sénateur du Texas (37%), qui a annoncé dans la foulée,
«le cœur lourd», qu'il suspendait sa campagne. Sans la présence de Ted Cruz, plus rien ne
devrait ainsi, empêcher Donald Trump de remporter les neuf primaires restantes... et de devenir
le candidat républicain à la présidence. L'investiture de Donald Trump, de ce fait, ne semble plus
qu'une formalité. Au terme d'une campagne extraordinaire de dix mois et demi, Donald Trump
a ainsi éliminé 16 candidats plus qualifiés les uns que les autres, des gouverneurs, sénateurs
et chefs d'entreprise dont les compétences n'ont pu rivaliser avec ce qui a justement fait le succès
de l'homme d'affaires : son absence totale d'expérience politique, le New-Yorkais de 69 ans
n'ayant jamais exercé de mandat électif. «Nous allons gagner en novembre, nous allons gagner
gros et ce sera l'Amérique d'abord», avait déclaré Donald Trump lors d'un discours à la tour Trump,
à New York, entouré de sa famille. «Nous nous attaquons maintenant à Hillary Clinton. Elle ne
peut pas être une bonne présidente». Malgré des millions de dollars de dépenses et l'appui de
personnalités conservatrices, le front anti-Trump, formé d'intellectuels, d'anciens républicains et
de groupes d'intérêts, n'a pas trouvé de porte-flambeau efficace. Ces derniers mois, Donald Trump
a enchaîné les victoires sans jamais adoucir son ton ni changer de tactique. Omniprésent sur
les chaînes d'information, il s'est présenté comme un négociateur hors pair, promettant de rétablir
le rang des Etats-Unis sur la scène internationale. Cependant, en cas de duel Clinton-Trump
à la présidentielle, Hillary Clinton partirait favorite. Elle recueille 47% des intentions de vote
des Américains contre 40,5% pour Donald Trump, selon la moyenne des six derniers sondages réalisés.

kaizer1
10/05/2016, 21h34
et maintenant un match entre les deux.

zadhand
20/07/2016, 00h02
Donal Trump sera officiellement désigé candidat républicain à la présidentielle

Donald Trump prend la défense de sa femme
Laure CosteyLaure Costey
mardi 19 juillet 2016 à 16:33


LE CANDIDAT PENSE QU’HILLARY CLINTON
EST RESPONSABLE D’UN COMPLOT

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Le discours de Mela*nia Trump hier lors de la convention des Répu*bli*cains
a provoqué un véritable scandale aux États-Unis. L’épouse de Donald Trump
est accusée d’avoir plagié les mots de Michelle Obama, mais le candidat pense,
lui, que sa femme est victime d’un terrible complot.Jamais il ne concède une erreur.
Même face au pire des mensonges, Donald Trump préfère céder à la théo*rie du
complot plutôt que de recon*naître ses fautes. Et même quand il n’est pas
directement attaqué, le candidat du parti Républicain essaye de s’en sortir avec
une pirouette farfelue. Il faut avouer que lundi, tandis qu’il goûtait enfin au plaisir
d’être adoubé par son parti pour la course à la Maison Blanche, son épouse Mela*nia Trump a commis une lourde erreur. Son discours de soutien à son tendre époux était
en réalité une pale copie de mots déjà écrits pour Michelle Obama. De fins
observateurs se sont rendus compte de la masca*rade et, depuis, la presse américaine
se déchaîne contre la potentielle future First lady. Mais comme prévu, Donald Trump a volé au secours de son épouse accu*lée. Le direc*teur de campagne du Républicain,
Paul Mana*fort, a déclaré à CNN que “Mela*nia Trump partage beaucoup de valeurs
avec Michelle Obama et elle a donc utilisé quelques termes communs”. La femme de Donald Trump aurait tout simple*ment “travaillé avec des auteurs qui se sont inspirés
de la beauté et de la vie de Mela*nia pour écrire ce discours. Cependant,
Paul Mana*fort refuse totalement d’avouer un plagiat qu’il juge “fou” et accuse même
le parti adverse d’être respon*sable de cette masca*rade. “Encore une fois, tout ceci
est un exemple de ce qui se passe quand une femme ose menacer Hillary Clinton
celle-ci cherche alors à la rabaisser et la mettre à terre” lance le proche collaborateur
de Donald Trump. ,Une manière détour*née d’ac*cu*ser la candidate démocrate d’être responsable d’une cabale menée contre Mela*nia Trump. Le Républicain persiste et
signe sur le terrain du complot, mais il se peut qu’il regrette amèrement en coulisse ce nouveau faux-pas dans sa campagne.

zadhand
27/07/2016, 00h00
Le parti démocrate éclaboussé par un scandale

C’est mal parti pour Hillary Clinton et les démocrates
le 26.07.16|10h00


Ça va mal au Parti démocrate américain. Alors que celui-ci a ouvert hier sa convention,
à Philadelphie, durant laquelle Hillary Clinton doit être officiellement désignée
comme la candidate démocrate à l’élection présidentielle, sa présidente,

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Debbie Wasserman Schultz, a présenté sa démission. Elle paie la fuite
d’e-mails internes, révélée vendredi par WikiLeaks, dont certains semblent
indiquer que les hauts responsables du parti ont pris fait et cause pour
Hillary Clinton contre son rival Bernie Sanders durant la primaire démocrate.
Ce sont plus de 20 000 messages qui ont été publiés par WikiLeaks.
En juin, la presse avait déjà appris que des pirates informatiques russes avaient
volé des documents aux démocrates. Pour l’entourage d’Hillary Clinton, ce sont
ces hackers qui se seraient procuré ces messages «pour aider Donald Trump».
Mais le contenu de ces e-mails est aussi embarrassant. Des responsables y
débattent de différentes stratégies pour affaiblir la campagne de Bernie Sanders, notamment en mettant en doute le fait qu’il croit en Dieu. Dans un message,
la présidente du parti, Debbie Wasserman Schultz, a même traité un proche de
Bernie Sanders de «maudit menteur». Plutôt que de polémiquer, le sénateur du
Vermont a préféré calmer le jeu pour laisser toutes ses chances à Mme Clinton.
Il a salué la décision de Debbie Wasserman Schultz de démissionner et admonesté
les ténors démocrates. «Les dirigeants du parti doivent toujours rester impartiaux
dans le processus des primaires présidentielles, ce qui ne s’est pas produit en 2016»,
s’est-il contenté de déclarer. Bernie Sanders semblait satisfait de ce dénouement et profitera de la tribune de la convention pour continuer à propager son appel aux
jeunes à s’impliquer en politique pour poursuivre la «révolution» amorcée
avec sa candidature.
Moscou pointé du doigt
De son côté, l’entourage d’Hillary Clinton s’est publiquement étonné que ces messages soient publiés quelques jours seulement avant la convention, rappelant que des groupes liés aux autorités russes avaient été pointés du doigt pour le grave piratage du parti démocrate, révélé le 14 juin. Robby Mook, directeur de campagne d’Hillary Clinton,
s’est dit «troublé» que des «experts estiment que les Russes diffusent ces courriels
dans le but d’aider Donald Trump», sous-entendant que Moscou essayait d’influencer
les élections américaines. Il a fait le lien avec la déclaration de Donald Trump sur
l’Otan, la semaine dernière, lorsqu’il a dit que sous sa présidence, les Etats-Unis n’interviendraient pas automatiquement pour protéger les Etats baltes en cas
d’agression.«Tout cela mis bout à bout est troublant», a dit Robby Mook à CNN.
Une accusation dénoncée par le directeur de campagne de Donald Trump,
Paul Manafort. Le candidat républicain à la Maison-Blanche, dont la propre convention d’investiture la semaine dernière fut marquée par les incidents et les polémiques,
a ironisé toute la journée de dimanche à propos du scandale démocrate sur
twitter. «Si la convention républicaine avait explosé avec des courriels, avec la
démission du chef et les critiques d’un poids lourd (Bernie), les médias se
seraient déchaînés», a-t-il dit.
Trump à la tête des sondages
Quoi qu’il en soit, la polémique pourrait continuer dans les prochains jours, risquant d’assombrir l’investiture d’Hillary Clinton, qui prononcera son grand discours le dernier
soir, jeudi. La présidente par intérim du Parti démocrate, Donna Brazile, a prévenu
que des milliers d’autres messages seraient vraisemblablement publiés prochainement,
car les hackers ont récupéré l’ensemble des messages du parti. «Il y a beaucoup de
choses qui vont nous forcer à présenter des excuses», a-t-elle admis dimanche.
C’est donc plutôt mal parti pour Hillary Clinton, surtout qu’un sondage CNN/ORC Poll, conduit entre les 22 et 24 juillet auprès de 1001 personnes en âge de voter, dresse
un tableau de l’opinion aussi pénible pour la démocrate Hillary Clinton que porteur
d’espoir pour le candidat républicain Donald Trump. Celui-ci convainc désormais
davantage les Américains que sa rivale, pourtant longtemps dominatrice dans
la course à la fonction suprême.


Aniss Z.

zadhand
31/10/2016, 18h17
Donald Trump exploite le rebondissement du
«scandale» des e-mails d’Hillary Clinton


Présidentielle américaine
le Lundi 31 Octobre 2016


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Hillary Clinton face à Donald Trump lors du second
débat présidentiel, le 9 octobre


Donald Trump a intensifié samedi ses attaques visant l’intégrité
d’Hillary Clinton, à la faveur de la relance surprise par le FBI de
l’affaire, pourtant classée en juillet, de la messagerie personnelle de
l’ex-secrétaire d’Etat. Mais le camp Clinton, pris de court la veille par
l’annonce du directeur du FBI James Comey que de nouveaux
messages ont été découverts et devaient être examinés par les
enquêteurs, a contre-attaqué en l’accusant d’alimenter des rumeurs
sans fondement à seulement dix jours de la présidentielle. «C’est le
plus grand scandale politique depuis le Watergate, et tout le monde
espère que justice sera enfin rendue», a affirmé Donald Trump samedi,
cité par l’AFP lors de réunions publiques à Golden, dans le Colorado,
puis à Phoenix, dans l’Arizona. Le Watergate est le scandale politique
qui a fait tomber en 1974 le président Richard Nixon. «Un vote pour
Hillary est un vote pour soumettre notre Etat à la corruption publique»,
a déclaré le milliardaire. Il a accusé Hillary Clinton d’avoir promis à
l’actuelle ministre de la Justice, Loretta Lynch, de la reconduire à son poste, sous-entendu en échange du classement des poursuites contre elle.
«Il est plutôt étrange qu’une chose pareille ait été publiée, avec si peu
d’informations, juste avant une élection», a dénoncé un peu plus tard
Hillary Clinton lors d’un meeting à Daytona Beach, en Floride (sud-est).
«En fait, ce n’est pas seulement étrange, c’est sans précédent et c’est
profondément inquiétant, car les électeurs méritent les faits dans leur
ensemble. Nous avons donc appelé le directeur Comey à expliquer tout
et tout de suite, à tout mettre sur la table», a-t-elle ajouté. Vendredi,
James Comey a envoyé une lettre de trois paragraphes à des responsables
du Congrès, à majorité républicaine, pour les informer que, dans une
enquête distincte, des messages potentiellement «pertinents» à l’enquête
close sur Hillary Clinton en juillet avaient été découverts. Ces milliers de
nouveaux messages, dont le contenu reste un mystère entier, ont selon
des médias été découverts sur un ordinateur portable d’Huma Abedin et
de son mari Anthony Weiner. Cette proche d’Hillary Clinton, membre de
son cabinet au département d’Etat, s’est séparée en août de son mari, qui
fait l’objet d’une enquête distincte pour l’envoi de messages à caractère
sexuel à une mineure. Citant des informations de presse, John Podesta,
directeur de l’équipe de campagne Clinton, a affirmé qu’il était fort possible
que les messages retrouvés soient seulement des copies de ceux dont le FBI
est déjà en possession. Plusieurs influents sénateurs démocrates, dont
Dianne Feinstein, ont d’ailleurs écrit samedi à J. Comey pour qu’il leur indique
combien de messages étaient concernés, et que faisaient les enquêteurs pour
déterminer le nombre de «doubles». Mais cela changera-t-il le dénouement de
la course ? Hillary Clinton estime que les électeurs se sont déjà fait une
opinion sur cette affaire à tiroirs, mais elle craint que la clameur médiatique ne démobilise ses supporters. «Nous ne pouvons rien prendre pour acquis», a
indiqué l’ancienne secrétaire d’Etat en Floride, en faisant appel aux groupes démographiques qui forment la base démocrate : «Car la stratégie de Donald
Trump est simple. Elle consiste à ce que les femmes n’aillent pas voter, ou les
jeunes, ou les personnes de couleur. Ou encore à ce que beaucoup d’hommes intelligents n’aillent pas voter». La candidate démocrate est en tête dans les
sondages, alors que plus de 20 millions d’Américains ont déjà voté de façon
anticipée. Avant vendredi, certaines enquêtes d’opinion montraient toutefois
un resserrement de la course. L’objectif de cet avant-dernier week-end avant
le jour du vote est d’inciter les électeurs à se rendre aux urnes, ce qui est déjà
possible dans une trentaine d’Etats américains dont la Floride.

zadhand
07/11/2016, 21h26
À J - 1, Hillary Clinton se positionne en "présidente de tous les Américains"


Modifié le 07/11/2016 à 19:26
Publié le 07/11/2016 à 18:44


Alors que les sondages placent les deux candidats au coude-à-coude,
la démocrate veut convaincre et donne 4 derniers meetings en 24 heures.
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« Faites pour Hillary ce que vous avez fait pour moi », s'est exclamé lundi
dans le Michigan le président américain Barack Obama, la veille de l'élection
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de son successeur, dans une réunion publique de soutien à la candidate
démocrate Hillary Clinton. « Vous avez l'occasion d'élire la première
femme présidente ! » a ajouté le président américain devant des partisans
de la candidate qui scandaient le slogan « Yes, we can ! » de sa propre
campagne présidentielle en 2008. La présidente de tous les Américains,
même « ceux qui votent contre moi » : c'est sur une note positive
qu'Hillary Clinton a lancé lundi la dernière journée de campagne avant le
vote de mardi, au départ d'un dernier périple de 3 300 kilomètres qui
l'emmènera jusqu'au milieu de la nuit. « J'ai du travail à faire pour
rassembler le pays », a-t-elle reconnu, sur le tarmac de l'aéroport régional
de Westchester, non loin de son domicile de Chappaqua, près de New York.
Elle est arrivée tout sourire, dans un tailleur pantalon rouge, en pleine
conversation sur son smartphone avec sa petite-fille de deux ans. Respectant
la tradition des candidats à la Maison-Blanche, elle a pris une photo de groupe
avec les journalistes devant son avion, un Boeing 757 orné d'un « H » et de
son slogan, « Stronger Together » (plus forts ensemble), et qui est devenu sa
seconde maison depuis septembre. Elle n'a toutefois pu s'empêcher d'accuser
son adversaire d'avoir « exacerbé » les divisions au sein des États-Unis. Mais a
promis « Nous accomplirons énormément. »
Les yeux rivés sur les sondages
Hillary Clinton avait quatre villes, quatre bastions démocrates, sur l'itinéraire
de son 575e et dernier jour de campagne : d'abord Pittsburgh, en Pennsylvanie ;
puis Grand Rapids dans le Michigan, où Donald Trump menace et ira lui-même
lundi soir ; Philadelphie en soirée, avec le couple Obama et le chanteur légendaire
Bruce Springsteen ; et enfin un meeting de minuit à Raleigh, en Caroline du
Nord, avant de rentrer dormir à New York. « Nous travaillerons jusqu'à ce que
la dernière voix soit comptée », a-t-elle assuré lundi. La candidate de 69 ans n'a
pourtant pas bousculé ses habitudes. Les quatre meetings de lundi représentent l'exception, plutôt que la règle. En 2012, le même jour, Mitt Romney organisait
cinq meetings, et c'est aussi le nombre de réunions électorales de Donald Trump,
qui a également frénétiquement parcouru les États-Unis dimanche jusque tard
dans la nuit. Telle est l'image de cette fin de campagne : d'un côté, un challenger
qui met les gaz pour terminer sur un coup de théâtre. De l'autre, une candidate
rodée et qui n'aime pas les surprises, calibrant méthodiquement ses déplacements,
les yeux rivés sur les sondages.
« La colère n'est pas un programme »
D'aéroport en aéroport, la caravane de dizaines de personnes qui suit la candidate (policiers lourdement armés du Secret Service, collaborateurs, presse) a vu depuis
72 heures défiler les tours de Philadelphie, les ponts en acier de Pittsburgh, les
palmiers de Miami ou le stade de football américain de Cleveland. Ses foules à elle
ne peuvent rivaliser avec celles de Donald Trump. Alors les metteurs en scène du
camp Clinton soignent les décors, pour créer des événements télégéniques.
Le républicain sait improviser en un tournemain des meetings dans des salles de
sport de 10 000 spectateurs ou des hangars d'aéroports. Chez Clinton, c'est un
petit marché couvert au toit de métal et de verre, paré de drapeaux, qui a par
exemple accueilli vendredi à Détroit 4 000 supporteurs, sous un soleil couchant.
« Ma mère me disait toujours : la colère n'est pas un programme », a-t-elle
expliqué, dénonçant Donald Trump. « Râle, exprime-toi, mais ensuite retrousse
tes manches, et au travail. » Dans la salle, l'auditoire lui est acquis. Mais ils sont en
partie venus pour conjurer leurs angoisses, face aux sondages et à la perspective
de l'après-élection. « J'ai peur que les partisans de Trump se rebellent, ils sont
ignorants ! » s'énerve Tina Gloss, actrice de 47 ans, à Détroit.
Finir sur une note d'optimisme
Dans les cafés où elle s'arrête, Hillary Clinton dit « j'ai besoin de vos prières », et
répète en boucle : « Allez voter, j'ai besoin de vous. » Après avoir éreinté pendant
des semaines le passé et la personnalité de son adversaire républicain, elle a modifié
son discours type pour achever sur une note d'optimisme ce qui pourrait être la
dernière campagne électorale de sa vie, en cas de défaite mardi. Mais aucun de ses discours ne serait complet sans une plaisanterie devenue rituelle.« Avez-vous vu les
trois débats ? » demande systématiquement la candidate à ses partisans, ajoutant
dans un sourire satisfait « J'ai passé quatre heures et demie à côté de Donald Trump, prouvant une fois pour toutes que j'avais l'endurance requise pour être présidente ! »

kobayachi
09/11/2016, 11h34
Bon voilà le dénouement, Trump vainqueur!!!

Voilà qu'en on est trop confiant.

Ce qui est le plus inquiétant avec ce résultat c'est qu'un type avec la personnalité de Trump va diriger l'une des puissances mondiales.

Si ce genre de type aurait remporter des élections au Zambie, en Ouzbékistan, aux Pays-Bas, etc ça ne poserait pas de problèmes mais là on parle des USA!!!

Après le choix des américains était compliqué choisir entre la peste et le choléra, le choix était difficile.

https://pbs.twimg.com/media/CwzflajWgAIsrh6.jpg

zadhand
09/11/2016, 20h02
Bon voilà le dénouement, Trump vainqueur!!!

Voilà qu'en on est trop confiant.

Ce qui est le plus inquiétant avec ce résultat c'est qu'un type avec la personnalité de Trump va diriger l'une des puissances mondiales.

Si ce genre de type aurait remporter des élections au Zambie, en Ouzbékistan, aux Pays-Bas, etc ça ne poserait pas de problèmes mais là on parle des USA!!!

Après le choix des américains était compliqué choisir entre la peste et le choléra, le choix était difficile.

https://pbs.twimg.com/media/CwzflajWgAIsrh6.jpg

Bonsoir ; je suis tout à fait d'accord mais sachez que le peuple est
fatigué des promesses , l'injustice etc... c'est un vote sanction et tu
me donne l'opportunité pour la fameuse citation d'Enzo de "Woody Allen"
[Si Dieu existe,j'espère qu'il a une bonne excuse] je l’identifie beaucoup
plus au temps car je crois en lui c'est le véritable juge .
Bon courage.

zadhand
10/11/2016, 18h00
Un vote sanction contre les élites mondialisées



10 Novembre 2016

Les élites mondialisées dont l'establishment américain est le «nec plus ultra»
ont jusqu'au bout de la campagne électorale de la présidentielle étasunienne
affiché la conviction que l'électorat américain exaucerait leur vœu de voir la
démocrate Hillary Clinton, la candidate qu'elles ont soutenue contre le
républicain Donald Trump, succéder à Barack Obama à la présidence du pays.
En ne les suivant pas, les électeurs leur ont irrévocablement signifié qu'ils sont
en rupture avec leur vision de la mondialisation dont elles sont les seules
bénéficiaires. Les électeurs américains n'ont pas voté Trump parce qu'ils
pensent que son programme électoral est la panacée à leurs problèmes et à
ceux de l'Amérique mais pour s'être dressé comme ils le sont contre ces « élites »
dont l'arrogance et la suffisance ont fini par devenir insupportables pour eux.
Que Trump ait mené une campagne électorale populiste ne fait aucun doute.
Le fait n'exonère pas pour autant l'establishment américain d'être par les
politiques qu'il a inspirées aux précédents présidents dont il a assuré les élections responsable des frustrations et terribles déconvenues qu'elles ont occasionnées à l'Amérique profonde qui lui ont fait préférer la « policée » et formatée candidate démocrate au décrié par elles champion des républicains. L'élection de
Donald Trump est la résultante de la sourde révolte de cette Amérique profonde
qui a fini par se rendre compte que les élites dont elle a si longtemps accepté
d'avaliser les choix est d'un cynisme lui ayant fait payer le prix fort de leurs
errements. C'est pourquoi l'on peut la qualifier de vote sanction contre
l'establishment américain et par voie de conséquence contre les élites mondialisées
qui à travers le monde ont prié pour celle d'Hillary Clinton leur représentante.
Il faut se garder de faire chorus avec ces élites mondialisées avec leur présentation apocalyptique de ce que va devenir l'Amérique et avec elle le monde suite à l'élection
de Donald Trump. Son programme électoral qu'il a promis de respecter s'il devenait président des Etats-Unis a certes d'inquiétants aspects dont la formulation par
Trump a constitué sa réponse aux interrogations et angoisses qu'il a su déceler existantes et formulées par une majorité de l'opinion américaine. Mais tout comme Barack Obama son prédécesseur a remisé certaines de ses promesses électorales une fois arrivé à la Maison Blanche, Donald Trump en fera probablement de même par
« pragmatisme » prenant en compte ce qu'il lui est impossible de faire accepter à la société américaine et le rapport de force à l'international qui s'est établi entre
l'empire américain déclinant et ses compétiteurs. Pour cette partie de l'opinion internationale qui ne se fait plus d'illusion sur l'exemplarité du rôle dirigeant que l'Amérique s'est arrogé, l'élection de Donald Trump n'apparaît ayant un aspect
salutaire que par la remise en cause de ses élites par l'Amérique profonde
auxquelles elle a signifié que leurs conception et vision qui leur ont fait régenter
les affaires de l'Amérique et du monde ont généré un chaos qu'elle ne supporte
plus et que peu lui importe par qui les remplacer.

zadhand
12/11/2016, 19h56
La défaite d'Hillary Clinton relance le débat sur le système électoral


Publié le 12 novembre 2016 à 13h05
Mis à jour à 13h05



La défaite de la démocrate Hillary Clinton face au populiste Donald Trump
est d'autant plus amère pour ses partisans qu'elle a gagné en nombre de
voix mais pas en nombre de grands électeurs, relançant le débat sur une
réforme du système électoral américain.
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L'ancienne secrétaire d'État a perdu l'élection présidentielle, dont le
résultat est décompté État par État, mais au niveau national, elle a
obtenu, à ce jour, environ 400 000 voix de plus que son adversaire,
selon des résultats provisoires publiés par les médias américains.

Une goutte d'eau à l'échelle des quelque 130 millions de bulletins
glissés dans les urnes, mais qui lui permet de s'enorgueillir d'avoir
été davantage plébiscitée. Quelque 60,4 millions d'Américains l'ont
choisie, 60 millions ont préféré Donald Trump. Au suffrage direct,
l'ancienne Première dame aurait donc été élue à la Maison-Blanche
(48% contre 47%). Mais aux États-Unis, c'est le nombre de grands

électeurs,attribué dans chacun des 50 États et dont le nombre varie
en fonction de la population, qui détermine la victoire finale.
Emporter par exemple la Californie, État le plus peuplé, assure 55
grands électeurs au vainqueur, quand bien même la victoire se serait
jouée dans un mouchoir de poche.De ce fait Donald Trump a écrasé
la course, remportant 290 grands électeurs contre 228. Il en fallait 270,
soit la majorité des 538 en jeu, pour accéder au Bureau ovale.
Démocratique ?
«Cela pose la question: à quel point notre système est-il démocratique?»,
se demande Robert Schapiro, professeur de sciences politiques à
l'université Columbia de New York. Si la règle du «une personne,une voix»

est un pilier de la démocratie, le suffrage indirect à un tour modifie la donne,
selon lui. Ce système «affaiblit le principe d'égalité politique», a renchéri
samedi sur CNN Douglas McAdam, professeur de sociologie à l'université
de Stanford.«Dans un système de grands électeurs, chaque voix ne pèse pas

autant que les autres. Les voix dans les États clés, qui sont une demi-douzaine
et décident de l'élection, comptent clairement davantage que les voix dans les
États acquis aux démocrates ou aux républicains», explique le sociologue.
Dénonçant ces travers, une pétition, lancée sur le site Change.org et signée
samedi par près 3,5 millions de personnes, demande au collège des grands
électeurs, qui se réunira le 19 décembre, de choisir non pas M. Trump mais Mme Clinton.Techniquement cela est possible, mais en réalité cette demande a
peu de chances d'aboutir. Car les grands électeurs sont choisis avec soin par les
partis auxquels ils restent loyaux. Leur vote est une simple formalité. Les grands

électeurs pourraient élire Clinton au risque de payer une «petite amende»,
estiment les initiateurs de la pétition, qui jugent Trump «inapte» à gouverner.

Donald Trump a lui aussi maintes fois dénoncé pendant la campagne un système «truqué» et menacé de ne pas reconnaître les résultats de l'élection.Mais depuis

sa victoire il n'a plus critiqué le scrutin. Hillary Clinton non plus ne l'a pas contesté
et a concédé sa défaite, en dépit des critiques exprimées par ses partisans.

Modifier la Constitution
Une refonte du collège électoral demanderait de modifier la sacro-sainte
Constitution, une tâche délicate, selon M. Schapiro. Les partisans des grands
électeurs font valoir que si l'élection s'avérait serrée dans plusieurs États, un
nouveau décompte des voix deviendrait un cauchemar.George W. Bush s'était

imposé en 2000 face à Al Gore sans remporter la majorité des voix: 48,4%
pour le démocrate, 47,9% pour l'ex-président américain, et le second décompte
des voix en Floride avait duré plusieurs jours.Mais pour M. McAdam, ces seconds
décomptes doivent être possibles «compte tenu des technologies actuelles».
Sans modifier la Constitution, les États pourraient adopter à leur niveau des lois
pour attribuer leurs grands électeurs au candidat ayant obtenu le plus de suffrages
au niveau national. Mais ce genre d'initiative n'a pour l'instant rien donné.

Rob Richie, directeur de l'organisation FairVote, qui prône plusieurs réformes du système électoral américain, suggère notamment de redécouper les cartes électorales
ou de réformer le scrutin, hautement décrié par les républicains anti-Trump, des primaires, par lesquelles les militants de chaque parti choisissent leur candidat à la présidentielle.Il suggère aussi d'abaisser la majorité électorale à 17 ans, dans un pays

où la participation est particulièrement faible. Seuls 56,9% des Américains ont voté mardi, selon le spécialiste Michael McDonald, professeur à l'université de Floride.

ironman
14/11/2016, 17h56
USA: Donald Trump renonce à percevoir son salaire de président de 400.000 dollars
http://www.jeanmarcmorandini.com/sites/jeanmarcmorandini.com/files/styles/liste-centrale-grande/public/trumpdiscours.jpg


Dans une interview accordée à la chaîne CBS, (http://www.cbsnews.com/news/did-donald-trump-say-hed-refuse-to-take-a-salary-as-president/)le nouveau président américain, Donald Trump a affirmé qu'il ne comptait pas toucher le salaire présidentiel prévu de 400.000 dollars annuels. Il n'encaissera à la place qu'un dollar symbolique, tel que le prévoit la loi. "Je n'ai pas encore répondu à cette question mais je pense que ma réponse sera 'non'. Selon la loi, je crois que je dois accepter de toucher un dollar. Je ne connais pas le montant du salaire. Vous le connaissez?", a expliqué M. Trump à la journaliste Lesley Stahl qui l'interrogeait. "Non, je ne toucherai pas ce salaire", a-t-il répondu après que cette dernière lui ait indiqué qu'il était de 400.000 dollars.
À noter que c'était l’une de ses promesses de campagne. Il avait assuré en septembre lors d’un meeting à Rochester (New Hampshire) que "la première chose" qu’il ferait s’il était élu président, ce serait de "ne pas accepter de salaire". "Ce n’est pas grand-chose pour moi", avait-il indiqué.
Selon LCI, les présidents fortunés Herbert Hoover (1929) et John F. Kennedy (1961), avaient également fait don de leurs salaires.
http://www.jeanmarcmorandini.com/sites/jeanmarcmorandini.com/files/corps/capture_decran_2016-11-14_a_08.43.43.jpeg