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Voir la version complète : Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA)



zadhand
17/01/2016, 11h38
A LA UNE ACTUALITÉ/INTERNATIONAL
17.01.2016 12:00



Levée des sanctions internationales contre l’Iran

20941

Les sanctions économiques imposées à l’Iran par les puissances ont été levées hier,
après le feu vert donné par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA),
faisant état de l’achèvement des premières étapes permettant l’entrée en vigueur
de l’accord sur le nucléaire iranien signé le 14 juillet 2015, a indiqué l’AFP.
Cette décision a été prise lors de la réunion ayant regroupé, hier à Vienne,
le secrétaire général de l’agence onusienne, Yukiya Amano, et les chefs de
la diplomatie iranienne, européenne et américaine pour les ultimes discussions.
L’Union européenne et les Etats-Unis, ont, à leur tour, suivi cette mesure en levant
les sanctions économiques contre l’Iran, en attendant l’ONU qui devrait faire de même.
Seulement, lors de cette rencontre, il a été convenu que
cette mesure serait progressive sur une période de dix ans,.

zadhand
19/01/2016, 18h54
A la une/International_Entrée en vigueur de l’accord nucléaire entre l’Iran et le groupe 5+1
publié le 18.01.16 | 10h00


Levée des sanctions internationales imposées à Téhéran


Washington a rayé de ses listes noires 400 noms de personnes physiques
et morales (individus, entreprises, entités) accusées d’avoir enfreint la législation
sur les sanctions américaines liées au programme nucléaire iranien.



La mise en œuvre de l’accord intervient après que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ait certifié que l’Iran a respecté ses obligations visant à garantir la nature strictement pacifique de son programme nucléaire, selon l’AFP. En d’autres termes, Téhéran a réduit le nombre de ses centrifugeuses permettant d’enrichir de l’uranium, en envoyant à l’étranger la quasi-totalité de son stock d’uranium faiblement enrichi, et en retirant le cœur de son réacteur à eau lourde d’Arak.
Conclu à Vienne entre l’Iran et le groupe 5+1, à savoir les Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine, et Allemagne, le 14 juillet 2015, l’accord a mis fin ainsi à un contentieux de plus de 13 ans. La levée de l’intégralité des sanctions sera échelonnée sur 10 ans, et durant 15 ans les mesures pourront être automatiquement rétablies en cas de manquements
de Téhéran qui sera soumis à des inspections renforcées de l’AIEA.
Les embargos sur les armes conventionnelles et les missiles balistiques sont maintenus jusqu’en 2020 et 2023 respectivement. «Nous resterons vigilants pour vérifier que l’Iran respecte ses engagements chaque heure de chaque jour dans les années à venir», a prévenu le secrétaire d’Etat américain, John Kerry. La République islamique a toujours nié vouloir se doter de l’arme atomique. Néanmoins, l’AIEA a déclaré que Téhéran a mené des recherches pour l’avoir.
Les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) ont levé, samedi, leurs sanctions liées au programme nucléaire iranien. La décision de Washington devrait permettre à l’Iran de faire entrer ses recettes pétrolières, actuellement bloquées dans des banques étrangères. Elles sont évaluées par des responsables occidentaux à 50 milliards de dollars. Cependant, la levée des sanctions ne signifie pas que les entreprises américaines pourront contracter librement des relations commerciales avec l’Iran.
Dégel avec Washington ?
Des secteurs d’activité leur seront ouverts. En effet, des entreprises américaines pourront vendre des avions commerciaux et des pièces détachées à la flotte aéronautique iranienne, à condition qu’ils ne servent pas au transport militaire ou à toute activité interdite par l’accord sur le nucléaire. Les producteurs iraniens pourront à leur tour exporter vers les Etats-Unis tapis ou alimentation, comme le caviar entre autres. Comme des entreprises américaines basées à l’étranger pourront commercer avec l’Iran.
Washington a rayé de ses listes noires 400 noms de personnes physiques et morales (individus, entreprises, entités) accusées d’avoir enfreint la législation sur les sanctions américaines liées au programme nucléaire iranien. D’autres sanctions sont levées par l’administration de Barack Obama. Elles touchent les secteurs bancaire et financier, y compris lors de transactions avec la Banque centrale iranienne, les assurances, l’automobile, le commerce de l’or et autres métaux précieux
et les activités pétrolière, gazière, pétrochimique, portuaire et du transport maritime.
Ainsi que les industries de l’aluminium, de l’acier, du charbon et de l’informatique, à condition qu’il ne s’agisse pas de recherche en matière nucléaire interdite par l’accord de Vienne. Téhéran et Washington n’entretiennent pas de relations diplomatiques depuis la prise du pouvoir par l’ayatollah Khomeiny, qui consacre l’avènement de la République islamique. Les événements se précipitent. Le 4 novembre 1979, des étudiants occupent l’ambassade américaine dont le personnel ne sera libéré que le 20 janvier 1981.
En septembre 1980 est déclenchée la guerre irano-irakienne suite à l’agression des troupes de Saddam Hussein. Au paroxysme de ce conflit, éclate le scandale de l’Irangate. Il s’agit de vente secrète d’armes américaines pour l’Iran. L’argent récolté sera versé aux contre-révolutionnaires nicaraguayens engagés dans une guerre contre le gouvernement sandiniste.
En plus, les Américains comptent obtenir la libération de leurs otages au Liban.
En octobre 1986, un avion américain transportant des armes s’écrase au Nicaragua. Les forces sandinistes capturent un pilote rescapé du crash, qui avoue les secrets de l’opération et donne les noms de ses architectes. En novembre de la même année, l’hebdomadaire libanais Al Shiraa révèle l’affaire et évoque le voyage du conseiller national à la sécurité Robert McFarlane
à Téhéran. Le scandale secoue même la présidence américaine.
L’opération s’est déroulée en dehors du processus institutionnel, en violation de la Constitution et des décisions du Congrès, et de l’esprit de l’opération «Staunch» destinée à empêcher Téhéran de s’approvisionner en armes même auprès des alliés de Washington. Nommé commandant en chef des forces armées, Hachemi Rafsendjani convainc Komeiny à accepter la résolution 598 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) qui met fin à la guerre avec l’Irak en 1988. Khomeiny meurt en juin 1989.
Lui succède comme guide Ali Khamenei. Le nouveau guide tisse de forts liens avec Hachemi Rafsandjani qui finit par devenir président de la République. Ils appellent à la libéralisation économique, des réformes politiques et la reconstruction du pays. En juin 1992, pour trouver des capitaux, l’Iran adopte une loi sur l’investissement privé, les étrangers ouvrent ainsi droit à posséder la totalité d’une entreprise iranienne. Son successeur Mohammad Khatami est considéré lui aussi comme réformateur.
Mais cela n’empêche pas le président George W. Bush en janvier 2002 de parler de l’«axe du mal» pour désigner les pays qui soutiennent le terrorisme et souhaitent se doter de l’arme nucléaire, à savoir l’Irak, l’Iran et la Corée du Nord. L’élection d’Ahmadinejad n’a fait qu’exacerber les tensions entre Téhéran et l’Occident. Elu en juin 2013, le président Hassan Rohani veut faire sortir son pays de la situation économique difficile qu’il traverse à cause des sanctions économiques décrétées par la communauté internationale pour le contraindre à renoncer à son programme nucléaire.
Ancien négociateur nucléaire, Rohani obtient l’aval du guide suprême Ali Khamenei pour négocier. Washington et Téhéran reprennent secrètement un dialogue à Oman. Le 27 septembre à New York, Rohani et Obama se téléphonent (une première depuis 1979) après une rencontre ministérielle Iran et le groupe 5+1. Ce qui marque un lumignon d’espoir quant à voir un jour une nouvelle page s’ouvrir dans les relations entre l’Iran et l’Occident. Ce qui a été concrétisé en partie samedi à Vienne.


Amnay idir

zadhand
13/09/2016, 21h34
Le pétrole rechute après le rapport mensuel
de l'Agence internationale de l'énergie

mardi 13 septembre 2016 21:30


Les cours du pétrole ont rechuté mardi pénalisés par le rapport mensuel de l'Agence internationale
de l'énergie (AIE) qui a ravivé les craintes autour d'une surabondance de l'offre.
**Hidden Content: Check the thread to see hidden data.**
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du
brut, a perdu 1,39 dollar à 44,90 dollars sur le contrat pour livraison en
octobre au New York Mercantile Exchange (Nymex)."Nous pensons que
le marché réagit principalement aux nouvelles prévisions, parmi lesquelles
celle de l'AIE, qui continuent d'anticiper une surabondance de l'offre", a estimé
Bart Melek de TD Securities. Selon l'AIE, l'offre en provenance des
membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) reste
soutenue avec des extractions à un niveau quasi record de 33,47 millions
de barils par jour(mbj) en août - soit 930.000 barils par jour (bj) de plus
sur un an. La production reste également robuste dans les pays non
membres de l'Opep venant confirmer des chiffres publiés lundi par le cartel
qui indiquaient que la production y déclinait moins vite que prévu.
Principale conséquence, "les marchés estiment que les chances de l'Opep
d'aboutir à un accord sur un gel de la production reculent au moment où
des pays comme le Kazakhstan augmentent leur production", a indiqué
Bart Melek. Au cours des dernières semaines, les prix de l'or noir avaient été
soutenus par l'espoir que les pays de l'Opep parviennent à un accord
limitant leur production à l'occasion d'une réunion informelle en marge
du Forum de l'Energie du 26 au 28 septembre à Alger, ce qui aurait en
partie permis de rééquilibrer un marché souffrant d'un excès d'offre.
Ce rééquilibrage apparait d'autant plus hypothétique que l'AIE a également
revu à la baisse la croissance de la consommation pour l'année en cours
à 1,3 mbj contre une précédente estimation de 1,4 mbj, un ralentissement
qui devrait se poursuivre en 2017. "Les récents piliers de la croissance de la
demande - la Chine et l'Inde vacillent", a justifié l'agence basée à Paris.
"Le marché du pétrole se prépare aussi aux chiffres hebdomadaires des
stocks américains avec un rebond probable des importations de brut
et des livraisons", a estimé Tim Evans de Citi dans une note. La baisse
inattendue des réserves annoncée par le département de l'Energie (DoE)
la semaine dernière avait été bien accueillie par les marchés, mais pourrait
n'être que de courte durée car principalement liée à des phénomènes
ponctuels. La fédération professionnelle American Petroleum Institute (API)
donnera ses propres estimations des stocks américains dès ce mardi après la clôture.