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Voir la version complète : Skybender : le projet de réseau 5G de Google depuis un drone solaire



ironman
02/02/2016, 19h21
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Un modèle de drone solaire de Titan Aerospace - Titan Aerospace





Google est en train de tester un nouveau système permettant de créer un réseau 5G depuis un drone solaire. Il utilise pour cela l’aéroport spatial construit par Virgin Galactic dans le désert du Nouveau Mexique. Un système qui fait écho au projet Loon qui utilise des ballons-sondes pour proposer également un accès à Internet.

Délivrer de la 5G depuis un drone solaire, voilà le nouveau projet de Google – nom de code Skybender – qui était secret avant que le Guardian (http://www.theguardian.com/technology/2016/jan/29/project-skybender-google-drone-tests-internet-spaceport-virgin-galactic)ne le dévoile le 29 janvier dernier. Les tests se déroulent en ce moment même au Spaceport America, le complexe créé au Nouveau Mexique par Virgin Galactic. Il est prévu pour être le premier aéroport dédié au tourisme spatial.
Google s’y est installé dans un des hangars pour concevoir les émetteurs-récepteurs qu’il teste sur différents drones. La société de Mountain View y a aussi installé son propre centre de control pour diriger les appareils.
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Les drones de Titan Aerospace

Ces drones issus de la société Titan Aerospace, rachetée en 2014 (http://www.01net.com/actualites/google-rachete-titan-aerospace-le-fabricant-de-drones-courtise-par-facebook-618184.html) par Google, fonctionnent à l’énergie solaire et sont équipés d’un système de transmission par ondes millimétriques. Ce sont ces fréquences qui pourraient être utilisées pour établir la norme de la future 5G.
Des ondes rapides, mais peu puissantes Bien que plus de 40 fois plus rapides que la 4G actuelle, ces ondes à 28 GHz présentent le principal défaut d’avoir une portée très courte, soit à peine le dixième d’un signal 4G. « L’avantage de ce système et d’opérer sur un nouveau spectre de fréquences différent de celui déjà saturé des réseaux téléphoniques existants », explique au Guardian Jacques Rudell, professeur d’ingénierie électrique à l’université de Washington à Seattle.
Un précédent avec le projet Loon

Mais la portée réduite de cette technologie oblige pour l’instant Google à transmettre des données seulement d’un point à un autre. « C’est très difficile, très complexe et cela consomme beaucoup d’énergie », ajoute Jacques Rudell.
Google a pour l’instant l’autorisation de la FCC (Federal Communications Commissions) de mener à bien ses expérimentations jusqu’à juillet prochain. La société verse également 1 000 dollars par jour à Virgin Galatic pour pouvoir utiliser ses infrastructures. Ces travaux pourraient enfin également venir compléter ceux déjà en cours sur le projet Loon (http://www.01net.com/actualites/loon-les-ballons-de-google-connecteront-bientot-tout-le-sri-lanka-en-haut-debit-661261.html) pour proposer un accès à Internet depuis des ballons naviguant dans la stratosphère. Une chose est sûre, Google veut coûte que coûte nous connecter à Internet depuis le ciel.


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